Bathilda Grindelwald coalition sorcière crédits : corvidae (avatar), alex (gif) face claim : marion cotillard pseudo : figaro/amandine études : poufsouffle 1881-1888 particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée | (ϟϟ) Sujet: les métamorphoses (bathilda) Lun 25 Mai - 19:35 | |
| bathilda bagshot 001 ft marion cotillard pinterest nom et prénoms :Bagshot, maudite identité, pièce rapportée, l’alliance à l’annulaire gauche ne faisant que le prouver. Maudit, haï et pourtant choisi sous la contrainte du ventre arrondi. Croix portée jusqu’au dernier souffle. Grindelwald, la vérité, la fierté, le sang, la terre, la vie. Patronyme aimé que l’être révérait de retrouver. Racines jamais oubliées. Doux rêve du passé, double symbole. Premier, de l’ancienne vie abandonné les dix-sept années passées. Deuxième, le renouveau, l’élévation nouvelle, la grandeur. La tête haute quand le neveu est à ses côtés. L’héritage à conserver, à perpétuer dans les yeux du fils tant aimé. Bathilda, douceur devenant force, les origines mêlées d’audace et de combat, prénom tout trouvé pour la fille de l’arène, pour le renouveau des batailles à venir. Nymphéa, douceur de l’enfant, regard porté sur l’étang dans la demeure familiale. Lien sacré avec la nature. âge : 8 août 1970, pleine lune annoncée, arène grondant de sorciers, réclamant le carmin des créatures martyrisées. Dernier soupir du loup condamné, premier cri du nouveau-né. Quarante-quatre années maintenant écoulées. Temps si rapidement passé que la fleur est loin d’avoir fanée. origines : Exil volontaire des géniteurs, changement de vie. Bulgarie, mère patrie que ses pieds n’ont pas assez foulée. Fierté des origines, tentation de les faire perdurer. Angleterre terre des premiers cris, du début de vie mais jamais le sang n’oublie d’où il vient. Seconde enfant de l’unique branche de la famille Grindelwald… Nom qui aurait disparu sans l’intervention du neveu, envie personnelle de reprendre également ce qui est sien… A la place d’être l’épouse du Bagshot, branche majeure de la famille, premier nier, fortune si souvent pavanée. profession : Souvenir d’une petite fille rêvant de devenir vétérimage, de passer sa vie en compagnie des créatures qui depuis son plus jeune âge ne cessent de la fasciner. Réalité de l’épousée, la cage difficilement ouvrable mais le mari finissant par céder. Les liens du passé, à défaut de voir le monde au moins le faire revivre. Historienne, entrée dans le département d’anthropologie sorcière, les pages raturées, des vies, des souvenirs, un monde tout entier qu’il faut préserver. Et toujours l’œillade se fait plus insistante pour cette passion des créatures, leur lien avec le monde sorcier, la petite fille au fond n’est pas totalement partie. La réussite du neveu, les idées annoncées, écoutées et depuis ce jour, bras droit de Gellert. La main toujours vient rejoindre l’épaule du fils d’une autre mère. Le conseil murmuré, la gifle qui parfois vient se perdre, même le ministre de la magie parfois nécessite d’être corrigé. nature du sang : Carmin malédiction, dissolution de la pureté si ancienne que le coupable ne peut plus être condamné… Carmin bleuté qu’elle aurait tant aimé posséder, pour lui, pour pouvoir l’aimer sans devoir se cacher. Erreur de jeunesse… Souillure abjecte que le neveu tente de lui faire oublier, le pouvoir avant la nature de l’hémoglobine. personnalité : L’enfant avait la douceur et la joie de vivre. Elle brillait d’une étincelle précieuse, capable de soulever des montagnes, de renverser le monde, le besoin de liberté, la fougue, la langue bien pendue, une personnalité qui ne faisait que déborder. Et même les affres des visions n’enlevaient les précieux sourires. Mélancolie de l’adulte repensant à celle qu’elle