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 Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)

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Shibahn Gaunt
coalition sorcière
Shibahn Gaunt
crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence
face claim : lily collins
pseudo : jess
Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) Tumblr_inline_p7r3u8GvZW1sccn28_250
études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyDim 26 Avr - 20:15

désobéissance fraternelle


Les minutes trainent vers des heures, le temps s’écoule provoquant une angoisse sourde. Mais elle ignore, écarte sa raison avec désinvolture. L’esprit divague, vagabonde, se ferme à tout de ce qui se passe autour d’elle. Elle attend sans savoir quoi, les yeux rivés sur son verre. La bièraubeurre ne descend pas, intouchée. Les pensées s’agitent, éludent l’environnement, éludent l’heure tardive. Cherche-t-elle la rébellion ? Veut-elle s’éloigner de l’étouffante atmosphère familiale ? Penser ? Eternel tiraillement, entre aspirations et réalité. Entre les croyances profondément implantées et les balbutiements de nouvelles idées, celles de liberté. Tout envoyer paitre. Mais la réalité n’admet pas ces libertés. Amos n’avait il pas tenté de voguer au gré de ses propres désirs ? Le voilà de nouveau dans les rails, fiancé à la pureté, bientôt dans l’attente de l’héritier tant voulu. Enfin si la promise survivait assez longtemps. Pauvre chose.  « M’dame, si vous souhaitez rester il faut consommer. Mais v’feriez ptètre bien d’rentrer, c’pas très sur à c’t’heure-ci pour une dame. »  Un regard courroucé accueille les paroles de l’homme, mais elle n’est pas sans ignorer la lucidité de l’avertissement à peine voilé de l’homme. Les ruelles ne sont pas craintes de la gaunt, elle se glisse sans leur noirceur, en apprécie les divagations. Déchéance des autres créée piédestal pour les autres. Bercée par leur noirceur, plus à la l’aise parmi les bas fonds que parmi les astres. Vérité non assumée, elle s’aspire à rejoindre les hauteurs, les opulents. Quitter les indigents par les liens du mariage. Mais revient toujours vers son sang. Mais que veux tu réellement ? Le cœur bat furieusement pour l’être connu et reconnu, la raison pour l’exode. Fierté érigée en bouclier, l’enfant s’affirme, se débat avec un patriarcat. Entre acceptation et révolte, volonté d’être. « M’dame ? » s’impatiente l’homme, désireux de libérer la place pour sa clientèle consommatrice. Manières rangées au placard elle jette sans plus de formes le mornilles sur le comptoir, avalant d’une traite la boisson réconfortante. Le réconfort avant l’effort qu’ils disent.

Elle se fond dans la nuit, le pas lent à travers les rues, emprunte les chemins les plus longs. L’expression marcher à reculons, prend tout son sens. Elle ne veut pas, craint même, de revenir à la demeure familiale. Elle a fauté, n’a pas respecté les règles familiales. Foutaises. Les règles du frère. Le tyran, main de fer dans un gant de velours, édicte ses propres règles au mépris des libertés. Surement sera t-il absent, voguant à des occupations plus prenantes que l’asservissement familial. Petit prince ayant des attitudes de roi. La figure de l’ainé a remplacé celui du père, le reléguant à ses cauchemars d’enfance. L’heure est tardive, la nuit déjà bien avancée. Est-on aujourd’hui ? Demain ? Elle n’en n’est pas sure. S’en contre fou. Ou peut être que non. Peut-être regrette t-elle déjà son imprudence ? La voilà finalement devant l’une des cheminées du réseau, résignée du chemin à emprunter. Vert fugace et le décor du manoir familial remplace celui du chemin de Traverse, poussière sur les épaules en cadeau. L’austérité est de mise entre les murs du domaine, loin de toute idée de chaleur, tout sentiment de sécurité. Un chez soi n’appelant aucun sentiment de confort, murs entretenant les souvenirs douloureux. Combien d’entre eux ont vu leurs espoirs se consumer entre ces murs ? La folie a pris racine, les menace de son ombre. Elle réprime l’envie d’appeler un serviteur pour la débarrasser de sa cape poussiéreuse, préférant finalement se diriger silencieusement vers sa chambre.  


