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 all the pain our brain has made + alexander

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Selina Parkinson
coalition sorcière
Selina Parkinson
crédits : muggle (avatar) - signature (non uccidere) - profil (prue love)
face claim : phoebe tonkin
pseudo : pisces / clémence
all the pain our brain has made + alexander 200726080540256032
études : (serpentarde, 1892 à 1899) années douces et regrettées
particularité : (legilimens) en formation
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Message (ϟϟ) Sujet: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyJeu 11 Juin - 13:51


all the pain our brain has made - @alexander scrimgeour


Elle étire ses muscles fatigués, l’impression d’être ankylosé après avoir passé plusieurs heures d’entrevue avec Atticus Prince. Ils avaient passé des heures à écouter l’elfe et l’homme avec Henry, et elle n’avait réussi à avoir qu’un dessin parsemé qui l’empêchait de situer qui était l'énigmatique femme. Un soupir devant le portrait qu’elle fixait depuis bien une heure, l’horloge qui affichait dix-neuf heures, elle se savait condamnée à son fauteuil jusqu’à la nuit qui menaçait de tomber. La tête souffrante, elle hésitait entre un verre d’alcool et une potion calmante. La seconde option tomba plus vite sous ses yeux, et elle se prépara un thé pour faire passer le goût désagréable. D’un oeil agacé par sa migraine, elle observe les aurors encore présents au bureau de sa pièce dédiée. Ne reste que Faucett et Scrimgeour, le dernier a déjà eu un point fort désagréable la veille, c’était désormais au second de rapporter ses avancées. Un soupir non dissimulé en se souvenant qu’elle se devait de travailler sa future particularité avec lui le soir même. Elle n’était pas assez rapide à acquérir ce talent particulier à son goût. Peut être était-ce la faute du professeur, puisqu’en général, elle n’avait pas de difficulté particulière à s’adapter à une nouvelle discipline. Ou peut être qu’il fallait du temps au temps, pour acquérir cette compétence nouvelle.

Elle rejoint le bureau de l’auror en question, sa tasse de thé entre les mains, les talons frappant le sol dans rythme réfléchi. Jamais trop lent, jamais trop rapide, qu’on sache qu’elle arrive et qu’on s’en inquiète. Faucett blanchit en la voyant passer devant son bureau, mais ce n’est pas lui qu’elle vient voir. “Scrimgeour, dans mon bureau.” L’ordre claque dans le silence d’un bureau presque trop vide. Les aigles étaient occupés plus que le bureau des aurors ces derniers temps. Mais quelques dossiers importants traînaient la patte, et s’il fallait que Selina mette son nez dedans, elle le ferait. L’efficacité était son maître mot, surtout avec les yeux racoleurs qui fouinaient dans ses affaires, en attente du faux pas pour qu’elle s’effondre. Elle ne comptait pas leur donner ce plaisir, non, elle saura se montrer digne et prouver qu’elle mérite sa place. Henry en était convaincu, elle aussi. Les autres n’étaient pas suffisament intelligent pour comprendre sa force. Soit. Elle se débarrassera des langues trop bavardes d’un coup de baguette, ça n’avait jamais été un problème.

Le garçon la suit sans discuter, et elle se retrouve à sa place préféré : celle de la supérieur. Elle l’invite à s’asseoir dans toute sa bonté, ne lui propose rien à boire, et sirote son thé d’un air absent. Sa tête cogne de façon désagréable, la potion met du temps à agir. D’un réflexe, elle masse une tempe, distraite, et fixe ses prunelles sur l’auror qui a pris place. “Alors, un point rapide sur les dossiers, et je crois que nous avons une session ce soir, n’est ce pas ?” Elle grimace en posant trop rapidement sa tasse sur le bureau, un jet de thé qui atteri sur le bureau, elle récupère un mouchoir à la hâte pour nettoyer, agacée. Elle espérait qu’Alexander serait efficace, car elle n’avait vraiment pas eu une journée exemplaire. Et si ce n’était pas le cas, elle se fera une joie de lui apprendre ce qu’elle attendait de lui. Elle lisse sa jupe noir de jais dans un réflexe, et écarte le col de son chemisier en dentelle qui lui serre étrangement la gorge. Cette soirée ferait mieux de se terminer vite, ou elle devrait encore passer ses nerfs sur une bouteille au casino. Kieran était peut être disponible, cela dit.

Dites moi un peu où vous en êtes, qu’on en finisse, et par Merlin donnez moi de meilleurs nouvelles que Faucett, ou je risque de perdre patience ce soir.” La menace est tangible, au final Selina n’a rien contre lui, mais les mauvaises nouvelles accumulées dans la journée finissait de l’achever. Il y avait des jours sans, celui là en faisait clairement parti.
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Alexander Scrimgeour
coalition sorcière
Alexander Scrimgeour
crédits : Avatar de @weaslove.
face claim : Richard Madden
pseudo : Odin.
all the pain our brain has made + alexander GwxXkCqE_o
études : 1896 à 1903 à l'école de Sorcellerie Poudlard (Maison Gryffondor)
particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyDim 21 Juin - 14:30

