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 dragon's hearts (MINANDER)

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Lysander McGonagall
ordre du phénix
Lysander McGonagall
face claim : donald glover
pseudo : 8TIN
études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyJeu 14 Mai - 19:43

coeurs de dragons
minerva & lysander

« Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre. »
Tout lui semblait lointain, douloureux et étrange. C'était comme voyager dans un souvenir brumeux, une soirée où l'alcool avait fourmillé dans les veines et flouté les sens. Mais tout cela était bien réel, brise sur le visage, ces arômes salés de cette Ecosse tant aimée, vue qui se repaît des paysages épiques. Lys se tourna vers Mina et haussa une épaule, un brin nerveux, les traits tendus. Il ne savait comment elle l'avait convaincu - ou plutôt, il en connaissait chaque détail mais avait tout de même cédé. Il ne savait dire non à sa cousine favorite, soeur de son coeur. Elle était la seule à qui il se confiait sur cette réminiscence sombre. Ils partageaient cette peine, mais même à Mina, les mots étaient parfois lourds, les paroles de plomb, la langue accrochée par la vive douleur qui poignait le coeur mâle. Comment exprimer la blessure qui, chaque jour, suppurait de cette sanie humaine, de cette souillure endeuillée dont il ne savait se débarasser ? Et il n'existe nul affranchissement de sa peine ; devait-il réellement extérioriser pour aller mieux ? Il ne le pensait pas, mais il en parlait quand Mina venait à lui. Parce qu'elle était douce, et gentille, et qu'elle savait écouter. Parce qu'elle avait perdu son aimé - et que c'était lié à leur nom maudit, MacGonagall. Comme sa douce Ambroisine, calcinée par la flamme du dragon blason. Un accident - c'était aussi injuste et stupide que cela. Et il avait honni les écailles, les griffes et la sauvagerie ophidienne, Lysander, avait haï chaque être écailleux pour mieux calmer sa stupide peine, son pitoyable chagrin, exhutoire bestiaux à ses regrets, ses remords, et tout le reste. C'était bien plus facile de repousser ce qu'ils représentaient, et il avait fermé les yeux, quand ils se posaient sur son tatouage bleu et argent, symbole de sa famille et de son Absolem.

« Je te suis, Mademoiselle Moustache » qu'il glisse, s'accrochant à leur complicité comme à une bouée. Il pourrait suffocer, en se souvenant de la terrible odeur qu'il y avait eu. Le coeur gonflé d'une affliction profonde, il avance doucement, craignant presque revoir la silhouette qui se volatilise, carbonisée, squelette noir sur fond d'écailles. Une main masculine tremble, et il vient chercher une cigarette avec laquelle il joue, du bout des doigts, sans l'allumer. Il aurait voulu être assez courageux pour affronter ses doutes, ses malheurs, mais il se sentant enfant jusque dans la fébrilité de sa poitrine. Il avait peur - non pas des dragons, parce qu'ils avaient toujours été là, ombres squamées, mais de lui-même. De sa réaction. Allait-il se mettre en colère ? Ou pire - allait-il cracher du sang, devant Mina ? Jamais. Il se promettait de sceller ce secret-là, que seules les oreilles d'Albus entendaient. Il ne voulait pas l'inquiéter - mais c'était déjà fait, n'est-ce pas ? Elle voyait le spectre d'Ambroisine en lui, distinguait nettement ses émotions, parfois mieux que lui-même, parce qu'elle le connaissait. « Je pourrais te dire que tu n'es pas obligée de faire ça, pas obligée de voir ça, mais tu vas me coller comme un chewing-gum magique, hein ? » qu'il dit encore, faussement réprobateur, avant de sourire - ne pas être seul, c'est être ensemble. Une main s'empare de celle féminine, la serre délicatement. La simple chaleur familière apaise ses tourments, tandis que leurs pas font bruire l'humus du sol. Il voudrait la tenir contre lui, redevenir enfant - Léo venait souvent le cajôler quand il allait mal, quand il était malade, pour le rassurer, lui dire qu'il ne mourrait pas, qu'elle ne laisserai pas faire ça. Qu'il avait de la chance, d'être entouré de telles forces féminines. Il déglutit, la gorge sèche tandis que les silhouettes draconiques de la réserve apparaissaient sous leurs yeux. Il s'immobilisa, comme heurtant un mur invisible ; il inspira, les narines frémissantes - ils n'étaient pas loin de là où l'incident avait eu lieu, et c'était une torture raffinée que d'y être à nouveau. Il songea à l'avenir émietté, à l'après qui était devenu chaotique, aux rêves brisés sur lesquels il se coupait encore régulièrement. Tourment infini que le deuil d'un être aimé. Il avait dû faire le deuil de leurs enfants à venir, de leurs projets - c'était une vie entière, partagée, qu'il enterrait. Il inspira, carra les épaules comme pour affronter un monstre - mais ce n'était que des dragons. Et le sien était parmis eux, de bleu et d'argent.

Lysander sentit une pointe de regret et d'amertume fouailler le palpitant : il avait délaissé son dragon, l'avait abandonné dans sa haine contre cette race. Il avait tourné le dos au symbole de leur maison, parce qu'un accident avait bousculé sa vie. Mais Mina n'avait eu de cesse de lui donner des nouvelles d'Absolem, de le travailler au corps et au coeur, jusqu'à ce qu'il accepte de revenir ici. Pour une fois, le bavard Lysander se taisait, entre respect dû à ces êtres écailleux et titanesques, et la révolte qui bouillonnait. Il réalisa, avec stupeur, qu'il ne se souvenait plus qui avait calciné Ambroisine. Cela avait-il de l'importance ? Aurait-il joué aux anges catholiques et tué le dragon d'une lance ? Non, cela ne changeait rien. Ce même noyau de colère attisait dans son ventre les braises des regrets et des remords. Le chagrin déversa sa houle et il tourna ses yeux de velours vers l'endroit. « La nature a reprit ses droits. » Une remarque anodine, face à la verdure ayant foisonné, là où quatre ans auparavant, le feu d'un dragon avait annihilé arbres, buissons et femme. Il secoue la tête, incapable de dire quoi que ce soit - et il s'en remet, égoïstement, à Mina pour l'aider. C'est ce qu'elle a toujours fait, et innocemment, il lui fait confiance. Elle sait sûrement ce qui est mieux pour lui, et elle le mènera à la rédemption qu'il souhaite sans qu'il sache comment y arriver.

