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 (tw - 18) sisterhood (bathilda)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
(tw - 18) sisterhood (bathilda) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyJeu 28 Mai - 16:52

1905. Le cœur a implosé un matin d’été. Dans l’impasse de sa vie, Minerva McGonagall erre. Elle ne sait pas quoi faire en ce matin où il y a un peu plus d’un an maintenant, Ephraïm est décédé. Isobel avait dû partir en voyage la laissant seule dans la grande maison écossaise au bord de la mer. Minerva avait tenté de s’occuper l’esprit en commençant un article mais les mots ne venaient pas. L’esprit embrumé, elle avait fini par se dire qu’elle aurait aimé faire un tour et voir quelqu’un. Albus ? Il était en déplacement elle ne savait où encore. Les Scamander ? Il lui sembla que l’option était bonne mais définitivement, elle était déjà beaucoup trop chez eux. Il en allait de même chez les Weasley. Non, elle voulait changer d’air et son regard chocolat tomba sur l’un des livres de la bibliothèque, cœur central et aimé de la maison des fières écossaises. Le livre n’était pas le sien. Les douces mains de Bathilda Bagshot le lui avaient prêté il y a de cela quelques années maintenant. Un livre sur l’histoire car le sujet avait intéressé Minerva alors, elle qui aimait faire sa culture générale. Plus exactement, un livre sur les moldus et la chasse aux sorcières, écris par un Nott il y a de cela un siècle. Il n’était pas rare que Minerva McGonagall s’adonnent à des lectures complètement à l’opposé de ses croyances personnelles. Après tout, en tant que tacticienne et stratège, elle se devait de connaître la pensée adverse quand bien même n’y avait-il là aucun ennemi particulier. La lecture avait été à vrai dire intéressante de ce qu’elle s’en souvenait bien qu’elle ne partageât absolument pas les idées écrites. Sa main se posant sur la reliure de la couverture, la métisse vient le prendre et le feuilleter un peu.

Cela faisait depuis la mort d’Ephraïm qu’elle n’avait pas revu Bathilda qu’elle aimait beaucoup pourtant. Le décès de son fiancé l’avait éloignée de beaucoup de monde et dans sa solitude, Minerva avait fini par s’y habituer légèrement. Cependant, regarder ce livre lui donna envie d’aller rendre visite à cette dame qu’elle respectait énormément malgré leurs idées radicalement différentes. Récupérant un de ses nombreux chapeaux, Minerva sortit de chez elle et transplana.

Il ne fallut pas longtemps pour atteindre Godric’s Hollow. Elle y avait mis les pieds cent fois, parfois, mains dans la main avec Albus et accompagnée de Gellert. Elle y voyait Ariana et se demanda alors comment la petite Dumbledore allait. Se promit de passer la voir, elle et Abelforth si jamais il était là. Mais d’abord, le livre que Bathilda lui avait prêté à la main, Minerva s’avança jusqu’à la maison de Bagshot. Elle aurait pu dessiner la maison les yeux fermés. Pourtant, elle avait toujours senti qu’il y avait toujours eu une sorte de malaise grandissant au sein de ce foyer. M. Bagshot n’était pas homme à qui l’on s’adressait aisément. Elle l’avait bien compris et malgré le fait qu’elle soit une McGonagall, Minerva avait toujours éprouvé une certaine froideur à l’égard de l’homme.

Arrivant devant la porte, Minerva vient toquer trois fois du bout de sa baguette. La jeune femme âgée de vingt-et-un ans maintenant, bientôt vingt-deux, se tint parfaitement droite devant la porte qui s’ouvrit enfin. L’elfe de maison, elle le reconnut aussitôt.

« Bonjour, je suis venue voir Madame Bagshot. Serait-elle ici ? » demanda poliment Minerva.

L’elfe de maison la guida jusqu’au salon dans lequel elle avait passé un peu de temps il y a de cela un an avec Albus et Gellert qui refaisaient parfois le monde sous son regard légèrement désapprobateur mais ne les défiant pas moins de bien réfléchir à leurs idées. Elle remercia l’elfe et attendit alors, patiemment, observant par la fenêtre.

Dans le silence de la pièce qui s’étirait ainsi que l’attente, Minerva entendit soudainement des cris et un objet se briser. Fronçant les sourcils, l’écossaise bougea dans le salon et observa les escaliers qui menaient aux étages supérieurs d’où des cris se faisaient entendre.

« Miss McGonagall, Maîtresse Bagshot a dit que vous deviez attendre dans le salon. »
« Mais enfin, tu n’entends pas les cris et le bruit ?! » dit Minerva un peu ahurie et sentant un frisson de malaise et de peur la saisir.

Quand elle comprit que ce fut un corps qui tomba au sol à cause du bruit de celui-ci, Minerva se précipita dans les escaliers. Le cœur battant à cent à l’heure, Minerva arriva dans le couloir, baguette à la main, l’inquiétude peinte sur le visage. Alors qu’elle arrive là où elle entend les cris, elle reconnait la voix de Bathilda et celle de Kinglsey. Elle n’a pas le temps de voir ce qui se trame que déjà Kinglsey sort de la pièce. Passant à côté d’elle, il lui adresse un sourire, ce sourire charismatique et Minerva est tentée de lui vomir à ses pieds alors qu’elle devine le drame qui venait se jouer.

Priorités ?
Tabasser Kingsley à mort pour qu’il comprenne ce que cela fait de se sentir impuissant ou s’occuper de Bathilda qui est probablement gravement blessée ?

