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 stricken. (albus)

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Ravel Mulciber
coalition sorcière
Ravel Mulciber
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Message (ϟϟ) Sujet: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptySam 18 Juil - 21:01

stricken
ft.
@albus dumbledore

Triplettes de cracs.
Maestria sécuritaire au transfert sous-tension d’un môme cerclé par tripotée d’aurors si bien que caboche ne dépasse guère, tiffes roussâtres pourléchants d’à peine les clavicules la kyrielle d’agents dépêché au secours d’un simple trajet de Mangouste au ministère qui pour l’occasion s’est paré d’un pouvoir décisionnaire au contour d’une règlement pourtant immuable, tranplanage toléré, doutes pincés sur les cheminées, rien ne doit être laissé au foutre hasard. Toutefois l’antichambre déborde, amas s'agglutine à la troupe qui à du mal à se frayer chemin dans les dédales ministériels, véritable attraction, chacun daigne vouloir voir goule du présumé, sinistre personnage dépeint aux quotidiens pendant poignée de semaines, attraction d’un monde magique qui a manifestement trouvé son Éventreur. Virale exhibition pour un pater ayant requis huis clos s’ayant heurté à fin de non-recevoir, cirque finalement tout azimut pour une démocratie voyeuse, une plèbe réclamant un ichor plus que bienvenue, foule solliciteuse d’un coupable pour l’ensemble de ses maux. Monarque d’une société en fin de règne ne patiente qu’en vue d’une coupure bien nette. De celles apaisant les ires de tout un peuple.

Bloc tranche les attroupements, perce chemin à travers l’essaim revanchard à grands coups de coudées dénuées d'indulgence, à la fébrilité qui résonne à l’enceinte, gardes soldats mutés en garde-fou de qui tenterait d’approcher la bestialité même. Traversée rude, temps s’étiole pour un retard qui font cercler petite aiguille d’un quart de trop par rapport à l’horaire prévu, ponctue lieu d’une angoisse grandissante d’un quatrième sous-sol plein à craquer, véritable capharnaüm d’humanité, aux tribunes craquantes, aux retardataires gisant dans les coins de paterre au demeurant. Colisée comédie se muant sitôt d’un mutisme obtus quand épais portail dissonant à l’air tonne début hostilités, cabèches touillent l’air, rotules se redressent pour meilleure vision aux rouscailles des rangs inférieurs à l’obstrué vision. Émoi tohu-bohu au cortège qui regagne enfin de l’espace pour se parsemer en étoile laissant vue clarté au spectre qui désormais n’est plus moins du monde une chimère, aux chuchotis cancan, censeur à l’estrade bourre son maillet à la boiserie pour entraîner une accalmie réclamée au centre d’une clameur gueularde qui s’étire à la longueur pénible.

En cause, criminel dont tout le monde s’est fait portait robot en scélérat d’une hideur peu commune n’est que gamin ordinaire à l’exception faite de la toison rouille détonant au putride ordinaire du reste. Fer forgé aux pognes tendues pour mieux se faire extraire de la carne empourprée de ses étouffoirs, regagne liberté remous d’abattis sans reprendre cependant celle de ses mollets toujours écroués par crainte d’une décarrade, peut-être juste pour l’humiliation imagée d’un prévenu qu’on présente d’avance froqué de nippes de bagnard sans lui daigner offrir les sapes civiles d’un homme encore innocent avant qu’il soit jugé coupable. Comme si dés étaient d’avance pipés. Aurors jappent des ordres qui ne l’atteignent guère, obéissant bestiau docile s’assoit tandis que globes se paument aux tribunes, agrippent des faciès familiers, l’un reniflant en particulier, aux pupilles nervurées s'aposant sur pogne sans phalanges, mire que reporters captent à l'immédiateté. Lascar se terre au mutisme, connaisseur d’avance du couperet, de tout ce simulacre qu’on désigne comme justice, au magistrat assénant seconde volée de martel à l’audience s’enfouissant à l'insonorité de marbre tandis qu’on le fait à nouveau le mettre sur son duo de guiboles, lui clame de baragouiner son identité quand sa poitrine se gonfle d’une arrogance sans faille, roguerie de coq qui se défini en risette en coin de bajoue. « I am Ravel Mulciber. » Moraliste lui quête sa vieillesse, procédurier. « Fifteen years, sir. I'll be sixteen in a month. »  