(c) DΛNDELION
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
dragon's hearts (MINANDER) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyMer 20 Mai - 0:05

Sa main se serre doucement dans la sienne. Une seule pensée lui traverse l’esprit alors : Tout ira bien, tu verras. La pensée est douce et se traduit par cette main, plus petite que la sienne, plus fine aussi, qui l’enveloppe avec une certaine détermination. Il a l’habitude après tout qu’elle le guide dans ses aventures à elle, ou dans leurs aventures à eux. Elle le sait, Minerva : ce qu’elle lui demande lui coûte. Mais il n’est pas seul. Lysander n’est jamais seul ici, en Ecosse, sur leur île à eux qu’il quitte si souvent. Comment fait-il d’ailleurs ? Comment arrive-t-il à respirer parmi la grisaille et les bâtiments de Londres ? C’est un mystère pour Minerva qui a toujours eu besoin de l’Ecosse, sa belle Ecosse, pour pouvoir vivre un peu, sourire aussi. Être trop loin de son île, c’était étouffer. Le savoir aussi trop loin de son chez lui, malgré le drame qui s’y était déroulé, c’était s’inquiéter. Parce que Minerva considérait que Lysander serait toujours chez lui ici, aussi qu’il devait y revenir. Elle avait bien vu l’état d’Absolem quand elle avait fait un tour dans la réserve. Isobel lui avait dit que le dragon mangeait à peine. Ce n’était pas rare que les dragons se laissaient mourir une fois leur maîtresse décédé. Chose courante ou alors les McGonagall décidaient de le relâcher dans la nature. Sauf que Lysander, merci Merlin, n’était pas décédé et le dragon s’accrochait malgré tout. Il était toujours fascinant de s’intéresser à ces créatures divines et ayant une personnalité propre. Minerva, cependant, ne souhaitait qu’une chose alors que les mots avaient achevé de convaincre son frère, son cousin : que celui-ci, à défaut de trouver le deuil, fasse la paix avec ses racines. Et ses racines commençaient déjà ici, en Ecosse et surtout dans la réserve de dragons où son dragon l’attendait.
« Je te suis, Mademoiselle Moustache »
Elle sourit, mutine mais rassurante. Resserrant un peu plus sa main dans la sienne, elle lui fait un clin d’œil pour lui faire comprendre que tout ira bien. Elle sait après tout gérer les dragons et Absolem autant qu’Attis, la connaissaient très bien. Les deux frères dragons n’étaient jamais très éloignés l’un de l’autre et, Attis, le dragon de Minerva, s’inquiétait pour son frère, n’hésitant pas à lui laisser des bouts de viandes en plus.
Elle vit dans son regard qu’il pouvait à tout moment vouloir faire chemin inverse. Elle ne l’obligerait pas plus que cela s’il ne le souhaitait vraiment pas. Déjà, qu’il aille jusqu’ici était un exploit alors qu’ils arrivaient dans la réserve.
« Lysander, commença-t-elle, n’abrégeant jamais son prénom comme elle n’abrège jamais les prénoms de personne. Nous pouvons faire demi-tour quand tu le souhaites. »
Lui rappeler l’évidence. Elle ne le forçait à rien. Il était libre de son choix, évidemment. Elle le voit trembler tandis qu’il prend la cigarette. Elle, elle fronce le nez. Elle n’aime pas fumer et considère qu’il se brûle les poumons.
« Je pourrais te dire que tu n'es pas obligée de faire ça, pas obligée de voir ça, mais tu vas me coller comme un chewing-gum magique, hein ? »
Sourire.
« Exactement. »
Les dragons sont là, tout proche. Minerva sent l’excitation la prendre. Attis lui a profondément manqué dernièrement. Elle se maitrise cependant pour guider Lysander, le sentant à bout de tout. Elle s’arrête quand il s’arrête, prête à le rassurer si besoin. Son regard se pose sur Lysander mais son esprit est aussi en alerte vis-à-vis des dragons qui ont déjà compris qu’ils étaient là et les ont reconnus. Il faut malgré tout rester vigileant avec ces créatures. Les McGonagall ont compris qu’on ne les domptait jamais vraiment, tout comme on ne dompte jamais vraiment un ou une McGonagall.
« La nature a repris ses droits. »
Le frère qu’elle aimait avait le chagrin agrippé au visage et Minerva comprenait. Elle avait le même parfois encore quand elle pensait à Ephraïm.
« Oui, le feu est tant meurtrier que cautérisant. Par le feu, on peut avoir des terres vierges. C’est un peu ce qu’est devenue cette partie de la réserve depuis que tu y as mis les pieds. » dit-elle calmement, sagement alors qu’elle l’observe.
La main de Minerva quitte sa main à lui pour se glisser sur son menton doucement et l’obliger à la regarder. Elle lui adresse un sourire doux avant de souffler :
« Tu peux toi aussi choisir de réécrire ta relation avec Absolem. »
Elle vient se mettre sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue.
« A toi de décider, Lysander. Lui, il t’attend toujours et tu lui manques évidemment… Mais je reste persuadée que tu finiras par revenir à tout cela. Tu es un McGonagal, on revient toujours au feu et aux dragons de nos vies. »
Sa main se pose sur sa hanche là où, elle sait qu’à travers le vêtement, il y a la rune de feu. Lysander ne peut y échapper réellement. C’est inscrit dans sa peau. C’est lui-même qui l’a choisi. Que cela prenne deux jours ou quatre ans n’y changerait rien : après tout, Lysander avait enfin osé mettre les pieds dans la réserve, avec un peu d’aide, certes, mais tout de même.
« Veux-tu déjà que je l’appelle et que je commence à le caresser ? Tu pourras venir ensuite quand tu veux. On a tout notre temps, Lysander. » l’interrogea-t-elle du regard, patiente et calme.
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Lysander McGonagall
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Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyMer 20 Mai - 0:37



dragon's heart

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

◊ ◊ ◊

La proximité de Mina lui servait de rempart, de bouée dans la tempête d'émotions qui sapait le moral du sorcier. Lysander n'aurait cependant pas accepté uniquement pour elle - il le faisait parce qu'il sentait la justesse, la légitimité de l'acte en lui-même, purificateur comme le feu dont il se souvenait, iridescence sous le crâne, brasier jamais enfoui totalement, le coeur en ruines. Elle lui manquait - et il s'en voulait d'essayer d'aller mieux, d'essayer de continuer à vivre, quand le moindre souvenir, les remémorations étaient délicieusement douloureuses, lui permettant de se sentir vivant. La culpabilité du survivant, le syndrôme soufflé aux tympans, l'esprit qui réfute, refuse, renâcle en bête fauve et sauvage. Il savait qu'Absolem allait mal - et il n'était pas honnête de la part du mâle McGonagall de lui faire payer cette faute. Heureusement que Mina était là. Il n'aurait osé faire un pas sans sa compagnie, forte et rassurante. Cette petite main chaude entre ses doigts, contre sa paume, c'était sa quiétude. Il hoche la tête ; les mots apaisent les tiraillements, mais il ne fera pas demi-tour. A présent que la décision est prise, il ne peut rebrousser chemin. Fierté mal placée, peut-être, mais il tiendra tête à son tourment.

Les dicerner, c'est comme redécouvrir un membre qui a été engourdi depuis trop longtemps. Retrouver la santé après une longue convalescence. Un poids s'enlève de ses épaules, mais son coeur reste délabré, besogneux dans ses réparations vaines. Ils se sont arrêtés ; les yeux larmoient, mais nulle larme ne coule. Le brasier de son trouble a depuis longtemps épuisé sa réserve de pleurs.  Il suit le mouvement, docile sous le contact, regard qui s'accroche à celui de Mina avec un désespoir sincère. Elle comprend - bien sûr qu'elle comprend, elle qui a perdu son cher amour, autrefois. Ils partageaient cette blessure, cette peine. Il se retient de détourner les iris, s'efforçant de songer à cette proposition. Absolem ne mérite pas son dédain. Il le sait, mais il est difficile de faire le bon choix quand on est blessé. Il sourit sous le baiser. Mina sait les mots, les câlineries - à la manière d'un chat ronronnant ; lui-même loup, il apprécie ce contact sincère. Il a un léger sursaut quand elle clot ses paroles en posant sa paume sur sa rune - sous le vêtement chaud. Souvenirs d'autres doigts qui, curieux, embrassaient la rune - il repousse les résurgences. Nulle place pour ces souvenances. Il ouvre la bouche, la referme - les mots se bousculent, et il inspire pour leur faire de la place, la gorge serrée. Au loin, et pourtant plus proche que jamais, la présence des dragons semblent stellaire, comme deux soleils dont il sent la fournaise, là où il se tient.