La main tremblante, Minerva se force à ne pas jeter un maléfice à Kingsley.
« M. Bashot, j’ai entendu des cris. Est-ce que tout va bien ? »
Voix pâteuse. Se forcer à penser que la priorité c’est Bathilda. Se forcer à ne pas se transformer en chatte et lui crever les yeux de ses griffes. La peur subite dans le palpitant. Kingsley pourrait tout aussi bien s’en prendre à elle
« Miss McGonagall, quel plaisir de vous revoir depuis tout ce temps. J’ai entendu pour votre cher et tendre et vous m’en voyez navré. Il n’y a aucun problème ici. Bathilda sera là d’ici quelques minutes. Je me dois de vous laisser, un grand procès au Ministère. »
Minerva se force. Elle se force à lui adresser un sourire alors qu’elle aurait aimé lui cracher au visage.

Priorités.
D’abord, Bathilda.

Laissant l’homme partir, elle s’assure qu’il n’est définitivement plus dans la maison avant de se précipiter dans la pièce d’où Bagshot est sorti.

« Bathilda, par la barbe de Merlin ! » s’exclama l’écossaise qui évita les objets tombés pour se précipiter sur la magnifique femme au talent certains. N’osant pas la toucher de peur de lui faire mal, Minerva, le cœur battant demanda : « Il est parti. Où as-tu mal ? Ne bouge surtout pas, dis-le mois simplement, d’accord ? » La voix est douce mais pas moins tremblante d’inquiétude alors que Minerva chercher dans son sac sans fond une fiole d’essence de dictam.
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Bathilda Grindelwald
coalition sorcière
Bathilda Grindelwald
crédits : corvidae (avatar), alex (gif)
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particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyVen 29 Mai - 16:48

TW violence physique et verbale – sang
C’est la fin. Elle le sent dans l’ensemble de son être. Dans chaque fibre de son corps, dans ce qu’il en reste en tout cas. La folie de l’homme, la pensée de l’épouser, le non qu’elle a osé prononcer, la non envie de se soumettre au même rituel, devenir chose entre ses doigts, perdre le statut d’être, de femme, devenir chose, objet à enfanter, à continuer l’observation du néant. Elle le sait que jamais le ventre ne se remplira, pas si la semence ne change pas. Stérilité ignorée de la part de l’époux… Comment peut-il encore croire ne pas souffrir de ce mal ? Comment ? Elle l’ignore mais cette idée la sauve… Protège le fruit de l’union interdite, hors mariage, du honteux secret. Sauver le soleil encore et encore, ne jamais cesser toujours continuer et ce malgré l’envie de tout abandonner. De tout révéler, d’être reniée, abandonnée de tous, pour ne plus souffrir, pour ne plus sentir ses mains venant s’emparer de son dû, d’elle… Mais le choix n’est point quand le corps contre le mobilier vient se cogner, quand chaque geste renferme plus de violence que le précédent. Le cri, l’impossibilité de le retenir, le soulagement de savoir le fils au loin, à Poudlard. Loin d’entendre la douleur de sa mère. Les maux qu’elle ne saurait plus nommer, différents selon la volonté du mari, selon l’énervement, son empressement à obtenir ce qu’il désire. A ce qu’il est impossible de refuser. Le tout qui s’éloigne, le déchirement d’un tissu, le corps maintenant et l’oubli de soi, le passage à autre chose, à d’autres pensées dans le lointain tandis que la gorge finit par être serrée. Trop, bien trop mais ne plus l’imaginer, flotter au-dessus du corps, ça finira bien vite, quand l’être se sera repaît, aura obtenu ce qu’il cherche tant… Le retour à la réalité, l’homme se rhabille, reprend un instant ses esprits avant de foncer sur la proie, la tenir par le visage, serrer fort, tellement que la grimace vient, continue, se poursuit… « Le non t’es interdit ! Tu es mienne et je disposerais de toi comme je l’entends. » Le corps repoussé au sol, le coup de pied et cette envie de la détruire, puissamment, tellement. Fin programmée pour un non prononcé.