Audience abasourdie, silence grippe foule pétrifiée avant de faire tonner son vocable. « You are charged with assault and torture of a human being, Mr. Mulciber, on the person of Misery Taft and of murdering a family of three muggles. Are you pleading guilty to this crime?  » Agréation d'une caboche dodelinante, personne n'ignore ses méfaits, que sanguin nimbe et que châtiment est suffisamment pré-fait pour prendre part à la fichue farce. « I plead guilty. » Frangin du prévenu enserre pognes et quenottes au loin sur les banquettes tandis que pater exhale, gueule déconfite. Procédure découle comme fleuve tranquille, témoins à charge et décharges s'enquillent, famille, victimes, psychomages, connaissances, véritable foire à la saucisse dont le Mulciber ne prête d'une esgourde désintéressée. « The next witness to come forward is, mh, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. »    
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Dernière édition par Ravel Mulciber le Jeu 23 Juil - 12:28, édité 2 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptyDim 19 Juil - 1:05

1902


Since we're feeling so anesthetized In our comfort zone Reminds me of the second time That I followed you home We're running out of alibis On the second of may Reminds me of the summertime On this winters day See you at the bitter end.


Le visage juvénile d’Albus se perd dans la mêlée. Chaos abyssal qui l'égare près du frère Mulciber. Du haut de ses dix-neuf ans, il observe l’accusé de ses prunelles ambrées. Ravel, un corbeau de trois années son cadet. Il n'est encore qu’un enfant, songe-t-il, horrifié. Les traits fardés d’inquiétude, il balaye le Magenmagot du regard. Dumbledore a écourté son voyage africain pour être présent aux côtés du sang pur. L’épiderme bruni par l’astre, il dénote. Seul son accoutrement d’endeuillé le fond dans l’essaim ministériel. Pas un sourire ne parsème le minois du gallois, enterré avec sa génitrice quelques mois auparavant. L’oeil du lion, d’habitude pétillant, s’est assombri. Flirtant avec un démon dépressif depuis le départ de sa mère, on croirait, presque, que le phénix a subi le baiser d’un détraqueur. Dissimulant ses failles, il porte le masque de la neutralité. On devine pourtant la peine sur ses traits fatigués. La carne blafarde de Ravel luit sous les candélabres de la plèbe sentencieuse. Tous savent pourquoi ils sont réunis et surtout la nature du crime commis. Trois moldus. Le souvenir de Perceval, assis sur le même banc d’accusé, glace l’hémoglobine du mêlé. Condamné au bagne, le patriarche des Dumbledore a fini ses jours dans les tréfonds d’Azkaban. Mort de désespoir. Un sort que son digne rejeton cherche à épargner au rouquin. Gagner l’assemblée sous l’excuse de la jeunesse aveugle et, surtout, de la démence.

Le juge intime à Mulciber de se présenter à la barre. Affublé tel un prisonnier, il s'exécute. I am Ravel Mulciber. Le souffle d’Albus se coupe. Fifteen years old, sir. I'll be sixteen in a month. Le rictus qui se balade au coin de ses lippes laisse son aîné pantois. Accoudé sur une cuisse il tend l’oreille. You are charged with assault and torture of a human being, Mr. Mulciber, on the person of Misery Taft and of murdering a family of three muggles. Are you pleading guilty of this crime? A l’accusation, le silence se fait dans les retranchements des jurés, épais comme une dalle. I plead guilty. Évitant le procès par ces mots, l’assassin voit sa vie s’égrainer sous son regard. Un soupir d’agacement s'échappe de la bouche de son seul allié, tandis que les poings du frère se serrent. The next witness to come forward is, mh, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. A ces mots, la défense se lève. Il humecte ses lèvres scellées. “Minister, I was a prefect at Hogwarts when I met Ravel Mulciber.” La voix grave de Dumbledore fend l’éther. “The child was suspended and seen by psychomages who, despite being fully aware of his psychosis, allowed him to leave St Mungo without a single follow up.” Il marque une pause le tremble tournoi du bout de ses phalanges, produisant son dossier médical. “If I may, this tragedy could have been avoided with suitable medical help.” Le magistrat feuillette le dossier et repose ses billes d’acier sur lui. "What the boy urgently needs is to return to St Mungo." Les agates d'Albus croisent celles du nordique.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptyDim 19 Juil - 11:06

