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 (été 1912) douce france

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Gabriel Potter
fresh muggle of bel air
Gabriel Potter
crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon)
face claim : xavier dolan
pseudo : figaro/amandine
(été 1912) douce france 5F0zNOsN_o
études : poudlard, serpentard (1900-1908)
particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée
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Message (ϟϟ) Sujet: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyLun 11 Mai - 19:08

L’inspiration, la dernière avant que les actions ne commencent, avant que l’observation ne prenne fin. Que le plaisir atteigne son apogée. Les sensations déjà présentes, gonflant petit à petit sa poitrine. Le rictus presque sadique apparaissant sur des lèvres loin d’être rassurantes. L’ensemble de l’être tourné vers l’unique but. Raison de toutes les raisons… Le corps se souvient, du voyage, des changements, de l’accommodation, du sommaire confort auquel le prince c’est pourtant habitué. L’habit ne fait pas le moine, pas lorsqu’il chasse, pas quand le jeu commence. Il est loin l’héritier du château, le costume laissé au placard, abandonné pour des vêtements plus adaptés, efficacité recherchée dans les moins détails. Dernière œillade. Scène risible et étrangère à la fois. Le bellâtre en train de flairer sa prochaine proie sans l’ombre d’un doute. Nouvelle victime d’un serial lover. Manipulateur de l’amour, capable de feindre une race qui n’est pas sienne. Sang-mêlé se pensant au-dessus de la mêlée. Pratiquant le mensonge comme seconde nature. Le plaisir certain qui se saisit du chasseur, la baguette à la main. Peut-être n’est-il pas anodin qu’il ait tant voulu ce contrat. Qu’il attende avec tant d’hardiesse de capturer Casanova. Comme pour mieux enterrer ses maigres capacités, pour faire triompher la force, les capacités du soldat à défaut de pouvoir conquérir les cœurs. « Incarcerem » Voix sans émotion mais le plaisir certain, regard qui ne laisse pas de doutes sur l’euphorie cruelle. Addiction impossible à contrôler, inondant l’être, là, devant le beau parleur se débâtant contre la dureté des cordes. Il pourrait le relever, l’abimer encore davantage et il y pense, à leur voyage retour. Aux innombrables douleurs qui l’attendent, infligées par lui et tant d’autres. Le plaisir à son apogée quand la main vient saisir l’être tel un animal mené à l’abattoir. La potion donnée sans laisser le moindre choix… Le sommeil qui ne tarde pas, poids mord parti rejoindre Hadès l’espace de quelques instants. L’adrénaline se réduisant, le regard des curieux, la peur des passants, l’oubli de la créature pourtant présente aux côtés de l’homme poison. Fou ? Sadique ? Malade ? La foule pensive, apeurée, perplexe de l’acte commit. Il n’en a que faire. Habitué à ne point attirer la moindre sympathie.  La main libre qui ne tarde pas, se saisit du précieux Graal, l’accréditation à l’attraper, le wanted jalousement gardé. A moi, que murmure le possessif en son for intérieur. Grondant, animal satisfait.
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t1383-la-mecanique-du-c
Leora Dumbledore
coalition sorcière
Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
face claim : diana silvers.
pseudo : spf.
(été 1912) douce france Tumblr_ow9ssrDlL51rumcsqo5_500
études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMar 12 Mai - 14:59





this is
how it
goes


le soleil qui se couche.
la chaleur qui réchauffe le corps.
l’or qui recouvre la peau.

pas vraiment eu le temps de comprendre. de dire non. et les mots déjà qui résonne dans ses oreilles, les paroles enveloppées de parfum et de sucre, quelque chose dont elle n’a pas l’habitude. quelque chose qu’elle ne connait pas. qu’elle n’apprécie pas. et pourtant elle reste là, comme fascinée par cette langue farouche, par ce vomi de bêtises, qui aurait presque pu la faire sourire, si elle n’était pas de marbre, si elle n’était pas comme ça. depuis toujours. imprévisible. indifférente. et le petit manège qui dure déjà depuis trop longtemps, les pieds foulant les gravats du luxembourg, poussière qui s’élève, qui fait tousser, au milieu de l’été. la chaleur, presque suffocante malgré sa robe légère, malgré ses cheveux nonchalamment attachés. plus que quelque jours à passer ici. et le retour à la maison. au bercail. à la vie. les vacances qui touchent à leur fin. le pays convoité enfin découvert, après toutes ses discussion avec atlas, après le rêve et l’espoir. et juste cet homme, ombre au tableau, qui lui coupe l’herbe sous le pied. presque une heure déjà. à devoir écouter, à se forcer à échanger. trop polie pour dire non. trop polie pour faire taire. trop bien élevée.

everybody's
got
a bone
to pick

et puis un bruit.
un souffle.

les méninges qui s’embrouille. tout qui va très, trop vite. les cordes. l’inconnu qui s’effondre. la plainte qui s’échappe de ses lèvres sans qu’elle n’ait le temps de la réfréner, de la contrôler, petit cri aigu qui déchire le calme de cette soirée. la main qui se glisse sous sa robe, à même sa cuisse, les doigts crispés autour de sa baguette. incompréhensible. et tout qui se déroule devant ses yeux, et leora qui ne tente rien. qui ne fait rien. qui observe. juste. l’autre qui s’endort. le ravisseur qui s’applique, et elle, gelée, les pieds cloués au sol. elle sait qu’elle ne risque rien - elle serait déjà dans le même état que l’autre sinon, une joue au sol, les cordes autour du corps.

we arise
from
the dust


ses yeux qui remarquent. qui notent. les traits qu’elle connait. qu’elle a imprimé dans son esprit. les souvenirs qui reviennent, petit à petit, flot intarissable qu’elle ne parvient pas à calmer, à stopper. elle le reconnait. presque trop vite. presque surprise.

already
aching

» gabriel ?

juste un prénom.
juste un mot.
et pourtant comme une pointe d’ironie qui teinte ce nom. comme un sourire narquois.

» fracassante, cette entrée.