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Elvis Gaunt
coalition sorcière
Elvis Gaunt
crédits : Odistole
face claim : Matthew McConaughey
pseudo : Morante
Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) KCQ7sQO
particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyMar 19 Mai - 16:53

Désobéissance Fraternelle
Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres.
@Nouménal


A voltiger la nuit dans ses insomnies, l’homme ne dort pas, il n’a jamais dormi, n’a jamais ressenti les nuit paisibles, les huits heures de sommeil que se partage l’inconscient collectif. La nuit il vit ses connaissances, déplie ses papiers, remplit l’administration de son département, les lois de sa famille. Dans son carnet il a noté des dates hypothétiques, observe et surveille l’entrée de sa jeune soeur. Attend. La maison vide respire des nuances d’autorité, il n’ordonne jamais aux elfes de maison, créatures insipides mais riches d’histoire qu’eux même de décèlent pas. Lui n’éprouve de haine que pour ces moldus sans pouvoir. C’est la colère qui ravage les veines ce soir. Elle n’obéit pas, enfant capricieuse qui se faufile dans les couloirs, bourrée encore une fois, une fois de trop. Il ressentait de la tendresse, de l’amour, comme tous les Gaunt mâles pour leur jumelle femelle.
Levé de son fauteuil, il poursuit la silhouette, dans les sombres dédales d’un Minotaure qui se crève en haut de l’insalubrité d’un nom, d’une marque. Labyrinthe, il s’amuse à éteindre les lumières, profond mystère de l’obscurité, il souhaite la voir tomber, chuter comme son état, comme son allure, l’allure d’une reine déchue, trop fière, trop narcissique. Elvis ne se repose pas sur une illusion de nationalisme familiale, il souffle un peu, pour la forme, pour le théâtre. Shibahn, Shibahn, mais que vais-je faire de toi ? Adossé sur la rampe grinçante, la rampe témoin des tragédies, meurtres, fratricides, un jour le fantôme d’un ancêtre lui a chuchoté à l’oreille les moyens, les poisons, les secrets, il avait jeté l’opprobre, le premier. Dois-je te séquestrer des mois durant pour que tu comprennes ton statut de femme ? Ou dois-je détruire ce que tu entreprends ? Détruire ton avenir professionnel pour qu’enfin tu te décides à épouser notre cousin ? Sais-tu que c’est impoli ? Il écrase sa cigarette, tonne la dernière phrase. L’énervement se dessine dans les poings qui se serrent à teindre la peau livide en lune blanche morbide. Il est déçu, dans ses orbes l’orage d’une décision. Faut-il tout prévoir ? Je suis fatigué, fatigué de devoir gérer une enfant de cinq ans. Tu te dis majeur, prête à mener ta vie ? Mais tu es fière comme Messaline la prêtresse, fière de ta famille. Respecte les commandements des Gaunt Shibahn. Il tente la douceur, approche son visage, embrasse sa joue.  


Dernière édition par Elvis Gaunt le Jeu 18 Juin - 8:38, édité 1 fois
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Shibahn Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyVen 22 Mai - 21:23