« Approchons-nous. » Il demande, comme un enfant. Il veut prendre le taureau par les cornes, ou le dragon par les griffes - cela ne sert plus à rien de tergiverser et d'observer de loin. Et, quelque part en lui, un enfant a faim du contact squameux de son dragon. Il inspire encore, poitrail au soufle de forge. Les pas les font rejoindre petit à petit les écailleux. Il n'a pas besoin de chercher - le bleu et l'argent d'Absolem attirent le regard, mais surtout, il sait où se trouve Absolem comme on sait où se trouve son coeur. Il déglutit, se râcle la gorge. « Il a maigri. » Tout comme moi. Les deux mâles ont perdu de leur superbe. Absolem se tient près d'Attis - reflet du mâle et de la femelle humains. « J'ai été longtemps en colère. Cette espèce de malédiction qui nous touchait - était-ce de sa faute, par laquelle Ambroisine avait trouvé la mort ? Je n'y croyais pas, et j'en voulais au feu des dragons. Je revoyais les cendres ... Parfois, dans mes rêves, je l'entends encore - pas un cri, non. Juste ce soupir surpris, alors que la mort la prend, la calcine toute entière. J'ai failli ce jour-là courir la rejoindre. Et à présent, je me sens coupable de continuer sans elle - et j'ai alimenté ma haine avec ma culpabilité. Mais ... » Les mots sortent, comme un venin d'une plaie ; il en a besoin, et il n'en aurait parlé à quiconque d'autre que Mina et Absolem. Ils peuvent saisir, sûrement mieux que lui, le sens de son pardon. « Peut-être que je confonds, depuis longtemps, la culpabilité et la honte d'avoir abandonné mon dragon. Je me disais ... Que j'avais délaissé mes racines, mon blason » et il bouge l'épaule droite, où le tatouage magique le lie au dragon bleu ; caresse du bout des doigts, émotivité dans le timbre. « Je suis ridicule, mais je suis surtout désolé, Absolem. »

Ils se sont approchés l'un de l'autre, dans un pur réflexe attractif, comme une lune tournerait autour d'une planète. La grosse tête écailleuse observe du haut de son long cou le sorcier ; Lysander rend de ses prunelles sensibles le regard au dragon. Peuvent-ils réellement se pardonner ? Ont-ils quoi que ce soit à se pardonner, d'ailleurs ? « Comment as-tu fait pour continuer, après sa mort ? » Elle avait été si forte, si ... McGonagall. Ils avaient souvent parlé de ce sujet, mais il ne l'avait jamais interrogé sur l'après. Parce que, quelque part, en lui, bataillait l'envie de continuer, l'espoir d'aimer à nouveau de cette façon, pleine et superbe. Non seulement d'offrir quelques instants de bonheur, de rire et de chaleur, mais la fusion de deux êtres dans le même but. Etait-il possible d'aimer à ce point plusieurs fois dans une vie ? Pouvait-il avoir la chance de réellement tomber amoureux, deux fois dans une éternité ? La magie ne pouvait rien contre les chagrins d'amour ou le deuil ; il regrettait parfois de pouvir se souvenir, et pourtant - la mémoire permettait de guérir. Parceque se couper de sa mémoire, ce n'est pas guérir. Il soupire, et tend la main ; quelques battement de coeur, et le front d'Absolem vient s'y loger. Les doigts retrouvent la forme particulière du crâne, viennent palper les naseaux, frotter les écailles sous le menton. « Ai-je le droit de tourner la page ? N'est-ce pas un parjure à sa mémoire ? Comment aimer à nouveau quelqu'un, entièrement, sans ressentir son ombre ? Je n'ai pas su la protéger ; je ne veux pas la trahir à nouveau. » Absolem pousse un grondement - qui fait écho à ce coeur qui, fêlé, résonne d'un glas funèbre - et cette petite mélodie, de celle qui indique que le temps fait ses ravages, et qu'il finira par oublier, parce qu'il est humain. Pitoyablement et superbement humain.
Peut-être pleure t-il, finalement.
Enfin.

(c) oxymort

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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyLun 25 Mai - 11:09

Minerva reste malgré tout toujours en alerte devant les dragons qui, même s’ils sont habitués à sa présence, restent des créatures sauvages. Il ne faut pas oublier qu’ils sont dangereux malgré tout, et incompris aussi. C’était probablement l’erreur d’Ambroisina à l’époque. Mais cette dernière n’était pas une McGonagall et n’avait pas l’expertise des dragons qu’avaient les femmes de cette famille, ni Lysander. C’était une tragédie ce qui lui était arrivée mais c’était aussi évitable. Si Minerva savait qu’Absolem et Attis ne s’en prendraient pas à Lysander, ils pouvaient avoir oublié son odeur. Quoiqu’il arrive elle sera là pour l’aider et pour l’instant, c’est vers Lysander qu’elle est tournée, guettant et anticipant ses réactions. Pas de gestes brusques, que de la douceur, rien que de la douceur.

« Approchons-nous. »
Alors, ils s’approchèrent.

Minerva, toujours à côté de lui, avance droite et fière. Elle n’a pas peur loin de là. C’est ses dragons. Elle les connait mieux que personne. Attis réagit en la sentant mais ne s’approche pas. L’amazone ira le voir après. Pour l’instant, elle regarde Absolem et Lysander, Lysander qui observe son dragon d’un œil qui se veut malgré tout expert. Il a après tout, eu une formation sur les dragons et était depuis peu chef de département pour les créatures magiques.

« Il a maigri. »

Constatation implacable.

Absolem pourtant ne mourrait pas de faim mais ne mangeait pas non plus beaucoup. Sa façon à lui de dire qu’il n’était pas heureux non plus, sans son sorcier, tout était différent.

« J'ai été longtemps en colère. Cette espèce de malédiction qui nous touchait - était-ce de sa faute, par laquelle Ambroisine avait trouvé la mort ? Je n'y croyais pas, et j'en voulais au feu des dragons. Je revoyais les cendres ... Parfois, dans mes rêves, je l'entends encore - pas un cri, non. Juste ce soupir surpris, alors que la mort la prend, la calcine toute entière. J'ai failli ce jour-là courir la rejoindre. Et à présent, je me sens coupable de continuer sans elle - et j'ai alimenté ma haine avec ma culpabilité. Mais ... »

La malédiction. Touchait. Minerva a envie de lui dire qu’elle les touche encore mais pas de la manière qu’il le pense. Elle continuera à les toucher après eux. Elle pourrait aussi lui dire qu’elle veut la détruire cette malédiction. Mais pour l’instant, elle n’a pas toutes les informations. Qu’il avoue qu’il avait envie de mourir, lui aussi, elle n’en est pas surprise.

Elle savait ce que c’était.
Elle savait ce que c’était d’entendre ce son, celui de son cœur qui se brise en mille morceaux tandis que l’être aimé se meurt.