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@albus dumbledore

Caberlot vadrouille aux tronches qui détonnent dans la fourmilière sphérique, public tout azimut sur le point de vivre dénouement qui ronge sang d’une société depuis bientôt plus de quatre mois piqué tour à tour des répulsions horrifiques, d’une pitié miséricorde pour finalement clamer nécessité d’une justice impérieuse guère encline à faire preuve de quelconque charité lui n’en ayant pas eu once pour les victimes de ses méfaits. Attention virevolte de droite à gauche, vagabonde au sporadique des moindres recoins du prétoire, au vocable de ceux qui imaginent le connaître mieux que lui-même qui déballent logorrhées tantôt mais rarement positives, tantôt intimes et corrosives, chacun à charbonné propre portrait de l’ignominie qui doit répondre de ses actes. Mulciber lui se pique à quelques miettes d'intérêts, risettes en coin de mauvaise augure, gueule transpire la causticité, l’avilissement par les mimiques offenses d’une figure ne transpirant les affronts injures. Pénitence était peut-être attendue comme messie, contrition ne fait guère partie du vocabulaire du bonze, amendes honorables ou demandes de pardon ne modifieront pas la donne, pire elle marquera les contours d’un esprit faiblard, maladif, dingo. Lui ne montre poucaille de tout ça, flot tranquille ne manifeste bagatelle hormis ses provocantes indélicatesses dont foule commence à prendre la familiarité mais qui lui procure systématiquement friselis du râble au chignon.

Vocable annonciateur d’un patronyme familier, carrure regagne un peu la hauteur d’un intérêt piqué au cliquetis des appareils photographiques d’une presse affamée ne manquant pas de scruter le moindre de ses automatismes aussi machinaux et instinctifs qu’ils puissent être. Irréfragable grand-guignolesque qui ne manquera pas aux retranscriptions dans les canards aux presses bonnes pour un turbin nocturne assouvir une populace confinée derrières les portes closes. Grimace d’un sourcil ciselé laissant imprimer une trace d’incrédule à l’impassible du lascar, un défenseur, se comptent aux phalanges d’une main et sitôt que les arguments sont exposés, gargouillis d’une salle qui exprime son désaccord aussi rappelé à l’ordre par saint-patron de l’endroit. Encéphale peine à saisir les motivations d’une défense subite de la part d’un gus avec lequel un océan sépare le moindre de leur idéaux. De plus couvert par un sorcier mêlé, temps normal aurait été pour lui d’exprimer son insensible dégoût pour individu de son inférieure race, daigne la faveur du mutisme pour mieux se faire en admiration devant l’apologétique. A croire que tout est amnistiable si tant soi peu qu’on soit nippé de cicérone éloquence à la cependant équivoque que jurés portent attention à son défenseur plaidoyer. Si bien que hominien opte pour son propre sabotage, pousse sur ses deux guiboles pour regagner tout sa hauteur, crânerie mal placée qui se tanne en élocution snobinarde. « I plead guilty, not insanity. »