était, ce qu’elle aurait aimé retrouver. Celle qu’elle aurait aimé faire perdurer, celle qui s’en est allée. Femme objet, silencieuse, femme s’oubliant, voilà ce qu’elle a été durant des années. Femme fermée, les secrets à préserver, l’image surtout. Les difficultés d’avancer avec le cœur brisé. La torture de soi-même, les décisions prises en dernier recours, le choix qui n’en était pas un… Protectrice, toujours de ceux auxquels elle tient, loyale pour ceux s’en montrant digne, pour ceux qui ne la trahiront pas. Pardon difficile à obtenir et la malicieuse des années pourra laisser passer avant d’obtenir le sésame vengeur, l’occasion parfaite de faire payer. L’esprit aux aguets, il pense, il l’a toujours fait pendant ses années de contrainte, l’intelligence certaine qui si longtemps a su se faire oublier. La maitresse des apparences, de savoir jouer de l’image qu’elle peut renvoyer. La belle femme qui peut s’exprimer et penser. Le venin parfois qui ne se retient pas, résultant d’un mariage compliqué, ayant trop souvent ses os brisés. La nouvelle femme, la dominante, la révoltée, l’ambitieuse, celle qui veut tenir le monde dans la poignée de ses doigts. Défendre ce en quoi elle croit. La cruelle parfois pour ceux qui dans son esprit le mérite, plus aucune pitié, plus aucun regard détourné. La tornade cachant les faiblesses, les secrets emportés jusque dans la tombe, la réalité faite sienne, tenter de surmonter les obstacles, d’être bien plus que l’image renvoyée. Jeunesse retrouvée, exaltation des sens. Troisième œil qui torture, qui compliqué l’équilibre précaire, qui si souvent la colère fait monté, la perd, la transforme lunatique pour cacher la peur profonde d’un jour son esprit se perde définitivement. La mère aimante et protectrice, prête à tout pour protéger la chair de sa chair, la famille qui a ses yeux s’étend bien plus longuement que les liens du sang. La colère qui parfois l’étreint, qui avec le temps s’est faite plus vicieuse, plus pernicieuse, moins encline à courber l’échine sauf devant l’époux. Emprise certaine de l’être sur sa carne, soumission qu’elle haï sans pouvoir la contrer, comme si son être tout entier sous son pouvoir encore se trouvait. Envie de crier, de tout libérer, nouvelle fleur encore en train de s’épanouir.
La complexité d’une femme à plusieurs niveaux, l’enfant, la mère, l’épouse brisée, le bras droit, le phœnix renaissant de ses cendres.
particularité : Troisième œil maudit, détesté, caché, autant qu’il est possible de feindre de n’être qu’une moitié de réalité. Songes maudit, crainte de la nuit, des yeux clos, de tout ce que l’instant peut apporter. Rêves qui n’en sont pas, autre réalité, futur apparaissant sans se faire sommer. L’agitation nocturne, premier signe d’une vision en train de la torturer, combien de fois de son lit n’est-elle pas tombée ? Combien de fois ses cris n’ont-ils pas raisonnés. La douleur grandissante, la suffocation, la sensation d’impossible maitrise, l’envie de se réveiller mais rien ne vient, pas tout de suite. Et puis la fin ou le début d’autre chose, la paralysie du sommeil qui si souvent finit par survenir, l’esprit revenant avant le corps. L’angoisse, la peur et puis la fin. Sensation d’oubli passager. Temps d’adaptation, songes qui ne se déchiffrent point une fois le réveil entamé. Non, ils approchent, latent, cherche le bon moment pour envahir l’esprit, pour la tétaniser, pour lui envoyer les pires migraines jamais rencontrées. Affaiblissement du corps, besoin de s’allonger, dans le noir, sommeil insomnie… Délimitation parfois incertaine du présent et du futur. Difficultés à partager ce que les parques décident d’envoyer, parler causant parfois bien plus de dégâts que ce qui était présagé. Et même si la vision parait paradis