Culpabilité de vivre sans l’autre, de continuer à respirer, à vivre. Lysander aimait Ambroisine, à n’en pas douter. Si elle n’a pas vu Ephraïm mourir, elle l’a accompagné jusqu’au bout à l’hôpital. Un autre traumatisme, différent de celui de son frère, mais elle comprend. Elle comprend que Lysander en veuille aux dragons. S’il ne l’avait pas fait, elle en aurait été surprise. C’est humain, c’est normal et dans la perte de l’être aimé on cherche toujours à rejeter la faute sur d’autres choses. Rationnaliser. Un dragon ne peut pas se défendre parce qu’un dragon ne parle pas. Pourtant, le dragon qui a fait ça, même elle avait oublié qui, n’en était pas moins une créature sauvage qui n’était guidée que par ses instincts primaires. Ce n’était pas entièrement de sa faute, ne faisant que réagir à un code ancien et profond.

« Peut-être que je confonds, depuis longtemps, la culpabilité et la honte d'avoir abandonné mon dragon. Je me disais ... Que j'avais délaissé mes racines, mon blason »

Minerva se décalle un peu, un pas en arrière pour lui laisser de l’espace avec Absolem parce que c’est à lui qu’il s’adresse. Elle ne l’interrompte pas. Elle sait juste qu’elle doit le laisser parler et qu’il en a besoin.

« Je suis ridicule, mais je suis surtout désolé, Absolem. »

Elle se rend alors compte que ses yeux se sont humidifiés. Minerva détourne un peu le regard. Les retrouvailles sont touchantes et elle est empathique avec la situation, comprend tant le ressenti de Lysander que l’émotion de les voir enfin réuni. Ne peut s’empêcher de penser qu’ils sont beaux tous les deux, humain et dragon. Qu’enfin, ils se retrouvent.

Attis bouge et veut des caresses sur son grand museau, bouscule un peu Minerva qui sourit, amusée avant de lui caresser les naseaux chauds. Cela semble apaiser le dragon qui a senti son émotion, sent probablement celle de son frère aussi, Absolem.

« Comment as-tu fait pour continuer, après sa mort ? »

Question qui tombe subitement. Minerva pose son regard sur Lysander. Comment a-t-elle fait ? Oh, au début, elle n’a pas fait. Comme tout le monde, elle s’est brisée. Il y a eu des hauts et des bas, des jours où tout allait bien, puis, des jours où tout allait mal. Ce n’est que le temps qui a espacé le délai entre les deux. Le temps et aussi, peut-être sa force de vouloir rebondir.

« Je n’ai pas de réponse toute faite à te donner, Lysander. » souffle-t-elle doucement. « Cela est propre à chacun mais j’ai eu le temps de guérir même si cela a pris presque une décennie entière. Certains matins, c’est comme si c’était hier tu sais. Puis, parfois, c’est comme si c’était il y cent ans. Je suppose qu’il est toujours là, dans un coin de ma tête. Mais maintenant j’ai fais la paix avec lui, avec moi-même. »

Elle était une McGonagall. Le deuil était une composante habituelle de leur vie. Le deuil était toujours là quelque part, et le deuil avait toujours été présent dans sa vie. Sa main vient effleurer celle de son cousin et elle continue :

« J’ai été aidée par mes proches et je n’ai pas été seule. Toi non plus. »

Ce qui était vrai. Sans eux, elle n’aurait rien pu faire. Sans eux, elle ne se serait probablement jamais remise, aurait sûrement quitté l’Ecosse et plus largement l’Angleterre pour ne jamais revenir et tenter de refaire sa vie ailleurs, loin de son fantôme.

« Ai-je le droit de tourner la page ? N'est-ce pas un parjure à sa mémoire ? Comment aimer à nouveau quelqu'un, entièrement, sans ressentir son ombre ? Je n'ai pas su la protéger ; je ne veux pas la trahir à nouveau. »

Minerva voit Absolem se faire caresser le front et elle a un petit sourire. Qu’il est bon de voir sorcier et dragon ensemble.

« Regarde-moi. » dit-elle en riant un peu. « J’ai tourné la page, j’aime un autre homme entièrement et je ne recherche nullement l’ombre d’Ephraïm dans ses baisers. » Visage d’un calme et d’une sérénité absolue. « Tu le feras aussi. Un jour, quand tu seras prêt à le faire. Et tu sais, Ambroisine n’aurait pas voulu que tu arrêtes de vivre pour elle. Elle voulait te savoir heureux. Ce ne sera pas parjurer sa mémoire ni votre amour… Aimer quelqu’un d’autre ne veut pas dire oublier, Lysander. »

Elle lui adresse un petit sourire avant d’observer Attis qui souffle contre elle, faisant voler ses cheveux. Elle lui casser toujours le museau, trop petite pour atteindre autre chose.
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Lysander McGonagall
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Lysander McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyJeu 28 Mai - 17:46



dragon's heart

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

◊ ◊ ◊



Les mots sortent tout seul de sa gorge.
De son coeur.

Les souvenirs s'impriment derrière les paupières, sur les rétines, toujours douloureux, toujours vifs. Mais s'il avait accepté, d'une certaine façon, la proposition de Mina, c'était aussi parce qu'il commençait à oublier. Qu'il se tuait au travail mais qu'il aimait ce qu'il faisait, qu'il avait des amis incroyables, une famille plus incroyable encore. Le soutien qu'il avaut reçu de tous - Léo, Mina, Albus, Nausicaa. Et qu'il avait fait la paix avec lui-même et ses souvenirs, grâce à Nile. Ce qu'ils partageaient avait apaisé l'âme du sorcier, de bien des façons. Il se sentait vivre à nouveau au contact de l'omanais, et c'était cela qui l'avait poussé à aussi faire la paix avec Asolem. Le dragon était une partie de lui, une partie de son passé, et il lui devait - il leur devait cette conversation à coeur ouvert. Pourtant, la culpabilité d'être encore là restait présente. C'était une espèce de syndrôme du survivant, une blessure qui ne se refermerait jamais tout à fait et dont il sonderait régulièrement la profondeur. Arriverait-il un jour où il ne se souviendrait plus du visage d'Ambroisine ? Peut-être. Mais on l'avait aidé à se retrouver, à calmer sa douleur et son deuil. Absolem avait le droit à ce même pardon dont il avait eu besoin. Les doigts mâles viennent caresser les écailles, pour être plus proche du coeur brûlant qui bas. Le sorcier a l'impression lui-même d'être lavé par ce souffle chaud, ce contact écailleux, cette présence dont il ne ressentait le vide et la cruelle absence que maintenant qu'il était en face de lui.

Près de lui, Minerva a trouvé Attis. Le frère d'Absolem. Ils n'auraient pas pu l'imaginer, mais cela avait été ainsi - deux frères, pour deux âmes aussi liées qu'ils l'étaient. La question roule jusqu'aux oreilles féminines, peut-être un peu trop abruptement. Il colle son front contre celui d'Absolem, ses larmes grésillant en tombant sur la peau squamée. Il hoche la tête - il comprend, un peu. Faire la paix est l'origine de tout, et de demain surtout. S'il sait qu'il lui reste du chemin à parcourir il espèce rapidement pouvoir cesser de souffrir. Cela doit être un signe de rédemption, sans doute, que de vouloir taire cette culpabilité, que de désirer à nouveau le contact et la présence des gens. Quand Mina effleure sa main, il la saisit, la serre brièvement pour la remercier de ses mots, rassuré, apaisé. « Non, je ne suis pas seul, Merlin merci. Vous - toi, Léo, les autres - si vous n'aviez été là ... Mais vous l'avez été. Vous l'êtes encore. Je ne suis pas seul » mais le regard qu'il lance à Mina exprime surtout qu'ils sont deux à partager cette douleur, et qu'il y trouve une espèce de force. Que de voir Mina remonter la pente l'aide à entrevoir un avenir où tout ne semblera pas écho ou fantôme de son aimée, ou douleur vive aux souvenirs passés. Cela se passe pourtant déjà - et les nuits ne sont plus teintées de cauchemars, juste parfois d'une solitude qu'il choisit, parfois d'une présence familière devenue plus intime.

