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 (leora) like the stars miss the sun

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Message (ϟϟ) Sujet: (leora) like the stars miss the sun   (leora) like the stars miss the sun EmptyMer 8 Juil - 15:50

Août 1914


It's you, it's you, it's all for you Everything I do I tell you all the time Heaven is a place on earth where you Tell me all the things you want to do I heard that you like the bad girls honey, is that true? They say that the world was built for two Only worth living if somebody is loving you.


Pays de galles, 31 août 1914. L’été britannique bat son plein. L’astre solaire rayonne d’une chaleur rare et généreuse. L’oeil s'égare sur les montagnes dantesques, qui s’étendent sur le paysage gallois. Après une heure de marche silencieuse, des pas se perdent sur une plage isolée. Le vent balaye le sable au ras du sol avec une douceur particulière, et lèche le visage balafré du parrain et sa filleule. Peut-être aurais-je voulu passer un peu de temps avec toi, seule. La calligraphie particulière de la jeune femme est restée imprimée à la rétine. De retour à la mère patrie, Leora et Albus Dumbledore sont chez eux. Comme chaque année à la même date, depuis que la sorcière est une fillette, il sont loin de tout. Seul à seul. C’est ici qu’ils se retrouvent, se confient l’un à l’autre, dans le plus grand secret. Ici où ils prennent le temps d'écouter l’autre, d’exister pour elle et lui le temps de quelques heures. Comme un rituel. Prêt à se ressourcer avec celle qu’il considère comme sa propre enfant, le directeur a laissé les affaires ministérielles loin derrière eux.

Il pose ses iris ambrés sur elle et brusquement il n’y a plus qu’elle dans son univers. Celle à qui le phénix donnerait sa vie, et qu’il protège depuis le jour de sa naissance. “Par Morgane, tout ca m’a manqué.” Souffle-t-il en déposant un baiser sur ses cheveux ébènes. Une tendresse particulière transpire de sa voix grave. Il glisse un bras sur l’épaule de sa cousine et une brise fraîche leur caress l’épiderme. “Tu m’as manqué, serpent.” Ajoute-t-il, sincère. Ils ont tous les deux vécu une dispute profondément bouleversante auprès du bulgare auquel ils tiennent pourtant tous les deux. Un épisode qui reste encore en travers de la gorge du patriarche des Dumbledore. S’il ne le rappelle pas assez, il se considère comme le gardien du bonheur de sa famille. Une félicité menacée par Grindelwald et ses ambitions creuses. Poussant un soupir, son regard perçant se perd dans les prunelles de sa protégée. “Leo, je suis désolé. Pour Gellert et Helios.” Il marque une pause. “Tu ne leur dois rien.” Il aimerait lui dire la vérité. Que tout ceci n’est que passager. Qu'elle est la victime malheureuse d'un conflit lancinant, qui les menace et les déchire tous dans l’ombre. S'il souffre encore des affres de l'homosexualité qu'il doit cacher du monde, il refuse qu'elle soit enchaînée à la patriarchie qui les écrase et compte bien faire usage de son pouvoir d'héritier pour s'en assurer et la protéger. “Tu ne me dois rien à moi non plus.” Ose-t-il souligner. Il est pour elle un guide et non un bourreau. Il lève le menton et observe les volatiles maritimes croasser au-dessus de leurs têtes. “Tu es une Dumbledore, Leora. Tu seras toujours libre de faire tes propres choix.” Il lui adresse un sourire empli d’affection. Une affection fraternelle, presque paternelle, sans limite. L'espace qu'il lui laisse pour s'exprimer est sien. A cet instant, l’attention d’Albus lui appartient. “Tu disais dans ta lettre avoir abandonné l'idée d'appartenance. Qu'en est-il ?” Il la taquine. “Aurais-tu les yeux rivés sur quelqu'un d'autre ?

