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 we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers)

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Message (ϟϟ) Sujet: we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers)   we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers) EmptySam 16 Mai - 20:36

if i was dying on my knees .

@Newton Scamander & @Theseus Scamander   „


C’en est assez. Tu en as assez. Cette longue semaine de travail pèse lourdement sur tes épaules (comme toutes les autres (elles pèsent si lourd)) et, en cette fin d’après-mid, tu en as assez. Tu te redresses lentement sur ta chaise, la poussant d’un rapide mouvement sec, et tu quittes le bureau qui t’a été attribué. Rien d’intéressant, rien de palpitant pour te distraire de ton ennui et de ce tourbillon de pensées que tu préfèrerais ignorer. Et, de toute façon, ta journée de travail touche à sa fin, tu n’as aucune raison de t’attarder ici. Tu quittes ton bureau, saluant tes collègues d’un hochement de tête poli et respectueux, lippes pincées en une moue pensive. Tu as le pas lourd, presque trainant alors que tu t’extirpes des entrailles du Ministère. Tu gardes ton visage caché derrière tes mèches rousses, tu fais profil bas (comme tu as appris à le faire quelques années auparavant (il n’est plus question d’être si impulsif)). Certains regards te suivent, d’autres t’ignorent. Tu n’en as que faire. Tu en as assez, Theseus, et tu ne désires qu’une chose ; être enfin libéré de tes responsabilités et passer un peu de bon temps. Et c’est exactement ce que tu as prévu, pour cette fin d’après-midi. Tu as rendez-vous au Chaudron Baveur. Tu jettes un coup d’oeil à l’une des horloges placée au détour d’un couloir. Ah, tu seras très certainement en retard. Une poignée de minutes, à tout casser. Pas grand-chose en soit, mais la chose suffit à te contrarier. Tu grimaces à la manière d’un gamin capricieux, avant de rapidement reprendre le contrôle des muscles de ton visage. Tu t’empresses d’afficher une mine détachée, neutre. Tu poursuis ton interminable chemin (tu en rajoutes à peine (à peine)) jusqu’à la sortie du Ministère. Et quand enfin tu remontes à la surface, ton pas se fait plus léger.

Tu te mêles au flot des passants, sorciers comme moldus. Tu aperçois quelques visages familiers ici et là, que tu t’empresses d’ignorer. Tu détournes rapidement le regard de ces traits que tu connais pour poursuivre ta route. Maintenant que tu es sorti du Ministère, tu regagnes ton entrain qui te caractérise tant. Tu fourres les mains dans les poches de ton pantalon, l’air chaud de ce début de mois de juillet ne justifiant pas le fait de te munir d’une quelconque veste. Manches retroussée jusqu’au-dessus des coudes, quelques boutons de chemise modestement déboutonnés, tu as l’air d’un moldu lambda. Chose qui ne te dérange absolument pas, dans le fond ; tu n’as rien contre les moldus et cela rend tes déplacements bien plus faciles. Car si tu n’hésites pas à user du transport rapide qu’offre la poudre de cheminette, tu avoues sans la moindre difficulté que tu apprécies de te délier les jambes dans les rues de Londres quand l’occasion se présente. Et c’est ce que tu fais actuellement, tu en as grandement besoin après avoir passé ta journée assis à ton bureau (la formation d’auror n’est pas toujours aussi trépidante que ce que l’on pourrait penser (les instants d’ennui sont absolument terribles)). Tu presses un peu le pas, afin de pas accentuer davantage ton retard. Mais tu prends aussi le temps de souffler un peu.

Il ne te faut pas bien longtemps pour arriver à ta destination ; le Chaudron Baveur. Tu entres rapidement, te glissant entre les badauds (sobres et moins sobres (il n’y a pas d’heure pour boire, semble-t-il)) et balayant la salle d’un regard scrutateur. Tu n’as aucun mal à trouver la touffe de cheveux roux (si semblables aux tiens (c’est de famille)) que tu cherches. Un sourire vient fendre le bas de ton visage alors que tu te diriges vers l’adolescent à grandes enjambées. « Newt. » l’interpelles-tu chaleureusement alors que tu arrives à sa hauteur. Ton sourire s’élargit. Tu t’asseois en face de lui, croisant tes bras sur la table pour te pencher vers lui. Il y a un genre de brouahah autour de vous, un bruit d’ambiance et de murmures constant ; tu n’as guère envie d’élever la voix, aussi tu préfères te rapprocher de ton cadet pour qu’il puisse t’entendre sans mal. « Sorry, I’m a bit late. » Tu n’offres aucune explication quant à la raison de ce retard. Tu n’en as pas vraiment, de toute façon. Tu t’es juste perdu dans les chemins sinueux de ton esprit et tu as eu du mal à en sortir, c’est aussi simple que cela. Tu n’as pas vraiment envie de discuter de ça avec ton frère, d’autant plus que ça fait un petit moment que tu ne l’as pas vu (quelques jours à peine (une petite éternité te semble-t-il)). « How are you doing ? Is Ministry work treating you well ? » préfères-tu lui demander d’un ton que tu espères léger. Car, dans le fond, tu te fais du soucis pour Newt ; tu lui as trouvé ce travail, tu l’as un  peu poussé à accepter ce poste (tu n’oserais pas dire que tu l’as forcé (mais n’est-ce pas réellement ce que tu as fait ? (tu doutes))), sans pour autant être certain que cela lui conviendrait réellement. Tu désirais juste prendre soin de lui, s’assurer qu’il ait un futur quelque part dans ce monde.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers)   we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers) EmptyLun 18 Mai - 12:31