Le bureau était calme, la nuit s'avançait probablement au-dehors pour recouvrir le monde des sorciers. Pourtant, Alexander n'avait pas quitté son poste. À l'image d'un capitaine de vaisseau pendant une tempête. Il s'était enfermé dans ce travail, comme une manière d'accomplir ce pourquoi il avait rejoint le bureau des Aurors : protéger le monde des sorciers. Force est de constater que sous l'apparente candeur de cet objectif, la tenue de dossiers d'enquêtes constituait une bonne part de son travail. Il examinait pourtant d'un œil acéré les lignes et les lignes qui se perdaient dans un mélange de mots, de colonnes et de chiffres. Il savait qu'il était à cette période où un employé se doit de faire ses preuves constamment auprès d'autres plus expérimentés. Pourtant, il avait lui-même eut quelque belles enquêtes à son actif et il n'avait pas à baisser la tête devant ses premières expériences. Son trop cuisant passage à Saint-Mangouste le lui rappelait constamment. Il replongea l'espace d'un instant dans cet événement. Cette épreuve l'avait rendu plus fort. Il tapota nerveusement son torse comme pour conjurer ce vieux souvenir et le renvoyer d'où il venait. Il était maintenant un membre de ce corps d'exception. Une flamme qui s'élevait pour confondre les ténèbres. Rempart. Seule défense contre les menaces qui s'étiraient en légions autour des murs feutrés du ministère. Autant déchiffrer des énigmes dans le noir. L'attaque de l'arène avait été menée de manière soit très habile soit avec beaucoup de chance. Il inspira longuement, ne cherchant là, qu'une pause à une réflexion qui ne devait que durer. Il balayait le bureau d'un air pensif passant du bureau de la chef du bureau des Aurors au bureau de Faucett. Il tapota alors le bureau comme essayant de se demander s'il ne ferait pas mieux de partir pour laisser Faucett être le réceptacle du Courroux de Selina.

Il dénia cette pensée. Il se devait d'avoir l'esprit de corps, même si le bureau n'était pas une grande famille, on abandonne pas un de ses compagnons quand l'heure vient. Il savait que la directrice sortirait de son bureau pour lancer son fiel. Il fallait convoquer quelques émotions de façade et conserver cet air fier qu'arbore les Scrimgeour. Il toussa un peu pour chasser le doute de son visage et se dessiner l'air qu'il convenait d'avoir pour un homme de sa profession. Il reprit son travail passant en revue d'autres éléments d'enquêtes plus modestes. Les ennemis de l'état ne manquaient pas ou alors était-ce l'état qui était devenu l'ennemi de son propre peuple ? Inflexible. Il ne changea pas son attitude, mais cette question s'écoulait déjà dans son esprit. Elle s'était changée en monstre tentaculaire essayant de dévorer ses convictions. Jamais. Il ne laisserait pas de telles pensées venir à bout de son code d'honneur. Il était de ceux qui ayant tracé pour leurs vies quelques règles, qu'ils érigeaient en livre saints, ne pouvait se permettre de les abandonner aux flammes sans se perdre eux-mêmes. Pourtant, ses nuits étaient emplies d'ombres, de souvenirs et de cauchemars. Ces démons tenaient sabbat dans son cœur cherchant à le noyer. Il chassait cela de son esprit, s'escrimant avec ses pensées, il en avait presque oublié ses dossiers. Voilà pourquoi il était resté au ministère : servir. Il ne faisait pas son travail pour le Bulgare, mais pour protéger sa patrie. Il faisait cela parce que tel un animal en danger, on réagissait par un surcroît de violence face à une menace. Il fallait être fort, l'époque le demandait et il fallait être fidèle, car le ministère l'imposait.

Il rangea délicatement ses dossiers en une pile égale relevant le menton face au travail accompli. Il savait que l'heure de rentrer allait venir, mais il avait encore une autre créature à affronter. “Scrimgeour, dans mon bureau.” Il se redressa à cette annonce. Il lançait à Faucett cet air qu'on les braves avant d'aller au combat. Il lisait dans son regard un soutient muet à la marche silencieuse du Scrimgeour vers le front. Il se posta sommairement à côté de la chaise qui faisait face au bureau de la directrice l'avisant avec respect. Il joignit les mains dans le dos avec déférence avisant la pièce d'un air fier. “Alors, un point rapide sur les dossiers, et je crois que nous avons une session ce soir, n’est ce pas ?” Il se tenait toujours devant la directrice, son port altier se profilant parfaitement dans un élégant tableau pour les yeux de la directrice. Il prit la parole se voulant clair, concis et rapide. « Tous les dossiers avancent rapidement. Nous sommes sur la piste de quelques traîtres et récalcitrants aux interrogatoires. Leurs adresses sont surveillées et nous allons nous mettre à surveiller leurs proches. » Cette méthode le rebutait et leurs talents auraient dû être concentrés à autre chose, mais il fallait s'occuper de cette tâche ingrate. Il avait oublié par-dessus le marché la séance avec la directrice. Il n'était pas un excellent professeur comme l'avait été Albus Dumbledore avec lui. Cependant, la qualité de l'élève était aussi à revoir. On se devait d'être concentré et calme pour s'essayer à cette guerre de l'esprit que peu maîtrisaient vraiment. Il serra les dents avant d'ajouter « Effectivement, nous avons une séance. » Il allait poursuivre quand la directrice ajouta “Dites moi un peu où vous en êtes, qu’on en finisse, et par Merlin donnez moi de meilleurs nouvelles que Faucett, ou je risque de perdre patience ce soir.” Il marqua un temps d'arrêt histoire de lui donner quelque chose de concret qui montrerait les efforts du bureau à produire des résultats. Il savait que la conduite de ses camarades n'avait pas été la plus parfaite pendant l'attaque de l'arène ou l'attaque des enfants Zabinis... Il fallait une preuve que le bureau relevait la tête hors de l'eau. « Nous avons tué plusieurs malfrats qui tentaient de gagner la capitale et dans le but d'enlever des sorciers et de réclamer une rançon. Leur chef, Martin Shenk a été présenté au Mangenmagot et placé à Azkaban. De plus, il nous a avoué travailler avec des nés-moldus qui cherchaient à quitter le pays et nous avons pris soin de recueillir les noms qu'il nous a fourni. » C'était un cas concret, une goutte d'eau dans l'océan d'affaires qui éveillait le bureau nuit et jour. Il espérait que cela satisferait la directrice du moins pour l'instant.
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Selina Parkinson
coalition sorcière
Selina Parkinson
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyLun 22 Juin - 13:36


