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 sabotage

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AuteurMessage
Bathilda Grindelwald
coalition sorcière
Bathilda Grindelwald
crédits : corvidae (avatar), alex (gif)
face claim : marion cotillard
pseudo : figaro/amandine
sabotage  O1Mr6Up
études : poufsouffle 1881-1888
particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: sabotage    sabotage  EmptyDim 5 Juil - 18:17

Bloquée au manoir Grindelwald, non ce n’était en rien une punition, elle le savait bien, une protection, un moyen de l’éloigner également de ce chez elle qui prenait maintenant une toute autre saveur. Le sang, la mort, le secret qu’elle gardera jusque dans sa tombe, l’aura s’était noircie pour elle et elle le regrettait amèrement de l’avoir contraint dans cette voie sans issue, de l’avoir entrainer vers ce qui ne devrait nullement exister. Elle s’en veut souvent, trop, terriblement également. Mais comment l’empêcher ? Comment le changer finalement ? Elle ne le peut, apprend à vivre avec cette réalité, ce poids qu’elle tentera toujours de soulager des épaules du genre. Apprendre à vivre avec, comme sans cette magie qui vient à manquer, détruire dans l’œuf, nécessité de tout réinventer et pourtant cette baguette toujours sur elle, au cas où tout revienne, au cas où elle puisse redevenir celle d’un autrefois. Bientôt elle retrouvera ce qui fait d’elle ce qu’elle est et en attendant ? Adaptation nécessaire, totale. Parcourir les pièces, tenter en tout cas mais le troisième œil fatigue, est déréglé par la nouvelle façon d’avancer. Les songes sont puissants, plus qu’à l’accoutumé, ne laissent aucun instant de répit, entrainent dans des voies impossibles, rien n’a de sens, en aucun cas et tout revient pourtant, encore et toujours plus. Se retrouver, ne point se perdre quand plus rien n’a le sens premier, quand les murs ne sont plus aussi droits, quand le monde semble vivre dans l’inconstance totale. Les règles d’un autrefois ne s’appliquent plus, le poisson dilué dans l’être a tronqué une vérité pour un enfer, elle hait ceux qui ont osés, voudrait d’un claquement de doigt retrouver ce qui autrefois était sien avec tant de facilité. Le temps parait long, les murs bien trop chargés, sa serre lui manque, son calme également, elle cherche la sorcière, parcoure les différentes pièces à la recherche d’une issue, d’une échappatoire, d’un antre dans laquelle elle pourrait se réfugier, tenter de chasser les impossibles trahisons de l’esprit. Les murmures qui ne se font que trop entendre. Tout part de travers, tout et les pièces, se suivent, se ressemblent, sembles bien trop remplies, toujours un bruit, toujours une présence, monter plus haut toujours, jusqu’à ce balcon, la cigarette allumée à l’ancienne, elle hait ce briquet entre ces doigts cet objet bien trop moldu qu’elle a été contrainte d’accepter. La cigarette se laisse fumer, peu à peu, le monde semble se retrouver jusqu’à ce que la solitude ne soit plus. Jusqu’à ce qu’une présence vienne à ses côtés, sentie et puis vue. Goyle, le chien de garde. « Etrange, je pensais que le petit toutou ne lâchait jamais mon neveu. » Mordant sans doute trop grand, trop porté par le nom qui est sien, par tout ce qu’elle reproche à ceux de sa famille, toujours, les cœurs qu’ils brisent et les généralités qu’elle fait sans doute trop facilement… « J’oubliais, les bêtes malades ne l’intéresse guère. »  Non il préfère les reléguer à d’autres cibles, d’autres défenses. La jeune Dumbledore, qui plus que tout vit sous le même toit, dont se méfie bien trop la matriarche pour l’instant. Parce que les pensées vont pour leur fils, pour cette manière qu’elle a de se comporter avec lui, ce qu’elle n’approuve en aucun cas. « La protection de mademoiselle Dumbledore n’est pas trop complexe ? Je suis certaine que vous faites très attention à sa personne. » Trop certainement ce qui ne fait finalement que renforcer son mépris pour la sorcière et pour le Goyle également… L’idée de passer plus d’un instant en sa compagnie ne l’intéresse en aucun cas, le venin lancé, elle s’en va, facilement, aimerait que tout soit si simple. Mais rien ne l’est quand la poignée vient se loger dans sa main et qu’elle se retrouve finalement enfermée… Génial ! Il ne manquait plus qu’un tête à tête avec le toutou de son fils…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: sabotage    sabotage  EmptyLun 20 Juil - 22:00