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Leora Dumbledore
coalition sorcière
Leora Dumbledore
crédits : mgt. magma. tumblr.
face claim : diana silvers.
pseudo : spf.
(leora) like the stars miss the sun Tumblr_ow9ssrDlL51rumcsqo5_500
études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (leora) like the stars miss the sun   (leora) like the stars miss the sun EmptyVen 10 Juil - 17:24



like the stars miss the sun

le vent.
la mer.
et le flot des pensées.

les yeux sont rivés sur l’eau, sur l’horizon. le nez est en l’air, l’iode emplissant les poumons. la chaleur n’est jamais là bien longtemps, alors que le pays de galle semble infini, devant ses prunelles, loin de londres et sa puanteur habituelle. et cela fait tant de bien. d’être chez soi. enfin. les yeux perdus dans le vague depuis une heure déjà, alors que les bottines se fraient un chemine entre les herbes et les rochers, et que le corps reste près du parrain, de celui qui la guide, au sens propre comme figuré. elle a presque dit non, déclinant dans son esprit l’invitation, pour rester seule, encore un peu, loin des angoisses et du coeur qui saigne encore, face à l’infâme question, à la promesse qui enserrera bientôt le doigt de son anneau de fer, bordé d’un or qu’elle ne pourra jamais vraiment regarder, apprécier, pour une fois. mais elle avait fait un effort. peut-être que cela lui ferait du bien. de retrouver le frère. le père. le guide. juste elle et lui. loin du bulgare. loin des bagshot. loin de tout.

ils s’arrêtent enfin, au même endroit que d’habitude, la même falaise depuis toujours, depuis que la balade est possible, alors que les rires étaient encore de mise, et que le visage n’était bordé que d’insouciance et de bienveillance. temps révolu. temps oublié. l’enfant est devenu femme, et le serpent à fait sa mue, créature d’une insolence sans borne, et dont chaque mot quittant sa bouche n’est que venin, que souillure. par Morgane, tout ca m’a manqué. les divagations cessent, la brune ramenée à la réalité par les mots du phénix, qu’elle regarde avec un sourire sincère, se contentant d’hocher simplement la tête. une heure qu’elle n’a pas prononcé mot, noyant l’angoisse dans le paysage, priant qu’une vague embarque toutes ses responsabilités, tous ses choix auxquels elle doit désormais faire place. le pouvoir ne vient jamais sans sacrifice, et celui qui lui taraude l’esprit lui brise la langue et le souffle. les bras se glissent autour de la taille de l’aîné, les yeux se fermant sous le geste doux et tendre, et pendant un instant, elle redevient l’enfant sans défense, la gamine qui se cachait toujours derrière lui, cherchant toujours son approbation, lui offrant tous ses sourires. albus. albus sa moitié. un des rares pour qui elle serait prête à tout. de plus beau comme du plus horrible des gestes. son coeur, sa vie, son âme sur un plateau. tout pour lui. le vent caresse les cheveux, emportant au passages quelques soucis, et les larmes qui chatouillaient les yeux, prêtes à dévaler les joues, prêtes à avouer l’angoisse et la tristesse qu’elle garde bien au chaud depuis ce soir là. tu m’as manqué, serpent. le surnom qui claque dans l’air, alors qu’elle se rappelle des mots âpres et amers dont elle a usé, lors de leur dernière rencontre. pas d’excuses. jamais. mais la mélancolie légère alors qu’elle revoit les larmes et la porte se fermer avant de rejoindre le bulgare. se faire couronner reine. princesse. à quel prix.

» tu me manques tous les jours albus.

sincérité folle qui lui brule la gorge alors que la voix est enrouée. l’étreinte se ressert et la joue se pose contre la poitrine du gallois, les yeux clos, l’odeur de la mer comme maîtresse du moment. leo, je suis désolé. pour gellert et helios. tu ne leur dois rien. le corps se temps immédiatement à l’entente des deux noms, et c’est une vague qui remonte, souvenirs de ce soir là, des larmes sur les joues, du choc, et du visage d’hélios, son regard azur se perdant dans le sien avant que la belle ne quitte la pièce le coeur en miettes, et la confiance consumée en seulement quelques mots. tout. tout qui s’effondre. tout qui s’effrite. et la vie qui perd de son sens, alors que les désirs se mêlent au devoir, et que l’ambition se perd au milieu de la liberté dont elle ne peut déjà se passer. tu ne me dois rien à moi non plus. tu es une dumbledore, leora. tu seras toujours libre de faire tes propres choix. un rire lui échappe. amer. sec. et elle redresse la tête, évitant tout de même le regard d’albus. trop dur encore de le soutenir, de faire face à cette troublante réalité.