Dernière édition par Leora Dumbledore le Mer 13 Mai - 18:47, édité 1 fois
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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMar 12 Mai - 21:48

Le silence, les passants s’éloignant, la raison lui étant donné. La cible récupérée et l’être prêt à s’en aller. Jamais il ne reste, jamais il s’attarde, pas quand la proie est capturée, quand tout prend la bonne direction. La paye bien méritée, la boisson récompense, la paix attendu, l’instant où tout perd sens ou tout en prend. Décamper, s’en aller, sans un regard, sans un mot pour l’apeurée. Parce qu’elle n’est qu’une dans la foule, plus proche mais loin d’être son problème. Le résultat avant la méthode, tact ne faisant nullement partie de ses qualités. Un pas en arrière et tout se fige, la main lâche les cordes. L’impact pour l’endormi qu’il ne regarde plus. Le chasseur sait que la proie ne peut plus lui échapper. Mais les pensées divaguent, s’échouent vers cette voix non reconnue. Vers ce prénom entre des lèvres si douces. L’équation aux multiples inconnus que l’être ne sait comment résoudre. Le regard intensifié vers elle, vers celle qu’il ne saurait nommer. Il faudrait parler, communiquer mais seul le silence semble l’habiter. Les mots aux femmes, la faiblesse du prince. Avancer des millions d’idées venant se bousculer dans ses pensées, amenant un cheminement qu’il ne peut suivre. Bien plus compliqué que d’attraper le coupable endormi. La suite manquant toujours de sens. Commentaire qui ne fait pas sens dans son esprit. Les connexions n’arrivant pas à remonter à la surface. « Je ne fais que mon travail. » C’est froid, lointain quand d’un pas l’homme recul encore, comme si Circée, sur son île prison allait l’entrainer. Le regard pesant sur la jeune poupée. Les souvenirs ne revenant pas et cette question qu’il n’osera pas poser. Qui est-elle ? Admettre son incompétence, jamais, mieux vaut fuir, mieux vaut ne rien dire. Laisser le silence venir mais prendre cette dimension si rare avec lui, presque étouffante. Et ces œillades qui ne cessent comme cherchant la réponse à l’énigme que seul les mots pourra résoudre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMer 13 Mai - 19:00





and your eyes
told
stories


il a suffit d’un visage.
il a suffit d’un son.

pour que les souvenirs reviennent. pour qu’ils fassent irruption, myriades d’images, devant ses paupières encore rivés sur le corps ligaturé de l’homme. pas quelque chose de douloureux. de lourd. mais toujours la sensation de ses doigts recouvrant son poignet. la douleur. et les marques, des jours durant, pour lui rappeler que ce n’était pas un rêve, pas un pur produit fantasmé. et ça lui fait bizarre à leora. de se retrouver face à ça. à ces sensations. des années plus tard. maintenant. et le regard de l’ombre qui croise le sien, et les yeux qui confirment la pensée, les yeux qui ne mentent jamais, reflet de tout. les mots qu’il prononce. toujours la même froideur. toujours la même distance. la bouche de la brune s’ouvre de nouveau. juste une remarque. pour flatter l’égo. comme il faut toujours le faire avec eux. avec les hommes. de son genre à lui. de son genre à eux. comme pour repartir sur des bonnes bases. comme pour l’amadouer un peu.

with dangerous
beginnings
and lost
endings


» et visiblement, tu le fais bien.

elle baisse les yeux vers le corps endormi, encore à demi étonnée, presque encore choquée de tout ce qu'il vient de se passer. et ça aurait pu la faire sourire. rire presque. cyniquement. bêtement. parce qu’elle remarque qu’il ne se souvient pas. qu’il ne pose pas de nom sur son visage. sinon il ne serait surement pas resté planté là. sinon il ne lui aurait certainement pas répondu, même les mots les plus simples du monde. des années sans un son hors de sa bouche. sans la moindre remarque au travers de ses lèvres. juste parce que les siennes s’étaient posées sur sa joue. l’extrême affront. le geste de trop. et elle se garderait de le lui rappeler, comme s’il avait plus oublier, changer, passer à autre chose.

where
every page
was


» ça me vexe, tu sais.

parce qu’elle se veut inoubliable, malgré tout. marquer les esprits choisis. ceux qui l’intéresse. et elle aurait pu. piquer une de ses crises. faire mine d’être outrée par cet oubli. par ce blanc qui se dessine. mais elle se contient. parce qu’il faut grandir un jour. cesser de jouer aux petites filles.

» leora. si c’est ça que tu cherche.

breathing
with
color


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMer 13 Mai - 20:26

Les mots fantômes, absents, présents dans les œillades échangées que nul ne pourrait ignorer. L’espace-temps changé, le monde oublié. Un regard contre un autre. Un souffle répondant à l’autre, danse du silence. L’idée germée attendant seulement un peu d’eau pour éclore, se retrouver. Fluette voix dans l’immensité, concentration à son paroxysme. Doigts venant pianoter le long de sa baguette comme pour tenter d’associer le son au passé. Inconnue connue, comme le réveil d’un étrange songe, d’un rêve oublié presque en totalité. Duquel il ne reste plus qu’un vestige, une sensation de déjà-vu renforcée  chaque fois que la poupée laisse sa voix d’ange s’exprimer. Remarque qu’elle vient planter, l’enragement discret qui vient de commencer. Pupilles légèrement noircies. Ton qu’il ne peut apprécier. Il n’aurait qu’à s’en aller. Qu’à la laisser, qu’à renoncer. Que laisser dans le lointain la pensée oubliée. Et c’est dans cette direction qu’il tente d’aller, ce haussement d’épaule pour seul commentaire. Bien sûr qu’il le fait bien mais qu’en-a-t-il à faire de ce qu’elle peut bien penser de son œuvre ? Elle n’est point celle dont l’avis compte tant. Bien loin du père, seul garde-fou du chien enragé.

L’intrigante recommence, mène une danse dont il ne connait les pas. Là, tout bas, ça vient, comme ça, cette envie de tout envoyer valser, de venir la chercher, la secouer pour qu’enfin l’énigme cesse. Pour qu’elle arrête de gagner, de se jouer de son être. Qu’elle ne puisse posséder sur lui le moindre avantage. Personne ne gagne avec lui, à part lui, le marbre qui se maintient mais les petites fissures, l’envie de violence incontrôlée. Le regard se posant sur la proie à ne pas oublier, ça ne dure pas, pas vraiment. Ça s’envole, ça bouscule, ça s’éparpille, ça devient pire et meilleur à la fois. Parce que la vexée s’est exprimée, une fois encore. La fois de trop, la fois d’assez. L’attendu devenant plus compliqué que la non connaissance de la vérité.