Mirettes jaspes coudoyent celle de l'haruspice à la barre, quenottes dégueulantes des babines, ivoirines assouvies par trait ébranlant à peine la précédente causerie quêtant à lui sauver la carne d’un tourment dont il ne sortira pas de toute façon indemne. Laïus aboule bourdonnement âpre, nouveau martel tandis qu’aurors pincent clavicules du mecton pour mieux le clouer à sa chaise, au chapelain horripilé par sa conduite à la reprise courroucée. « You don't have the floor, Mr. Mulciber, don't make me shut you down. » Globules du lascar roulent dans les orbites à l'agiotage d'un omoplate sous la contrainte d'une pogne débectée dont il use à s'aérer. « Interestingly though, I have three reports that say the opposite: Ravel Mulciber is a danger to others and to himself. » Jointures s’agitent aux papelards virevoltant aux pognes des jurées pourpres à hémicycle et au témoin dont dont prédicant chercher à appauvrir tout son argumentaire. « He was in st. Mango's and he escaped, Dumbledore. On the same night he killed three non-Magics. These acts jeopardise the magical secret. I assured the Muggle prime minister of exemplary punishment. In their world Mr Mulciber would probably be sentenced to death. » Ponte à la verbomanie sur-mesure, symposium d'avance, le voilà imputant sans chercher contradiction mais foutre docilité.
A l'autre bout, prévenu montre signe de lassitudes qu'on bavasse aux lapalissades de ce que tout le monde connaît déjà, aux coudées abordant boiserie, fabulant une narcose, morphée d'un bourdon ennui.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptyLun 20 Juil - 15:15

1902


Since we're feeling so anesthetized In our comfort zone Reminds me of the second time That I followed you home We're running out of alibis On the second of may Reminds me of the summertime On this winters day See you at the bitter end.


Onze heures. La séance commence. Déjà, le Magenmagot est plein à craquer. Les corps impatients se bousculent, d’autres s’accrochent à une rambarde hasardeuse. Les accents des présents se mêlent dans un brouhaha chaotique. Les sorciers des quatre coins du pays s'apprêtent à assister à une audience historique. La jeunesse de l’accusé crève l’oeil, elle intime à la plupart un frisson. Tous retiennent leur souffle lorsque le vieux maître martèle le bois de son pupitre. Il lève la voix et l’accusation fuse comme un poignard. Le bilan est sans appel. Une personne torturée. Trois moldus sauvagement assassinés. Le larcin prend rapidement des allures de crime. Le genre d’atrocité qui ne pardonne pas. L’événement rappelle à Dumbledore un des jours les plus sombres de son existence. Le souvenir, creusé sous le scalp, est encore douloureux. Réel. Il se tenait à peu près là ou se trouve le frère de Ravel, avec sa famille. Cinq ans plus tard, voilà qu’il refait face au même cauchemar. La situation est pourtant bien différente. Tandis que Perceval tentait de protéger Ariana des sans magie, l’attaque de l’adolescent ne présente aucune justification apparente. La brutalité prend la forme d’une violence gratuite, rendant l’agressivité cruelle du rouquin incomprise.

C’est avec cette même incompréhension qu’Albus entend la réponse du gamin. I plead guilty, not insanity. A ces mots, les aurors s’en prennent à lui, et le lion confronte son regard, désemparé. You don't have the floor, Mr. Mulciber, don't make me shut you down. Le sang pur mal léché retrouve le silence. A Poudlard, déjà, il l’a maintes fois mis en garde, ne tolérant pas la rudesse de son comportement auprès des autres élèves. Leurs échanges ont rapidement révélé l’instabilité du plus jeune, que le chevalier blanc a tenté de guider malgré lui. Sa présence ici est un échec cuisant, qui s'apprête à coûter au nordique le reste de son existence. La colère serre la gorge de Dumbledore, et marque une veine sur son front. Il s’efforce de rester calme malgré l’émotion. Il le faut. Le moindre faux pas entraînera le pire. Interestingly though, I have three reports that say the opposite: Ravel Mulciber is a danger to others and to himself. S’adressant l'hémicycle et au gallois, ses quelques phrases balayent son seul espoir pour le garçon. He was in st. Mango's and he escaped, Dumbledore. On the same night he killed three non-Mages. These acts jeopardise the magical secret. I assured the Muggle prime minister of exemplary punishment. In their world Mr Mulciber would probably be sentenced to death. Le juge capuchonné achève sa phrase sous l’approbation de la plèbe horrifiée. Albus cherche ses mots et répond après plusieurs minutes : “These acts deserve a proper punishment. Three lives have been destroyed, and two soul were scarred forever. That of Misery Taft, and his own. Ravel is still a minor. The repercussions of this trial go beyond these walls.” Il approche respectueusement le visage du vieillard, sans toutefois passer la barre qui les sépare. “The outcome lies in your capable hands. I implore you, Magister. The child does not know what awaits in Azkaban.” Observant Mulciber du coin de l’oeil, Albus le sait. Il n’y a plus rien qu’il puisse faire pour lui. Tout est fini.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptyLun 20 Juil - 22:18

