Une belle journée s’annonçait. Le soleil brillait de mille feux et Norbert venait tout juste de renter d’Afrique où il avait terminé son périple. Cela faisait plusieurs mois qu’il avait quitté Londres où il s’était installé suite à sa majorité pour aller étudier les êtes magiques de partout dans le monde. Partir et tout laisser dernier lui en avait valu la peine, découvrant à quel point ces créatures pouvaient vivre dans des conditions atroces et il s’était dépêché d’en rescaper quelques spécimens qu’il avait cachés dans sa mallette. Cette valide qui semble ordinaire au premier regard a été achetée à Paris qui était sa première destination. Elle permettait aux sorciers de s’en servir à la fois de rangements et de tente. Avec un dispositif permettant de cacher l’entrée aux moldus, on peut en conclure que l’objet vaut une blinde et c’était bien le cas. Heureusement, le Flereur du propriétaire de la petite boutique française était malade et en échange de soins, le rouquin put demander l’article de son choix comme paiement pour ses services. Le jeune homme commença à travailler comme ça en échange de nourriture et d’objets divers. Il réussit à s’amasser assez de choses pour faire son petit coin recherche et le coin des animaux où ils vivraient dans une reproduction fidèle de leurs milieux.
Newton avait hâte d’en parler à sa famille, mais avant il devait s’occuper de sa mère. À son retour, il avait reçu un hibou lui annonçant ce qui s’était passé durant son absence, dont l’interrogatoire difficile de sa maman qui ne le vivait pas très bien. Il était meilleur avec les animaux qu’avec les êtres humains, mais il espérait pouvoir l’aider un peu en lui montrant son soutien et en lui permettant de penser à autre chose. C’est pour cette raison qu’il était revenu à la maison de ses parents, valise à la main et traversait l’enclos des Hyppogriffes. Il s’avança discrètement, elle lui faisait dos, nourrissant sûrement ces belles créatures. Le garçon posa délicatement sa valise à ses pieds rendus près d’elle et il la prit dans ses bras sans dire un mot. Cela faisait du bien de la revoir. Il avait l’habitude de la solitude et il appréciait cela, mais de temps en temps, voir la famille ne faisait pas de mal. Moins sur pour son frère surprotecteur, mais c’était une autre histoire.
-
Je suis désolé d’être parti, j’aurais dû t’emmener avec moi. Nous aurions volé ensemble sur le dos d’un oiseau-tonnerre! Tu m’as manqué…Ce n’était pas tant l’envie de la voir qui lui faisait regretter son départ, mais surtout l’impression qu’il l’avait abandonné face à des brutes.
Fiche codée par NyxBanana