Sensation de deux lippes adolescentes sur son cou. Il les ressent, comme si tout était là, devant lui. Comme si tout revenait. Et le prince se fige, transformé en statue de pierre par un regard de méduse. Petite fille a bien grandi, trop peut-être ? Regard transformé. Difficulté d’associer les deux réalités. Silence impossible à arrêter. Elle ? Pourquoi ? Comment ? L’incompréhension devenant torture. Un baiser, tout ce qu’il avait suffi pour terrasser la violence, pour le figer, pour l’éloigner de peur qu’elle ne puisse recommencer. Circée, sorcière connaissant le point faible si bien gardé. La fragilité dans la mécanique bien huilée du guerrier. « Je ne cherche rien » Froideur pour cacher tout ce qu’il ne veut prononcer, pour ne jamais lui laisser savoir le bon raisonnement de ses pensées. Le pas recule, une fois encore, cours, lui crie l’organe de la pensée. S’en aller, tout oublier, une fois encore, laisser de côté, ce souvenir et les innombrables pensées qui ont continué de torturer l’esprit cassé. Incompréhension de l’autre sexe si bien incarnée par la jolie poupée.  Démone envahissant bien trop les pensées. Danger, trop grand pour ne pas laisser le sixième sens l’alerter. La proie agrippée, le sorcier d’un pas recule, distance augmentée et pourtant sensation de ne point avoir bouger, que la promiscuité, que les lèvres là, sont encore en train de se poser, de bruler ce coin de peau qu’il tenterait presque de s’arracher.  « Bonne soirée. » C’est lâché, à la hâte comme pour tenter de lui échapper, comme pour ne pas céder aux questions sans réponse. Pour ne pas finir par demander pourquoi ses lippes un jour se sont retrouvées sur la peau de l’animal enragé.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyJeu 14 Mai - 12:05





a
deeper
way


et elle commence à bouillir. face au marbre. face à la glace. parce qu’elle n’aurait pas pensé être oublié si vite, être effacée comme ça. impossible de savoir s’il fait exprès. s’il se moque ouvertement d’elle. ou si elle n’existe vraiment plus dans son esprit, si les souvenirs on vraiment disparu pour lui. et pourtant ses années si proches, si claires quand elle y repense. presque palpables, alors que la vingtaine est déjà arrivée, dépassée. et les yeux du brun qui se posent dans les siens, et tout qui se confirme, tout qui se vérifie. la baguette qu’elle glisse de nouveau sous les pans de sa robe crème, comme si elle lui faisait confiance, comme si elle n’avait plus rien à craindre, même si elle sait que non, qu’il est imprévisible, imprédictible.

to understand
the
line


un soupir.
un râle.

les mots de gabriel qui ne cesse de l’agacer, à croire qu’il fait exprès, pour se venger, pour mener la danse qu’elle a elle, autrefois mené, sans le savoir, sans le concevoir. pas encore quinze ans quand les lèvres vinrent frôler le coup de l’aîné, dans un dernier recours, dans une dernière provocation. et puis plus rien. plus un mot échangé. plus un regard posé. juste le vide. juste l’ignorance. des semaines, des mois d’incompréhension. de questions. juste un simple « pourquoi » gravé dans sa tête, et l’impossibilité dans parler à qui que ce soit, de peur d’être jugée, réprimandée. et puis l’acceptation. passer au dessus. faire comme ci. de rien n’était.

the line between
who
you are


et l’homme qui s’éloigne, une nouvelle fois, la proie entre les griffes. et elle, qui reste plantée là, dans la lumière rougeoyante du soleil, dans la chaleur étouffante de l’été. sans comprendre. une nouvelle fois. le laisser partir, pour ne jamais avoir la réponse. le filer pour continuer d’ignorer. d’ignorer les questions. d’ignorer le silence. mais leora trop farouche, leora trop fougueuse, comme toujours, pour une fois incapable de tenir sa langue, de garder les mots.


» toujours à m’ignorer après huit ans ?


elle s’approche. elle s’avance. presque féline, les yeux plantés sur lui. forcer à le faire parler. à avouer.

» tout ça pour un pauvre baiser. c’est plus que de la simple persistance, gabriel.

and who
i
am



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyJeu 14 Mai - 21:08

Ça siffle, méchamment, étrangement, ça ne bouscule aussi, ça dérègle un tout bien connu. Chasser, capturer, ramener contre argent donné. Simplicité, ritournelle apprise par le soldat de plomb. Nouvelle chasse, même manière de fonctionner, s’en aller, continuer, attendre la prochaine, le moment où tout reprendra, où tout redeviendra si évident. Là, dans le plaisir d’une capture, dans l’étrange incertitude qui pourtant jamais ne le fait dévier. Pas le limier. Leora, présence imprévue, épée venant détruire le fil de la destinée. Plans à néant, plans changés incapable de rester face aux éclats d’une douce voix. Les mots, ennemis, de trop, aiguilles venant se planter dans l’échine du sorcier, ramener dans le présent ce passé. Si peu et pourtant beaucoup. L’incompréhensible enfant devenue Aphrodite personnifiée. Ça vient là, se placer, dans l’esprit déjà tourmenté…

Non, ça crie, ça rage, ça se perd, ça brule, ça trop. Trop plein qu’il ne peut supporter, qu’il ne veut prolonger. Dangerosité de l’innocente. Celle qu’il vient d’une manière de sauver. Jamais le fils d’Hadès ne deviendra héros. Seulement bon pour l’antre ténébreuse, pour ramener les charognes, envoyer aux enfers les âmes égarées. Et le monstre qu’il vient emporter, avant que la voix n’ait charmé, envoûté, emmené l’ingénue vers d’autres réalités. Une de plus à pleurer un corps déshonoré par un homme loin de le mériter.

Vestige d’un passé, si peu et si menaçant pourtant, bien loin de laisser la mécanique marcher, emmenant l’être à s’éloigner, à tenter d’y arriver. Transplanter et tout sera terminé. Elle sera là et lui là-bas et il pourra arrêter de se laisser aller à ce questionnement non mérité. A arrêter d’essayer de comprendre l’incompréhensible. Les opposés qui reviennent, toujours cette même source de conflit intérieur, incapable de décider, qui doit gagner. Un formant deux, deux pas s’arrêtant, refusant d’avancer. Sortilège auquel il ne peut échapper, deux prunelles venant ensorceler. Mal aise annoncé… Pourquoi ne peut-elle donc pas renoncer ?