c’est l’enfer toujours qui s’ouvrira sous ses pieds. Non, point de cadeau dans cette capacité. Alors, elle la tait, tente de ne plus laisser les temps se mélanger mais la porte sur l’autre monde toujours finit par s’ouvrir même lorsqu’elle a été fermée à clé. INFORMATIONS IMPORTANTES I. adieu.Larmes salées sur le papier viennent émergées. Le ventre ne montre pas encore la vie grandissante. La main tremblotante, la jeune fille refuse de lâcher, d’arrêter d’écrire avant que tout ne soit terminé. Soleil, Des jours se sont levés, des nuits sont passées, deux mois se sont écoulés et toujours j’attends le signe qui te ramènera à moi. Pourquoi ? Comment ? Qu’ai-je fait ? Qu’ai-je manqué ? Dix milles questions tourmentent chaque jour mon esprit, rendent mes nuits impossibles. Sais-tu combien mes larmes ont coulées ? Combien mon cœur sans cesse saigne ? Te souviens-tu de cette dernière soirée ? La salle sur demande, ta demande, t’épouser, tout quitter, partir, abandonner cette vie qui ne veut pas de notre bonheur. Le trouver ailleurs où les carmins différents peuvent s’aimer, sans pression, sans renoncer à rien. Nous deux soignants humains et créatures, douce utopie maintenant si lointaine. J’ai tout tenté pour te retrouver, sauf peut-être me ridiculiser devant les tiens. Je doute qu’ils connaissent ta destination. Ton départ m’a fait perdre tout repaire, Hécate et Archibald sont devenus des étrangers, eux qui je le sais, te protège plutôt que de m’aider. Ils ont choisi leur camp… Mais tout cela, j’aurais pu tenter de m’en remettre, trouver en moi la force de continuer, de devenir cette femme que nous chérissions tous les deux, pour toi, pour moi, pour ne point me perdre comme Nevena… Mais tout cela est impossible… Ta vie grandit en moi, le fruit de l’amour, l’amour existait-il vraiment ? Peut-il quand tes je t’aime sont devenus vent, quand ta promesse a été rompue ? Loin tu es et pourtant, folle je suis de croire que le destin te ramènera. Je l’ai vu mon soleil, toi et cette petite fille, de dos, dans le lointain, elle t’appelait papa et tu étais là. Je n’ai rien dis, tu sais comme je crains ce que les parques peuvent m’annoncer… Mais j’attends ce futur dans mon présent, espérant encore avoir la force de te pardonner… Et que toi aussi tu oublieras tout ce qui aura été. Parce que je ne puis laisser notre fille m’être enlevée alors je vais lui donner ce que tu ne peux être : un père, un nom plutôt, un être qui lui épargnera le statut malheureux de bâtarde. Cette nuit je retrouve Kingsley Bagshot, ne vois pas dans mon geste la moindre forme de vengeance ou d’éteindre passionnée. Si ce soir je le laisserais me glisser dans ses draps c’est uniquement pour la vie grandissante, quand je feindrais d’apprécier j’imaginerais tes traits pour m’aider. Et je sais que par la suite, il m’épousera, la descendance est tout ce qu’il attend de notre union programmée, lui prouver cette capacité le remplira de joie et me condamnera. Jamais je ne l’aimerais, jamais plus je n’aimerai un autre homme, tu as tout emporté et maintenant le sort est scellé. A moins que tes pas reviennent vers moi, je partirai, j’abandonnerai tout pour nous, pour nous trois… Mais en attendant me voilà contrainte de me transformer. A toi pour toujours.