« Maitre Miss McGongall arrive. »
Aussi vite arrivé, aussi vite reparti, l’elfe tente d’empêcher l’intruse de progresser encore davantage mais rien ne vient, rien ne suffit… Les pas s’entendent et la chose sait que cela n’annoncera rien de bon. Elle le voit dans l’œillade du perfide, sans sa chevelure qu’il vient saisir, déclenchant le cri tendant d’être retenu, l’autre main le cou vient saisir, serrer, marquer, pour mieux compliquer l’explication. « Ne cherche aucun secours auprès de cette sauvageonne… Il serait dommage que je doive aussi l’abimer ou peut-être qu’entre ses cuisses se trouve mon prochain héritier… » L’œillade laisse présager l’idée, la gerbe grimpe dans la bouche de l’épousée… Elle sait que l’homme est prompt à s’écarter du lit conjugal pour d’autres plaisirs… La chose ne fait que plaindre les pauvres créatures se retrouvant sous le joug du perfide… Refuse de voir la jeune Minverva finir dans cette catégorie… « Je ne dirais rien.. » A peine un murmure… Gorge en train de lui bruler et finalement le corps lâché, la tête contre le sol vient cogner et le spectacle est terminé… Tenter de trouver la force de s’en sortir, de ne pas offrir à l’amie l’affligeant spectacle, tenter rien qu’un peu, au moins cacher sous l’armoire le tissu enlevé, le plus honteux des actes… Tenter de retrouver un peu de constance, rien qu’un peu mais le corps peine à bouger… Le carmin s’écoule sans qu’elle ne puisse le contrôler et l’œil droit avec difficulté s’ouvre, souffle court, tenter mais impossibilité et ce bruit de porte et le visage qu’elle ne veut point regarder. Honte totale, extrême, sentiment d’échec, envie de s’enfoncer, de s’endormir et de ne plus revenir pour ne point observer le regard attristé de l’amie, la sensation de n’être que chose, même avec elle, de perdre toute humanité une fois encore… Les propos, la gentillesse et elle, incapable de voir autre chose que la peur, l’idée qu’un mal certain pourrait être fait à la jeune femme, par la faute des propos, pas sa personne restée ici… « tu.. devrais y aller… » Qu’elle souffle, consciente d’agir à contre cœur. Oh oui, elle voudrait tellement pouvoir pleurer, pouvoir oublier dans des bras réconfortants mais Kingsley reviendra et si elle est là, si les voix s’élèvent… Non, elle ne le supporterait pas, pas à une autre qu’elle… « Je vais me débrouiller… » Qu’elle glisse, tente de se relever mais impossible de bouger, pas dans l’état, pas quand de sa bouche le sang s’écoule également… Et l’affligeant spectacle… La honte ultime… Les craintes, les douleurs, fermer les yeux et oublié… Tout oublié… Soleil pourquoi m’as-tu laissé se glissant dans les pensées…
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptySam 30 Mai - 9:22

Minerva n’entend pas la menace de Bagshot. En réalité, même si elle avait entendu, elle n’aurait jamais fait demi-tour non plus. Pour Bathilda, pour toutes les femmes, elle aurait préféré que ce soit elle plutôt que l’historienne. C’est bien ancré là, en elle. Minerva ne peut pas la laisser seule, pas dans cet état. Ne pas tendre la main, ne pas l’aider, c’était valider ce que Kingsley venait de faire. Il fallait faire quelque chose de plus important cependant que de simplement aider Bathilda à se redresser, soigner ses blessures. Ceci n’était qu’une solution sur le très court terme. Minerva McGonagall y réfléchissait de plus en plus ces derniers temps tandis que le sujet de son prochain article portait sur la violence faite aux femmes. Sans le savoir, cette situation finissait de placer les pions dans sa tête et Minerva savait que plus tard, elle irait voir Genesis, son amie d’enfance, pour lui en parler et monter la chose. Mais pour l’instant, c’était l’inquiétude qui gagnait Minerva tandis qu’elle se tenait à genoux à côté de Bathilda. L’inquiétude mais aussi la colère. Elle le savait bien sûr que cela n’était pas nouveau, qu’il y avait quantité de femmes qui vivaient cette situation. Elle aurait aimé que Bathilda soit épargnée. Elle aurait aimé que toutes les femmes soient épargnées. La voir comme cela lui donnait des envies de meurtre envers Kingsley. Sauf qu’aller le voir lui maintenant serait abandonner Bathilda et faire passer l’agresseur avant la victime, Minerva McGonagall en était incapable. La priorité était Bathilda et Minerva constata la blessure sur son arcade sourcilière droite. Blessure superficielle cependant, elle n’aurait pas besoin d’utiliser l’essence de dictam. Y avait-il un autre endroit où elle était blessée ? Minerva ne saurait le dire et tente de voir du regard malgré les vêtements de Bathilda si c’est le cas.

« tu.. devrais y aller… »

A-t-elle bien entendu ?
Le regard de Minerva se fait ébahie de stupéfaction un instant. Il était hors de question qu’elle s’en aille, qu’elle laisse Bathilda dans cet état. Elle se fichait bien de ce qui pouvait lui arriver. Kingsley ne lui faisait pas peur et c’était probablement l’impétuosité de sa jeunesse qui parlait. Jamais un homme ne lui ferait peur et elle se défendrait quoiqu’il en coûte.

« Je vais me débrouiller… »

Elle voit Bathilda tenter de se relever mais vient arrêter son geste. Il fallait y aller doucement. Ses mains se posent sur ses épaules avec douceur et pourtant fermeté.

« Non. »

Non.
Dureté et détermination dans la voix et le regard. Minerva observe Bathilda.

« Je ne te laisserai pas. »

C’est bien la première fois que Minerva McGonagall s’adresse à Bathilda Bagshot de la sorte. Pourtant, il n’y a aucune discussion à avoir. Minerva ne lâcherait pas le morceau.

« As-tu mal quelque part d’autre ? »

Sa main relâche une des fioles et elle vient caresser doucement les cheveux de Bathilda, aussi pour les écarter de sa plaie. Pointant sa baguette sur l’arcade sourcillère de Bathilda, elle vient souffler :

« Epiksey. »

La plaie se referme doucement et sans douleur sur le front de la belle et Minerva demande :

« Est-ce que tu te sens de te lever ? Il faut te nettoyer. Tu t’accroches à moi et on va dans la salle de bain, d’accord ? Au moindre mal, je te fais t’asseoir… »

Minerva vient passer ses bras autour du corps de Bathilda, espérant de tout cœur de ne pas lui faire mal davantage. Elle se mord la lèvre.