La drôle d’idée, le temps compté. Huit années ? Déjà ? Les a-t-elle comptées ? Tout ce temps égrainé pour que la chenille ne devienne papillon envolé… Comme si c’était hier, ce retour présent-passé qu’elle ne cesse de lui infliger, vicieuse créature. Serpent tentant de lui faire mordre la pomme maudite. Sifflotant, là, dans le creux d’une oreille, mordillant sur son passage la nuque d’un souvenir réalité. Sensation combattue et déjà la proie contre le sol s’impose. Sans égard pour le visage abîmé d’un bellâtre qui bientôt n’aura même plus assez de larmes pour pleurer. Sort lié à celui des malheureuses que dans son passage il a laissé. Vente au plus offrant de la carcasse du piètre sorcier qu’aucun baisser ne pourra plus sauver. « C'est pour lui que je suis là. » Réponse de glace, enfoncé l’idée, l’éloigner elle pour ne plus jamais penser à l’affront déposé. Fierté refusant de laisser tomber. De laisser la faille opérer.

Mais Sirène sait parler, enfoncer ses mots dans les chairs, marquée sans avoir besoin de lacérer.  Mots poissons, mots maudits, mots qui enragent. Là quand le sang ne fait qu’un tour. Pauvre baiser ? Persistance ? Mélange des idées. Et la distance plus aussi insistante. Regard de braise contre glace. Et le grognement intérieur annonciateur du volcan qui ne pourra qu’exploser. Il aimerait parler, comme elle, pouvoir jouer des mots pour piquer d’une seule idée. Pourfendre sans avoir blessé. Mais il n’est pas ce magicien, la baguette levée comme meilleure étendant, attaqué plutôt que d’écouter. « Pourquoi voudrais-je accorder mon temps à un carmin brouillé ? » Et pourtant c’est l’action réalisée, là, quand la proie tant traquée est délaissée. Quand le regard se fige dans les prunelles sirènes, quand l’espace-temps n’est plus que vague notion. Qu’il lui donne raison sans même le remarquer, main devenant point serré… « Pourquoi ressasser un si vieux passé ? » Rage quémandant d’arrêter, de laisser tout cela de côté et pourtant, toute autre réalité. Souvenir qu’aucun des deux n’a oublié, aboutissant dans une escalade d’orgueil et de préjugés.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyJeu 14 Mai - 23:14





touché.
à meme la peau.
tout près du coeur.

elle le voit leora. elle le voit à ses yeux. miroir de l’âme. au regard qui flanche. aux yeux qui quitte l’homme encore au sol. surement une vision bizarre, si passants il y avaient. si le parque ne s’était pas vidés de ses civils. plus rien sauf eux. trio de la lune. trio du soir. et pourtant ce n’est pas ça qui la dérange. pas ça qui la gêne. pas son pays. pas son sol. juste une escale. juste une escapade. rien de plus. rien de moins. et les boucles brunes qui viennent troubler ce dernier soir. et les cordes qui scellent un destin particulier, une rencontre qu’elle n’aurait pourtant jamais imaginé. évoqué. et les mots du potter qui brisent ses pensées. et leo qui rirait presque de nouveau, en profitant pour s’approcher, de lui, mais surtout de l’homme, de l’inconnu. du danger. accroupie, les yeux posés sur ce visage. interrogative. curieuse.

» je m’en doute bien.

une remarque. qu’elle ponctue en levant les yeux vers lui.

» tu ne me diras pas pourquoi tout ça. les charges contre lui, j’entend.

« tout ça » ponctué d’un geste de ses doigts fins, désignant les cordes, le corps, tout. elle se redresse. elle observe. toujours plus proche. de lui. comme à l’époque. à l’époque où les mots, les mots de trop, avaient traversé sa bouche. à l’époque où les insultes étaient venus frapper son visage. elle en profite pour observer. le visage changé. les traits tirés. les yeux de jais. reconnaissables. et les paroles nouvelle qui font ne lui font faire qu’un tour. et elle se recule, vite, agacé. il ose. encore. il n’a donc pas changé. il n’a donc pas appris. compris. la langue qui claque contre le palais, les doigts qui passent dans le cheveux, signe de l’agacement, alors qu’un sourire étire ses lèvres.

» toujours le même discours, bien appris.

comme elle a toujours répété ceux d’albus. comme elle a tout appris de lui. et pourtant elle se permet. de lui dire. comme elle se l’était permis à l’époque.

» je risque encore une de tes crises, si j’exprime mon désaccord ?

les mots qu’elle pèse. qu’elle choisit avec attention. pas l’envie de revivre ça. pas ici. pas maintenant. plus le temps pour ça. pour ce qui l’horripile encore que trop. la patience qui lui manquerai. les bras qu’elle croise sur sa poitrine, un coup d’oeil qu’elle jette au ciel déjà assombri, avant d’hausser les épaules.

» ne t’en fais pas, je ne ressasserai rien. je te laisse t’occuper de ton dû. bonne soirée, gabriel.

et pourtant elle ne part pas. et pourtant elle reste là. juste pour voir.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyVen 15 Mai - 21:07

Faire son possible pour l’éviter, pour la laisser, pour redevenir un souvenir égaré, loin du tumulte de la réalité. Mais l’ange ne veut rejoindre les cieux, elle préfère s’enfoncer dans les méandres d’un dédale qui tous les deux les condamneront à  rencontrer le minotaure enragé. Elle parle, répond, s’avance dans les mots avec l’aisance d’une reine, ne laissant point la rudesse du chasseur l’emporter. Elle tient, conscience du passé, des incapacités de son interlocuteur, des capacités également, de tout ce qui pourrait arriver si le mauvais mot lui était destiné. Questionnement étranger pour l’homme peu habitué à expliquer les tréfonds de son métier. L’éphémère moment et les pensées qui viennent se trouver, se poser. Se taire ou tout déballer, expliquer une réalité à laquelle la douce enfant n’avait sans doute pas pensée en commençant à s’amouracher d’un mal né. « Utiliser son éloquence pour amener les jouvencelles à lui offrir leur pureté, leur argent et leur réputation pour les abandonner… » Et le regard lourd de sens, le destin auquel la poupée a échappé. A-t-elle conscience de tout ce qu’elle aurait pu devenir ? Image déformée d’elle-même, tristesse, honte et tout ce qui aurait suivi. Des familles détruites par les mensonges d’un être qui ne mérite que son sort. S’attendait-elle à cela ? A cette réalité ? Imaginait-elle autre chose ? Il pourrait demander, tenté de savoir ce que renferment des prunelles incompréhensibles. Mais impossible pour le laconique d’aller dans cette direction, d’imaginer une conversation avec l’être danger.