The voice is barking of nausea and fear


(())

Prisonnier par l’étroitesse d’un Chemin de Traverse en perpétuel mouvance. Il fallait jouer des coudes pour ne pas se retrouver englouti par la marée humaine. En tout cas, c’est ce que Newt s’efforçait d’accomplir ce jour-là. Une tâche périlleuse pour le cadet Scamander au vu de son maintien d’éternel rabougri. À l’encontre de son aîné à la posture solaire, l’ancien Poufsouffle n’était pas du genre à irradier de sa prestance puisqu’elle était tout bonnement inexistante. Pas que ce soit une affliction de quelque manière que ce soit bien sûr, simplement il en était ainsi. Et ce qui devait arriver arriva. Face à lui un sorcier au gabarit pondéreux dévale le pavé séculaire à toute hâte, semblable à un éboulement de falaise, l’homme peu soucieux de ce qui l’entoure le percute de plein fouet. Le choc est tel que Newton tombe à la renverse. Dans sa chute abracadabrantesque, il entraîne malgré lui une sorcière de passage en s’agrippant cahin-caha à ses tissus voletants – d’un bleu céruléen. Pendant un instant il croit avoir affaire à un Occamy tant la prunelle peine à discerner quoi que ce soit au travers de ses yeux mi-clos, alors réduits à deux fentes très minces. S’ensuit une claque monumentale en guise de tonique; l’oeil s’arrondit, encore halluciné. Puis la douce voix de contralto à l’origine de tant de brutalité surenchérit en sifflant d’un pittoresque “You boor” à l’égard de l’adolescent désorbité. Elle, s’en va.

Dès lors une myriade de regards s’entassent les uns après les autres sur la carcasse ignominieuse étendue de tout son long. Quelques-uns ont même l’audace de l’enjamber. Paria contre son gré ; il finit par prendre appui sur chacun de ses thénars pour se relever. Un soupir tombe avec fracas contre la rondeur de ses lippes frétillantes avant qu’il ne daigne, l’air de rien, à s'épousseter du revers de la main. Durant ce temps la joue s’empourpre du vestige de cette mandale probablement méritée. Et comme si de rien n’était, le Scamander fait fi de ce méchef, accusant du mieux possible les oeillades réprobatrices. Maintenant, c’est à grands pas qu’il serpente l’afflux immuable. Être en retard était quelque chose à laquelle il ne pouvait consentir. Car, oui, il avait rendez-vous. Rendez-vous avec Theseus. L’amorce d’un sourire vient taquiner la commissure de sa bouche atone. Leur dernière entrevue remontait à si loin qu’il jurait ne plus se souvenir du nombre d’éphélide qu’arborait l’aîné sur son faciès. À une baraque du point de rencontre, l’oeil fugace du rouquin lorgne son reflet dans la devanture de celle-ci, sans s’arrêter. Des reliefs d’une main fantôme arpente la pommette déjà bien rougie. Si d’aventure la conversation dérivait sur l’acquisition de cette baffe d’enfant martyr, Newton ne cacherait en rien sa déconvenue.

Arrivé à bon port, l’édifice se dresse bringuebalant aux iris brillantes du second-né qui n’a qu’une hâte, retrouver plus que tout l’héritier Scamander. Bientôt la porte cède sous la pression du coude, s’ouvrant sur ces entrefaites, à une peuplade de sorciers assoiffés. Cacophonie attendue mais qui ne manque pas de mettre à mal l'ephèbe qui ne peut s’empêcher de se ratatiner davantage, l’iris se réfugie dans le vague ; sur un point invisible. Il ne sait même pas si Theseus est là ou non. Dans le pire des cas il le rejoindra. De là il sonde à l’entour en éludant au plus haut point l’humain, d’une table suffisamment éloignée du tumulte journalier. Le lieu est bondé, c’est peine perdue. Il jette alors son dévolu sur une d’entre elles, à l’épicentre de la taverne archaïque. Environ trente secondes s’égrainent. Interminables. Personne à l’horizon. Newt. Enfin. Une bouée de sauvetage que l’appel de son prénom; qu’il n’espérait plus soit-dit en passant. Les badigoinces se pincent en un sourire crispé tandis que Theseus, lui, exulte tel un lion fier. Sorry I’m a bit late. How are you doing? Is Ministry work treating you well? À son tour le benjamin se penche au plus près du nouvel arrivant, les coudes à l’horizontal sur le boisé. ”No harm done, Theseus. I’ve just arrived.” Souffle-t-il, d’une voix candide. De plus il ne répond pas tout de suite à l’interrogation surprise, préférant humecter la peau écaillée de sa bouche.  “The Ministry is as it is, I presume. Should we order before we start talking?” Une pause. “I’ll take a pint of lemonade. Please. ” Sur le ton de la suppléance, il n'a aucune envie de s'y rendre lui-même.