all the pain our brain has made - @alexander scrimgeour


Asseyez vous, je crois que nous ne sommes pas prêt de nous coucher.” Dès lors qu’elle prononce ces paroles, elle est fatiguée d’avance. Parfois, porter ses responsabilités à bout de bras l’épuisait littéralement. Les nuits qui étaient trop courtes, les distractions jamais assez nombreuses, et les réfléxions qui hantaient son esprit bien trop présentes. Entre Gabriel qui l’intriguait plus qu’elle ne le souhaiterait, son père qui la poussait à se rapprocher du Doholov et l’enquête des Prince, elle se sentait un brin dépassée. Par ordre de priorité, le travail arrivait toujours en premier, au grand dam de son géniteur. Lorsqu’il confirme la séance du soir, elle étouffe un soupir agacé, la migraine qui ne voulait pas partir. Etrangement, Selina était très peu motivée à l’idée de se retrouver avec un cerveau pénétré sans défense, à jour de façon désagréable. Parce que c’était là ce qu’elle avait prévu. Elle se lève, avance jusqu’à la porte. “Faucett, rentrez chez vous. Maintenant.” Le garçon range de façon précipité ses affaires, et le temps que Selina retrouve sa place, elle voit qu’il a déjà pris ses jambes à son cou. Ils sont seuls. Et au vu de ce qu’elle imaginait du reste de la soirée, il valait mieux. Pas besoin qu’un autre que Scrimgeour la voyant rougir si jamais il tombait sur des données compromettantes dans son esprit. Ce qui, il fallait être honnête, risquait d’arriver. Et si Selina assumait parfaitement sa liberté de mouvement et de corps, elle avait des fascinations maladives un brin embarrassante pour une fille de son rang.

Lorsqu’il développe les récentes actions de son équipe, elle attend d’autres accomplissements, mais force de constater qu’elle n’aura rien de plus à se mettre sous la dent. “Eh bien, encore un juge trop clément, je parie que c’est encore Shafiq qui a réussi à protéger cette raclure d’un sort moins enviable qu’Azkaban…” Pour Selina, beaucoup d’entre eux mériteraient la mort, plus rapide. Elle ne faisait pas ce travail pour la justice. Elle le faisait pour nettoyer les rues de la vermine. Elle sent le venin s’échapper de ses lippes quand elle le détaille avec un sourire mauvais. “Oh, vous avez récupérer des noms ? La belle affaire. Peut être les avez vous noté sur un joli parchemin pour les envoyer à l’arène ?” Elle lève les yeux au ciel, et reprend. “Scrimgeour, je n’attend pas des noms, mais des corps. Ramenez les moi, morts ou vifs, d’ici la fin de la semaine. Cela posera un problème ?” Elle ne précise pas qu’ils manquent d’esclaves ces temps ci, cela faisait parti du point de début de semaine, il le sait déjà. Scrimgeour a des défauts, mais il n’est pas idiot, contrairement à d’autres du bureau.

Passons à notre point suivant, je n’ai pas de temps à perdre, et j’aimerais rentrer à une heure décente.” Elle passe une main distraite dans ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules. Elle avait tendance à les attacher, mais avec ce mal de crâne, le moindre lien la faisait souffrir. Elle réfléchit à quelques exercices de méditation mais la douleur s’estompe légèrement lorsqu’elle prend soin d’espacer ses respirations. “Je suis confronté à un… Problème. J’ai bien réfléchi, et je crois que si je n’avance pas, c’est parce que j’ai besoin de comprendre, de ressentir ce qu’est censé provoquer la legilimencie dans un esprit. Et pour cela…” C’est si dur à formuler, à réclamer ? Oh oui, parce qu’elle allait devoir laisser ses défenses s’effondrer au profit d’une fouille rapide de ses souvenirs. Elle voulait imposer des barrières claires, mais devait surtout s’assurer de son silence. Ses pensées étaient peuplés de dossiers complexes, mais surtout, principalement, de nuits dépourvus de sommeils, dans des draps tantôt blancs, tantôt émeraudes, des songes habités par des loups dont les traits prennaient ceux de Gabriel, souvent, et son tiroir qu’elle n’ouvrait que peu, mais assez pour remonter de façon prégnantes dans sa mémoire. “Pour cela, je pense que vous devriez me montrer ce que ça fait. Il vous faut pénétrer mon esprit, c’est à regret que je vous demande cela, bien sur, parce que je n’aime pas vraiment l’idée qu’un auror connaisse des détails de ma vie intime, mais je crois que je n’ai pas trop le choix. Je dois avancer plus vite.” Elle sort d’un tiroir le document qu’elle a ensorcelé le matin même. Dessus, il est annoté que lors des séances de travail sur l’apprentissage de la legilimencie, elle comme lui doivent garder secret les découvertes qu’ils feront au risque d’avoir une poussée d’urticaire sur le corps, impossible à se débarrasser à moins de se repentir auprès de l’autre de façon suffisante. Elle avait été tenté de tester le sort sur Faucett, mais Potter disait qu’elle s’acharnait trop sur le pauvre garçon. Soit. Elle lui montre le document, et justifie. “Pour éviter les racontars, je n’ai pas envie que mes collègues puissent avoir une liste détaillée de mes coucheries, assez de choses trainent déjà pour qu’on en rajoute.” Elle se retient de préciser que cette fascination la fait doucement sourire, comme s’il était si important de savoir avec qui elle partageait ses nuits. Mais une femme de son âge, sans mari, indépendance, cela ne courait pas les rues. Elle était consciente de sa chance, même si elle se savait actrice de tout cela également. Après tout, elle ne savait pas sur quoi il allait tomber en s'appliquant à lui faire subir le traitement qu'elle tentait d'apprendre. Elle s'empare d’une plume, la trempe dans l’encrier, et appose sa signature élégante. “Pour prouver de ma bonne foi.” Elle n’irait pas raconter des anecdotes sur Scrimgeour. Après tout, que pouvait-il avoir de beau à cacher ? Surement rien, sa vie semblait particulièrement insipide.
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Alexander Scrimgeour
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Alexander Scrimgeour
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particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyJeu 30 Juil - 15:36