Ta lune. Papier de larmes se remplissant une fois encore, la lettre est repliée avec une si grande dextérité et pourtant c’est dans la cheminée que la course vient se terminer. L’œillade ne quitte pas les flammes, diamants ne cessent de tomber dans le silence. Et puis les cendres seulement resteront, les larmes seront séchées, la tenue sera choisie avec soin, dans la demeure du vicieux l’ingénue qui ne l’est plus tant ira, feindra une virginité qu’elle le laissera posséder. Pour cette fille qu’un père le nom doit porter. II. Ariana. Vision d’une enfant, d’un avenir qui n’était point et là voilà, l’étrange enfant dans le jardin d’à côté, différente des autres. Semblable à aucune autre. L’étrangeté qui aurait pu déranger, apeurer mais pas elle non… Obscurio, réalité presque imaginaire et pourtant réelle. Danger ? Non, elle ne voit que l’enfant, la malmenée, la terrifiée, la douceur à protéger, à tenter de préserver, de voir évoluer, grandir comme une fleur. Malgré la menace ne cessant de l’entourer. Elle aurait pu la rejeter le corps sans vie de Kendra sous ses yeux se relevant. La tenir pour responsable, imaginer l’enfant menaçant mais non, jamais elle n’a pu. Ariana, la fille qu’elle n’a jamais eu, c’est toujours comme ça que son cœur l’a considérée. L’ange que la vie trop tôt à arracher. Chaque année, une fleur est plantée pour Ariana, pour entretenir sa mémoire, pour se rappeler qu’elle a existé. La sagesse de la vieillesse la pousse à ne tenir personne pour responsable et en même temps, de savoir qu’une prophétie prononcée par mégarde a pu aider à déclencher la suite des événements menant au destin funeste de la petite protégée. C’est depuis la perte de l’ange protégé que les sombrals à sa vue se sont révélés. III.la serre. Endroit à l’abandon, pièce qui autrefois devait receler plus d’une merveille mais qu’un homme peu épris de jardinage et botanique n’avait pas jugé bon d’entretenir. Le havre de paix, la partie d’elle-même dans une demeure qui a toujours parue étrangère, différente, compliquée à apprivoiser. Des années pour que les mauvaises herbes disparaissent, pour que l’endroit ne devienne petit paradis. Les fleurs classiques côtoient herbes, champignons ou plantes magiques. Un coin a été spécialement aménagé pour recevoir quelques invités sous la lumière d’une verrière. L’endroit est protégé, la porte ne dévoilant ses secrets qu’aux personnes invitées à y entrer, le cadeau d’un ancien voisin à la magie bien développée. Certains disent que l’endroit serait habité, qu’un vivet doré y aurait aperçu une fois, mais rien n’est certain et la maitresse des lieux toujours taira ce jardin secret. IV. Helios. Soleil nouveau de son existence, vie qu’elle lui a consacrée, pour que jamais l’être de rien ne manque. Trop gâté, trop chouchouté, bien trop dans les jupons de sa mère, tant de choses dont elle n’a eu que faire. Petit ange, petit démon, quel qu’il soit, elle lui pardonnait, lui pardonne et lui pardonnera toujours tout. Avec lui jusqu’à la fin, jamais trop loin. Se passer du soleil, les restant de son palpitant ne pourraient le supporter, l’amour d’un homme transformé en amour filial, indestructible. Jamais la main de Kingsley sur la carne du fils n’a osé se perdre. Essai avorté, une fois tenté mais la lionne jamais n’a laissé le sanguin approché. Jamais plus il n’a essayé. La tragédie du fils, contraint d’assister impuissant au traitement d’une mère aimée. Promesse faite de ne rien tenter, promesse compliquée à tenir mais ce que matriarche veut, elle obtient. La seule volonté de la mère toujours le protéger, prendre pour lui, éloigner le mari mauvais des prunelles parfaites de son fils, un Grindelwald même si le nom n’est point porté. Un homme à la hauteur, bien meilleur que ne fut son père, un homme qui ne l’abandonnera pas… Protectrice de l’extrême, pour le venger, tornade elle deviendrait… V. Kinglsey. Chanceuse, épouser un juge du magenmagot, un homme si charmant, oh l’âge, ce n’est qu’un détail, il sera indépendant, riche, capable de t’aimer, de te chérir, de tout t’offrir. L’homme au si beau bagout. L’homme charmeur. L’homme serpent. Chanceuse quand les portes de la cage dorée se sont refermées. L’extérieur oublié, l’image parfaite écaillée. Non, le sort n’est point favorable