nice to meet you - elvis

   
            doucement ses yeux s'ouvrent sur le monde la tête encore embrumé par les effluves de rêves trop animés. un soupire, elle s'étire lentement délicatement baillant fortement. un oeil qui s'ouvre puis l'autre avant de venir s'asseoir dans son lit tendrement offert par lui. elle se frotte les yeux son regard tombant alors sur le fauteuil trônant nouvellement dans l'espace. elle lève un sourcil, il n'était pas là hier soir, elle dépose un pied au sol s'approche lentement comme de peur d'une mauvaise surprise. personne. elle lève alors un sourcil trouvant en son centre une boite ornée d'un simple ruban d'une couleur bleu pâle rappelant à la douce les souvenirs passés d'une école qu'elle a fréquentée. elle saisie alors la boite laisse tomber le ruban bleutée avant de l'ouvrir. un petit sourire grimpe à ses douces lèvres, un bracelet orné de fleur à peine née. pierre bleu pâle en son centre reflétant parfaitement la couleur bleue de ses irises d'enfant. elle vint alors à se l'accrocher ne comprenant que peu cette attention non désiré. pourtant la poupée se laisse dompté portant le cadeau qu'il a bien désiré lui offrir ce matin là. quelques minutes passent à observer les pierres ornant maintenant son fin poignée dans la douceur de cette matinée. elle s'habille alors enfilant l'une de ses robes d'un rose pâle couvrant ses bras tyrannisé par le mal. elle se coiffe tressant sa chevelure avant de prendre la direction, pied toujours nu, de la cuisine où elle le sait todd lui aura préparé le meilleur des petits déjeuners.

la matinée est doucement passé, le repas du midi s'est passé en compagnie de todd, comme à l'accoutumé depuis que la jeune femme lui a gentiment demandé. la voilà retrouvant sa chambre se laissant tomber presque violemment dans ses draps encore en chantier de sa nuit passée. un soupire, elle reste un moment-là dans le silence de l'instant, seule. puis elle se laisse vagabonder dans son armoire s'amusant à ranger et déranger ses affaires comme cherchant à s'occuper durant les heures passants.. a force de jouer elle s'ennuie la pauvre poupée, laissant alors tombée retournant sur son lit de princesse enfermé. elle soupire cherchant dans sa bibliothèque de quoi lire. alors qu'elle tourne les premières pages de son livre todd entre « maîtresse, elvis gaunt vient d'arriver » la jeune femme se lève d'un bon comme surprise d'entendre ce nom de famille passer les lèvres de todd. « je.. tu ... eum » « je le fais attendre dans le petit salon, le temps que vous arriviez » un petit sourire s'installe sur les lèvres fines de l'elfe comme comprenant sa détresse et préférant lui laisser le temps de s'en remettre. « merci todd » si elle en avait eu la force elle l'aurait surement serré fort dans ses bras mais, pauvre enfant elle resta tétanisé à sa simple présence.

elle tourne en rond comme un lion en cage ne sachant que faire. oui la jeune femme ne s'attendant guère à rencontrer son beau-frère seul dans cette demeure. elle ne le connait que de réputation, il n'est que l'ombre malveillante protégeant l'enfant plus jeune. elle soupire, elle ne peut le faire attendre plus longtemps. grande respiration elle se regarde une dernière fois, et c'est pied nue qu'elle retrouve le petit salon, ou elvis gaunt à prit place. « elvis. amos ne m'avez pas annoncé votre visite. » elle reste à bonne distance « amos est absent, pour la journée si vous comptiez le retrouver. » elle se tait un instant le regard brûlant, apeuré par sa carrure bien tyrannisé. elle ne sait que dire de plus, n'ayant jamais du œuvré comme maîtresse de maison vidée. elle reste alors là debout assez loin de lui pour l'observer et pourtant trop proche pour savoir qu'il n'est que l'image future de son fiancé.


 

   
           il la toise de son regard, ce regard qu'elle ne connait que trop bien, froid enclin à bouffer le néant, douloureuse sensation de le retrouver dans les yeux d'un homme plus âgé. amos vie en lui, elvis vit en amos, douloureuse sensation d'être prise dans les filets de deux hommes qu'elle aurait préférés ne jamais rencontrer. elle se retrouve pourtant là debout dans le salon les yeux qui l'observent le silence qui s'installe, espoir infini qu'il décide à s'en aller puisque la personne qu'il désir rencontré n'a pas eu la décence de se présenter. il la toise, il sait déjà qui elle est, amos ayant surement présenté sa prise au reste de sa famille dans une description infecte de sa douce personnalité. elle acquiesce doucement à sa description son nom ayant le don de faire saliver les envieux. nicolas, son grand oncle connu à travers le monde ayant donné magnifique réputation a leur branches, alors qu'ils ne sont que  trop peu de choses aux côtés de l'immensité du doyen de la France. il questionne froidement couteau qui se plante rapidement dans la chair fraîche qu'il dévisage longuement « sa fiancée » elle ne désir pas monologué, préférant restes concise dans ses paroles. elle n'est que trop peu de choses aux yeux d'amos, un corps à enfanter une pauvre chose achetée à un prix dérisoire car enclin à de la mauvaise qualité. soupire presque déconcertée à se souvenir d'avoir été lâchement vendu soupire qui espère pouvoir un jour s'enfuir de sa main douceur de la liberté si lointaine.

il s'avance  

recule

et il se pose là bien trop proche d'elle sentant son parfum putride, emmenant de son corps. la mort tout entière se pavane en son sein elle le sent le ressent douloureusement. odeur qui a souvent caressé ses narines quand le cadet c'était trop approché de son corps de jolie poupée. elle espère qu'il passera la porte qu'il la laissera seule et pourtant il n'y compte guère préférant sa compagnie aux rues austères. battement de cœur qui s'accélèrent ne sachant guère que faire. elle déglutit un moment avant de tourner doucement le visage vers la porte ses cheveux en cascade bougeant doucement « todd ? » des petits pas qui s'empresse, révérence à sa nouvelle amie dont il se targue d'un mince sourire. la jeune femme tourne alors la tête vers son visiteur reculant d'un pas « puis-je vous offrir quelques choses à boire ? » elle tente un mince sourire et pourtant elle n'y arrive pas, la peur au ventre espérant qu'il ne viendrait aucunement à la toucher de peur de se briser.