(h/pris) cole sprouse — rufus yaxley

C'est en janvier 1914 qu'il la croise, sur les rives du Londres moldu. Porté par l'audace et la confiance, Rufus décide d'aborder Josepha. Joueur et ne songeant qu'à partager son lit que pour la nuit, il s'invente une vie d'imprésario reconnu et lui affirme qu'il pourrait lui trouver aisément une place en tant qu'actrice de cinéma muet. A son grand étonnement, Josepha refuse et s'éloigne. Il la croisera de nouveau plusieurs fois, toujours dans les mêmes rues de Notting Hill qu'elle affectionne particulièrement. Rufus viendra la voir à nouveau, d'abord repoussé par Josepha ne voyant en lui qu'un jeune homme aux arrières-idées bien arrêtées, il finira peu à peu par lui révéler sa véritable facette. Et de semaines en semaines, les deux jeunes gens finissent par se retrouver le même jour, au même endroit. Le jeudi, à seize heure, au sein de café faisant l'angle du marché. Ici, ils se laissent aller au bavardage et échangent leurs coups de coeur littéraires.

Rufus comprend qu'elle est né-moldue, du moins le croit-il puisque c'est là ce qu'elle lui confie. Il aime à s'épancher dans leurs conversations tantôt légères, tantôt intellectuelles. Il a jeté des oeillades à son teint cireux, ses mains tremblantes. A compris que quelque chose n'allait pas, que sa santé était fébrile. Il n'a néanmoins pas encore saisi que Josepha se trouve être un obscurial, rongée par un mal lui dévorant la vie. Mais il a compris qu'il tombait amoureux.

Les deux jeunes gens se mirent à flirter avec d'avantage d'assiduité vers le mois d'avril 1914, bien que Josepha demeure toujours évasive. Solaire mais distante. Virginale, mais lui soufflant des poésies érotiques entre deux joues rougissantes. Un flirt timide, une amourette passagère peut-être. Peut-être pas.

Mais Josepha demeurait un mystère. Ne lui parlant que peu de sa vie qui semble s'être arrêtée en 1912. Elle ne lui indique ni son habitation, ni même ne daigne rester plus de deux heures en sa compagnie. Semblant s'affoler lorsqu'elle voit l'aiguille de sa montre dépasser 18h00, pour néanmoins le retrouver chaque jeudi. Même ses hiboux semblent évasifs. Car la jeune femme est en réalité séquestrée par Elvis Gaunt, convoitant son don d'obscurial, lequel surveille et contrôle ses faits et gestes. Nourrissant une sympathie pour son ravisseur et se sentant en sécurité dans le chalet qu'il conçut pour elle, Josepha ne semble pas vouloir le quitter cependant.

Autant de faits obscurs que Rufus ignore. Jusqu'à ce qu'il ne se décide, un jour, de la suivre discrètement jusqu'au portoloin la menant à cet étrange chalet.

Ici, les ennuis et le danger débutent. Ici, Rufus se met en tête d'extraire la jeune fille de sa prison dorée mais se heurtera à son refus.

Le lien Rufus/Elvis ne sera véritablement établi que lorsque M. Gaunt aura eu vent (rapidement, puisqu'il épie Josepha) des desseins de Rufus de l'enlever.
Elvis veillant énormément sur la jeune fille, il est fort probable qu'il cherchera à tuer Rufus. A vos risques et périls, et à vous d'en échanger avec Elvis sur ce point    

Les deux jeunes gens se sont rencontrés lors d'un meeting des Enfants de Morgane. Le premier de Rufus, certainement pas le dernier. Porté par ses idéaux le jeune homme clama haut et fort ses intentions radicales, lesquelles faisaient écho à la voix d'une jeune femme présente : Persephone Wardwell. Les arguments fusent, se rejoignent. Ensemble, ils donnent de la voix, une impulsion. Ils se comprennent et, au fil du temps, se rapprochent de manière complice. Naissent entre eux des discussions sérieuses, messes basses politiques, volonté féroce de se faire entendre par la voix de bombes artisanales. Leur amitié se tisse et se heurte aussi à de nombreuses chamailleries au regard de leurs personnalités tranchantes, mais rien qui ne semble remettre en cause leur complicité, bien au contraire.