à qui voit son destin lié à l’homme… Une illusion de sympathie uniquement provoquée par la présence dans ces entrailles d’un cœur battant. La plus belle excuse pour l’éloigner, pour sa couche ne point partager. Mais les bébés finissent par pousser et les attentions par se faner. Kinglsey n’attend pas, prend ce qu’il désire et laisse ce qu’il ne veut plus. Les émotions dictent l’homme, relâchement face à l’exigence du travail. Pouvoir, obsession à posséder, encore davantage dans la maisonnée. Possession du corps, de l’esprit, de tout ce qu’elle peut représenter. Le ventre manquant de se remplir à nouveau, l’affront suprême, le début de la déchéance. Le bras qui tient un peu trop fort, la voix grondant et finalement, la première attaque. Serpent ne laissant jamais savoir quand le venin va attaquer, quand le geste sera le trop plein qu’il déversera. Son unique responsabilité, à elle, de ne point continuer leur descendance, de ne point satisfaire ses besoins, lui qui pourtant lui a tout donné. Bathilda femme objet, toujours si jolie à son bras, si prompte à le faire briller. Bathilda qui dans l’obscurité les marques vient cacher. La double réalité d’une vie au côté d’un homme compliqué. VI. victime. Mot haï, réalité qu’elle ne veut point représenter. Et pourtant le corps si souvent n’a pu se révolter, a été contraint mais le reconnaitre, l’admettre, c’est impossible. Chasser toute idée de ce qui a pu arriver une fois la maison éloignée. L’image à préserver, paraître forte, besoin encore plus présent depuis quelques temps. La vengeance amorcée, l’époux qu’elle vient diminuer, pour retrouver la liberté, pour être femme avant épouse. Mais parfois l’homme se réveille, réussit à retrouver sur l’enfant cette force la faisant pliée. 27 années de mariage ayant conduit au conditionnement, à cette impossibilité de résister. Il gagne, à chaque fois qu’il le peut. Prend et oublie que derrière l’épouse existe un être. Carne en son total contrôle, haine d’elle-même pour ne point réussir à sortir des cercles de l’enfer. Si le jour nouveau brille depuis le retour de son neveu, la cage dorée reste le honteux secret, la réalité que nul ne doit approcher. Tenter de ne jamais plus redevenir cette femme blessée dont le sang sur le marbre vient se déverser… VII. Renaissance vengeresse Comment ne pas prendre goût à briller ? A exceller ? A se montrer aux côtés de son neveu adoré ? Bien loin la cage dorée, le renouveau, la découverte de ce qu’est la liberté. Etre une femme, être capable de profiter de tout ce que la vie peut offrir. Voir l’être tant aimé régner et prendre place à ses côtés, le conseiller, être écoutée, être vue aussi. Retrouver un ensemble de capacités que la femme d’apparat avait oubliée. Et puis dans les restant du myocarde brûle maintenant le feu vengeur, la vengeance est un plat se mangeant glacé. Des années attendues pour finalement offrir à son palpitant une victoire, là, quand le renvoie d’Archibald elle est annoncée. Non, Bathilda n’oublie rien, elle attend patiemment son heure, le moment de renvoyer la balle, de faire exploser au visage de ses ennemis ce qu’elle a trop longtemps gardé enfermé. Blesser, détruire, venger les années prises. VIII.enfance. . Rire qui si longtemps à perdurer, les pieds s’enfonçant dans l’herbe, les fleurs cueillies, l’enfant nature, les arbres si souvent escaladés. Le soir dans les bras de Nevena l’histoire racontée. Le bonheur, les idées déjà là, étranges, personnelles, ces créatures qu’elle voudrait tant libérer. Rayon de soleil, instants de bonheurs que même les rêves cauchemars ne peuvent éloignés, pas encore. Et puis il y aura, ce soir où Nevena pleurera, les mots échangés, la vérité, l’amour qu’elle ressent, l’abandon contraint car la famille n’acceptera