Nouvelles interrogations sincères, tandis qu'il continue de caresser le dragon. Ce contact lui est soudain vital, et Absolem y répond en frottant son épaisse tête contre lui. Cou et échine sont grattés savamment, avant qu'il ne l'étreigne avec douceur. La chaleur est presque purificatrice, si proche de son dragon. Il lève enfin les yeux et, une main sur le poitrail d'Absolem - paume contre le coeur - il pose son regard de velours sur elle. Comment exprimer cette joie infime, douce, d'être là avec elle et Attis, et Absolem ? Une complétude presque cosmique. Une plénitude humaine, à sa petite échelle, et qui équivaut à une paix, en quelque sorte.

Lysander se crispe un instant à la révélation, surpris, mais toute la douceur, tout l'amour qu'il a pour Mina se déverse dans le regard qu'il lui envoie. Comme il est heureux pour elle, qu'elle ai retrouvé quelqu'un. Que quelqu'un sache combien elle est forte, et douce, et belle. Il se sent rassuré - il aimera à nouveau, oui. Il aime à nouveau. Il a un petit rire en voyant Attis, soufflant sur Mina, faire voltiger ses cheveux. Il lance un coup d'oeil à Absolem qui continue de frotter son ample tête contre son épaule, là où ils savent que le tatouage du dragon se trouve gravé dans sa chair. « Tu as donc quelqu'un dans ta vie. Je ne sais pourquoi je suis surpris. Je suis si heureux pour toi ! » et il y a l'innocence, la pureté d'une joie sans faille dans le timbre affectueux, sans le carcan d'adulte qui doit réfréner ses sentiments. « Aimer à nouveau ne veut pas dire oublier. Pour être tout à fait franc, peut-être que je commence une ère de paix avec moi-même et Absolem. Je me sens ... mieux, c'est incroyable, d'être à côté de lui. J'ai été bête de refuser de venir et ... Et j'espère un jour trouver quelqu'un, à nouveau. Peut-être suis-je trop romantique, trop idéaliste, mais je l'espère vraiment. Tu as raison, mais peut-être n'avais-je pas été près à l'écouter, durant ces années. » Il a un petit sourire très doux, très pensif. Il n'oubliera pas la fiancée qui avait partagé sa vie, mais s'il pouvait trouver le bonheur, même un instant, c'était suffisant.

« Alors, dis-moi tout sur cet homme qui partage à présent ta vie. » Il avait failli dire pas de cachotteries, mais alors il aurai dû tout avouer, pour la malédiction - ou quoi que ce soit - qui le rongeait à nouveau, pour Nile et les nuits qu'ils partageaient, pour ce travail qui n'en finissait jamais. Alors, il préférait se tourner vers elle et, par son bonheur, ressentir un peu de paix, encore un peu. « Depuis combien de temps le vois-tu ? Est-ce que tu comptes nous le présenter ? » qu'il demande, comme un gamin impatient, non sans un sourire amusé - la rencontre avec le clan pouvait se passer de bien des manières, et il était réellement curieux de tout ; il espérait que Mina pourrait se confier, en aurait même envie. Il avait l'impression d'avoir manqué ses quatre dernières années, comme s'il avait été absent de sa propre vie ; à présent, il se concentrait sur autre chose que lui ou sa douleur, et c'était agréable, pour changer.

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Minerva McGonagall
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pseudo : guimauve
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyVen 29 Mai - 19:59

Lorsque Lysander serre doucement sa main, elle sourit. Bien sûr qu’elle est là. Elle sera toujours là. Quoiqu’il arrivait. Minerva s’était toujours voulu le ciment ici. Elle savait que quand Isobel décèderait, la responsabilité de la famille lui reviendrait directement et cette responsabilité-là, elle était prête à la saisir quoiqu’il arrivât. C’était après tout dans ce sens qu’elle avait été élevée et qu’ils avaient toujours tous été élevés. Peu importe la guerre, peu importe que si le jour où l’Ordre du Phénix était dévoilé, les McGonagall seraient en première ligne pour se faire arrêter voire exécuter, Minerva commençait déjà à assurer leurs arrières à tous. Elle ne laisserait jamais les McGonagall s’éteindre. Jamais. Et elle ne laisserait jamais aucun d’entre eux derrière, aucun d’entre eux seul non plus dans l’obscurité, encore moins devant le deuil. Lysander ne faisait pas exception.
« Non, je ne suis pas seul, Merlin merci. Vous - toi, Léo, les autres - si vous n'aviez été là ... Mais vous l'avez été. Vous l'êtes encore. Je ne suis pas seul »
Minerva vient relever la main de son frère et l’embrasse délicatement avec un sourire aux lèvres comme pour sceller cette promesse. Son regard se pose finalement sur Attis et Absolem et elle se recula un peu pour laisser de l’espace à Lysander tout en restant vigilante. La révélation que Minerva fréquent quelqu’un semble étonner Lysander. Elle doit l’avouer : elle ne sait pas trop comment le prendre mais se doute qu’il l’a suffisamment vue porter le deuil. Adressant une dernière caresse à Attis, elle s’éloigne finalement et vient prendre le bras de Lysander avec délicatesse et douceur. Pas un seul instant elle ne quittera du regard les dragons qui retournent à leurs activités quelle qu’elles soient. Ce n’est qu’une fois sorti de l’enclos pour rejoindre sa maison où Lysander était venu la voir qu’elle s’autorise à tourner le dos aux dragons.
« Tu as donc quelqu'un dans ta vie. Je ne sais pourquoi je suis surpris. Je suis si heureux pour toi ! »
Sourire mutin sur les lèvres de Minerva qui adresse un clin d’œil malicieux à son cousin, toujours pendue à son bras. Oh, elle le sait qu’il va l’embêter avec ça. Combien de fois l’avait-elle fait ? Elle se rappelle avoir essayé de faire peur à Ambroisine comme toutes les McGonagall avaient dû le faire, sauf peut-être Léocadie. Les McGonagall aimaient bien chambrer les nouveaux membres de la famille. Même Ephraïm n’y avait pas échappé. Rien de bien méchant, juste que malgré tout, les femmes de cette famille veulent que chacun de leur membre soit heureux. Alors quand une personne arrive… Forcément, il faut s’assurer qu’elle partagera la vie en communauté entre elles toutes. Difficile parfois de se faire entendre devant tant de caractères forts et imposants.
« Aimer à nouveau ne veut pas dire oublier. Pour être tout à fait franc, peut-être que je commence une ère de paix avec moi-même et Absolem. Je me sens ... mieux, c'est incroyable, d'être à côté de lui. J'ai été bête de refuser de venir et ... Et j'espère un jour trouver quelqu'un, à nouveau. Peut-être suis-je trop romantique, trop idéaliste, mais je l'espère vraiment. Tu as raison, mais peut-être n'avais-je pas été près à l'écouter, durant ces années. »
Elle vient poser sa tête contre son épaule en marchant, un sourire doux aux lèvres.
« Je suis contente d’entendre cela. Tu auras été moins long que moi. »
Les blagues à ce sujet sont nombreuses. Minerva préfère rire de sa lenteur à sortir du deuil que d’en pleurer. Elle n’a plus de larmes pour cela, ne veut plus en avoir à vrai dire. « C’est un trait de famille, d’être romantique. Sauf pour Léocadie. Elle a peut-être hérité de tonton. »
Petite tacle pour la plus jeune de la famille qui la faisait parfois beaucoup rire quand elle parlait de son Dubois.
Ils arrivent enfin dans la maison et Minerva ferme la porte d’entrée derrière eux, dirige Lysander dans le salon où elle a laissé le chocolat chaud et quelques friandises salées et sucrées avant qu’ils n’interromptent leur soirée pour aller voir les dragons. Elle vient se saisir de son verre de whisky.
« Alors, dis-moi tout sur cet homme qui partage à présent ta vie. Depuis combien de temps le vois-tu ? Est-ce que tu comptes nous le présenter ? »
L’animagus laisse échapper un rire. En réalité, Lysander connaissait Abelforth. Il tournait suffisamment autour d’elle à Poudlard et était connu comme étant le frère d’Albus… Et Albus et Lysander étaient proches.
« Eh bien… Je le connais depuis que j’ai quoi… » Elle réfléchit. « Onze ans. Ca doit être ça. » Minerva l’admet : elle veut qu’il tente de deviner et s’amuse aussi à l’embêter. « Il était à Poufsouffle. Et tu le connais. Il est très proche d’une connaissance à nous… » Elle laisse échapper un rire. « Son prénom commence par un A. »
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Lysander McGonagall
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Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyLun 1 Juin - 13:53