désobéissance fraternelle



Elle sait. Elle sent qu’il est tout près s’amusant d’elle, comme un chat s’amusant avec sa proie. Mais elle ne lui fera ni le plaisir de trébucher sur l’un des nombreux tapis jonchant encore le sol, malgré le dédale de couloirs elle en appréhende facilement les contours. Enfance passée à les parcourir, à jouer avec cette grande fratrie composée par ses cousins et ses cousines, ce ne sont pas petits tours d’Elvis qui lui feront laisser choir son orgueil aussi vulgairement. L’agacement comment déjà à s’éveiller en elle, devant les attitudes de son ainé, avant même que leurs regards ne se croisent, que ses lippes laissent échapper des menaces à peine voilées. Il se tient là lui empêchant l’accès à l’escalier, cigarette à la bouche, l’odeur lui faisant plisser le nez. Sans préliminaire, pas même une salutation de courtoisie l’ainé se fait menaçant, s’arroge tous les droits sur elle, ne semblant douter un seul instant de ces soit disant droits. « Dois-je te séquestrer des mois durant pour que tu comprennes ton statut de femme ? Ou dois-je détruire ce que tu entreprends ? Détruire ton avenir professionnel pour qu’enfin tu te décides à épouser notre cousin ? Sais-tu que c’est impoli ? » Statut de femme, travail, épousailles il ne lui épargne aucun sujet, se pensant certainement roi en cette demeure. Mais il se fourvoie lourdement, il n’est ni son roi et elle n’est certainement pas son sujet. Leur paternel n’étant pas mort et enterré, Elvis ne restait que l’enfant roi, le gamin trop gaté, rien de plus. Le myocarde s’accélère de rage au rythme des paroles du gaunt, écartant toute chance d’une réaction raisonnable de sa part. Certainement aurait-elle du s’excuser platement de son retard, lui offrir un beau sourire afin qu’il la lisse continuer sa route sans encombre. Mais la fierté brule ses entrailles, l’entraine vers des voies de déraison ayant pour seul but de clore les lippes du belligérant. « Faut-il tout prévoir ? Je suis fatigué, fatigué de devoir gérer une enfant de cinq ans. Tu te dis majeur, prête à mener ta vie ? Mais tu es fière comme Messaline la prêtresse, fière de ta famille. Respecte les commandements des Gaunt Shibahn. » Un sourcil se hausse devant la comparaison avec Messaline. Peu érudite de l’histoire moldue, ce nom ne lu rappelle rien d’autre, qu’une impératrice romaine à la réputation de putain. Si ses frères se fourvoient régulièrement entre des cuisses diverses et variées, ce n’est pas son cas.

Le baiser fraternel n’est pas rendu, poupée figée dans une attitude glaciale. Seules ses prunelles révèlent la fureur qui l’agite. « Bonsoir à toi aussi Elvis », souffle-t-elle à son ainé, toujours immobile. Le bon sens lui dicte de ne pas laisser s’échapper les sentences assassines, pourtant celles ci perlent au bout de ses lippes, l’orgueil ne pouvant admettre l’affront du frère. « Dois-je te rappeler que tu n’es pas le maitre en ces lieux Elvis ? La rupture de mes fiançailles ne te concerne en aucune façon, c’est un accord entre père et moi auquel tu n’es pas partie. Et je trouve particulièrement impoli que tu t’immisces ainsi dans mes affaires personnelles », impassibilité de la tonalité a contrario du myocarde qui bat toujours de fureur. « Comme tu l’as justement souligné je suis majeure, je n’ai pas besoin que tu surveilles le moindre de mes faits et gestes. N’as-tu déjà pas une fille dont tu dois t’occuper ? Peut être devrais-tu y passer plus de temps, au moins tu te fatigueras pour quelque chose d’utile », sous le sourire poli, paroles assassines. « Sur ce j’aimerais que tu me laisses passer », achève t-elle sourire toujours figé sur ses lèvres, tandis que de son bras elle commence à écarter Elvis de son chemin.



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Elvis Gaunt
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particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptySam 6 Juin - 10:12

Désobéissance Fraternelle
Plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres.
@Nouménal