» j’ai malheureusement cessé d’être une dumbledore le jour où j’ai rejoins gellert.

elle se rappelle. des paroles lancinantes de la soeur et du frère. de l’abandon. des dos tournés et de la porte fermée une dernière fois. renier les siens pour s’élever. pour toucher le rêve du bout des doigts. pour faire ce qui lui semblait être juste. et voilà qu’aujourd’hui elle regrettait presque tout cela, l’insouciance familiale, et la facilité du nom. mariage d’amour. pas de demande. pas de fiançailles forcées. la promesse d’une liberté éternelle, loin des affres du mariage et, pire, du statut de mère. la brune s’éloigne de quelque pas, se tournant vers la mer, vers le large, les yeux perdus dans le vague.

» je ne veux pas me marier. mais il va bien le falloir.

elle le sait. qu’elle le fera. qu’elle acceptera. parce qu’il lui a demandé. parce qu’il est le maître. son maître. et qu’elle obtempérera toujours, pour connaître un jour la gloire. pour toucher un jour au pouvoir. elle n’est pas dupe. elle n’est pas bête. les refus ne font pas partis du langage du bulgare. et elle ne tient pas à briser leur relation par l’égoïsme qui lui brûle le ventre et la langue depuis des jours. il serait si simple de dire non, pourtant. aurais-tu les yeux rivés sur quelqu'un d’autre ? la question interloque, interpelle, et elle se tourne vers le cousin, un sourcil levé. si facile de deviner. lui la connait mieux que quiconque. que personne. les paumes des mains viennent se poser contre les yeux, et elle prend une grande respiration, ravalant les sentiments, ravalant les larmes.

» je devrais vraiment me former à l’occlumencie.

le visage se tourne vers le brun, et la main viens chercher la sienne, comme avant, comme elle l’avait toujours fait. le pouce caresse le derme du mentor, alors que la tempe vient se nicher contre lui, l’épaule trop haute, lui si grand, lui si fort alors qu’elle est sur le point de glisser, de se briser, là, au large. le visage du blond qui traverse l’esprit, les souvenirs des baisers et des caresses interdites, là, dans l’ombre d’un couloir, dans l’espoir de ne jamais se faire attraper, de ne jamais se faire avoir. et les autres. les autres qui ont pansé la solitude, qui on ravit le corps de leurs poigne. tout semblait si facile. et tout s’écroule à l’aube d’une automne déjà gâtée.

» ne crois pas que je suis amoureuse.

aveu fatal.
à coeur ouvert.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (leora) like the stars miss the sun   (leora) like the stars miss the sun EmptySam 11 Juil - 16:27

Août 1914


It's you, it's you, it's all for you Everything I do I tell you all the time Heaven is a place on earth where you Tell me all the things you want to do I heard that you like the bad girls honey, is that true? They say that the world was built for two Only worth living if somebody is loving you.