Poupée infiltrée, réalité  à concevoir, apeuré, de tout ce qu’elle pourrait entrainer, tout ce qu’il ne sait appréhender, pas comme autrui. Ne pas laisser les secrets échappés, encore moins avec l’enfant péché, capable de consolider à elle seule les millions de pensées. Eloignement nécessaire, des pas en arrière, les mots pour blesser, pour tailler là où il sait poignarder. Réalité des sangs qu’il ne fait que rappeler, toujours brutal, toujours glacial, ne laissant aucune place pour la continuation d’une conversation ayant déjà trop durée. Versions opposées d’une même réalité. Mécanique contre liberté. Eux qui ne font que passer, que continuer les pensées, les visions de ceux qui les ont éduqués, entrainés dans la voie qu’ils ont empruntés.

Les mots qui enragent, qui font poser sur la beauté une rage volcan qu’elle ne fait qu’attiser. Renforcer, destruction annoncée. Ténèbres qui viennent les entourer, pour tout emporter, parce que tout ne peut prendre que cette voie, tourbillons d’idées qui ne laisseraient que peu de place aux bons sentiments. Ont-ils un jour existé avec l’archange ? Est-il capable de tirer autre chose qu’une flèche empoisonnée ? Cerbère des enfers plus habitués à mordre qu’à câliner. Manière de fonctionner qui ne fait que se renforcer face à l’impossible inoubliée. Crises, compréhension de lui qui étonne le chasseur semblant mis à nu par l’enfant de quatorze ans revenant dans son regard. Retour dans le passé, continuité du présent, impossibilité de l’avenir. « Je doute que tu aies envie de le découvrir. » Ne pas lui donner raison, impossible de donner tort, complexité dans laquelle il vient se perdre, trou qu’il vient lui-même formé, s’enfonçant toujours plus, incapable de remonter, assez pour s’en extirpé. Manque de volonté ? Impossible de s’en assurer.

Incomprise encore une fois, toujours plus, surprenante créature ne lui laissant jamais une idée du pied sur lequel il doit danser. Elle gagne, contrôle une conversation, de son début à sa fin, elle l’entraine, elle gagne du terrain et l’héritier enrage, incapable de dominer, dans un art semblant si éloigné, impossible de lui échapper. S’en aller, comme elle vient de le demander. Elle devrait bouger mais ne fait rien. Il devrait en profiter, déguerpir avant qu’il ne soit trop tard. Pas un pas, pas un mouvement, seulement un jeu de regards. Seulement un jeu d’eux. Ne pas flancher, ne pas donner à l’autre ce qu’il pourrait désiré ou plutôt cette incapacité de savoir ce qui pourrait découler du reste de leur nuit. Des échanges qui n’auraient ni queue ni tête, qui amèneraient sans aucun doute de la rage, de la violence, des conversations animées par deux tornades s’opposant. Une destruction annoncée, prévue, qu’il faudrait éviter. Mais toujours pas un pas, toujours rien, qu’une œillade qui ne prend jamais fin, qui ne s’arrête pas. Et le contraire de ce qui devrait se réaliser. De ce qui devrait prendre place. Pas en avant, main offerte. Pour ne pas laisser l’indisciplinée gagnée, pour continuer de compliquer un peu plus la psyché. « Envie de savoir ce que devient la proie attrapée ? » Bien plus facile à prononcer que tout autre chose, que d’amener l’idée même d’une envie lointaine de ne pas laisser s’en aller. De garder encore un peu, le mystère interdit, de jouer avec le feu au risque de bruler.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyDim 17 Mai - 11:34






you are
not


et elle reste là. toujours de marbre. toujours de glace. face à cette situation étrange, bizarre. imprévue, inattendue. les yeux qui se baladent toujours sur le visage de gabriel. sur les traits toujours aussi durs, fermés, mais plus adultes. presque charmant. presque tentant. lui aussi a grandit. à vieillit. et peut-être que, finalement, les années passent plus vite que ce qu’elle passe. danse effrénée du temps. impossible à maîtriser. impossible à cadencer. et l’explication qui vient, qui passent ses lèvres. leora qui écoute, attentive.

» penses-tu vraiment que je me serai laissée avoir par des mots aussi mal choisis que les siens ?

les sourcils qui se froncent. le visage qui se ferme. l’impression d’être définitivement vouée à être considérée comme une pauvre femme. comme le sexe faible. et aussi comme une simple « jouvencelle », idiote, naïve, frêle. l’éternelle poupée, princesse à protéger, et ce depuis la naissance, depuis qu’elle a rejoins le foyer des dumbledore, petite dernière protégée dans une cage en verre. et c’est ce qui l’agace depuis toujours. et les mots de l’ancien serpentard qui ravivent les blessures, remuant, sans le savoir - ou peut-être pas - le couteau dans la plaie. et son regard qui en dit long. et elle qui ne lâche pas ses yeux.

always
meant
to know


» mais merci. ça m’a évité de devoir me défendre. ou lui dire de se taire. ou les deux.

elle hausse les épaules, prête à partir, à le laisser là, avec l’inconnu. l’agacement qui monte. petit à petit. et elle se contient. faire bonne impression. garder son image propre et polie. parce que c’est comme ça qu’on l’a élevée. comme ça qu’elle doit se comporter. ne pas attirer le regard. ne pas créer de problèmes. se faire oublier. bonne soirée. tourner les talons. retourner arpenter les rues de paris pour la dernière fois. et une phrase. un geste. les prunelles brunes qui se posent sur cette main tendue, sur cette main offert. vraiment ? troublée, presque choquée. pas le souvenir qu’il soit comme ça, force de proposition, et d’une galanterie sans faille. non. leora lui associe plutôt la violence, les mots blessants, vocabulaire durement exacerbé qui vient marquer, qui viens abîmer. et la curiosité qui s’allume, brûlante dans le bas du ventre. l’envie de le suivre. trop grande. trop forte.