dragon's heart

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

◊ ◊ ◊



Il y avait toujours un lendemain, pour ceux dont la vie bat encore. Des lendemains qui pouvaient être rêves ou cauchemars, mais la vie, où qu'elle soit, essayait toujours de vaincre la mort, la peur, la tristesse, la dépression. Lysander continue de serrer la main féminine, simplement heureux d'être là. Il se sentait chez lui - il était chez lui. Et si cela avait à voir avec l'Ecosse et la maison familiale, cela était encore plus vrai parce que Mina était avec lui. Minerva, sa presque soeur, sa jumelle de coeur. Quelques petits mois seulement les séparaient, mais ils étaient du même sang, héritiers McGonagall, le feu dans les veines, dragons et conquérants jusqu'au bout des doigts. Lysander réalisait combien il s'était détourné de tout ce à quoi il appartenait, et une nouvelle vague de culpabilité l'étreignit jusqu'à ce qu'il ne ressente plus que sérénité - il avait à nouveau accepté qui il était, et il acceptait la douleur du passé comme le futur incertain, brumeux.

Quant à l'avenir de Mina, il semble briller de mille feux à l'aube de ce nouvel amour. Lysander n'est pas jaloux, au contraire ; il ressent une joie infinie à la savoir aimée et désirée, et il compte bien prendre son rôle de grand frère au sérieux. Minerva n'avait-elle pas fouiné dans sa vie privée en tentant de le caser avec quiconque semblait attirer son regard ? Une oeillade complice vient cloturer ses pensées - il ne tient pas à faire fuir le prétendant, dont il ne connait d'ailleurs pas l'identité. Curiosité qui enflamme les veines. Ils s'éloignent doucement, en continuant de bavarder ; les retrouvailles ont été oeuvrées, et il reviendra sûrement bientôt, seul à seul avec Absolem. Mais il ne dit pas non à rentrer bien au chaud, et il caresse les cheveux de Mina avec douceur alors qu'elle pose sa tête contre lui. Lysander a un petit rire de gorge - qu'importe le temps, dans ces situations-là ? L'évènement lui semblait dater d'hier, la douleur une éternité. Mais il comprenait. « Qui sait, peut-être développera t-elle une étincelle romantique, en grandissant ? » Lysander ne sait s'il doit vraiment y croire - après tout, sa soeur semble très satisfaite. Elle est aussi forte et déterminée que les autres femmes du clan ; néanmoins, Lysander a cette douceur presque féminine en lui, ce romantisme, qu'il cache parfois sous d'autres saillies ironiques ou des railleries. Il n'a pas honte, mais il camoufle cette faiblesse, ce coeur trop tendre - peut-être arrivera t-il à le découvrir un jour, à nouveau, à quelqu'un.

Il s'installe dans un fauteuil, appréciant la maison familière ; il attrape quelques sucreries qu'il avale, réconfort sucré et bienfaisant, question aux lippes qui ne peut plus se taire. La curiosité est trop présente, trop flamboyante. Il croise les jambes tendues devant lui, nuque contre le dossier. Il devine que Minerva ne lui donnera pas le nom simplement - ils sont trop habitués à jouer. Les neurones se connectent, et les yeux se plissent sous l'effort. « Un poufsouffle qui cotoyait Poudlard en même temps que nous ... » Quelques noms lui viennent, mais rien de très pertinent ; « Il est très proche d'un de nos amis ... » Lien familial, amitié ? Via un mariage ? Le dernier indice lui facilite le travail, et il cherche ; du bout de la baguette un verre de whisky, frère de celui de Minerva, vient rejoindre ses doigts. Il boit une gorgée et parle tout haut, réfléchit à haute voix. « Je me souviens vaguement d'un André, je crois, mais il ne me semble pas que tu aies gardé contact ... Un prénom avec un A ... Non, je ne vois pas, je veux dire, il y a bien le frère d'Albus mais ... »

Abelforth. Tout concorde, et Lysander écarquille les yeux, index tendu, avant d'éclater de rire. Abelforth ! « Tu n'es pas allée très loin, ma belle - le frère d'Albus. Abelforth. C'est donc lui l'heureux élu. » Lysander a un sourire un peu idiot, mais il reconnait qu'Abelforth est un homme bien. Tout comme Albus. Il secoue la tête, abasourdi, puis les questions reviennent, curiosité toujours. « Depuis combien de temps, petite cachottière ? » Il boit une nouvelle gorgée, invitant Minerva à se livrer si elle le souhaite ; il aurait voulu lui dire qu'elle aurait pu lui dire tout, mais il est mal placé pour faire la morale. N'a t-il pas un amant caché dans le placard ? Son sourire change un instant, plus doux, plus rêveur - puis il revient à la réalité. Il sait, au fond de lui, que tout cela n'est que temporaire, un amusement d'un temps, et que cela l'aide à aller mieux. Mais il ne sait comment réagiraient les autres - Minerva, Léo, Genesis - en apprenant la liaison entre Nile et lui. Il secoua encore la tête et but le reste de son verre, pour se donner un peu de courage et chasser l'Omanais de ses pensées. « Je me permets d'ajouter qu'il est possible que j'ai invité une amie à visiter l'Ecosse - je ne sais si cela se fera, mais je lui ai vanté l'hospitalité des McGonagall. » Lysander a un petit sourire amusé, en imaginant Nausicaa à la maison. Il lui avait après tout promis que l'endroit était magnifique - même si tous les hommes ne portaient pas de kilt. L'idée de l'accueillir avec ce vêtement typique l'amusa. Mais il préférait largement revenir à Minerva et Abelforth, sujet bien plus croustillant. « Qui d'autres est au courant pour toi et Abelforth ? » demanda t-il, pensivement, les yeux suivant les traits doux du visage de Minerva.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyJeu 4 Juin - 23:31

« Qui sait, peut-être développera t-elle une étincelle romantique, en grandissant ? » Il la fait rire doucement. Minerva sait que dans la famille, parfois, le romantisme c’est du surfait. Entre femmes fortes et indépendantes, on apprend à se débrouiller par soi-même. On apprend aussi qu’on n’a pas besoin d’un homme dans sa vie pour être heureuse ou être une femme accomplie. Qu’on se sauve nous-même peu importe le moyen. Alors, le romantisme n’est qu’accessoire, tout au plus un bonus. Léocadie a grandi avec ces modèles-là. Il était naturel que Léocadie ne s’embarrasse pas de cela dans ses relations. Il fut un temps où Minerva non plus après tout.