L’appartement de la captive, c’était une chose.
Le Manoir, une autre. Clairement moins plaisante. Kieran, pourtant habitué à se sentir chez lui partout où il foutait les pieds, se sent ici comme une pièce rapportée. S’imbriquant mal dans le décor, s’accordant encore moins aux choix de couleurs et de tapisseries, il fait tâche. Ce qui l’emmerde prodigieusement. Tout comme le temps passé ici ; il pourrait être ailleurs, à faire quelque chose de plus intéressant (pas bien compliqué), mais le voilà en train d’attendre qu’on veuille bien soit le congédier soit l’informer de retourner auprès de la jeune femme qu’il s’efforçait tant bien que mal de supporter depuis quelques semaines. Le chemin de retour prendrait lui aussi du temps, puisqu’il ne pouvait plus transplaner. Le mois tout entier, pour être honnête, le faisait franchement chier.

Après plusieurs heures d’attente — onze minutes et dix-sept secondes —, il se décide à explorer les lieux, qu’il a pourtant déjà parcouru à plusieurs reprises lors d’autres visites tout aussi chiantes que celle-ci.
Pour échapper à l’atmosphère tout bonnement étouffante de l’endroit, il se traîne jusqu’au balcon, accompagné du verre d’alcool qu’il a lâchement piqué dans le bar du maître des lieux, mais s’immobilise à peine sorti. Déjà présente, Ba… Bathi ? Machine. Bag ? Whatever, Grindelwald en tout cas. Il aurait bien été plaisant à son encontre, peut-être, si elle ne l’avait pas insulté dès ses premiers mots. L’attaque le prend à revers, parce qu’il n’a pas l’habitude d’être accueilli avec tant d’agressivité : il n’a même pas encore ouvert la bouche. Son aura aurait-elle donc fini par prendre le pas sur les conneries qu’il sortait à la minute ?

Au moins, c’est une distraction. S’appuyant contre le mur extérieur, il lève son verre en direction de la femme qu’il est ravi de laisser sans nom, seule réponse à son premier commentaire. Chien de garde il est, à quoi servirait-il donc de s’en défaire ? L’orgueil, si présent, n’est pas non plus débile, et les réflexions de ce type lui glissent dessus sans jamais en percer la carapace renforcée. Buvant une gorgée, il manque toutefois de s’étrangler sur les mots suivants. Pas par indignation, pas vraiment : c’est un rire moqueur qui passe difficilement la barrière de sa bouche. “Si vous croyez qu’une simple perte de magie suffit à me rendre malade, vous vous trompez de chien.” La voilà donc, la vraie fierté.
Familiale avant tout, comme toujours : l’animal a été dressé pour résister à tout. Il serait ravi de le lui montrer si quelqu’un lui demandait gentiment.

“La protection de mademoiselle Dumbledore n’est pas trop complexe ?”  

À ça, un sourire sombre se dessine sur son insolent faciès. Devrait-il lui partager tous les trésors d’ingéniosité qu’il a déployés pour s’assurer qu’elle reste bien en place ? Elle ne lui en laisse pas l’occasion (tant mieux), poursuivant d’un ton semblant être lourd de sous-entendus et qui, enfin pour la première fois depuis son arrivée, le crispe. “J’fais c’qu’on me demande.” Cette fois-ci la voix ressemble à un grognement, cimentant son statut de bête par la même occasion, et l’oeil s’assombrit. Peut-être pourrait-il rajouter qu’il le faisait avec plaisir, pour l’honneur de servir la foutue Coalition histoire de flatter l’ego, mais lécher des bottes ne lui avait jamais ni franchement plu, ni trop réussi : quelque part en chemin, il finissait toujours par marcher sur la chaussure qu’il était censée cirer.

Il ferme donc sa gueule, content de la voir s’éloigner pour s’extirper de ses griffes (ah, soudainement, l’ennui lui paraissait plus supportable), quand la poignée lui reste dans les mains. Bah merde. S’attendant à la voir la réparer d’un coup de baguette, raisonnant que vu l’arrogance déployée et le nom utilisé, elle devait avoir été épargnée, il s’amuse de la voir interdite en face de la porte. “Malade, huh ?” Un rictus mauvais lui est adressé, les syllabes traînantes pour mieux être savourées. “P’tête qu’on a trouvé la bête concernée.” Pour la seconde fois, il lève son verre à sa santé, avant de le vider d’un trait et de s’éloigner de quelques pas sur le balcon bien trop étroit pour eux deux, le déposant sur la petite table d’extérieur.
Et qu'est-ce qu'on fait des bêtes malades ?
On les abat.
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