Orgueilleuse, il voit le sang de Serpentard circuler dans ses veines maudites, femme et sorcière naquit la dernière, il avait veillé sur elle posant un regard protecteur sur son développement – le père n’ayant aucune capacité pour élever un enfant correctement – il avait veillé comme un frère, un aîné, craignant pour son sexe, pour sa vertu et sa pureté. Shibahn avait grandit, terrorisée certainement par les coups du patriarche et Elvis n’avait pas baumer les plaies comme avec Amos, car Amos était homme tandis que Shibahn se targuait d’un sexe dont il ne pouvait avoir confiance. Face à elle, il ne pense pas aux excuses, il ne se repentira jamais considérant que son autorité brille de légitimité. Il rit, le rictus qu’il maintient à ses lippes se dessine encore plus agressif.  « Crois-tu sincèrement qu’un alcoolique pourrait prendre une décision censée ? Si père t’a laissé l’illusion d’un choix c’est qu’il n’en avait rien à faire de ta peau, ni de ta présence en cette maison. Dans l’héritage, il n’y aucune mention de toi Shibahn. Crois-tu que père se préoccupe de ton avenir ? Il t’a salement oublié. A raison, en vu de ton caractère de vipère. Les gens commencent déjà à commérer sur tes agissements, tu es une Gaunt, une sang pure et dans cette sphère cloisonnée les nouvelles vont vite. L’on dit déjà que la fille de la branche principale n’a pas su garder sa virginité. Comment qualifie-t-on ce genre de pourriture ? Une fille facile. Déjà d’autre homme s’approcheront de toi juste pour obtenir le plaisir de ta chair. Cahir représente une issue, bientôt tu ne pourras plus séduire, tes agissements seront connus de tous. » La diatribe se transforme, les traits de son visages esquissent l’ombre d’une colère néfaste, et les doigts se serrent contre la baguette, l’envie est forte, trop forte, de lui jeter la douleur qu’il ressent, cette pression de gestion.  « Tout serait si facile si tu acceptais enfin ton rôle. » Expose-t-il dans un murmure menaçant. C’est la main qui se détend pour attraper les cheveux de l’enfant, sans ménagement il tire le visage de sa jeune sœur, la conduit jusqu’au bas des escaliers sans considération pour les supplications. Il l’emporte plus loin, dans cette pièce seulement vêtue d’un bureau et d’une chaise, là la mère quand elle osait détenir un minimum de liberté était enfermée par le monstre sacré. D’un coup il la pousse. Devant la porte condamnée il se place.  « Je pense avoir été suffisamment patient, je ne me suis en rien mêlé de tes affaires. Malheureusement ta petite histoire avec Black a agit sur moi comme un motivateur à t’éduquer proprement. Je t’enlèverai de la tête tous les rêves naïfs que tu peux construire. Et si je dois endosser le rôle du barbare, ainsi soit-il. » Et la porte se ferme grinçant le temps d’un moment de torture psychologique à venir. Il renverse la chaise, la lui présente, ses yeux ordonnent et il n’a pas besoin de sa voix pour avertir de la sentence si elle n’obéit pas. 


Dernière édition par Elvis Gaunt le Jeu 18 Juin - 8:39, édité 1 fois
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Shibahn Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyLun 15 Juin - 22:07

désobéissance fraternelle


Sous l’indiscipline, le refus tenace de devenir comme la mère, prisonnière entre les mains cruelles du père, fantôme errant entre les murs sourde aux supplications de ses enfants. Acceptant silencieusement, les avilissements maritaux, les putains partageant le lit conjugal touchant de leurs mains sales le mari, le fils cadet. Mère dont l’existence lui indifférait, ne provoquant qu’un vague mépris les rares fois ou son nom était prononcé ayant oublié depuis fort longtemps le timbre de sa voix. Se refusant à écouter les mots rarement prononcés, autant qu’elle se refusait à se voir retirer la liberté durement acquise. Plus encore par celui qui avait brillé par absence, se contentant d’accorder son attention au sexe fort, et qui se revendiquait désormais comme étant celui pouvant influer ses choix. Si l’enfant s’était soumise aux injonctions paternelles, terrifiée par l’Homme, acculée par l’absence de choix, l’adulte n’était plus capable de se plier de nouveau. Fierté qui régit l’échine dans sa raideur, préférant la difficulté à la raison. Le carmin empourpre les joues à l’évocation de sa virginité, vie plus que personnelle étalée à la vue de tous. L’apparente impassibilité est par la colère qui se dépeint désormais sur ses traits, incapacité manifeste de passer outre les palabres insidieuses de l’ainé. Fureur qui chasse toute raison, l’empêche de prendre les bonnes décisions, celles qui lui permettraient de se débarrasser de l’autorité du frère sous couvert d’excuses hypocrites. Mais la fierté bat en symbiose avec la fureur, ses mots. « Crois-tu réellement que j’ai un jour compté sur l’héritage de père ? Faudrait-il encore qu’il en reste quelque chose et je crois qu’à ce sujet il t’a salement oublié également, certainement au profit des putains et des bars » elle continue d’asséner, sourire s’effaçant au fil des mots franchissant ses lippes. « Quant à ma virginité je ne pense pas que ce soit elle qui occupe les chuchotements à notre sujet. Mais puisque tu abordes le sujet il y a bien longtemps qu’il n’en n’est plus question et si tu souhaites demander des comptes à quelqu’un pourquoi ne t’adresses pas plutôt à notre cousin ? » siffle la vipère dans la défiance de l'ainé, oubliant presque l’embarras provoqué par l’évocation des pêchés de la chair. Innocence offerte au fiancé dans un entrelacs de concupiscence, de velléité de s’approprier l’autre. Avant qu’elle ne puisse déblatérer autres palabres provocantes le frère empoigne d’une main de fer ses cheveux l’entrainant à sa suite, sourd à ses invectives de la laisser. Les mains de la Gaunt essaient de défaire la prise de l’ainé, griffant sans hésitation l’épiderme d’Elvis.