(c) AMIANTE

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers)   we'll go deeper than the ink ; (scamander brothers) EmptyMer 20 Mai - 23:23

if i was dying on my knees .

@Newton Scamander & @Theseus Scamander   „


« No harm done, Theseus. I’ve just arrived. » Et ton frère possède cette candeur (douceur étouffante (naïveté qui te maintient parfois éveillé la nuit ; tu peux le protéger de bien des choses, mais pas de lui même)) qui te réchauffe le coeur, qui t’arrache un large sourire bien malgré toi. Tu ne peux résister à l’allure agréable disparate de ton cadet ; si tu fais de ton mieux pour rentrer dans les cases, ce n’est pas du tout le cas de Newton (la faute à son esprit divagateur (de son coeur plus grand que le monde encore )). Et si cela t’inquiéte bien souvent, aujourd’hui tu trouves en la présence de ton frère un courant d’air frais dont tu as terriblement besoin. Presque avachi sur la table qui vous sépare, tu te fais plus mou encore ; les muscles de ton corps se détendent et tu ne peux que te laisser aller en la présence si familière de Newton. « The Ministry is at it is, I presume. Should we order before we start talking ? » Tu hoches de la tête brièvement, presque sèchement. C’est là une réponse autant pour sa déclaration plate que pour sa demande. The Ministry is at it is, indeed. Tu retiens justesse un soupir lourd, qui exprimerait toute l’étendue de ta frustration et de ton désarroi. « I’ll take a pint of lemonade. Please. » Et tu ne percutes que maintenant sur ce que vient de faire ton frère. Tu lui lances un regard faussement noir, le coin de tes lippes trahissant ton vague amusant. « Come on, Newt … » Mais la bataille est déjà perdue (il le sait (tu le sais)). Tu secoues la tête, comme désabusé ; la danse n’est pas nouvelle, les choses ont toujours été ainsi faites (toujours faible face à la fragilité fraternelle (toujours fragile face à fébrilité palpable)). Et tu es faible, Theseus.

Dans un soupir, tu te relèves en passant une main dans une tes longues mèches embrasées. « Okay, you win. » que tu fais dans un soupir, te détachant lentement de la table et de la présence de ton frère. « Don’t get into trouble while I’m gone, Newt. » Et c’est en trainant des pieds et en jouant des coudes que tu pars en direction du bar pour passer commande. Et jouer des coudes, tu le dois. La fin d’après-midi a attiré tous les esprits ennuyés, les badauds veulent noyer leur frustration ou leur ennui au fond d’une bouteille d’alcool. Et en soi, tu n’as rien contre eux (pas vraiment (tu ne juges pas)), mais tu aurais aimé qu’ils ne soient pas si nombreux sur ton chemin. Ton chemin est rendu presque périlleux par les boissons que l’on manque de renverser sur ta personne (et tu soupires lourdement, Theseus (tu es las, déjà)). Finalement, tu arrives à destination, tu passes rapidement commande et tu te retrouves tout aussi prestement avec deux verres ; un contenant de la limonade, comme Newt l’a demandé, un autre de bièraubeurre, pour toi. Le chemin du retour est d’autant plus dangereux que tu ne veux rien renverser (toujours aussi consciencieux (toujours ce désir de ne pas décevoir)). Tu prends ton temps pour ne pas perdre une goutte des boissons et c’est avec un certain soulagement que tu aperçois à nouveau la tignasse de ton cadet. Tu poses son verre en face de lui, tu poses ton verre en face de ta place et, enfin, tu t’asseois à nouveau en face de lui. « Here you go. » marmonnes-tu distraitement.

Et vient le silence. Le problème n’est pas que tu ne sais pas quoi lui dire, c’est même tout l’inverse (les mots se bloquent dans ta gorge (tu étouffes)). Ça ne te ressemble pas, Theseus, d’être ainsi embarrassé, alors tu persévères au-delà de la gêne ; tu t’éclaircis bruyamment la gorge, posant un regard bienveillant sur ton interlocuteur. « Sooo … » Tu étires les syllabes, un poil incertain. Tu ne tardes pas à te reprendre cependant, éclaircissant à nouveau ta gorge avant de te lancer. « I hope you’re doing good, Newt. It feels like a small eternity since I last saw you. » annonces-tu pour préambule de cette conversation. Un nouveau sourire vient fendre tes lippes, chaleureux comme toujours. « It’s good to see you. » Et tu laisses la simplicité de ces quelques mots vous entourer, tu le laisses s’imprégner de ce que tu as dit et tu te laisses le temps de retrouver ton équilibre (toujours terriblement précaire (et tous ces doutes qui te font pencher d’un côté)). Chassant le goût amer de tes sombres tergiversations d’une gorgée de ta boisson, tu te forces à te détendre sur ton fauteuil pas si confortable que ça.

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