Alexander affichait cet air qu'on tous les inférieurs quand ils rencontrent un supérieur. Il était de cette race de fonctionnaires qui avaient intégré jusqu'au plus haut point les codes, les petites choses et les attentes de ses supérieurs. Il s'agissait du ministère de la magie, pas de la gargote de tante Yvonne. Il gardait cet air néanmoins digne dû à son nom et à sa condition. Il se tenait là prêt à obéir aux moindres commandements de sa supérieure. Il hocha simplement la tête à sa consigne et vint prendre place face à la directrice. Il le savait, c'était une période cruciale pour sa carrière au sein du ministère. Il se devait d'être avec elle alors que la tempête menaçait de tout côté le navire. Il fallait ne pas faiblir sous le fracas du vent et accrocher ses tripes à chaque nouvelle vague. Il inspecta d'un œil rapide son propre accoutrement d'un œil expert. Il vérifia que sa montre à gousset était à sa place et qu'il n'y avait pas de plis qui dépassait. C'était ça la clef, ne pas être le pli qui dépasse. Il la suit du regard comme pour s'assurer de l'état de la directrice. Dans quel jour sommes-nous ? Est-ce un bon jour ou un mauvais jour ? Il tapota nerveusement son genou sans se retourner lorsqu'elle dépassa son champ de vision. Il attendait qu'elle revienne pour poursuivre. Elle se planta devant lui, impossible de fuir son regard pour l'Auror. Il le soutint respectueusement affichant un air ferme et disposé. « Vous avez sûrement raison. » Il n'était pas du genre à remettre en question les autorités supérieures. Alexander avait bien une idée de la manière dont la justice devait s'exercer, mais il n'était pas là pour faire étalage de son avis. Il était là pour produire des résultats. Il n'était pas là pour penser, mais pour agir. Fidèle au poste, il réprima un air plus sévère lorsqu'elle lui réclama des corps. Il hocha la tête dans un net « Compris. » Il cessa de tapoter son genou pour ajuster la veste de son uniforme avant de répondre « Je ferai ce qui doit être fait. » Il est vrai qu'il n'avait pas été au niveau qu'on aurait pu lui connaître, mais les dernières semaines avaient été épuisantes pour tous le bureau des aurors. Il ne faisait pas bon de travailler pour la justice en ces temps troublés. Il passait le plus clair de son temps à poursuivre des ombres et des misérables. Il fallait ajouter à cela la tenue des interrogatoires qui l'avaient épuisé autant physiquement que mentalement. Pourtant, si l'intérieur tenait avec de la ficelle, l'extérieur se cantonnait à afficher un air digne et prêt à l'ouvrage. Quelques cernes auraient pu mettre la directrice sur la voie, ou simplement qu'il travaillait doublement pour palier à son manque d'efficacité.


Passons à notre point suivant, je n’ai pas de temps à perdre, et j’aimerais rentrer à une heure décente.” Il hocha la tête une nouvelle fois. C'est vrai que ces maudites séances avaient tendance à l'épuiser et à le faire rentrer à pas d'heure. Il était un peu consterné par le niveau de la directrice. À vrai dire, il s'enorgueillissait un peu de cela. Lui, le sang-mêlé faisait encore une fois preuve du talent de sa lignée. Il n'avait pas eu besoin de prétendre à dix mariages consanguins sur des générations pour arriver à ce résultat de travail. Les Scrimgeour avaient privilégié la puissance à la pureté du sang. C'était pour cela qu'au nom de cet attrait, il s'était donné plus que demandé. Il avait travaillé avec Albus pendant des heures afin d'obtenir ce résultat et devenir l'un des meilleurs légilimens du ministère. Il était maintenant capable de grandes choses avec ce pouvoir et il pouvait retrouver son chemin dans les esprits tortueux des menteurs et des traîtres. Il savait comment toquer à la porte, entrer dans les méandres de ces têtes pourtant si exemplaires pour y trouver les serpents qui s'y faufilaient. Il fixait la tête de Selina avec intérêt essayant d'apercevoir ce qui pouvait bien se cacher sous cette crinière brune, derrière ce regard sévère, derrière cet air de petite despote. « Pour cela, je pense que vous devriez me montrer ce que ça fait. Il vous faut pénétrer mon esprit, c’est à regret que je vous demande cela, bien sûr, parce que je n’aime pas vraiment l’idée qu’un auror connaisse des détails de ma vie intime, mais je crois que je n’ai pas trop le choix. Je dois avancer plus vite. » Il allait encore devoir plonger dans la tête d'une sang-pur. Enfance malheureuse, adolescence malheureuse, pour une fois, il allait pouvoir éviter le mariage d'intérêt. C'était pour lui comme ouvrir le même livre encore et encore. Qu'ils étaient pathétiques pour certains, c'était comme lire un roman pour sorcière mal écrit. Il inspira longuement d'un air entendu et l'observant avec professionnalisme. Il tira la plume et signa à la suite le contrat. De toute façon, il n'allait pas découvrir ou était l'une des reliques de la mort dans le cerveau de la directrice. Il secoua la tête, de toute façon, les souvenirs des uns et des autres commençaient à se mélanger dans ses esprits, les plus anciens se déformaient et prenaient les traits d'autres. Combien de visages, ils avaient vu prendre ceux de Theodora alors qu'il revoyait sans cesse le macabre spectacle de l'arène. Tant de sang et de cadavres, il en avait presque la nausée rien qu'à replonger dedans. Il ferma les yeux un instant grimaçant légèrement. « Laissez-moi juste un instant, les interrogatoires ont mis ce talent à rude épreuve et j'ai besoin de me concentrer. » Il se leva délicatement de sa chaise pour rejoindre son bureau. Il tira délicatement une bouteille de whisky pur feu qu'il n'avait jamais ouvert. Un cadeau d'un collègue, dont il n'avait jamais ressenti le besoin. Il hocha la tête d'un air hésitant avant de s'en retourner vers le bureau de la patronne. Il saisit sur son passage un verre qui traînait là. Il se servit un verre correct avant de le porter à ses lèvres comme pour se donner du courage avant de passer à l'assaut. Il se prépara un petit instant avant d'observer la directrice d'un air préparé. Il s'enfonça dans le siège, avisant la jeune femme du regard, il la prévint qu'il allait commencer à fouiller : « Vous êtes prêtes ? »
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Selina Parkinson
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyDim 2 Aoû - 14:20