« Nous devrions aller à Sainte Mangouste, Bathilda… Tu ne peux pas… Tu ne peux pas rester comme ça. Ou je peux appeler Gellert ? Quelqu’un d’autre ? »

@Bathilda Bagshot
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Bathilda Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyLun 1 Juin - 11:54

Baguette dans le lointain, malheur, si seulement l’élément avait été à disposition, la porte à double tour aurait été fermée, empêchant Minerva d’en franchir l’entrée. La honte ultime que d’être montrée, affublée, vu dans l’état lamentable, dans l’image d’objet… L’impossibilité de croiser le regard de la sorcière franchissant le seuil de la pièce. Non ! Elle sait l’état dans laquelle son corps peut bien se trouver, les millions d’idées qui maintenant arrivent dans la tête de la jeunette, des pensées qui viennent envahir la psyché de la martyrisée, des images volées. Loin de la grandeur de la matriarche, de la beauté taiseuse des soirées d’apparats. Loin de tout ça, seulement le corps meurtri, les réminiscences des cris, les cheveux en bataille, le regard embrumé des larmes d’une douleur non consentie… Les millions de pensées auto-accusatrices, sa faute, c’est elle qui risque, qui accepte, qui aurait dû le laisser prendre ce qu’il veut, qui n’aurait jamais dû mentir au départ. Elle l’a choisi ! Oui ! En laissant son corps s’égarer contre le soleil, jusqu’à tout brûler, jusqu’à ne plus rien laisser. Jusqu’à devoir taire le honteux secret et Kingsley le coupable idéale, la réalité différentiée, créée et choisie… Elle aurait pu fuir, abandonner tout, devenir la fuyarde et vivre une vie décidée. Mais non, elle a préféré l’attachement, le nom d’un homme et tout ce qui l’accompagne, l’enfer est pavé de bonnes attentions… Mérité le comportement, le résultat du mensonge honteux… Alors les mots reviennent, battent dans l’esprit, la volonté de protéger la jeune McGonagall, de ne point croiser ses prunelles… L’entrainer au loin, rassurer sur ces capacités à s’en remettre. Du temps, certainement mais l’habitude présente, pas la première, pas la dernière fois, toujours reviendra le cercle destructeur… Le souffle rapide, la sensation de terreur encore là, qui se déverse, qui vient se mêler à la honte, à l’oppression, à la souffrance sourde, aux regrets, aux secrets, à tout ce qu’elle, qu’elle est contrainte de rester… L’image à préserver…

Le non, ferme, pesant, tellement, bien trop… Elle ne s’en irait pas, la mère le savait, la jeunesse, l’impétuosité, la volonté d’aider, Minverva possédait plus d’une qualité qui ne pourrait que la pousser à ne point exaucer le vœu… A ne pas abandonner… Une attitude à préserver d’un côté, de l’autre, un comportement qui conduirait la jeune sorcière à une vie compliquée… Des hauts, de bas et surtout des combats, la société refusant encore d’accorder aux courbes féminines le crédit qui devraient être leurs… La puissance d’une révolution, sans aucun doute le pouvoir de la McGonagall et l’effroi de la Bagshot… Pour la propre survie de la gentille fille… Souffle léger, impossibilité de lutter, de la contraindre à l’abandon, résignation et regard impossible pourtant à croiser… Comme pour tenter de continuer à feindre que tout cela n’est jamais arrivé, que la femme sur son piédestal toujours se tient, bien loin de l’idée de la créature abattue, au sol retenue… Le questionnement d’une douleur présence mais où ? Partout, le poison dans le corps entier se dissipe, impossible de savoir avec exactitude d’où tout vient… Le corps bientôt deviendra se parsèmera de couleurs, bien loin d’être jolies à regarder… La sensation brulante, là, sur le cuir chevelu caresser, et la sensation du sort vient se dissiper, chaud puis froid la faisant légèrement trembler… Et toujours l’œillade éloignée, l’impossibilité. « merci… » Murmure dans la voix enrouée d’une gorge bien trop serrée…

Gentillesse continuée, accentue et le mouvement de tête confirmant le laisser faire, le passage obligé, au moins rien qu’un peu…. Les bras autour du corps abimé et la grimace retenue au possible, la douleur dans les côtes, le bras et partout à la fois, les jambes qui tiennent difficilement, le corps trop appuyé contre celui de la sauveuse malvenue… Avancer coûté que coûte malgré la douleur, malgré tout ce qui peut être ressenti à cet instant précis. Continuer pour faire passer au plus vite l’instant avilissant, l’immonde sensation de déchet envahissant ses pensées… Non, ne point faire perdurer, l’assistanat contraint, l’image méprisable donnée à cet instant précis. « NON ! »  Crier à s’en déchirer les cordes vocales et le regard bien trop froid qui sur la gentille vient se poser. L’angoisse se mêlant à un tout déjà bien compliqué… Refus catégorie de la proposition. Prunelles qui se posent, qui imposent, qui ne lâchent pas. « Personne ne doit apprendre ce qui s’est passé ! Jure-moi de n’en parler à personne ! Jure-le-moi sur la tête d’Albus et d’Albelforth ! »  Honteux d’ainsi traiter la sauveuse mais la terreur vient tout emporter, l’idée même que l’honteuse situation soit rapportée. Elle connait son neveu, elle sait qu’il tuera le salaud et qu’à Azkaban il finira. Non ! Elle ne perdra pas un fils pour améliorer son confort de vie, pour vivre plus dignement, elle mourrait pour eux, elle finira peut-être pas arriver à cette possibilité… Le regard quitte, s’éloigne à nouveau, redescend pour ne plus croiser, opprobre personnifiée… « Ils ne feront rien... Réparerons les dégâts et oublieront l’instant passé… Les femmes ne sont que maladresses, c’est bien connu… » Des mots entendus lors d’un séjour précédent, lors de cette fugue tentée qui sa vie avait bien failli arrêter…  Respiration compliquée et course douleur reprise pour atteindre la salle de bain… « Dans l’armoire tu trouveras le nécessaire pour… »  La rendre plus présentable ? Effacer les marques ? Oublier le châtiment ? Quelle formulation choisir ? Tout paraissant pire que la précédente. « J’aurais besoin de ma baguette pour me changer… » Pour que la robe lambeau ne soit plus, pour surtout ne pas laisser l’enfant remarquer l’horreur de ce qui s’est passé, pour tenter de lui épargner les détails les plus sordides, les traitements les plus cruels, pour essayer de rester femme au moins un peu, pour oublier objectivation certaine pourtant…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyJeu 4 Juin - 23:30