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Tristement célèbre à la gausserie à peine dissimulée, néfaste peine à masquer marrade à l’abri de babines à peine retroussée en une risette qui en a appelle à tout le mépris fielleux de l’audience, aux gueules quinaudes d’un jury sans grand espoir à l’adonis contraint à la position sédentaire sur son banc solitaire, assujetti aux pognes pesantes sur les replats d’une frusque zébré au funeste. Vulgaire scrutateur d’un combat de coq qui cherche à justifier sort tranché d’avance à l’argumentaire qui s’esgourde sans véritablement s’écouter, à la vocabilité ministérielle grimpant l’échelle des octaves pour mieux compenser pauvresse de la dialectique, art familier de ceux qui n’ont rien à dire et qui quêtent cependant la victoire. Vacarme passe du côté censé faire respecter le mutisme solennel de mise en lieu, et chacun y va de caustiques en vipérines pour mieux soutenir ses opinions, vulgaire déballage de déraisons, on en cause de son jeune âge, des inconséquences siennes plutôt que de corroborer insanité qui grignote tripes et boyaux un peu plus chaque jour. Baratin de faux-fuyants comme si échappatoire demeurait encore possibilité, juvénilité alibi, historique épluché aux moindres détails, analyse d’un fauve dont lui et assemblée ne prêtent guère attention tandis que cabèche s’écorne à l’irascibilité d’un pesant déballage s’étalant à la durée qui ne trouve guère de louange hormis celle d’une farce pénibilité.

Bonze gigotant à la chauffeuse, nervosité gagne canevas pourtant tant tranquille au départ de l’accusation, au panard tambourinant fébrilement au parterre, étreinte de la police magique se resserre, à la préconition de décades de service permettant d’anticiper nippé d’un naturel déconcertant. Mire elle se paume tantôt au ministre débecté, puis au sorcier défenseur pour finir l’atterrissage sur un faciès rubicond de sanglots hors de contrôle, celle d’une Misery misère au côté d’un pater consolant salées d’un revers de pouce tandis que  prévenu lascar se peuple d’un reniflement de fond de ravine, fâché se gorge d’une agitation palpable. Pleurs ôtent odieuse grimace, tartuferie de traits contorsions à une gueule plutôt nourrie à l’impassibilité, au réveil d’une piqûre en arrière de crâne, supplice excessif, tourment mental comme cautère sur tempe. « Will you shut the fuck up, Misery? You're a fucking crybaby. If you're in pain, you get out, but you stop pissing off your whole damn people. » « Mr. Mulciber! Show some respect! It's not a fair here! »

Foudre à la phonie du prévôt pour regagner prétoire qui se cueille d’un répulsion dégotée suite aux palabres, lui ne boit plus aucune parole, cervelle focusée sur sève émotive de la gamine qui croît au fur et à mesure. « Are you messing with me, you little bitch? It's because I didn't want to fuck you that you did this, isn't it? But you should've said something sooner! Instead of cutting off your fingers, I'd have grabbed you on the piano and it would have been gre-at! Incredible! Oh, come on! Stop crying, you're turning me on! I'm going to rip your pelvis out, do you hear me? I'll make you cry like never before! » Épouvantables mugissements emplissent le lieu, voix jaillissante face à ses chialeries insupportables, se contente de l'injurier aux cents outrages, au crescendo infernal, au vocable gravissime et furiosa. Aboie comme un vulgaire clébard. Paternel de la jeunette s'insurge de milles et une façons, baragouine au scandale et martel a beau s'usiter à la boiserie qui requérit l'insonore, rien n'y fait. Interventionnisme des aurors s'y reprenant en trio au maintien du cabot mordu qui le recollent aussitôt en position stationnaire au magistrat intimant en même instant au témoin de regagner ses pénates, bonze entrelaçant mirettes du défenseur aux siennes immobiles sitôt au passage jouxtant. « Enjoying the show, Dumbledore? »