all the pain our brain has made - @alexander scrimgeour


Pas de suppositions, Scrimgeour. Evidemment que j’ai raison, il n’y a pas à se questionner. Je n’attends pas vos doléances dans ce bureau, elles attendront au pas de la porte.” La susceptibilité qui transpire de sa réponse se fait transparente. Selina n’apprécie pas les remises en question, et elle est toujours sous tension suite à ses précédents entretiens. “Je suis ravie de l’apprendre, c’est là tout ce que je vous demande.” Evidemment qu’il fera ce qu’il doit être fait. Son ton est loin d’être agréable. Ca coule sur ses lippes, aux antipodes des sens premiers de ses mots, elle est agacée. Parce qu’elle ne devrait pas avoir à le rappeler, au vu de ce qui se passe. Les temps étaient durs, et les personnes de confiance, rare. Elle ne parlait pas de l’incompétence latente d’un bon nombre de ses collaborateurs, c’était là le pire. Pourtant, elle avait une bonne vision de Scrimgeour. Il était précis, intelligent et il faisait ce qu’on lui demandait. Un bon petit soldat comme Selina les aimait. A l’inverse de Faucett, qui avait enfin quitté le bureau. Et alors qu’il signe le document qui les lient, elle se prépare mentalement à l'assaut qui malgré elle, la terrifie, il faut l’avouer.

Devoir l’admettre n’était pas là  le plus simple : les souvenirs de son enfance et de son adolescence étaient devenus brumeux. Il est vrai qu’elle n’aimait pas se rappeler la faiblesse de son corps de gamine, qui avait couru les hôpitaux sorciers, et même quelques moldus, pour soigner sa carcasse malade jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour affronter la magie. Sa fascination venait probablement du fait qu’elle avait eu peur de tout perdre : de perdre ce monde qui, dès les premiers souvenirs, la passionnait. Emerveillée par les tourments de l’essence même de la magie, obsédée par les secrets familiaux, née pour briser les interdits, elle passait des paysages de la Grèce aux douceurs de l’Inde, les odeurs, qui la marquait particulièrement. Étonnamment, elle ne se souvient ni de la maladie, ni de la souffrance. Comme éradiqué. Selina était soignée, elle était vaccinée contre la douleur au passage. Et les mémoires de ses années d’étude qui ont aiguisés sa langue acerbe et ses jugements hâtifs. Selina savait être d’une banalité affligeante, mais elle avait grandit avec plus de masculinité qu’elle n’en laissait paraître. Si elle avait toujours soigné ses déplacements, dans l’école de magie ou ailleurs, sa vraie nature se révélait sur un terrain de Quidditch. Cela faisait des années qu’elle n’était pas monté sur un balai, ça lui manquait terriblement. Et lorsqu’elle retrouvait sa batte et son équipement, toute sa personnalité ressortait, décuplé : la fourberie et la détermination, prête à tout, surtout au pire, pour la victoire, mais loyale à sa maison, à son équipe, à ses principes, toujours. Compétitrice, toujours avec ce sourire énigmatique qui pouvait inquiéter ses pairs, parce qu’on ne savait jamais ce qu’elle avait derrière la tête. Surement parce qu’elle même ne prévoyait jamais sa prochaine action. Stratège que dans le travail, intuitive dans la vie, portée par ses pires instincts, ce qui l’avait amené à se tromper, à trébucher de nombreuses fois. Encore aujourd’hui, si elle frôlait du doigt tous ses rêves, le tableau restait imparfait.

Rétrospective rapide d’une vie simple et dénuée d’intérêt, sans traumatisme réel, remplie d’ambition et de ressentis maladroits. Un jour, Charles lui avait dit qu’elle était incapable d’aimer. Elle avait répondu d’un sourire distrait que ça ne l'intéressait pas, mais au fond, elle avait été remué de l’intérieur, parce qu’elle sait bien que quelque chose cloche chez elle, Selina, on est censé vivre d’autre chose pour se sentir entier, mais elle n’avait jamais eu besoin d’autre chose que la brûlure de l’alcool, l’adrénaline de la chasse et la passion des corps qui s'enchaînent sans demande après coup. Le coeur qui ne palpite que pour gravir les échelons, et qui jamais ne bat à la chamade pour une autre âme. Solitaire par choix, ou par peur d’être cassé en mille morceaux ? Selina s’est tant voilée la face au fur et à mesure des années qu’elle ne sait plus, qu’elle ne sait pas si elle peut vivre d’autres sentiments, ou si elle en est incapable. La barrière entre le mur de fer qu’elle a dressé en son âme, et les défenses naturelles se confrontent, et sa meilleure solution quand son esprit commence à s’interroger a toujours été une rasade de whisky. Alors, elle repousse son thé de côté, et vole le verre d’Alexander pour le finir en quelques gorgées. S’il avait besoin de courage, elle aussi. Parce que, qui sait ce qu’il verrait à travers sa tête trop pleine ? Les monstruosités, la luxure, la peur et la panique ? Tout ce qu’elle cachait bien au fond, la vérité criante et hurlante, ou pire, tout ce qu’elle n’a pas réussi à démêler parce qu’elle ne savait pas être Pénélope avec ses propres ressentis. Les phalanges qui enserrent son épiderme, se rappeler qu’elle est vivante, réelle, et que tout cela serait bientôt fini. Promesse éternelle à son âme bientôt pénétré par un étrange, frisson désagréable quand elle plonge ses prunelles dans les siennes. “Maintenant, oui.” Et le jeu pouvait commencer, concentration à l'extrême, et le corps qui, de lui même, rejette presque ce qui allait se passer. Elle se visse au fauteuil, et déjà elle sait qu’il agit pour passer les minces couches de défenses de son esprit.