pas la différence des sangs. Elle ne comprend pas pauvre enfant, se voit contrainte de ne plus entendre des histoires tant aimées, de ne plus connaitre sa seconde mère que par ses écrits clandestins. Mais le rire se maintient, continue de s’envoler au point qu’il contribue certainement à la naissance des fées. Petite fille aux rêves si grands, le mot liberté s’époumonant chaque fois que les lippes s’ouvrent. L’idée d’une autre réalité. La beauté de l’enfance que l’adolescence et l’âge adulte viendront malheureusement cadenasser, éloigner… IX. troisième œil. Le dire ? Pourquoi ? Pour voir d’autres personnes souffrir ? Non, Bathilda n’est pas de ses visionnaires qui échangent leur don contre de l’argent, elle ne pourrait tant la nature de ses destructrices pensées n’est de nature à apporter joie et bonheur. Les comprendre véritablement, jamais elle n’a réussi, jamais elle n’a tenté tant elle préfère tout cacher. Mais parfois, si la vérité n’est prononcée, le songe revient, augmente, détruire jusqu’à ce qu’une oreille puisse l’entendre. Corps douleur, corps fatigué, corps qui peu à peu ressent les effets d’années de malédiction… Les insomnies, les cris, l’appétit qui vient à manquer parfois, le déjà-vu, la confusion des temps présent ou futur, les deux à la fois et cette sensation de ne pas contrôler. Elle hait cette faiblesse, cette chose qui n’est en elle que pour détruire l’ensemble de son être. Et la folie, elle tente de l’éloigner, de ne point finir comme tant d’autres avant elle, suicide courant pour les sorciers dont l’esprit se tord… Pas elle ! Refus, tout renier, tout oublier et ne laisser que peu savoir sa réalité. Mais le troisième œil n’est pas toujours aisé à cacher… X. les petits trucs Apporte dès qu’elle le peut une aide financière anonyme au club WITCH, soutenant les actions de Mina en secret. – Ouverte d’esprit sur la question des mœurs sexuelles, il n’en est pas de même pour les moldus qu’elle abjecte plus que tout au monde, résultat des nombreux cadavres qu’ils ont laissés dans sa vie. – les somnifères parfois sont pris pour tenter de faire taire les songes maudits, réalité qu’elle ne plus connaitre, qui n’a jamais cesser de lui causer du tort. Le don est une malédiction, savoir pour mieux venir détruire, pour éloigner le bon et ramener le mauvais. – Les feuilles de parchemin remplissent le petit bureau installé dans la serre, des millions d’idées pas encore publiées, les doigts souvent tachés d’encre. – L’amour des mots, de l’écriture, de la lecture, bibliothèque, la première place qu’elle a explorée dans sa cage dorée. Premier lieu qu’elle a pu considérer comme sien. – Fait chambre à part, prétextant le problème de ses visions mais cherchant surtout à éloigner sa couche de l’être détesté. – Refuse de voir un psychomage pour l’aider face à sa paralysie du sommeil et son troisième car elle craint de se retrouver enfermée. – Le paraitre importe, comme une armure dont elle vient se parer, rare il est maintenant de ne pas voir Bathilda impeccable dès que sa maison elle quitte. – Étonnamment bonne cuisinière. – Amour certain de la nature. - A tenté une fois de fuir Kingsley, Helios sous le bras, fuite avortée par la bonne action de l'elfe de maison uniquement fidèle à son maitre. Un essai que la jeune femme n'a plus jamais osé recommencé, l'horreur de la réaction de son epoux marquant encore toute sa chaire. - Compte plusieurs séjours à Sainte Mangouste pour excès de maladresse. - La botanique, le soin aux créatures magique et les potions furent ses matières favorites à Poudlard. - La fidélité de l'époux n'a jamais été et pendant longtemps, elle l'a accepté sans rien cherché mais le retour du neveu des envies de libertés à dévoiler. Le corps redécouvre des sensations oubliées sans que le palpitant n'arrive à se ranimer. Tout cela dans le plus grand secret, genre des courbes bien loin d'être obstacle, l'oubli d'un instant uniquement recherché. - la chronologie:
