interrogatoire — groupe 11. elvis gaunt + sevda dzhafarova

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

Intrigue 2

Des esclaves pour l'élite sorcière !

Juillet 1914

Interrogatoire

@sevda dzhafarova, vous êtes emmenée dans une des salles du Ministère de la Magie. La pièce est sombre, plutôt vaste, et vous ne voyez pas le plafond qui semble très haut. L'obscurité semble avoir envahi les lieux, le voile abyssal ne laissant filtrer qu'un maigre faisceau de lumière qui illumine, au centre, une chaise en bois de mauvaise facture. Vous entendez dans le couloir et tout autour de vous les pas des nombreux Aigles qui surveillent les couloirs du Ministère et entrent parfois dans la pièce pour s'assurer que l'entretien se déroule correctement. Votre interrogateur, @elvis gaunt vous fait signe de vous asseoir. L'entretien commence.

Pour rappel, les explications et la marche à suivre pour cet interrogatoire se trouve ici.

Lorsque vous aurez terminé cet interrogatoire, vous pourrez retourner dans l'atrium du Ministère si vous le souhaitez, dans le sujet commun, pour réagir davantage.

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

Le membre 'The Greater Good' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Interrog. - Né-moldu' :
interrogatoire — groupe 11. elvis gaunt + sevda dzhafarova 9n27eTeO_o

La russe avait tremblé de la tête aux pieds en recevant cette convocation lui ordonnant de se rendre au ministère de la Magie afin d’être le sujet principal d’un interrogatoire. Tous avaient reçu cette convocation et elle avait un horrible pressentiment : celui d’un changement brutal et indésirable, un revirement de situation, un cauchemar en cours de préparation pour la populace. Elle commençait doucement à reprendre un train de vie presque ordinaire et ce n’était pas le moment de gâcher tout ce travail, cet acharnement dont elle avait fait preuve pour s’en sortir.
Ce fut le coeur serré que Sevda se rendit au ministère, ne tremblant pas cette fois-ci, affrontant courageusement la situation malgré ses mauvaises impressions.
Un jeune fonctionnaire du ministère la conduisit jusque un couloir sombre, l’emmenant ensuite face à une porte close et lui faisant silencieusement signe d’entrer à l’intérieur.
Lorsque ses pieds foulèrent le sol de cette pièce, Sevda ne put réprimer un frisson. Cette salle était aussi froide et morte qu’un cercueil, l’unique faisceau de lumière éclairant la pièce dévoilant la présence d’un homme d’âge mur, à l’expression glaciale. Son interrogateur.

« - Bonjour, déclara-t-elle simplement de sa voix apaisante, j’ai reçu une convocation pour 10h00. Au nom de Sevda Dzhafarova, précisa-t-elle. »

Ce sorcier devait certainement le savoir, mais le silence était tellement pesant qu’elle se vit contrainte de le rompre la première.

@elvis gaunt

Il humait la sentence, il humait la nouveauté, enfin, les lois se feraient plus droites, plus ordonnées, plus appréciées, sangs de bourbe exploitées, alignés, à leur juste place, celle de l’esclave. L’enfer se tait sous ses pas, Elvis ravi prend la directive, assuré homme, habillé d’une cravate pour l’occasion. Pour une fois, il quitte son bureau seulement illuminé de quelques bougies, il s’est habillé comme à chaque fois, d’un costume pour son autorité, émeraude pour honorer son ancêtre.
Il s’installe, défait ses boutons de manchettes, une pensée pour sa fiancée, elle qu’on a confondu avec une sang impur, peut-être est-ce une de ses blagues, de mauvais goût certes.
” Ponctuelle c’est une qualité que l’on voit rarement. Asseyez vous.”
Il arbore le visage de l’innocence, presque un visage de candeur, le silence oppresse mais il se noie, se vautre dans le mutisme. Quelques secondes pour observer la personne, une femme, une rousse, longs cheveux encadrant la fragilité de ses sourcils, l’anxiété dans ses orbes courageuses. Il sent la flamme de la rébellion, l’étincelle de l’indépendance. Il devine la fougue téméraire.
”Nous ne sommes pas là pour prendre le thé, n’est-ce pas ? Bien. Permettez, je pose les questions, vous y répondez, elles ne demandent pas beaucoup de préparation, juste de l’honnêteté. Une sang de bourbe est à même de comprendre je suppose. C’est simple.”
L’humiliation au bord de lippes.
”Vous connaissez certainement la radio… comment s’appelle-t-elle déjà ? Je ne m’intéresse pas à ces choses là. Vous en avez entendu parler j’en suis sûr.”
Le timbre menace, le sourire aiguisé de la moquerie, il sait cette radio, l’écoute de temps en temps par curiosité, pour grandir la colère dans ses poings qui se serrent sur le crayon, dans le dossier il note en fourchelangue que la partie prendra certainement des heures, note aussi quelques idées pour la suite. Il désire réponses, un défi, un plaisir.