Dans son inexpérience de ce genre de situation dont elle ne sait pas encore qu’elles seront nombreuses à l’avenir, Minerva tente encore de bien faire. Elle ne sait pas si elle a les bons mots mais elle sait qu’elle ne veut pas partir, qu’elle veut être là pour la sorcière qu’elle respecte et admire même. La laisser dans cette situation, ce serait l’abandonner. Minerva ne peut pas faire cela. Elle n’a pas été élevée comme cela. L’horreur de la situaiton pourtant la saisit et des millions de questions se posent dans son esprit. Combien de temps cela dure-t-il ? Y avait-il d’autres violences ? Qui était au courant ? Pourquoi Gellert, qui aurait brûlé toute la maison s’il avait été témoin de cela, n’avait-il rien fait ? Soudainement, penser à Kinglsey lui donnait des envies de meurtre, mais, décidant de faire passer la victime, parce que c’était bien ce qu’était Bathilda malheureusement, avant l’agresseur, elle se concentra sur elle.

L’évidence aurait voulu que Bathilda soit amenée à l’hôpital. Là-bas, on pourrait beaucoup plus prendre soin d’elle que ce que ne faisait Minerva. D’autant plus que Minerva n’avait aucune idée des autres blessures qu’elle pouvait avoir. L’angoisse que Bathilda ne tourne de l’œil au moindre instant et qu’elle se retrouve seule à la gérer lui vient. Bien sûr qu’elle ne laisserait pas Bathilda comme cela mais se retrouvant frustrée par son inexpérience, Minerva a peur de faire mal quelque chose, peur de la blesser aussi plus qu’elle ne l’est. Et la douleur, elle la sent sur le visage de Bathilda qui grimace. Ses côtes ? Minerva n’a pas le temps de poser la question que le cri strident de la femme se fait entendre :

« NON ! »

Elle en sursauterait presque, Minerva, mais se contrôle et observe avec des yeux ahuris Bathilda. Le regard froid de la femme ne trompe pas : elle ne veut pas aller à l’hôpital, ni que Minerva n’appelle qui que ce soit. Elle serait bien allée porter plainte à sa place mais subitement, elle se rappelle du poste de Kinglsey au Ministère. Mon dieu. Bathilda n’oserait jamais faire quoique ce soit de légal contre son mari, c’était lui qui avait le pouvoir.

« Personne ne doit apprendre ce qui s’est passé ! Jure-moi de n’en parler à personne ! Jure-le-moi sur la tête d’Albus et d’Albelforth ! »

Elle a envie de vomir, Minerva. Elle a envie de vomir et de pleurer. Ce n’était pas possible, Bathilda ne pouvait pas rester ainsi. Minerva ne veut pas jurer. Elle ne peut pas se murer dans le silence, ce n’est pas possible… En se taisant, il gagnera. En se taisant, elle validait ce qui se passait. Qu’est-ce qui était pire d’ailleurs : être celui qui frappait ou être celle qui savait mais ne disait rien ? La position dans laquelle elle se trouvait lui sembla pourtant impossible. Minerva ne pouvait pas aller à l’encontre de la volonté de Bathilda.

« Ils ne feront rien... Réparerons les dégâts et oublieront l’instant passé… Les femmes ne sont que maladresses, c’est bien connu… »

Un frisson passe sur le corps de l’amazone qui fait non de la tête. Elle se refuse à cette vérité mais sait pourtant qu’il ne s’agit là que d’un fait. Les lois sont encore trop faibles si ce n’est inexistantes pour protéger les femmes dans ce genre de cas et, à sa connaissance il n’existe aucune structure pour les protéger, les aider. Elles doivent compter sur le reste de la famille quand elles en ont, ou des amis, ceux qui voudront bien les aider. Une fatalité cependant s’abat sur Minerva : là tout de suite, tout ce qu’elle peut faire c’est de rafistoler Bathilda. Même si elle porte plainte pour elle ou alerte les autorités, Bathilda dira sûrement elle-même qu’il s’agit d’une maladresse et donc, si elle ne voulait pas se faire aider, personne ne pourrait l’obliger. Evidemment, Minerva se doute que c’est plus compliqué que cela et que Kinglsey a une emprise sur elle.