1860. Naissance de Nevena Grindelwald, première fille du couple. aout 1870. Naissance de Bathilda dans l’arène dont les Grindelwald sont les geôliers. Les parents sont contraints de se résigner à n’avoir aucun héritier mâle. 1875. Premiers souvenirs de cette sensation désagréable, paralysie du sommeil suivant le songe futuriste. Le garçon pour la première fois dans ses rêves apparait. Image si difficile à oublier que celle d’un premier baiser n’étant pas encore arrivé, totalement détourné dans le regard enfantin. 1877. Elle abjecte leur souffrance qu’elle fait sienne. Jamais elle ne les craint, non, elle rêve seulement d’ouvrir les cages, de les laisser retrouver leur liberté. Elle pleure, si souvent, incapable de supporter leur funeste destin. Pourquoi tant d’entrain à tuer des créatures qui n’ont rien demandées ? La monstruosité, c’est dans ses semblables qu’elle la retrouve. 1879. L’œillade, cachée derrière l’arbre, elle l’observe et reconnait, l’homme futur devenant présent. Icarus, le prénom déjà connu, dans quelques instants, elle bougera et tout commencera. novembre 1880. La lettre entre ses doigts s’entortillent, elle ne cesse de la relire. Nouvelles d’une sœur dont elle ne peut plus parler, tristesse de l’enfant, incompréhension des circonstances. Nouvelle qu’elle voudrait tant partager, sa sœur vient d’accoucher, Gellert le voilà nommé, son neveu. Et cette promesse demandée, de veiller sur lui si quelque chose devait lui arriver. La demande jamais oubliée. 1881. Or et noir, les couleurs devenues siennes, la joie de l’enfant qui parfois la nuit vient se transformer. L’impossibilité de chasser la vérité, de laisser de côté cette partie non désirée. L’ange n’est pas seul, non, la rousse veille sur elle, tente de la maintenir au fond de ses draps. Hécate, l’amitié à peine commencée et pourtant déjà devient le pilier pour garder pied, pour ne pas laisser le mauvais œil l’emporter, l’éloigner trop longtemps, trop rapidement. Septembre 1887. Le wagon se tait, Archibald et Hécate n’osent parler, ils observent les deux amants qui même plus une œillade ne s’adresse. Elle ne cédera pas, pas cette fois… Dernière semaine compliquée, le diner qui a tout changé, la vision du futur époux choisit par sa famille. Vieux, puissant, riche, tout ce qu’elle exècre, devenir le faire valoir. Les rêves qui viennent se briser, Icarus le seul qu’elle désire épouser. Mais l’union de sangs différents impossible pour les leurs à accepter… Séparation contrainte son cœur vient déchirer… Les places qui finissent par s’échanger, le ténébreux contre elle vient s’installer, sa tête immédiatement contre son cœur vient se blottir. On s’enfuira que vient glisser l’enfant dans un souffle assuré, tout quitter plutôt que l’abandonner, promesse silencieuse tandis qu’enfin le wagon sa joie habituelle retrouve. Aout 1888.La robe passée autour de son corps, regard dans le miroir, rien ne laisse présager l’être grandissant dans ses entrailles. Le secret à ne point dévoiler, seul Kinglsey sait, croit idiotement que leur seule incartade prénuptiale a suffi à engendrer une descendance. Les larmes voudraient couler mais le stock est vidé, les mois n’ont fait que se ressembler, souffrance après souffrance, cœur ne finissant de se briser. Le départ, l’abandon, le renouveau, la main posée contre le ventre, promesse de le protéger, de ne rien laisser lui arriver. Grindelwald elle doit laisser pour que l’être puisse survivre, Bagshot deviendra… Et pourtant, les prunelles ne cessent de guetter l’entrée, il viendra que les restants de myocarde ne cesseront