Sans ménagement il la traine dans la pièce originairement destinée à la mère, pièce ignorée depuis l’enfance. Interdite d’y mettre un pied par le paternel elle n’avait jamais bravé le bannissement, jeu n’en valant pas la chandelle. Froideur de la pièce transcendant, presque identique à celle ayant servi pour les interrogatoires du ministère. La vipère tique l’évocation du Black, lèvres pincées par la colère de ce qu’elle pensait être un écart dissimulé aux yeux des autres. Les pupilles s’écartent du faciès du frère pour se poser sur la chaise renversée, incompréhension s’imprégnant quelques secondes sur ses traits. « Qu’est-ce que ? », l’interrogation reste suspendue à ses lippes lorsqu’elle croise le regard de son ainé. « Laisse-moi sortir d’ici Elvis. Je ne suis pas une enfant qu’il faut que tu éduques ou que tu peux terroriser. Peut-être que tes manières ont pu faire de l’effet sur ta défunte femme, mais ce n’est pas mon cas », cadette se refuse à l’autorité de l’ainé, incapable de reconnaitre en lui une menace. L’enfant fuyait quand l’adulte préfère affronter que de laisser un autre s’arroger un droit sur elle. « Tu ne connais rien de mes rêves et de mes ambitions Elvis. Si tu voulais m’éduquer il fallait t’y atteler quand j’avais l’âge de l’être. Tu as raté l’occasion de le faire des années auparavant mon cher frère. Père a peut-être peu de mérite, mais je peux au moins lui reconnaitre qu’il ne m’a guère rendue impressionnable », dédain aux lippes, le corps est tendu par l’affront qui est lui est fait. Femme qui tente d'affirmer son indépendance, essayant de se défaire des injonctions familiales, en ignorant momentanément les conséquences.

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Elvis Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyJeu 18 Juin - 9:26