« Je… Tu as besoin d’aide Bathilda. Je… je ne peux pas promettre cela… »

Elle ne dit que la vérité, mais sait qu’elle ne pourra rien dire, catastrophée et horrifiée. Minerva a peur pour Bathilda. Elle a après tout « eu de la chance », elle est arrivée avant que cela ne dégénère plus mais si elle n’avait été pas là ? Que se passerait-il si Kingsley ne s’arrêtait pas ? Elle ne voulait pas entendre que Bathilda avait succombé… Non, elle mourrait de culpabilité de n’avoir rien fait ou pas plus faire plus pour l’aider.

« Dans l’armoire tu trouveras le nécessaire pour… »

Cacher, mentir, donner l’illusion. Immédiatement, Minerva se souvient de certains moments, les dernières fois qu’elle est venue. Elle n’avait pas fait attention mais… L’horreur la saisit. Cela dure depuis un moment.

« J’aurais besoin de ma baguette pour me changer… »

Minerva vient diriger doucement Bathilda dans la salle de bain qu’elle devine. Elle n’est jamais allée dans cette partie de l’étage. L’asseyant là où elle sera le plus à l’aise, la métisse finit par se diriger vers l’armoire et trouve maquillage et tout ce qu’il faut. Ses mains tremblent un peu et elle a en horreur ce qu’elle va faire. Cacher, mentir, elle n’aime pas ça. Surtout quand la situation est grave comme c’est le cas ici.

« Tiens, ta baguette. » dit Minerva qui revient avec toutes les affaires qu’elle place devant Bathilda.

Elle suit alors les instructions de cette dernière quand elle lui demande, mais jamais, elle ne promet ce que Bathilda veut lui faire promettre. Elle a envie de hurler de colère contre Kingsley. Elle a envie de le tabasser pour qu’il voit ce que ça fait. Elle a envie de sortir Bathilda d’ici.

« Je sais que tu ne veux pas aller à l’hôpital, mais j’aimerais te sortir d’ici quand même. Tu n’as pas le choix. » Elle ose, Minerva. Mais elle ne lâchera pas l’affaire. « Je refuse de te laisser seule, Bathilda… On peut… On peut trouver une solution tu sais ? Depuis combien de temps… ? » Elle s’arrête alors de faire ce qu’elle fait et l’observe, se mord la lèvre. « Je suis désolée. Si tu ne veux pas en parler je comprends mais… je ne peux pas m’empêcher de ne rien faire ou me taire… Tu as besoin d’aide, Bathilda. » @"Bathilda Basghot"
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Bathilda Grindelwald
coalition sorcière
Bathilda Grindelwald
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face claim : marion cotillard
pseudo : figaro/amandine
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études : poufsouffle 1881-1888
particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyMer 10 Juin - 22:31

Cacher, tenter, dissimulé au possible la résultante du combat perdu d’avance, de l’impossibilité de ne point finir mortifiée, de ne point perdre toute dignité. Tout se retrouver emporté, délaissé, saisit, dépouillé par la présence du Bagshot, ses volontés, ses idées, sa puissance masculine détestée. Elle pourrait pourtant se révolter, faire ployer l’homme par des sorts bien trouvés. Elle pourrait mais ne fait point, accepte la pénitence d’une certaine manière. L’esprit embrumé par des années de mauvais sévices. Oublié que la cage dorée pouvait s’ouvrir, que la mort ou la soumission ne sont pas les deux seules possibilités. La culpabilité dans le creux des reins, le secret à maintenir, à préserver quitte à s’oublier, à tout laisser de côté, même l’idée de pouvoir exister… Minerva douceur, Minerva là, ne partant pas, malgré la volonté, malgré les suppliques du désespoir. Surtout ne point offrir à la féroce amazone trop d’éléments, trop de possibilités de comprendre l’entière vérité, de découvrir l’étendue des dégâts. Minimiser pour préserver les apparences, pour ne point acquérir le statut maudit, la victimisation refusée… A jamais… Plutôt imaginer l’acceptation nécessaire, la pénitence du péché de chair… L’adultère prénuptial ayant conduit la destinée… Tout ce que l’œillade ne peut point prononcer…