» tu m’invites à une séance de torture, gabriel ? ne crois pas que ce sera ma première.

piquante. cinglante. et l’amusement à prononcer son prénom, qu’elle avait presque oublié après tout ce temps. après toutes ses années. les yeux de nouveau posée sur la main blanche, invitation. les doigts qui viennent s’y poser, avec une lenteur presque contrôlée, pour la repousser.


» mais je n’ai pas besoin de ta main pour te suivre, merci bien.

where you
are
heading



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Gabriel Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyDim 17 Mai - 12:43

L’intrigante revient, continue de le surprendre, de l’entrainer là où il n’aurait pas pensé. Oui, il l’imaginait de celles qui se laisseraient avoir. Ne le font-elles pas toutes ? Quelques mots amourachés pour des cœurs en proie aux affres du désir. Facilité d’entrainer la faiblesse des esprits et des corps. Réalité qui semble tout autre chez la douceur… Méconnaissance de sa personne, mur épais, complexité de savoir ce que renferme le tendre regard. Une force certaine, une habilité à l’entrainer dans dix milles questions non posées. Dix milles idées qui à jamais resteront terrées. Dangerosité de la créature. inoffensive, il ne l’imagine pas ainsi, sorcière, enchanteresse, sirène qui plus d’un bateau a dû faire couler. Œillade, contact, perduré et cette sensation de l’avoir mal jugée. Pourquoi pas elle ? Questionnement intempestif. Pourquoi n’aurait-elle pas craquée ? Comment peut-elle développer une telle insensibilité à un enchantement qui de nombreuses à envouter ? Visage changé, l’archange aurait-il vexé la belle circée ? Il ne pourrait le dire, incapable de déchirer les tourments d’une jolie poupée. Mais si un regard pouvait tuer, le sien serait sans aucun doute en train de l’assassiner. Mal aise que le marbre arrive toutefois à masquer, sous la froideur légendaire qui si peu souvent vient flancher. « Nombreuses sont celles qui dans ses filets se sont jetés » Langue mordue, envie d’en demander davantage que les ténèbres ne laissera pas s’exprimer. Pour ne pas effleurer la surface si fine, pour ne point laisser pointer l’idée d’une conversation pouvant perdurer…

Imprévisible enfant qui vient, une fois encore désarçonné le soldat de plomb. Gentillesse qu’il ne pensait entendre dans cette bouche bien plus habituée à s’opposer à ses pensées. Simple coup d’épaule, pour ne point laisser l’idée rester. Pour ne point retenir le merci inattendu, si peu souvent entendu dans le royaume Potter, manque certain du petit garçon… Et maintenant ? Partir, l’abandonner, s’abandonner, l’un et l’autre pour mieux avancer, pour mieux continuer sur une lancée qui tous les deux les satisfera. Sirène ne bouge point, Cerbère ne recule d’un pas. Contrariété, non envie de la laisser gagner, rompre le moment, possessivité de l’animal et en même temps, le pouls accéléré. Comment l’empêcher quand le fruit défendu vient le tenter, ramener par milliers, les interrogations qu’un jeune homme avait pourtant laissées de côté. Réaction incontrôlée, main tendue et proposition. Lui montrer… Pourquoi ? Lui-même ne le sait. Attention qui ne durera pas, qui bientôt cessera… Invitation d’une seule fois, d’une conjoncture d'événements qui jamais plus ne se produira…

Eclat dans l’œil, réalité ou mensonge pour mieux l’intrigué ?  Chasseur tenté par la proposition, laissé le sang du malotru coulé, en compagnie de la fille d’Aphrodite. Vénéré les dieux, entendre crier mais surtout l’observer, ne pas la lâcher, tenter de savoir ce qu’elle peut bien en penser. Découvrir si derrière le doux visage une noirceur n’est pas renfermée. « La proposition pourrait me tenter Leora… » Son prénom, pour la première fois prononcé et cette main qui toujours vient se proposer. Comme l’erreur du moment… Comme égarée entre le temps et les pensées…  Temps lentement passé quand la délicatesse d’une fleur sur la paume vient se poser, là, quand les souffles sont coupés. Quand la fin du monde est annoncée… Quand la proposition se voit refusée. Ego qui ne peut le laisser passer, bras tombant et réalité venant s’envoler. Envie de blesser, de détruire, de martyriser celle ayant osé refuser le geste temps, qui ne pourra se renouveler… La diablesse tentant de trouver une voie détournée, une échappatoire, un entre deux, un peu de pouvoir, pour qu’aucun ne gagne, pour qu’aucun ne perde… « Il va être compliqué de transplaner si me toucher semble autant te déranger. » Et le marbre est fermé, plus froid, glacial, les prunelles ne sont qu’une envie meurtrière qu’elle a déclenché et le volcan bientôt grondera… Proie attrapé, un dernier regard adressé, à elle de se décider, curiosité ou laisser tomber ? Lui n’attendra plus… Soldat à l’orgueil blessé…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMer 20 Mai - 22:36





you're a
woman
use it


elle n’avait pas pensé. rester là. encore. elle aurait pu partir. plus vite. rebrousser chemin. lui dire au revoir. adieu. dans l’espérance de ne plus jamais le revoir. de ne plus croiser sa route. et pourtant. là voilà qui reste. plantée là, le dos droit, le regard perçant. en attente. de quelque chose. d’un imprévu, comme il en avait la maîtrise, l’habitude, avant. à l’époque. et pourtant toujours cet énervement latent qui lui porte au coeur, alors qu’il parle de nouveau. le sujet est désormais clos, et elle balaye ses mots d’une main blême, ne cherchant pas à s’étaler plus sur la faiblesse de certaines femmes, comparées à la sienne. tout du moins c’est ce qu’elle pensait. c’est ce qu’elle espérait.

» si la proposition te plait, j’espère ne pas être déçue.

les yeux bruns qui en disent long. trop sur ses attentes. elle le remercie. le flatte. et le jeu est lancé. et l’invitation aussi. cette main tendue, qu’elle refuse, avant de se sentir bête quand il mentionne le transplanage. le rire qui sort de ses lèvres, simple, honnête, alors qu’elle passe une main dans ses cheveux, avant de venir frôler la peau de l’autre de ses doigts. comme à l’époque.