de répéter. Attente faussée…Janvier 1888.Elle l’aime déjà, hélios, son soleil dans l’ombre d’une demeure ténèbres. Et pourtant, la femme enfant ne peut retenir les larmes, les résultantes de l’accouchement que l’entourage ne cesse de croire. Mais la raison est autre, faux espoir, l’enfant est homme, le songe n’était donc pas sa destinée. Les yeux ne cessant de se fermer, toujours la même image venant s’afficher, Icarus et cette enfant dans ses bras, une fille, certitude. Une fille qui n’est pas sienne. Derniers vestiges d’espoir rompus… Dernières larmes versés pour l’être ayant tout abandonné. Pouce que les petits doigts du nouveau-né viennent serrer, sourire et amour partagé… Sa vie maintenant elle va lui consacrer. Jamais plus confiance en les traitresses visions elle n’aura. 1890.Perte d’une sœur, inconsolable, retrouver Gellert, tenir sa promesse, seule obstination de la femme objet. Hain des moldus atteignant son paroxysme, jamais plus ne cessera. 1901.Le bruit indéchiffrable avant le silence, les premiers pas dans la maisonnée et l’effroyable vérité, l’enfant rapidement emmenée, cajolée. Ne pas la rendre plus responsable que déjà elle se sent. Le monde qui va changer. La tristesse infinie mais rien ne coule, l’endurci cément d’un mariage ayant emporté les restants d’un palpitant, enfants seuls qui encore peuvent l’émouvoir, protéger Ariana, ne cesser de lui répéter que ce n’est qu’un accident nullement sa responsabilité. Des mots que plus tard il faudra répéter au frère devenu chef d’une maison endeuillée… 1912. La porte s’ouvrant, la gifle partant et puis les bras dans lesquelles elle vient se jeter. Le retour du fils prodigue et le fil des souvenirs revenant. Cette première lettre échangée, cette maison qui lui serait toujours ouverte. Une proposition qu’il avait fini par accepter. Les sourires d’Helios découvrant les joies d’un grand frère. Le maitre de maison à ne point énerver, que jamais le neveu ne découvre la vérité bleutée. La beauté d’un amour naissant, à protéger, Albus et Gellert. La joie, l’amour, la famille, tout ce qu’elle pensait si éloigné dans la cage dorée. Visions ne cessant d’arriver, des mots sans sens, obscurio, albus, danger. Ne jamais les répéter mais songes toujours veulent se révéler, échappent, finissent répéter à l’amoureux transit. Et puis le jour où tout a changé, le départ du second fils, le deuil de la fille qu’elle n’a jamais eu, accident malheureux… Remords qu’elle ne peut exprimer… Départ progressif de cette famille recomposée… Retrouvailles avec Gellert qu’elle n’attendait plus, toute la tristesse s’envolant, tout se transformant. Le début des idées, elle écoute attentive, elle suit soutenant, le réveil de la femme endormie par des années d’un mariage raté. Ne plus être objet mais se redécouvrir, au côté de son neveu, redevenir femme, pouvoir à conquérir, première étape, loin de l’envol du cygne. Aout 1914.Le poudrier, l’élément essentiel pour masquer ce qui ne doit être montré. Elle est belle, elle est fière, elle est femme, mots répétés devant le miroir. Dos se redressant, l’épouse s’oublie, redevient femme, tentatrice, forte, indépendante, capable d’entrevoir le monde sous un nouveau jour. Confédération sorcière, le monde à protéger d’une menace grandissante. L’époux vieillissant dans le fauteuil se repose, le thé buvant, loin de se douter des quelques gouttes de la mixture empoisonnée qui peu à peu dans son corps sont en train de se diluer. Pas assez pour tuer… Suffisantes pour réduire les capacités de décision du vieillard, l’homme sa vie entière a eu le temps de briller, maintenant c’est au tour de sa femme d’exceller. Seconde jeunesse, récupérer toutes les années qu’il a pu lui enlever.
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