(fb) pretty woman - albus

       
       elle rumine presque morose la pluie battante, avançant d'un pas nonchalant, l'eau ruisselant sur son impair d'un parfait blanc, vierge de toute haine, nage déchue tombé du ciel. elle clape dans les flaques fracas de ses talons vertigineux qui se plante dans le sol ne faisant pourtant aucun bruit sous le son des clapotis. elle passe alors la porte baissa sa capuche soit sa baguette et de sèche d'une traite. coiffure parfaite, maquillage tirée à l'épingle rouge à lèvre flamboyant sur ses lèvres prêtes à régner sur le monde de manière quelques peu solitaire. elle regarde alors de haut avant de voir une pauvre petite dame s'approcher le regard intéressé par la belle jeune femme qui vient d'entrer. « bonjour miss, que puis-je faire pour vous ? » graal fait quelques pas retrouvant le bruit de ses amants claquant sur le sol brûlant. « miss croupton, j'ai rendez-vous » la jeune femme fait alors volte face cherchant son registre, elle feuillette alors les pages avant de déposer son gros doigt sur son nom écrit. « c'est exact » elle revint alors vers elle dans une certaine révérence l'invitant alors à la suivre. elle lève alors la main claque des doigts de ses ongles vernis d'un rouge carmin dont elle seule porte si bien « j'attends quelqu'un ! déguerpissait je vous appellerai quand je désirerais commencer » « madame vous » elle l'arrête d'un regard « oseriez vous contredire la fiancée de votre ministre adoré ? » elle laisse doucement sortir de sa poche cette main gauche sertit de ce magnifique diamant ayant tant fait parler à peine dévoilé. la petite femme se plein dans de multiple révérence s'excusant farouchement avant de disparaître dans l'arrière boutique.

elle l'attend, là debout dans l'entrée incertaine qu'il passerait la porte en ce jour si parfait. albus invitation envoyée pour ne pas à avoir croisé son refus, préférant le comprendre par son absence plutôt que par son regard dégoutté de la savoir fiancé à l'être tant aimé. elle soupire croise les bras incertaine de le voir entrer ici-bas. pourquoi viendrait il après tout ? elle lui avait dérobé tout ce dont il pouvait rêver, un mariage parfait au bras de l'homme qu'il a toujours aimé... cauchemars de l'homme amoureux, perfide femme ayant réussit à obtenir le pouvoir ultime, celui d'être la femme du pouvoir parfait. elle soupire, observant la pluie dégringoler, donnant à son humeur un gout de peinture déchiré.

silhouette qui se pavane non loin de l'entrée, hésitation à saisir la poignée et pourtant il passe enfin le palier. « albus » salutation solennelle et pourtant si peu formelle, pointe de joie dans les tréfonds de sa jolie voix. heureuse de ne pas faire cela seule, heureuse qu'il ait décidé à l'accompagner à la conseiller sur le meilleur choix de robe à porter quand la couronne viendrait à se poser. la petite silhouette revient alors « monsieur dumbledore bienvenu » elle leur fait alors signe de les suivre graal venant à saisir le bras de son "ami" avançant alors dans la salle où tout se jouerait, où elle choisirait enfin la tenue de son règne si parfait.

       
       il a le regard perdu comme s'il ne voulait pas être ici en sa présence, pourtant il a bien passé cette porte il se pose devant elle, elle tente un sourire la reine, de peur de le briser encore de peur d'entendre encore leur cri qui se mêlent aux battements intense de son cœur. elle a encore ses lèvres qui se crispent à leur échos a leur voix qui se transpercent aux blessures qui se créent car il a été fiancé à un homme ne lui portant aucun intérêt. douce reine des abeilles prête à régner sur le monde et pourtant aucunement prête à briser une amitiée qu'elle a si longtemps tissé. petit sourire mince sourire en sa direction heureuse de le savoir ici, en sa présence, l'aidant à choisir cette tenue qui ne fera que baver les pauvres invités. elle ne sait quoi dire, sachant pertinemment qu'il ne la porte aucunement dans son cœur, devenue son cauchemars claquant les talons de sa demeure. elle croise alors bras sous sa poitrine le visage hautain comme à son habitude prête à répliquer si albus venait à tenter de la dissuader. pourtant il ne le fit guère plus enclin à la laisser convoler dans les bras de l'homme qui se tue à aimer. alors elle se détend doucement laissant à nouveau ses bras tomber venant se poser sur ses hanches convenablement dessinées, un mince sourire amusé venant à naître sur ses lèvres d'un rouge parsemé. « en espérant trouver une tenue qui fera envier le royaume entier, » elle parle un peu plus fort, le regard en biai, voyant que la vendeuse à les oreilles qui tentent à traîner lui faisant par cette simple phrase comprendre qu'elle a l'intention d'acheter la robe la plus parfaite de ce qu'elle a pu créer. son regard d'araignée se pose à nouveau sur son invité tentant de s'approcher de son corps peu enclin à la marier. « t'en que cela brille tu sais et que j'ai l'air magnifique le reste n'a pas d'importance » elle s'approche passe son bras sous le sien avec une certaine retenue comme de peur qu'il vienne à balancer son bras pour éviter qu'elle ne vienne à le toucher. pourtant il la laisse docilement faire, l'attirant ainsi avec elle dans l'arrière boutique où trône les robes et les tissus prêts à la revêtir. la vendeuse s'incline doucement sur leur passage se targuant d'un mince sourire presque paniqué à la vue de la jeune femme.

elle vint à lâcher son bras laissant claquer ses talons dans la pièce passant ses mains sur le tissu, observant plusieurs tenues. hésitation elle ne sait guère quoi faire, comme incertaine un instant. elle, marié, la bague à son doigt et le poids d'un lourd secret. mensonge dissimulé sous des faux sourires et des attitudes qu'ils n'auraient en vérité jamais. elle n'est que l'ombre du monstre, celle qui viendra à le soutenir pour que le monde vienne à lui obéir. le pouvoir et pourtant uniquement le pouvoir... hésitation certaine qui se créait doucement en elle, et pourtant elle cache son cœur palpitant, se tournant doucement vers albus le regard titubant elle fait alors un signe brusque de la main pour faire fuir la curieuse, pour le moment elle ne veut pas d'elle en cet instant « me pardonneras tu d'avoir accepté ? » elle lève alors un sourcil laissant sa main chuter contre les perles docilement broder. n'attendant aucune réponse elle se retourne pour prendre une robe aux perles et a la couleur satiné, l'observant un instant avant de la reposer. trop simple pour une reine, trop simple pour elle.