Personne n’est allé aussi loin dans son intimité.
Personne.
Avant lui.
Le coeur bien accroché, ça va commencer.
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Alexander Scrimgeour
coalition sorcière
Alexander Scrimgeour
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études : 1896 à 1903 à l'école de Sorcellerie Poudlard (Maison Gryffondor)
particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyMar 4 Aoû - 15:38



L'Auror serra le bois de sa chaise avec une certaine appréhension. C'était toujours quelque chose de si particulier d'entrer dans l'esprit des autres. L'esprit n'était pas un livre qu'il suffisait d'ouvrir. Il n'y avait pas de carte qui conduisait du passé au présent. Entrer dans l'esprit de quelqu'un, c'était comme entrer dans un bois. On pouvait s'y perdre si on ne faisait pas attention. La nature rebelle et incertaine des songes côtoyait celle bien réelle des souvenirs. Le cœur, l'âme et l'esprit se confondaient dans les brumes. Il repensait un instant aux esprits qu'il avait pénétré, se refermant dans un air plus sinistre. Il sentait un frisson lui parcourir l'échine à l'idée de devoir retourner dans un autre bois. Son corps avait déjà souffert de ces douloureuses visites. Ses doigts s'agitaient plus nerveusement sur les accoudoirs de son fauteuil. Il essayait de se concentrer en jouant de ses humeurs pour retrouver ce calme profond qui caractérisait les manipulateurs de la legimencie. Il souffla lentement laissant son corps se détendre alors que sa prise se faisait plus légère sur ce qui l'entourait. Il semblait maintenant plus léger et apaisé alors que la magie coulait délicatement en lui. Il avisa la Directrice avec calme en essayant de percer de son regard ce crâne qui dissimulait ses pensées les plus intimes. Il y entra sans grande difficulté. La porte était ouverte et aucune défense ne semblait érigée pour garder ce petit jardin secret. Il s'y insinua comme une vermine rampante sur le sol glissant jusqu'à sa proie.

Il entrait maintenant dans le cœur du sujet : l'esprit. Il balayait de ses sens les souvenirs, les pensées et les sentiments de la directrice alors que des scènes happaient son attention d'autres venaient se mélanger créant une toile de vie qui bouillonnaient d'élément devant lui. Il commença son travail méthodique comme sur une scène de crime. Il balayait d'abord les premières couches de l'esprit de la sorcière usant de son expérience pour les isoler. Il ressentait son envie d'ambition comme si elle était sienne et il ressentait son envie de faire ses preuves comme les siennes. Il s'en imprégna quelques instants avant de creuser plus profondément et avec plus d'avidité dans le gouffre de son esprit. Il arriva au gré de son avancée dans les pensées conscientes de la jeune femme ou se nichait ce qu'elle pensaient de la situation, de Faucett, de l'Auror. Il ne fut pas surpris d'y voir l'opinion de Selina sur son environnement proche. Il glissa de cette fourmilière pour atteindre quelque chose de peut-être plus intéressant pour lui. Il s'insinua dans ses souvenirs menant sa barque au travers de la mer des songes. Il avisait ces eaux calmes, tantôt tumultueuses. Il y voyait se découper des visages, des scènes et des objets. Il se décida à plonger dans l'une d'entre elles pour donner un aperçu à la directrice de son intrusion.

Il pénétra dans une scène dont l'allure sembla le surprendre tout d'abord. Il se trouvait dans une chambre dont l'allure n'était clairement pas semblable à la chambre d'une petite fille. Il avisait l'endroit en tournant sur lui-même avant de tomber sur une enfant qui se trouvait dans un lit. Il plissa le regard et reconnu non sans difficulté Selina. Ce corps brisé s'étalait sur un lit où il peinait à garder la force d'exister. Il s'en approcha pour contempler la directrice d'un air presque surpris de trouver cette femme dans une situation de si grande vulnérabilité. Ainsi donc, elle n'avait pas toujours été cette femme forte et inébranlable qu'il avait connu. Il se massa le menton avant de voir la porte s'ouvrir et des médicomages deviser à voix basse devant le spectacle qu'offrait la jeune fille dans son lit. Il inspira un instant avant de quitter l'endroit par la porte comme s'il changeait de souvenir. Il parcourut un pays puis un autre. La directrice semblait se relever, devenir plus forte et plus impitoyable. Il balaya du regard l'école de Sorcellerie Poudlard. Il continuait d'y arpenter les souvenirs de la directrice passant du terrain de Quidditch à la salle commune de sa maison. Il arpentait les salles de classes où ses souvenirs le conduisaient entre les rangées d'élèves et les leçons des professeurs. Il caressait du bout des doigts l'endroit étirant un petit sourire lorsqu'il se vit lui-même passer dans les couloirs au détour d'un des souvenirs de la directrice. Il poursuivit sa route quand en essayant de pénétrer dans un autre souvenir quelque chose semblait clocher. Il n'arrivait pas à savoir quoi, mais plus il essayait de se concentrer pour passer au crible le souvenir et faire le tri de manière et plus son propre esprit s’embrumait. Il sorti de la concentration qu'il avait atteint de manière un peu brutal. Il grogna de douleur en posant une main sur son front en essayant de chasser un violent mal de crâne qui assaillait son esprit. Il parvint à étirer son bras au-dessus de la table pour venir s'emparer du verre qui traînait sur le bureau pour s'en servir un en tremblotant. Il le porta à ses lèvres pour le boire lentement afin de pouvoir se contenir. Des spasmes agitaient légèrement ses membres alors qu'il se calmait peu à peu dans un dernier grand soupir.
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Selina Parkinson
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Selina Parkinson
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyMar 11 Aoû - 21:35


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D’un côté, Selina est tout ce qu’il y a de plus soulagé de voir qu’il est aussi peu à l’aise qu’elle dans cette exercice. Que, malgré tout, la légilimencie lui demande un effort conséquent, et qu’il supporte difficilement ce dernier. Peut être est-ce parce qu’elle n’appréciait pas ressentir ce genre de souffrance qu’elle avait autant de mal à s’adonner à l’exercice ? Soit, cela restait nébuleux pour elle, mais cette visite dans son âme devrait lui permettre d’y voir plus clair. Tout du moins, elle l’espérait. Parce qu’elle ne voyait pas d’autre solutions pour avancer, et elle avait profondément besoin de maîtriser cette capacité. Cela lui offrirait d’autres perspectives et lui permettrait d’être une meilleure professionnelle. Pas une meilleure humaine, cependant. Parce que si quelqu’un ne devrait pas avoir le droit à un tel don, c’est bien elle. Gamine impertinente, femme enfant qui n’attend de l’autre que l’on cède, et vite, si en plus de cela, elle avait accès aux âmes, le pire était probablement à venir.