Désobéissance Fraternelle
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Fougueuse, elle agresse avec le peu d’arme qu’elle possède, l’enfant a disparu, évaporée, elle a démissionné, enlevé sa douceur, et sa candeur, Gaunt parmi les Gaunt, Shibahn se dresse fièrement, douée de ses vingt six années. A trop se débattre dans un monde masculin, elle considère son sexe comme une force.  « Malheureusement pour toi, chère sœur, tu as eu la malchance de naître femme. » Pour rabaisser et humilier, toujours le reproche à ses lippes bourdonnantes, souriantes, une ligne sèche barrant le visage atypique, lourd d’un charisme façonné avec appétence et intelligence, jamais il ne laisse au hasard la liberté d’une expression, il les construit comme un message, une parole afin de cultiver la peur de son interlocuteur.
Il l’observe, regard féroce de colère maîtrisée qui s’apaise, un autre sentiment, celui de l’amour d’un frère, le repentir d’une absence. Pour elle il n’a pas été là, il ne l’a pas protégé des griffes de cette honte qu’il nomme père. Pour elle, il n’a rien fait, silencieux dans son indifférence car elle était femme et resterait femme. Pour elle, il a eu quelques mots, jamais la relation ne s’est éternisée, il préférait la compagnie d’Amos, déployait toute son énergie pour son cadet car il était homme et le considérait comme son double. Ses yeux grondent.  « Je n’ai pas été présent pour toi. » Blanche constatation. Devant la porte qu’il maintient fermée, il fait apparaître de sa baguette une autre chaise, conditionne les meubles, empli l’espace, une atmosphère drapée de lumière tamisée ; les bougies éclairent les murs sales tandis que le fauteuil se terre dans l’ombre.  « Père n’a rien que la perruque d’un mollusque, il sera rayé de notre arbre, c’est une honte pour notre fratrie. » Les mots jetés, quand il parle de l’Autre, la rage l’enferme.  « Tu as raison, père n’a laissé dans son sillage que des dettes et des bâtards. Les dettes je les ai payé, pour le reste… L’obscurité continuera a gardé ses secrets. L’héritage ne sera pas donné par père mais j’ai de l’argent et je commence doucement à remplir ta dot, ton trousseau de marié. » Il présente les cartes, jamais encore n’a-t-il eu une longue conversation avec sa sœur.  « Oui on chuchote sur les Gaunt, on les pointe du doigt, on les dénigre, car ils ne supportent pas l’inceste et la consanguinité. A raison... » L’homme médite cette question, depuis quelques temps, déjà, ses pas le ramènent à l’ambition, se hausser au coeur du pouvoir, rêver de redorer le blason du serpent. Il y songe et s’approprie cette question. Est-ce une bonne idée de lier Cahir et Shibahn ? Les sorciers jugeaient, marivaudages acérés, des questions anodines pour acculer, Elvis répondait le sourire démoniaque dans ses pupilles, et Shibahn votre jeune sœur est-elle prête au grand saut, vous vous mariez toujours entre vous, et les enfants, vous les tuez quand ils sont malformés.  « Tu ne tiens pas à te marier mais tu es sous ma responsabilité, les femmes sont traitées comme d’éternelle mineurs, j’ai le pouvoir de te faire ployer. Ne me parle pas de Père, arrête de te protéger derrière ce fantôme qui ne fera rien pour toi. Tu ne veux pas te marier avec Cahir, alors choisi un Potter. Les Potter sont nos cousins également, le sang restera pur. Et tu n’auras pas d’enfants malformés, dégénérés ou handicapé. » Une cigarette allumée, il s’est assis dans le fauteuil, son visage levé vers le plafond au plâtre tombant, usé et poussiéreux.  « Choisi bien Shibahn. Parce que cette rumeur de ta virginité enlevée ne cessera de croître. Tant que tu ne seras pas unie et conforme à ce que la société demande, tu ne seras jugée que comme une fille facile, une traînée. Et la honte tombe aussi sur le frère qui n’a pas su raisonner la sœur. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial)   Désobéissance fraternelle (elvis - manoir familial) EmptyLun 20 Juil - 22:44

désobéissance fraternelle


L’incompréhension s’érige comme barrière me semblant leur concéder en commun seulement le carmin coulant dans leurs veines, source de ses peines passées et à venir. « Malheureusement pour toi, chère sœur, tu as eu la malchance de naître femme », scande l’Homme dans un mépris volontaire de ses semblables féminines rabaissées dans leur rôle de sexe faible, permettant à la masculinité de redorer son blason. Hommes semblant chercher leur virilité dans la dépréciation des femmes, n’hésitant à user de leur force, certainement en l’absence de tout autre argument convaincant. « Ton sens de l’observation est louable Elvis » se moque à tour la cadette, lippes se préférant assassines qu’affables. Les pupilles soutiennent le regard hargneux du frère, refusant de lui céder la moindre bataille, aussi futile soit-elle. Mais la fureur de l’ainé semble se déliter au profit de l’impassibilité, laissant se profiler une possible accalmie entre les deux gaunt.  « Je n’ai pas été présent pour toi » la reconnaissance de l’abandon ne se pare pas d’excuses, n’adoucissant la colère de la vipère qui ne requière ni demande de pardon ni reconnaissance d’une quelconque faute, mais seulement le retour de l’indifférence. La main du père n’a jamais épargné sa descendance, ni même Amos alors que l’ombre protectrice d’Elvis planait derrière lui.  « Et je ne souhaite pas que tu le sois désormais et encore moins pour tenter de régir les moindres aspects de ma vie sur fond de menaces » rétorque la brune, les pupilles soutenant toujours le regard d’Elvis. Les palabres ne se ternissent pas de mensonges, l’enfant n’est plus et la femme ne cherche aucune défense, ni de sa part ni de celle d’un autre homme. Hommes qui se scandent chevaliers servants, protection en apparente offrande, avant de demander obéissance et soumission en retour. « Père n’a rien que la perruque d’un mollusque, il sera rayé de notre arbre, c’est une honte pour notre fratrie » mépris du paternel partagé il ne leur a laissé que l’amer gout de la répulsion, jeune homme se rêvant dans un avenir de grandeur terni par des frasques l’ayant lentement enterré dans la médiocrité.  « Tu as raison, père n’a laissé dans son sillage que des dettes et des bâtards. Les dettes je les ai payé, pour le reste… L’obscurité continuera a gardé ses secrets. L’héritage ne sera pas donné par père mais j’ai de l’argent et je commence doucement à remplir ta dot, ton trousseau de marié », la révélation ne parvient toujours pas à adoucir le faciès de la cadette, toujours peint de colère envers l’intrusion de son ainé dans son espace, dans ses velléités. Absence de reconnaissance en réponse, la vipère ne peut voir un geste en sa faveur dans les annonces d’Elvis, ne percevant qu’un énième moyen de pression de sa part, cadeau empoisonné qu’il lui sert. « Oui on chuchote sur les Gaunt, on les pointe du doigt, on les dénigre, car ils ne supportent pas l’inceste et la consanguinité. A raison... » relève t-il provoquant sourire sans joie, déridant quelques instants le faciès de la brune. « Ce n’est qu’hypocrisie, nous nous sommes construits de cet inceste » sang-purs englobés par l’inclusion pronominale « aucune famille anglaise ne peut se targuer de ne pas pratiquer le mariage entre cousins. Que cela soit toi et Miraj, Black et Potter … Nos lignées sont ainsi faites » répond la brune, plus surprise par la réaction d’Elvis que apte à l’accepter. Le refus d’épouser Cahir ne s’était pas inscrit dans la peur de mêler leur sang, ni dans le dégout de l’alliance mais dans la crainte de voir s’envoler ce brin de liberté si durement acquise. Crainte de voir sa fierté piétinée par le droit octroyé à l’époux, près avoir dû courber l’échine des années durant sous le joug du paternel.