La puissance dans l’horreur, dans la défaite certaine… Ne point accepter, ne point offrir, ne point tomber, non, tout le temps continuer, s’efforcer de maintenir l’autorité, la volonté. Jamais vers l’hôpital se diriger, taire tout cela pour le neveu, pour celui qui pourrait tuer pour la venger. Refuser la défaite de l’aimé ! Non ! La petite se taira, n’aura point le choix, serment inviolable s’il le faudra, tout est bon pour maintenir l’apparence de la femme objet, heureuse de sa condition, pour que les barreaux restent dorés… Pour ne point voir les restants du cœur brisés à jamais… La glace et l’ordre, tout ce qu’elle ne devrait point être, point laisser perdurer. Mais impossible de ne point continuer, de ne point s’enfoncer dans les méandres des idées… Tout plutôt que de s’effondrer.  Œillade discrète envers l’enfant, bien incommodée par la décision prononcée, par la demande obligation… Jurer sur les aimés pour ne point trahir, pour s’assurer du silence nécessaire, contraint pour l’étendu des secrets cachés… La vérité prononcée, dure, loin des idéaux de l’amazone, certitude mais cela ne change rien… A quoi bon cacher le sort réservé au sexe dit faible, regardé de haut, contraint à la torture de mariages détruisant l’âme et le corps… Rien n’est beau, rien ne le reste jamais et les fleurs fanées plus personnes n’attirent… La crédulité, les idéaux, face à la réalité tenance, persistante, face à tout ce qui perdure… Doucement, tranquillement insidieusement… Pourtant la métisse tente encore de bousculer le destin, de truquer les dés. L’aide ? Mot lointain, idée… Aide, elle en voulait autrefois, quand l’homme s’en est allé, quand elle a rejoint ceux qui se disaient ses amis… L’aide quémandée, suppliée mais la main tendue jamais n’est vue. Compter sur les autres, la faiblesse, l’impossibilité de refaire les mêmes erreurs.  « Alors je devrais t’obliviate… » Et le regard démontre de la férocité, elle le ferait sans l’ombre d’un doute, protéger Minerva de ses propres erreurs, l’empêcher de se lancer dans des combats perdus d’avance, tout simplement… Pour son propre bien. « Tu ne peux rien dire. » Voix claire mais l’ordre derrière, la volonté même chez la brisée, même quand chaque pas devient supplice quand devant la glace l’horreur vient se présenter. Tout cacher, tout transformer, tout entrainer vers une autre réalité. Les pas douleurs, les images passées, vite, tout laisser de côté.  « merci. » Prononcé quand la baguette dans sa main vient se poser, sorts lancés, changement vestimentaire, oublier le reste, ne point laisser trainer pour que les horreurs ne soient pas montrées, tout camoufler. Les potions, les concoctions et finalement le miroir renvoie le mensonge certain. L’aide de la jeunette, l’horreur de l’acte accompli allant contre sa nature. « Tu aurais dû partir… » Soufflé dans cet instinct de protection maternelle. Ne point infliger à la chatte une telle vision…  

Changement effectué et maintenant ? La laisser partir ? Tenter de l’obliviate pour sa propre sécurité ? Pour que Kingsley jamais ne te tente de la blesser. Et l’idée, la proposition et tout ce qu’elle pourrait amener, un moment d’oubli, un moment de sérénité, loin de tout, loin du monde entier. Sauf que la continuité déplaît, ne peut point être prononcée, pas quand les oreilles de l’elfe sont dans le coin, quand tout prend cet autre chemin. Le serviteur du maitre, sauver Minerva à tout prix, tout simplement, tout doucement.  « Allons prendre le thé. » L’ordre, l’obligation de la suivre, ne point laisser le choix quand la douleur dans chaque pas se propage, les côtes mettront quelques jours avant de cesser de la torturer mais les pas se font, la mine parfois se fait supplique mais jamais douleur n’est vraiment prononcée, pas quand les portes de la serre finissent par se montrer, quand derrière elle l’autorisation est donnée à l’Amazone. Contre le fauteuil confortable la carne vient se poser, laissant le loisir à l’enfant de choisir où se poser.  « L’elfe de maison ne sert que son maître ! Mais ceci n’est point la demeure… Tu ne dois plus jamais en parler Mina, pas dans cette maison, cela serait dangereux pour toi. » Et la mère refusait de voir une autre femme souffrir pour les agissements d’un mauvais époux. Pas maintenant jamais mais la chatte reste plein de fouges, peu encline à accepter l’obéissance forcée… D’un geste de baguette la bouteille vient faire surface, l’alcool est versé, deux verres, la petite à bien le droit à un peu d’égarement.  « Cesse de chercher l’impossible solution Minerva, elle n’existe pas… Pas pour moi et je refuse de te voir gaspiller ta jeunesse pour la cause perdue que je suis… » Fatalisme certain, obligé pour tout protéger. « La meilleure aide que tu puisses m’apporter est ton silence Mina… » Légère pause quand l’œillade vient se poser. « Que se passera-t-il si mon neveu l’apprend ? Il viendra tue Bagshot et je perdrais un fils… Ton silence protégera de nombreuses vies… Celles pour qui je pourrais tout endurer. » Et sans le prononcer, l’amazone dans cette liste, également se trouvait… Mais cela suffirait-il à la convaincre. « Promet le silence et j’accepterais de répondre à tes questions. » Et sinon ? La faire oublier, le plus facile, la meilleure des solutions pour laisser l’esprit de la beauté dans son innocence encore précieuse…
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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
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particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (tw - 18) sisterhood (bathilda)   (tw - 18) sisterhood (bathilda) EmptyMar 16 Juin - 13:57