Et très vite, elle se rend compte que la douleur pour accéder à l’autre âme était une chose, mais celle de se faire visiter la sienne était tout autre. En rien moins douloureuse, dans son cas. C’est alors comme voyager en plein ouragan. Tout s’envole, rien ne reste au sol, rien est gérable, il engloutit tout, et tout ce qu’il souhaite d’une simple décision, se déplaçant à son gré, sans qu’elle puisse le repousser : elle n’était pas occlumens, alors, elle devait subir l’intrusion, et l’observer pendant qu’il vagabondait. C’était un peu brumeux, mais la porte qu’il avait choisi était révélatrice de ce qu’elle préférait garder au loin, au loin des autres âmes capables de s’en servir contre elle. Rester digne, rester forte, son côté presque masculin, l’égo mal placé qui ressortait sans cesse, se retrouvait terrassé quand elle le vit s’approcher de son corps presque sans vie. Et elle sut alors qu’il avait pitié d’elle. Rien de pire que cela. Et alors, elle ne put penser à rien d’autre. Rien. Il pouvait trouver son tiroir de la honte, voir ses coucheries, dévoiler son obsession pour Gabriel, elle s’en fichait. Il avait trouvé son talon d’achille du premier coup. Elle devait reconnaître qu’il était talentueux, malgré tout.

Et alors qu’ils recouvrent leurs esprits, elle se sent tout ce qu’il y a de plus vulnérable. Petite fille, presque, à nouveau fragile et endolorie. Par cela, elle n’a qu’une envie, s’enfermer dans une bouteille, et tout, tout oublier. Elle se lève, et prend la bouteille directement pour y boire au goulot. La première gorgée lui tire une grimace écoeurée : on ne boit pas du whisky comme ca. Mais elle poursuit avec une seconde, avant de toussoter et de lui tendre la bouteille. Son rouge à lèvres carmin a laissé une trace sur le bord de la bouteille, mais elle ne s’en inquiète pas. Elle ose à peine le regarder dans les yeux, et peine à en ressortir un apprentissage tant elle était tendue, inquiète de ce qu’il allait apprendre. Aucune de ses inquiétudes ne s’étaient révélés vraies. Non, il avait vu pire : son enfance triste. Son enfance qu’elle cherchait à enterrer au plus profond, sa vulnérabilité à découvert. Elle fronce les sourcils, agacée par cet exercice difficile, qu’elle se voit déjà recommencer parce qu’il n’a pas assez porté ses fruits. “Ca provoque toujours de telles douleurs ?” Elle se masse la tempe par réflexe, sans savoir si ça aiderait vraiment. Parce qu’elle aussi, avait à nouveau la tête qui la lançait. Et pas de la façon la plus agréable qu’il soit. Elle s’agaçait aussi de son manque de résultats, encore une fois. “Je n’ai pas été… assez attentive, j’étais trop préoccupé par ce qui allait être vu et je n’ai pas assez pris le temps d’analyser la méthode, les ressentis… Je suis désolée…” Sa voix se brise, elle s’excusait si rarement, Selina. “On va devoir recommencer.” Pas maintenant, pas maintenant. Une supplique au fond de son crâne qui tambourine. De toutes les façons, il a vu le pire. Elle. Malade. Affaiblie. Alors, à quoi bon se cacher sous des faux semblants. Elle s’adosse au bureau, près de lui, et demande presque timidement, bien loin de ses excès de confiance, un brin bouleversé par cette escalade dans ses souvenirs. “C’était… Qu’est ce que ça te fait, quand tu fais ça ? Explique moi. Et ne me vouvoies pas. Appelle moi Selina. Pas de hiérarchie, là. Je suis fatiguée” Elle perd de sa prestance, attentive, prête à vraiment écouter, brisant la barrière de la cheffe et du subordonné. Parce qu’au final, elle n’avait pas vraiment le choix que de se laisser porter, les rôles étaient inversés, et ce miroir ne lui plaisait pas du tout. Pourtant, elle n’avait pas la force de se battre, pas la force de faire semblant, pas après ça. “J’aurais préféré que tu tombes sur une autre souvenir. Mais je suppose que c’est le but du jeu. Désolée, que tu aies dû voir ça. J’étais pathétique.” Nouvelle excuse, et Selina est réellement troublée. Un brin bouleversé. A nouveau, à nue, sans même s’être déshabillée, parce qu’il y a des choses qu’on révèle sans effeuillage, ou presque. Son intimité exposé à sa vue, et ce, avec son consentement. Que le hasard faisaient mal les choses.
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Alexander Scrimgeour
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: all the pain our brain has made + alexander   all the pain our brain has made + alexander EmptyJeu 20 Aoû - 2:39