La brume britannique se lève sur l’horizon. Les cieux dégagés laissent paraître la mer celtique, agitée et bleue. Doucement, les boucles brunes des Dumbledore sont balayées par le vent du nord. Le regard d’Albus se perd sur le large avant de se poser sur sa filleule. Approchant du rivage, il ressert leur étreinte. Profitant du silence qui plane entre eux, l’oreille écoute le bruit des vagues. En cet instant, il n’y a qu’eux et la houle furieuse qui remue l’eau, miroir du coeur bouleversé de la sorcière que son aîné tente malgré lui de rapiécer. Il rassemble sous sa verve la mosaïque balafrée de son coeur. S'efforçant de la comprendre et de la guider comme le lion l’a fait, quoique maladroitement, pendant plus de vingt-et-un ans, il darde ses agates dans le métal précieux de ses yeux. Il l’a vue grandir. Evoluer. Éclore et se défaire de ses traits enfantins pour devenir femme. Tu me manques tous les jours Albus, souffle-t-elle. Dans l’intimité de leur relation, leurs conversations sont toujours aussi profondes. Pourtant, face à la jetée, il reconnaît que quelque chose a changé. Sous le visage stupéfait de son mentor, la pensée de la protégée s’est développée. Elle a mûri et bouleverse son univers. Un monde, de bien des façons, teinté de déchirures et de deuil pour elle comme pour lui. “Je suis là, toujours.” La voix de l’homme, posée et rassurante, se ponctue de culpabilité. Leurs bureaux à quelques étages l’un de l’autre marque la distance qui s’est installée entre eux depuis qu’elle n’est plus une la fondation de la Coalition. La gorge nouée, il songe au temps qu’il ne lui accorde plus qu’ici, recueillant d’autres âmes juvéniles loin de la sienne, pour le bien fondé de l’Ordre dont elle ne fait pas partie. De bien des façons, il l’a dans l’ombre, abandonnée. Néanmoins, il tient à rester pour elle un pilier. Un phare dans la nuit noire, déconstellée de Leora, et depuis la césure de la deuxième branche des gallois. Une tragédie familiale dont lui seul est responsable.

J’ai malheureusement cessé d’être une Dumbledore le jour où j’ai rejoins Gellert. Les propos claquent l’air comme une gifle pour le patriarche, dont la phonation reste en suspend. Un volatile rougeoyant s’extirpe d’un nuage et une demie lune s’esquisse sur le faciès d’Albus. Il suit le phénix du regard et laisse échapper un rire réconfortant. La visite souligne le propos qui suit alors : “Tu ne cesseras jamais de l’être, mon serpent.” Il pose ses lèvres contre sa chevelure charbonneuse. Je ne veux pas me marier, mais il va bien le falloir. Poussant un soupir, il songe à la confrontation encore douloureuse qui a eu lieu entre le bulgare et lui. Pesant ses mots, il réfléchit avant de lui répondre par une question : “Pourquoi le faudrait-il ?” Il se baisse et récupère deux pierres, dont l’une qu’il lance dans l’eau. Lui tendant l’autre, il ajoute calmement : “L’amour, le vrai, se partage sans condition, Leora.” L’oeil empli de malice, il laisse la phrase s'imprégner dans son crâne. “Sans quoi, il s’agit de manipulation.” C’est nulle autre que sa meilleure amie, Minerva McGonagall, qui lui a appris cette leçon.

Le cri des mouettes se fait entendre au loin et l’échange se poursuit. Fermant les yeux, il profite tacitement de ce moment qui leur appartient. Je devrais vraiment me former à l’occlumencie, dit-elle. Un rictus bienveillant s’échappe de ses lippes. “Je t’y formerais avec plaisir.” Promesse murmurée dans l’infini. C’est lui qui lui a tout appris de la legilimancie. Ses doigts viennent se loger dans le creux de sa main. “Je n’ai pas besoin de consulter tes pensées pour te voir. Entière, telle que tu es.” Il caresse sa paume du bout de ses phalanges. “Et je ne me le permettrai pas d'intrusion sans ton aval.” Lentement, il ré-instaure une confiance particulière entre eux. Il se souvient encore des conséquences de la seule intrusion encéphale de son existence. Les pensées violées de Grindelwald demeurent une précepte durement acquis. Elle vient se nicher contre lui et provoque un sourire. Il y a si longtemps que leurs chairs n’avaient pas été si proches. La glace qui fond entre eux lui réchauffe le myocarde, plus paternel encore qu’il ne le soupçonnait. Ne crois pas que je suis amoureuse, affirme-t-elle. “Je sais, pour vous deux.” La rétine se balade sur le minois pâle de la sylphide. “Tu peux prendre part au jeu d'un autre, si tu ne crains pas de t’y attacher.” Il arrête leur marche un instant. “Peu importe ce que je crois, Leo. C’est ce que tu ressens qui compte.” Il la laisse à nouveau s’exprimer et réalise, de retour chez eux, qu’elle est maintenant son égale. Tout aussi perdue que lui dans la mer de ses sentiments.

Dent pour dent, il partage avec elle un aveu à son tour. “La fidélité est un concept étranger aux Dumbledore.”

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