« Alors je devrais t’obliviate… »
Stupeur dans le regard de Minerva qui observe alors Bathilda avec des yeux ronds. Elle n’oserait pas ? Si, si, elle osera. Horreur dans le regard. Minerva recule légèrement, horrifiée. Ce n’est pas tant l’idée qu’elle l’obliviate qui la choque, c’est surtout le fait que Bathilda est prête à tout pour cacher quelque chose dont elle est victime. Et cela révolte Minerva. Celui qui devrait payer pour ce qu’il fait c’est son mari, pas elle, la victime de porter cette culpabilité.
« Tu ne peux rien dire. »
Le silence pour toute réponse à un acte aussi barbare, un homme qui abusait de sa domination sur une femme. Évidemment, les lois ne protégeaient pas les femmes mariées et beaucoup diraient que Bathilda devait se conformer à la volonté de son mari. C’était de sa faute si elle se faisait battre. Ce genre de pensées trop courantes révoltaient Minerva qui n’aurait, elle, jamais accepté cela. Mais elle se met à la place de Bathilda : qu’aurait-elle fait si Ephraïm avait leva la main sur elle ? Aurait-elle eu le courage de claquer la porte avec le risque qu’il ne la rattrape et ne la tue ? Elle savait qu’Ephraïm n’aurait jamais été capable d’une chose pareille mais elle se posait la question. Si Bathilda n’était pas prête à parler, à trouver refuge… que pouvait-elle faire ? Cela lui retournait l’estomac. Minerva voulait se battre pour les femmes qui se retrouvaient dans la situation de Bathilda. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire et sans le savoir Bathilda allumait une flamme chez Minerva qui n’était pas prête de s’éteindre.
« D’a… d’accord, je ne dirais rien, Bathilda. » souffle-t-elle la mort dans l’âme.
Elle observa la noble dame se changer, cacher les bleus et Minerva détourne le regard pour lui laisser un peu de pudeur. A son merci, la métisse acquiesce avec un petit sourire. Elle voudrait faire plus. Elle voudrait sortir Bathilda d’ici et qu’elle ne revienne pas. Mais elle le sait : Bagshot ferait tout pour récupérer sa femme quitte à aller directement chez les McGonagall et Minerva ne pourrait rien y faire.
« Tu aurais dû partir… »
« Non, je m’en serais trop voulue… » réplique-t-elle aussitôt, déterminé, toujours aussi fière et mcgonagalesque.
Attendant patiemment que Bathilda termine, essayant parfois de l’aider sans pour autant l’infantiliser, Minerva redevient silencieuse. Elle se souvient qu’elle avait toujours le livre que Bathilda lui avait prêté un an plus tôt.
« Allons prendre le thé. »
Minerva acquiesce, suivant le mouvement mais observant attentivement Bathilda, prête à la rattraper si jamais. Elle est aussi horrifiée de voir que Bathilda fait comme si de rien n’était, comme si c’était normal. Comment pouvait-elle prendre le thé après tout cela ? Elle la suit malgré tout jusqu’à la belle serre de Bathilda. Subitement dans son champ de vision, elle voit comme un éclair doré. Elle a cru voir un vivet doré.
« L’elfe de maison ne sert que son maître ! Mais ceci n’est point la demeure… Tu ne dois plus jamais en parler Mina, pas dans cette maison, cela serait dangereux pour toi. »
L’elfe de maison. Minerva soupire. Elle sait bien que l’elfe est fidèle à son maître… et sa maîtresse aussi. L’apparition de l’alcool fait hausse un sourcil à Minerva. Oh, elle ne rechigne pas de boire mais ce n’est pas là exactement du thé. Elle remercie Bathilda et boit un peu.
« Cesse de chercher l’impossible solution Minerva, elle n’existe pas… Pas pour moi et je refuse de te voir gaspiller ta jeunesse pour la cause perdue que je suis… »
Minerva regarde le fond de son verre. Elle n’est pas d’accord avec Bathilda et si elle doit se battre à travers une action ou une association, car l’idée commençait à germer dans sa tête, elle le ferait. Elle avait espoir que malgré que cela prenne du temps, Bathilda aurait un peu gain de cause un jour. Elle et toutes les autres femmes qui sont dans son cas.
« La meilleure aide que tu puisses m’apporter est ton silence Mina… »
Son ventre se tord. Elle a envie de répliquer que c’est faux mais Bathilda ne changera pas d’avis. Pas si elle agissait frontalement en tout cas. Le silence la débecte déjà.
« Que se passera-t-il si mon neveu l’apprend ? Il viendra tue Bagshot et je perdrais un fils… Ton silence protégera de nombreuses vies… Celles pour qui je pourrais tout endurer. »
Manipulation. Minerva redresse son regard sur Bathilda et la fixe sans ménagement, droite, fière. Elle n’est pas dupe. Elle sait ce que tente de faire Bathilda, attiser ses bon sentiments pour qu’elle garde le silence.
« Promet le silence et j’accepterais de répondre à tes questions. »
Minerva reste silencieuse longuement. Elle a la gorge nouée. Elle ne peut pas accepter de ne rien dire. Elle ne peut pas accepter comme ça. Elle a l’impression d’abandonner Bathilda et elle n’aime pas cela le moins du monde. Mais Bathilda ne veut pas de son aide. Elle ne peut rien y faire. Alors, Minerva, triste, résolue et dégoutée, finit par dire :
« Je te promets de garder le silence, Bathilda. »
Elle a envie de s’arracher la bouche à promettre cela. Elle ne pourra même pas demander conseil à sa mère… ou alors si mais en prenant des chemins détournés. Elle aurait bien eu besoin des conseils d’Isobel en cet instant.
Minerva souffle un peu fort et vient terminer son verre.
« Promets-moi dans ce cas de m’appeler si cela va trop loin et de… trouver un endroit où tu te sentiras en sécurité. S’il te plait. »
Elle se mord la lèvre avant de finalement récupérer son sac où se trouve le livre.
« Je… J’étais venue te rendre le livre que tu m’as prêtée il y a de cela avant… » Elle déglutit difficilement. « Avant le décès d’Ephraïm. Je l’ai terminé et j’ai beaucoup aimé même si je ne suis pas d’accord avec tout. » Petit sourire, mais sourire triste. Malaise. Minerva voudrait rester mais elle ne se sent pas d’affronter le regard de Bathilda, trop mal à l’idée de devoir garder le silence. Elle était venue à la base pour prendre des nouvelles et on pouvait dire qu’elle était servie.
« Je vais y aller et te laisser… je ne veux pas t’attirer des problèmes Bathilda. Excuse-moi. » souffle-t-elle avant de se lever.
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