Et la conversation dérive, le lieu aussi. Ils retrouvent l’aspect chaud et réconfortant de la maison familiale, principale aussi. Minerva s’amuse et essaie de lui faire deviner le nom de celui qui fait à présent battre son cœur. L’air concentré de Lysander la fait doucement sourire.
« Un poufsouffle qui cotoyait Poudlard en même temps que nous ... Il est très proche d'un de nos amis ... »
Commençant à boire dans son verre, Minerva observe Lysander, se demande s’il a encore contact avec des connaissances à Poudlard.
« Je me souviens vaguement d'un André, je crois, mais il ne me semble pas que tu aies gardé contact ... Un prénom avec un A ... Non, je ne vois pas, je veux dire, il y a bien le frère d'Albus mais ... »
Elle manque de s’étouffer en entendant André.
« Good Lord ! » s’exclame-t-elle. « André ? Celui qui me demandait tout le temps en mariage ? Il continue d’ailleurs. Je décline ses propositions. Il est charmant mais un peu simplet. » Il demandait d’ailleurs régulièrement beaucoup de femmes en mariage, tombant probablement amoureux de toutes, ne se fixant jamais. Pas foncièrement méchant mais Minerva avoue être un tantinet agacée.

Cependant, quand elle sent que Lysander s’approche du but de l’identité de l’homme de sa vie, elle a un petit sourire non dissimuler. Voir Lysander faire le lien la fait rire doucement.
« Tu n'es pas allée très loin, ma belle - le frère d'Albus. Abelforth. C'est donc lui l'heureux élu. »
Elle rit et acquiesce. Elle rit légèrement, l’étincelle de l’amour dans le regard. Elle vient s’étirer et pose ses jambes sur les genoux de Lysander avant de câler l’oreiller sous son dos pour se surélever.
« Depuis combien de temps, petite cachottière ? »
« Depuis avril dernier. En réalité, je l’ai invitée en avril pour venir déguster mon whisky et… nous nous sommes embrassés. » Le sourire est toujours là, en coin, illuminant son visage. « Après l’incident ici, je suis allée vivre chez lui un temps et puis naturellement… Nos sentiments sont vieux. » Ce n’était au final, qu’une suite logique dans leur parcourt maintenant que l’ombre d’Ephraïm Webster n’était plus aussi présente et que des choses du côté de Minerva étaient réglées.
« Je me permets d'ajouter qu'il est possible que j'ai invité une amie à visiter l'Ecosse - je ne sais si cela se fera, mais je lui ai vanté l'hospitalité des McGonagall. »
Le regarde de Minerva se fait surpris, agréablement. Sa bouche se contracte en un « o » et elle vient taquiner un peu l’épaule de Lysander.
« Et c’est moi la cachottière ! Qui est donc cette « amie » ? »
Curiosité enfantine. Ce n’est pas la première fois qu’ils parlent d’amours ou de petites conquêtes. Lysander était beau garçon et avait son succès à Poudlard. Elle était définitivement heureuse s’il arrivait à passer des caps et inviter une amie chez eux, ce n’était pas rien.
« Qui d'autres est au courant pour toi et Abelforth ? »
Minerva boit un peu avant de répondre.
« Maman, évidemment. » Sourire en pensant qu’Isobel l’a un peu poussée à enfin inviter Abelforth. « Albus, aussi. Léocadie que j’ai vu récemment. Atlas, un ami à moi. Toi, maintenant. » Elle n’avait pas eu le temps de le dire à tout le monde et à vrai dire, Minerva avait toujours été discrète sur sa vie intime. Non pas qu’elle avait honte de quoique ce soit, mais elle aimait bien séparer certaines choses, préserver aussi un cocon. Les gens seraient au courant au fur et à mesure et cela lui allait bien.
@Lysander McGonagall
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Lysander McGonagall
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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyDim 14 Juin - 10:46



dragon's heart

Il n'est pas de faute dont on ne puisse se faire absoudre.

◊ ◊ ◊



Lysander fait partie des McGonagall, mais comme une sorte d'éphémère sur lequel plane toujours le doute. Et il n'est pas une femme forte - il est un homme, à la santé fragile de surcroît, ce qui n'a fait que renforcer son admiration et sa fascination pour les femmes indépendantes et pleine de volonté. Mais sa nature douce voudrait faire partager son point de vue romantique, voudrait que chacun - dans sa famille, mais partout ailleurs également - puisse voir un instant ce que cela a de bon, de doux, de réconfortant. Simplement se sentir en sécurité, plein et serein, dans les bras d'un être aimé. Même sans romantisme, au final, simplement le fait d'aimer quelqu'un pour ce qu'il est, et se sentir aimé - c'était bien plus rare que l'on ne l'aurait cru. Beaucoup de monde s'engorgeait d'illusions, après tout. Peut-être sa soeur balayait-elle les clichés et les illusions trop bohèmes, trop mielleuses, et prenait sa vie à bras le corps.

Il a un petit rire, alors que le souvenir d'André plane entre eux - d'autant plus que Minerva lui exprime qu'il continue sa cour. A présent vaine - mais ne l'a t-elle pas toujours été ? « Simplet, c'est le cas de le dire - ou très déterminé » grommelle t-il, mais il ne lâche pas la pensée qui lui est venue, éclair de lucidité sous son crâne. Cela amuse Minerva, de le voir s'ébattre avec cette solution. Il en est heureux pour elle, bien que surpris - non, ce n'est pas le terme, il n'est pas surpris. Il ne saurait mettre de mot sur ce qu'il ressent, un mélange d'excitation, un brin d'envie, une grande douceur à l'égard de cette idylle que mérite mille fois Minerva. « Le whiksy aura eu bon dos comme excuse » sourit-il, l'air taquin, mais il n'imagine que trop le bonheur de sa cousine en voyant le sourire épanoui de son visage. Il voulait vivre pour voir de telles joies se peindre sur les visages de ceux qu'il aimait. Il voulait vivre pour sentir ce même sourire s'étendre et fleurir sur ses propres lèvres - il n'était pas trop tard, il y croyait fermement. Le sujet est peut-être d'ailleurs un peu trop étroitement lié à cette pensée - à lui d'avoir un petit sourire de malin devant la curiosité de sa soeur de coeur. « Nausicaa Weasley, ayant travaillé au ministère - toute une histoire, mais je l'apprécie, et elle m'a aidé par le passé. Je pense qu'une visite à la maison lui ferait plaisir, et changer d'air également. Elle devrait te plaire » parie t-il avec un air mi-figue mi-raisin ; le tempérament tout feu tout flamme devrait être apprécié et puis, Nausicaa était une femme indépendante dans le profond de son coeur. Il était certain que le clan l'accueillerait avec tous les égards - et sans aucun doute, avec des sous-entendus. « Nous sommes juste amis, pour éviter les malentendus » qu'il ajoute, l'air toujours amusé. Après tout, Nausicaa et lui le sont, amis. Même si, la dernière fois qu'il l'a vu, son étreinte a duré peut-être un peu trop longtemps - mais ils en avaient besoin, l'une enchaînée dans une dépendance immobilière chez ses parents, frustrée de ce qui lui était arrivé, et lui-même, protecteur, peut-être trop, tactile avec ceux qu'il aime. La pensée de Nile s'imprima sur ses rétines et il secoua la tête, doucement - Nile ne pourrait jamais l'aimer tendrement, et ce n'était pas ce qu'ils cherchaient, après tout, n'est-il pas ? Néanmoins, Lysander appréciait ces moments fugaces, volés, éphémères dans leur étrangeté. Mais il préférait garder cela pour lui, malgré le sourire idiot qui fleurissait sur ses lèvres. Il retourna au sujet intéressant - à savoir, Mina et Abel.