« Tu ne tiens pas à te marier mais tu es sous ma responsabilité, les femmes sont traitées comme d’éternelle mineurs, j’ai le pouvoir de te faire ployer. Ne me parle pas de Père, arrête de te protéger derrière ce fantôme qui ne fera rien pour toi. Tu ne veux pas te marier avec Cahir, alors choisi un Potter. Les Potter sont nos cousins également, le sang restera pur. Et tu n’auras pas d’enfants malformés, dégénérés ou handicapé », suprématie de nouveau soulignée, le faciès se referme ne sachant pour autant chasser l’agacement qui la prend en tenaille, poings se serrant sous son impulsion. « Alors que comptes-tu faire Elvis ? Me trainer de force à l’autel sans mon consentement ? Tu seras bien seul dans cette entreprise. Je ne suis pas sotte, je me marierais mais certainement pas selon tes propres envies » réfute la fierté. Promesse du second de la fratrie de ne pas interférer dans un aveu reconnaissant l’indifférence quant à statut de sa sœur. Pourtant les traditions sont ancrées en elle et le carmin ne se souillera jamais d’altération, le mariage se scellera toujours dans le respect de la pureté.  « Choisi bien Shibahn. Parce que cette rumeur de ta virginité enlevée ne cessera de croître. Tant que tu ne seras pas unie et conforme à ce que la société demande, tu ne seras jugée que comme une fille facile, une traînée. Et la honte tombe aussi sur le frère qui n’a pas su raisonner la sœur » virginité de nouveau remise sur la table, bien marchandable pour satisfaire l’égo masculin dans la volonté d’être le seul, le premier. Mais sous les injonctions du frère se révèlent es réelles inquiétudes : la crainte ne pas s'affirmer des le rôle du chef de famille dans le regard de leurs semblables. « Penses-tu réellement que les lippes s’agitent autour de ma virginité ? » s’amuse le réel des inquiétudes purement masculines d’Elvis. Si elle ne cite Amos, l’accablement du frère n’ayant jamais figuré dans ses habitudes, elle sait que les esprits s’émeuvent plus des écarts du trafiquant et des rumeurs sur Elvis que de simples rumeurs sur la fleur perdue. La sollicitude du premier devant les frasques de second de la fratrie, n’offre à ses yeux aucune légitimité aux palabres assénés par Elvis. « Cette discussion est terminée Elvis, je refuse de céder à tes menaces. Je suis adulte et certainement plus saine d’esprit qu’une majorité des personnes ayant un jour séjournés sous ce toit. Alors cesse d’interférer avec mon libre arbitre et ouvre cette porte ».

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