» si c’est pour transplaner…

bring
every man
you meet


le monde qui se plie, distord, bouge sous leurs pieds. paris qui s’évanouit derrière elle pour une soirée. ses affaires qu’elle fera renvoyer plus tard jusque son petit appartement du chemin de traverse. et la main toujours serrée contre celle de gabriel. pour ne pas se perdre. pour ne pas s’envoler. et puis plus rien. juste le noir. juste la nuit. sombre. impossible de noter les détails. de savoir où elle se trouve. et l’angoisse qui monte. celle de s’être fait avoir. celle d’être tombée dans un possible piège. la main qui retrouve vite la baguette, sans se faire prier. le coeur qui s’accélère.

» tu m’expliques ? et vite.

la précipitation dans sa voix. sèche. acre. le venin qui revient, et le serpent près à bondir, à planter ses crocs si besoin. elle n’aura pas du. le suivre. jamais.

to his
motherfucking
knees


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyJeu 21 Mai - 12:31

Douceur n’est finalement que masque, loin d’une fleur champêtre attendant d’être cueillie. La beauté devient plante carnivore, attendant patiemment de pouvoir dévorer une proie venant s’aventurer devant sa beauté. Questionnement incessant de l’esprit, les images, les idées, bruits dans la tête, perdition programmée… Rien à sa place, pensées désordonnées, hiérarchie désarçonnée par les propos surprises. Observation certaine, impossible de ne point continuer. Jeune fille en fleur transformée, changée, langage commun que le chasseur ne pensait trouver. Titillement de la violence, milles et une idées qui viennent bifurque, s’emmêler, s’entêter. Pour peu, les plans pourraient changés, prendre la voie la plus passionnée, quand le carmin vient couler. Nul mot réponse mais les pupilles brillantes d’une envie nouvelle, d’une idée qui continuera de germer, de se renforcer. D’un point de non-retour dans l’image faussée. Oh non, l’innocence s’est envolée. Femme fatale pourrait même arriver dans la continuité.

Tigresse appréciant le contre sens, ne point le laisser gagner. L’enfoncer pour mieux s’élever et il pourrait le lui pardonner si son orgueil ne s’en trouvait pas blesser. Gentleman d’un instant qui ne reviendra plus, moment oublié et maintenant ? Pourquoi l’attendre ? Pourquoi tenter de prolonger l’instant possibilité ? Volcanique rage encore enfermée, rien qu’un peu, énième affront qui pourrait tout envoyer valser, destruction annoncée… Que rien ne retiendrait, pas elle, peut-être qu’elle pourrait démone encore une fois contrecarrer la violence dirigée. Trouver le point faible amenant à l’impossibilité de continuer. Elle pourrait serpent, créature aux mille visages. Inconstance de chaque instant, possibilités multiples ne faisant qu’augmenter. Et le temps passant, attendant finalement ce qu’il ne pensait plus voir arriver. Délicatesse, sensations et absence en même temps, incompréhension, impossibilité de relier corps, cœur et esprit. Trois réalités fonctionnant loin de l’harmonie. Et les prunelles qui divaguent un instant glaciales et brulantes à la fois. Et les corps approchés, le paquet cadeau tenu mais surtout la carnivore maintenu, souffles mélangés, sensations multiples avant de taire toute pensée, seulement se concentrer sur le lieu d’arriver.

Noirceur habitude qui n’effraie pas, qui ne désarçonne absolument pas. Rues étroites, sentiment rassurant. La main lâche le paquet, l’abandonne à même le sol, abîmé au passage le visage du Casanova. L’autre paume maintenue, qui ne lâche pas, qui devrait mais retient pourtant encore un instant. Qui laisse finalement partir quand la baguette vient, débit de parole accéléré. Propos étranges et surtout cette sensation, l’animal prit des filets, inquiétude qui ne devrait pourtant point la traverser. La blesser, programme non prévu pour l’instant. « Lumos » Simplement prononcé pour rassurer, pour faire taire l’entêtée, pour qu’elle comprenne que la menace n’est point. Visage d’impassibilité et il attend, rien qu’un instant, le calme après la tempête. « Le père d’une des malheureuses attend le colis dans l’auberge derrière nous. » Commencement… Tout aurait été plus rapide d’un dessin, d’une pensée mais les mots parfois sont contraints de devenir réalité. « L’état de livraison peut varier » Réminiscence des propos de la carnivore, proposition alléchante et envie de titiller, de voir ce que la plante peut bien cacher. Du bout de la baguette une direction est montrée. «Le propriétaire contre gallions nous laisserait le loisir de conjuguer châtier aux temps désirés.  » Début d’idée regard ne quittant point la venimeuse… Découverte des talents cachés. Et l’entité désire tant observer l’Aphrodite devenir Artémis chasseresse. Voir la beauté florale transformée en plante carnivore assoiffée. Savoir ce que la proposition précédente peut cacher. « Choix tien.. » Finalement soufflé, rareté pour l’être de ne point tout décider.  Évaluation des limites de l’impossible sorcière.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMar 26 Mai - 1:18





le coeur qui bat.
la baguette en main.
les yeux alerte.

pas l’envie de s’être faite avoir. pas l’envie d’avoir été bête. bête pour avoir eu envie de jouer avec le feu, pour avoir suivit l’inconnu alors qu’elle n’aurait pas du. lui même venait pourtant de lui montrer l’exemple. avec cet homme dangereux, qui aurait pu lui aussi l’avoir, la faire plier en deux. il avait suffit d’une curiosité follement simple pour qu’elle oublie la leçon. et pour qu’elle suive gabriel. malgré tout ce qu’elle savait déjà. malgré toutes les promesses qu’elle c’était faite. faible femme qu’elle pouvait déjà entendre murmurer au creux de son oreille.

do
not
think


la lumière qui se fait alors qu’elle est là, prête à se défendre, prête à se battre. pas un baiser pour l’attendrir cette fois. mais plutôt faire couler le sang si besoin. faire ce qu’il faut pour s’en sortir indemne. et les mots de l’ancien serpent qui la calme, qui apaise l’angoisse, alors que la porte de l’auberge se dessine devant ses yeux, et qu’elle enjambe le corps inerte de nouveau au sol, pour faire de nouveau face à son interlocuteur. l’histoire qu’elle écoute, amorphe, se demandant encore pourquoi elle l’a suivit, pourquoi elle ne s’est pas simplement éloignée dans la brise parisienne, se perdant entre les arbres pour une dernière fois, pour un dernier soir. et les propositions de gabriel. et les sous entendus qu’elle comprend, alors que la baguette est toujours tenue fermement entre ses doigts. le sourcil qui se lève. la bouche qui s’entrouvre.