Tousserie du député dérouté par le situationnel, boucler un gosse ne se fait guère au hasard, sûreté de mise mais plus personne ne semble pointer au scepticisme que Ravel Mulciber est innocent en plus d'être néfaste en société. Preuves physiques se suffisent à elles-mêmes, filet de bave dégueulant des maxillaires, pupilles hypertrophiées, marasme sévère d'une dinguerie qui ne joue guère les planquées. Ratiches enserrées, grogneur à la pression d'omoplates contenus à l'arrêt tandis qu'à l’hémicycle, papelards se rassemblent en tas agglutiné, presse trépignante : monde souhaite savoir avenir du diable au masque juvénile.
« In view of recent events, your stated words, it seems to me that judgment has already been passed. »

Aux expirations abattues d'un public mutique en cause de verdict ne demeure qu'émanation récriminatrice d'arrière-gorge pointillée à l'hilarité maladive presque jubilatoire du foldingue paré d'avoir fin mot de la foutue farce.  
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: stricken. (albus)   stricken. (albus) EmptyVen 24 Juil - 17:22

1902


Since we're feeling so anesthetized In our comfort zone Reminds me of the second time That I followed you home We're running out of alibis On the second of may Reminds me of the summertime On this winters day See you at the bitter end.


L'expiation gronde sans trouver d'écho. Dans la torpeur, la salle d'audience retient son souffle. Le manque de réaction de la part de l’adolescent surprend. Heurte des moeurs facilement muables. Dès le lendemain, la Gazette s'emparera de l’affaire, en faisant un récit sensationnaliste mérité. Un fait auquel Dumbledore fait face les poings serrés. Le témoignage est balayé par la verve cérémonieuse de l’homme de loi. L’accusé a fauté et il n’y a rien de plus qu’Albus puisse faire pour le sortir de son abîme. Le coeur cabossé par l’acidité qui s’échappe des lèvres du serpent, les iris ambrés du jeune briseur de sorts semblent cracher des flammes. Il l’a aidé à tort à Poudlard, et le voilà qui retombe dans le même panneau au Magenmagot devant ses collègues et supérieurs. Piqûre de rappel cinglante. Le sorcier ravale rapidement sa fierté, déçu avant tout pour Mulciber et sa caboche ignorante. Derrière l’ego et l’erreur, Albus peine le sort qui attend Ravel. Le gamin ne sait encore rien de la violence impétueuse, qui l’attend à Azkaban, ni de la douleur sauvage qui s’empare déjà du frère et de son poitrail. Les sévices de l’assassin poursuivent leur course folle, et il n’y a rien que le gallois puisse faire pour les freiner. Il est trop tard.

Les insultes pleuvent sur la tête blonde de la victime. La survivante vibre sous les cris du nordique et la mâchoire d’Albus se crispe. Le juge rétorque et les mots du condamné redoublent d’ardeur, battant contre les oreilles des présents comme des dagues aiguisées. C’est pour ca que les curieux se sont trainés jusqu'à l'assemblée. Un spectacle dont le phénix se serait volontier passé. A l’écoute des aboiements incessants de Ravel, Albus secoue ses boucles brunes en guise de protestation. “Enjoying the show, Dumbledore ?" L'irrespect culmine. Les yeux chauds de larmes retenues, il prononce un murmure à peine audible : “Why would you do this? All of this?” Existence soufflée par un intellect égaré qu’il ne comprend pas. Qu’il ne comprendra jamais. “That’s enough !” S’écrit le vieil homme. “Those in favour of clearing the accused?” Silence dans la plèbe. Pas une paume ne s'élève. “Those in favour of conviction?” Demande-t-il aux jurés. Une à une, les mains fendent l’air, jusqu’a ce que l'intégralité de la pièce. Sentencieuses. Brutales. “Ravel Mulciber, the court has come to a decision. I declare you guilty of murder and assault of four persons. A life sentence to Azkaban awaits you. The case is closed.” Coup de marteau final. On emporte Ravel dans le Styx infernal.

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