L'Auror avait les mains qui tremblaient encore. Son intrusion dans le tiroir de Selina lui avait rappelé le prix qu'il fallait payer pour posséder un tel pouvoir. Il en payait maintenant le prix bien plus qu'avant. Son souffle se faisait plus régulier alors qu'il déglutissait lentement. L'air, lui faisait du bien et son verre de whisky l’apaisait doucement. La brume qui émanait du liquide ambré léchait déjà son esprit. Il releva le regard sur la directrice tâtonnant délicatement entre ses vêtements pour venir se percher au niveau de son regard. Il se passa une main sur la nuque pour se la masser en inspirant une dernière fois longuement. Il déposa délicatement le verre sur le bureau de la directrice. Alors qu'il allait pour reposer ses bras sur les accoudoirs du fauteuil, une goutte de sang perla de son nez et vint s'écraser grossièrement sur le dos de sa main. Il l'avisa d'un air interdit alors qu'elle se muât en une petite rivière qui cherchait à gagner les bords de sa main. Cette force était devenue sa plus grande faiblesse. Ce n'était pas un mauvais sort lancé contre lui, mais quelque chose qui le dévorait chaque jour un petit peu plus alors qu'il en abusait pour servir les ambitions du ministère. Mécaniquement, il tira son mouchoir pour effacer le petit torrent écarlate de sa main. Il allait pour tâter son nez quand une seconde, puis une troisième goutte s'écrasèrent sur sa chemise et sur un doigt. Il essaya de chasser ces ombres carmin d'un nouveau revers en essayant de maîtriser le saignement. Il y parvint après avoir proprement nettoyé le tout.

Il avisa la directrice d'un air calme cherchant à afficher cet air sur de lui, capable et fier qu'il se connaissait. Son armure souffrait de plus en plus de cette utilisation intensive. Il passait d'un esprit à un autre arpentant les vices, les rêves et les souvenirs des autres. Il explorait ces reliques du passé, ces charniers oubliés et ces émotions enfouies. Il fallait avoir le cœur et l'âme solide pour revivre le meilleur comme le pire de ce que pouvait offrir le monde des sorciers. Il était presque soulagé de ne pas avoir eu à observer de nouvelles scènes de tortures. Avec le temps, il s'était habitué à voir des cadavres et des choses sinistres, il finirait sûrement par s'habituer aussi à observer ces spectacles macabres avec le temps. Sa curiosité l'avait poussé à observer des scènes brûlantes où le cœur avait moins sa place que les passions. Pourtant, pour cela, il savait éteindre son propre cœur une fois passé la découverte. Il avançait cliniquement dans ces scènes d'un air professionnel. Il n'était pas cette espèce de voyeur qui était là pour contenter ses besoins. Il était le bras armé de la justice et la balance elle-même. Il s'était promis de ne jamais jouer avec ce dont, malgré l'envie qui le tenait d'en apprendre plus sur la directrice. Qu'il était tentant d'ouvrir ce livre et d'en tourner les pages à toute vitesse pour en sortir la précieuse moelle de son existence. De dénicher sous ces vieilles toiles d'araignées les cadavres qu'elle cachait dans son placard. Ce n'était pas son genre d'agir ainsi, il avait cette fierté qui l'empêchait de se rabaisser à de tels actes. Cet esprit chevaleresque qui lui murmurait à l'oreille d'agir avec droiture. Il dénotait de plus en plus avec ces mercenaires, ces hommes sans bannières qui avaient prêté leurs baguettes au ministère. Ces vermines n'étaient pas dignes de fouler le marbre sacré du ministère.

Il se servait machinalement un autre verre en avisant la directrice sans aucun changement dans son attitude comme s'il avait fouillé que des événements banals. Après tout, ce n'était pas son premier saut dans les souvenirs de quelqu'un d'autre. « Non, pas vraiment, mais plus on utilise ce don, plus le corps est mis à contribution. Si vous décidez de multiplier les traversées dans une journée, vous risquez d'avoir des crises. » Il bu une nouvelle gorgée mécaniquement comme si le geste rentrait maintenant petit à petit de l'exceptionnel à l'habitude. « Ce n'est pas grave, nous recommencerons encore et encore jusqu'à ce que cela produise les résultats que vous souhaitez. » Il semblait interdis à la suite de la discussion essayant visiblement de jauger la situation. Ce n'était pas du genre de la directrice de faire preuve de ce genre de familiarité. Il hocha la tête et se détendant un peu pour poursuivre, il ajouta « J'ai déjà vu pire, si c'est ce que vous vous demandez. Avec le temps, on finit, je pense par s'habituer à tout. Vos doutes et vos peurs font ressortir certains souvenirs plutôt que d'autres. Mais lorsque vous serez assez doué et que vous aurez une idée précise de ce que vous cherchez, il suffira de poser votre regard sur votre victime. » Il repliait machinalement ses bras pour venir joindre ses mains d'un air concentré tout en caressant du regard les prunelles de Selina. « Ainsi, vous verrez si l'on vous ment, si l'on vous cache des choses et une fois dans la tête de votre cible vous saurez de quoi il retourne. »

Il se leva machinalement tout en gardant son regard posé sur le sien avec une certaine fascination. Il avait ressenti quelque chose quand il était entré. Fronçant légèrement les sourcils, il étirait un regard curieux vers Selina comme cherchant ce que cela pouvait être. Une étrange sensation que quelque chose était bizarre. Il faudrait l'amener à chercher vers là où il souhaitait. Ses oreilles de limier dressé, il étira une main réconfortante pour elle venant prendre ses mains machinalement. Il la contemplait comme un joaillier contemple une pierre précieuse encore brute. Il sentait battre en lui l'ardeur de l'explorateur qui a trouvé une piste vers une ruine encore inconnue. Comme un enfant ayant aperçu des ombres dans le noir. Il se surprit à sourire pour endormir un peu sa fascination pour l'esprit de la directrice. « Et tu aurais préféré que je tombe sur quel souvenir ? Un jeu ? Eh bien, on peut le voir comme cela... Moi, je le vois comme une carte, qui s'écrit au fur et à mesure traçant la personne que j'ai sous les yeux... » Il lâcha délicatement la main de la directrice pour lui servir un verre et le pousser vers elle. « L'âme, l'esprit, les souvenirs, quand on finit par percer tout cela, on devient redoutable, les aperçus n'ont plus vraiment de prises sur vous, et même derrière les sourires vous pouvez voir les couteaux. »


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