torturer. blesser. abîmer. cet homme qui avait voulu la dégrader, la déshonorer. proposition alléchante, pour se venger, pour lui faire payer. et pourtant l’appréhension. le sang qui n’a jamais encore coulé sur ses mains, blanches de tout pêché, blanche de toute audace. juste les mots, juste eux qui ont déjà blessé. mais rien de plus. et elle sait. elle sent. que lui l’a déjà fait. que lui s’y connait. les différentes possibilités qui s’offrent à elle. les différents chemins qui se dessinent dans la nuit, noire. et cette fierté. cette impossibilité de perdre la face face au potter.

she will not
stain
her mouth


» je ne me salirai pas les mains.

les mots qui se perdent. incontrôlés. l’idée qui a balayé sa tête alors qu’elle contourne le corps, pour se placer derrière le serpent. elle aurait aimé lui dire qu'elle le ferai. lui montrer qu'elle était incontrôlable. bestiale. mais ce n'est pas elle. pas encore. princesse aux mains propres.

red

» mais montre moi, si tu le souhaites. le châtiement que tu désires. où autre chose.

tentation. mise à l'épreuve.
la balance qui s'inverse.

montre moi.
montre moi ce que tu veux.

with your
blood
too


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyMar 26 Mai - 22:39

L’instant présent, précieux moment, croisée des chemins, des destins… Les possibilités, multiples, l’une plus plaisante que l’autre… Torture, doux plaisir, éveilleur des sens, amenant d’autres possibilités. Les hurlements qui tendrement le plaisir font monter, entraînent vers la précieuse sensation de bien être. Se salir loin d’être une option dénigrée, le carmin sur les vêtements vient tout renforcer, amener la réalité des échanges, provoquer la puissance extrême. Overdose de plaisir, de sensations, développement des plus viles pensées, des instincts les plus primaires, des cruelles et malsaines manies. Tant de possibilité pour briser, détruire, torturer sans pour autant tuer, tout en offrant ce qui est demandé. Dix milles possibilités et finalement une seule attendue. Pour une fois, pour un instant étrange, hors du temps, elle, savoir l’étendue des capacités, les tréfonds de l’âme. La progression, l’image à changer, plus celle de l’enfant, celle de la femme, des capacités de blesser, de détruire, de contribuer à développer de sanglantes pensées…  Prouver que la faible femme n’est qu’une fausse idée, éloignée de la réalité, des capacités incertaines pour l’instant. Choix laissé, l’art de briser jamais ne doit être imposé, sauf aux victimes dont le consentement n’a jamais été recherché…

L’attente, les mots qui finissent par parler, offrir la réponse, peut-être pas celle que le chasseur attendait. Déception certaine dans le marbre qui en attendait davantage, plus sans doute, qui désirait connaitre la noirceur de l’enfant, les tréfonds de sa noirceur. Pas pour l’instant, pas pour le moment… Les mains dont la pureté veulent se conserver, loin des dessins, des propositions, de tout ce qui aurait pu se tenter. Le visage éloigné, derrière lui vient-elle se placer, proximité étrange, inattendue et en même temps la sensation de tous les changements. La différence des hauteurs n’étant plus la même, petite fille n’est plus et la sensation perdure, l’observation et cette simple lumière pour les entrainer vers l’un ou l’autre côté…  

Reste des propos et cette saveur légèrement perdue, cette sensation d’avoir manqué de peu l’aube d’une découverte précieuse… Et tout ce que le mécanique difficilement comprend, ça pourrait être si aisé, si un autre était choisi. Si la complexité des échanges en point fort pouvait se transformer… Châtiment désiré… Vers elle le corps vient se tourner, observer et la main étrangement vient s’égarer, le doigt effleuré l’espace d’un instant le cou altier… « Le châtiment pourrait te déplaire… » Et l’idée dans l’esprit vient se présenter, ne pas détruire, pas totalement abimé, apprécié de laisser sur la peau impeccable des marques que seul le temps éloignerait… « Autre chose ? » Questionnement de l’incompréhension, plus tôt sans doute aurait-il laissé passer… Mais pas là, pas quand les ténèbres viennent les envelopper, que la lumière cessera bien à un moment ou un autre… Autre chose ? Si lointain de tout ce qui peut être pensé, tellement…
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particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (été 1912) douce france   (été 1912) douce france EmptyJeu 4 Juin - 0:33





she was
life
itself


c’est une bêtise.

une idiotie. affreuse. que de l’avoir suivit. que d’avoir tout abandonné à l’intention d’un souvenir. d’une chimère. la curiosité est un vilain défaut. et la voilà maintenant rongée par la culpabilité de s’y être abandonnée, une fois de plus. la ruelle. la présence de gabriel. et la tournure peu glorieuse des évènements, alors que le corps gît au sol, et que la porte s’offre à elle. peut-être encore le temps de faire demi tour. de tout arrêter, alors que le potter l’invite au vice, à la tourmente physique, mentale. elle sait. elle sait qu’elle aurait pu lui prouver sa force, sa puissance en acceptant, en laissant le sang couler sur ses jupes blanches et ses mains encore pures. mais le refus qui la fait faiblir, et les mots pour tenter de garder la face, de détourner l’attention, d’une manière ou d’une autre.

wild
and
free


les questions qui dévalent l’esprit. le châtiment pourrait te déplaire. peut-être qu’au fond, c’est ce dont se repait l’autre. de la violence. de la douleur. du carmin qui se déverse, vague de haine comme de vengeance. et cette position de faiblesse qui ne lui plait pas. faible. craintive leora. jamais. et elle décide. de partir. de disparaitre. sans prévenir. et vite. elle reste alors encore quelques secondes derrière lui, comme prête à observer une scène qui, finalement, ne s’offrira certainement pas à la leurs de ses prunelles. et le rictus qui se meurt sur ses lèvres à la question du mâle, alors que les mains se posent sur ses épaules.

wonderfully
chaotic


» toujours aussi peu avare des mots, gabriel.

les mains qui retrouvent les poches, alors qu’elle se détache, féline.

» je te laisse vaquer à tes occupations. mais fais toi plaisir. fais lui payer pour moi. tu seras gentil.

les cloches retentissent. la nuit se poursuit. et elle disparait, transplanant, disparaissant. volute dans la nuit noire. intangible.

a perfectly
put together
mess



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(été 1912) douce france
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