« Mercide t'être confié à moi. » Il ne lui en veut pas de ne pas avoir été le premier à être au courant ; Isobel avait été à cette place, ce qui était parfait, logique. Et puis, il était simplement heureux pour elle, et heureux de le savoir. « Quand dois-je le rencontrer ? » fait-il avec un large sourire, avant de boire une gorgée, prenant un air faussement paternel, « après tout, il est censé me plaire pour que j'autorise ça non ? » Il rit, pour excuser sa mauvaise plaisanterie, reprend : « néanmoins, je serai heureux de vous voir tous deux ensemble ; Genesis et Nile feront sans aucun doute une fête pour leur anniversaire, pense tu y aller accompagnée par lui ? Je t'imagine à ses côtés, arrivant telle une reine à son bras » qu'il glisse, les mirettes admiratives - Minerva est belle, forte et conquérante. Abel avait intérêt à la traiter comme elle le méritait. Lysander but la dernière gorgée de son verre, le coeur trop plein d'émotions ; il avait pardonné beaucoup aujourd'hui, apprit tout autant et il avait l'impression de pouvoir exploser à tout instant, sous la joie, l'appréhension, le bonheur.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: dragon's hearts (MINANDER)   dragon's hearts (MINANDER) EmptyMar 16 Juin - 13:11

« Simplet, c'est le cas de le dire - ou très déterminé »
« On ne peut pas lui retirer cela en effet. » admit Minerva avec un sourire amusé.
André se trouvera quelqu’un, elle ne se fait pas de soucis pour cela. Cela ne sera simplement pas elle de toute évidence. Elle avait le cœur et l’âme accrochée au cœur et à l’âme d’Abelforth. Il ne saurait en être autrement. Penser à lui, d’ailleurs, lui décroche un sourire doux. Elle avait envie de savoir comment il allait même si cela faisait vingt-quatre heures qu’ils ne s’étaient pas vus. Ils restaient encore un jeune couple et Minerva avait envie de profiter au maximum avec lui probablement parce qu’elle savait que ces moments de paix allaient se faire rares à l’avenir. Il est si doux de retrouver le bonheur mais le garder précieusement contre son cœur est toujours une tâche ardue.
« Le whiksy aura eu bon dos comme excuse »
Minerva rit de bon cœur et fait un clin d’œil à Lysander.
« Ecoute, je sais comment draguer un propriétaire de bar. » répond-t-elle malicieuse.
Même si elle savait que son amour était tout acquis depuis des années pour Abelforth, Minerva McGonagall restait une McGonagall et prenait très souvent les devants dans ce genre de situation d’autant plus qu’elle avait bien compris qu’Abelforth ne ferait jamais le premier pas. L’aide d’Isobel pour démêler tous ses ressentis n’avait pas été de refus cependant. Inverser le rôle de l’homme qui doit forcément faire le premier pas et de la femme passive, Minerva s’y amusait de temps en temps quand bien même aimait-elle rarement mais tout de même, être guidée. Surtout par lui.
« Nausicaa Weasley, ayant travaillé au ministère - toute une histoire, mais je l'apprécie, et elle m'a aidé par le passé. Je pense qu'une visite à la maison lui ferait plaisir, et changer d'air également. Elle devrait te plaire »
Minerva a un sourire chaleureux et rayonnant en entendant parler de Nausicaa qu’elle connaissait évidemment. Elle appréciait beaucoup la jeune femme notamment car son caractère était un caractère qu’elle appréciait chez les femmes fortes. Nausicaa a bien des égards en était une. Adressant une œillade malicieuse à son cousin, elle vient lui tirer la joue pour l’embêter avant d’étendre ses jambes fines.
« Nausicaa, hein ? Pourquoi je ne suis pas réellement surprise ? Tu aimes les femmes de caractères. »
En même temps, il était né au milieu de femmes de caractère et parfois la cohabitation était compliquée parce qu’aucune des McGonagall n’était du genre à se taire quand elles avaient quelque chose à dire. D’autant plus lors des réunions de famille. Pourtant, Lysander avait toujours été écouté et même protégé. Seul homme, seul homme qui survivait.
« Nous sommes juste amis, pour éviter les malentendus »
Petit rire de Minerva qui mange un chocogrenouille. « Evidemment. » commente-t-elle, amusée.
Lysander ne faisait venir personne ici. En réalité, les McGonagall faisaient attention à qui ells invitaient chez elle. Elles restaient toutes un clan qui avait ses secrets, leurs protections et il fallait l’avouer : les dragons étaient dans leur réserve naturelle. Des intrus pouvaient rapidement se retrouver dans des situations peu enviables. Mais elle faisait confiance à Lysander et aussi à Nausicaa.
« Merci de t'être confié à moi. »
Elle lui sourit chaleureusement presque enfantine avec du chocolat sur la joue. Lysander était le témoin privilégier de ces moments où Minerva McGonagall n’était plus la féministe mais bel et bien la sœur et parfois, l’enfant. C’était facile d’être enfantine avec son cousin/frère.
« Quand dois-je le rencontrer ? Après tout, il est censé me plaire pour que j'autorise ça non ? » L’air paternel de Lysander ne trompe pas. Il va évidemment l’embêter et Minerva rit encore de bon cœur, amusée. C’est de bonne guerre entre eux de toute façon.
« néanmoins, je serai heureux de vous voir tous deux ensembles ; Genesis et Nile feront sans aucun doute une fête pour leur anniversaire, pense tu y aller accompagnée par lui ? Je t'imagine à ses côtés, arrivant telle une reine à son bras »
Minerva termine aussi son verre et le pose sur la table basse avant d’acquiescer.
« Je serais en effet accompagnée d’Abelforth donc tu auras tout le loisir de jouer au grand-frère protecteur ce soir-là. »
Elle rit encore avant de s’approcher de Lysander et de déposer un baiser sur sa joue avant de le prendre dans ses bras. Elle le serre fortement et lui souffle à l’oreille :
« Je suis contente que tu aies fais la paix, Lysander. Rebienvenue à la maison. »
Et la soirée s’étend, douce, les deux héritiers riants de bon cœur et profitant de cette soirée d’été.

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