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 course poursuite (rhys)

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Caecilia Greengrass
sans camp
Caecilia Greengrass
crédits : Spellman (dinspearl)
face claim : courtney eaton
pseudo : guimauve
études : promo 1900 - 1907 dans la maison de Rowena Serdaigle, préfète.
particularité : legilimens, sonder les esprits et plus particulièrement la mémoire.
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Message (ϟϟ) Sujet: course poursuite (rhys)   course poursuite (rhys) EmptyVen 7 Aoû - 13:12

Les jambes croisées font remonter le tissu de sa robe couleur anthracite, assise sur la chaise de sa coiffeuse. Point de couleurs ce mois-ci, elle n’a pas le cœur à cela tandis que le mois d’octobre commence et que les souvenirs d’une enfant qu’elle n’oubliera jamais s’imposent. Caecilia Greengrass vient prendre la poudre adaptée à sa couleur de peau pour l’apposer sur sa peau en cercle sans changement de ton. Le rouge à lèvre discret, pas de maquillage grandiloquant. Surtout ne jamais se démarquer, toujours rentrer dans les rangs, toujours passer inaperçue. Se saisissant du ruban couleur crème elle vient relever ses cheveux en une queue de cheval haute. Enfin, elle se saisit de ses gants qu’elle met. Elle le sait : la remarque de Deirdre ne manquera pas, elle qui ne comprend pas pourquoi elle garde ses gants en intérieur alors qu’elle est chez elle. Doux sarcasme qui pointe son nez : elle n’a jamais été chez elle, toujours chez Deirdre et Allan Greengrass.
Pourtant, alors qu’elle s’apprête à passer la porte de sa chambre, Caecilia Greengrass est plus que jamais au fait : la comédie commence à partir du moment où elle a passé cette porte. Inutile de faire semblant, inutile de jouer les mijorés, ce petit déjeuner, comme tous les petits déjeuners sera une mascarade, un ramassis d’hypocrisie entre des membres d’une même famille qui ne se comprennent plus, voire ne s’aiment plus. Et il était hors de question qu’elle se défasse de ce masque si bien entretenu avec les années. Les cheveux lâches sont pour l’intimité, la nudité de ses mains aussi. Il n’y a aucune intimité entre elle et sa mère, et Caecilia ne se leurre pas, il n’y en aura jamais.
Ses pas la guident vers le salon finement décoré quoiqu’assez petit. Comme à son habitude, Caecilia observe Allan Greengrass derrière son journal, une tasse de café des tartines qu’il trempera dans son café. A chaque fois qu’elle le verra faire, elle devra retenir sa moue de dégoût et se dira qu’elle voudra déménager. Elle aime son père mais à vingt cinq ans, elle ne se voit plus partager son petit déjeuner avec lui.
Deirdre, elle, est assise bien pomponnée. A la manière dont elle a attaché ses cheveux, les bijoux qu’elle porte, Caecilia sait. Deirdre n’attend qu’une seule chose, que son mari parte travailler pour qu’elle puisse ouvrir la porte à son amant qui est d’ailleurs leur voisin.
« Mère, père. Je vous souhaite le bonjour. » dit-elle d’une voix claire.
C’est Allan qui répond en baissant son journal et regardant sa fille, un éclair de bonheur dans le regard. Il la complimente sur sa beauté tandis qu’elle s’asseoit en lui souriant brièvement et pudiquement. Une autre chose qu’elle déteste le matin : qu’on lui parle avant son thé mais Allan ne semble pas s’en soucier, lui, si à l’opposée du reste de sa famille et surtout de ses enfants. Alors, elle le laisse brasser du vent, et se contente d’hocher la tête, de lancer des « mmh » qui fonctionnent toujours.
« Vraiment, Caecilia, je ne comprends pas pourquoi tu gardes tes gants ici. »
Elle se retient, Caecilia de ne pas lever les yeux au ciel et garde le regard rivé sur le vide devant elle, sirotant sa tasse de thé fumante.
Communication cassée entre les deux femmes. Soit elles se parlent pour les mondanités, politesse froide de mise, soit c’est pour mieux se critiquer. Surtout Deirdre, en réalité. Caecilia choisit l’ignorance et dans son silence réside tout le mépris qu’elle peut ressentir pour cette femme qui se dit être sa mère. Ce sera tout ce qu’elles se diront tout le long du repas tandis que finalement, Allan se lève, embrasse sa fille sur la tempe, veut adresser un geste à sa femme mais se contente de poser la main sur son épaule avant de disparaitre.
« Tu devrais aussi y aller. Il ne faudrait pas faire attendre M. Northcott. »
Evidemment, Northcott.
Le soupir retenu, Caecilia se lève, vient débarrasser sa vaisselle et la laver. Léger froncement de sourcil, elle aurait aimé le faire magiquement mais ses pouvoirs ne sont pas encore tout à fait réapparus. Récupérant sa veste, elle vient glisser sa baguette dans sa poche avant de finalement se tourner vers la porte d’entrée.
Elle sait qu’il est là, juste derrière, à l’attendre comme tous les matins où il sait qu’elle sort. Cela l’agace rien que d’y penser de se dire qu’on la chaperonne. Agacement qu’elle transmet à sa mère dont elle sait la responsable de cette surveillance constante. Aujourd’hui, elle n’a pas spécifié où elle allait. En réalité, elle aimerait bien que Rhys retourne à ses occupations, fasse semblant auprès de Deirdre. Il sera toujours grassement payé mais n’aura pas à subir sa présence et elle mentira pour le couvrir. L’arrangement lui semble correcte et elle vient finalement ouvrir la porte pour sortir et arriver dans le couloir de l’immeuble.
Le regard sombre se pose sur celui chocolat du jeune homme. Caecilia l’observe quelques instants avant de refermer la porte d’entrée. Garde du corps qui a aussi perdu ses pouvoirs, elle se demande à quoi cela sert, décidément.
« Northcott. » le salue-elle comme tous les matins. Elle ne le regarde pas plus, indifférente et de toute façon, il serait mal poli de le faire. Avançant dans les escaliers, elle les descend, le sachant dans son dos, ombre toujours d’elle-même.
Des pas viennent jusqu’à eux dans l’autre sens et elle le voit arriver.
Voisin du pallier de l’étage du dessous, M. Scoffield était un homme un peu dégarni à moustache des plus incipide. Caecilia sait où il va et à quelle porte il va frapper et elle cache la moue désapprobatrice qu’elle ressent. Il n’a même pas la descence d’attendre qu’elle soit définitivement partie.
« Miss Greengrass. » la salue-t-elle son oeil s’attardant sur elle.
« M. Scoffield, Elle descend quelques marches avant de finalement subitement s’arrêter. Je crains, Monsieur, que ma mère soit souffrante aujourd’hui. Elle ne pourra point vous recevoir. »
Mensonge éhonté mais Caecilia ne compte pas laisser passer la remarque de sa mère de ce matin.
« Oh, vraiment ? A-t-elle besoin de quelque chose ? » s’enquiert l’homme visiblement embêté et inquiet.
« Non, juste du repos, Monsieur. C’est ce que lui a prescrit le médicomage qui est passé ce matin. »
« Oh eh bien, passez-lui pour moi mes meilleurs sentiments pour son rétablissement, Miss. »
« Je les lui transmettrai. » dit Caecilia avant d’incliner la tête et voir l’homme faire demi tour pour rentrer chez lui.
L’ombre d’un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle arrive au rez-de-chaussée. Subitement, sûre que personne ne les entend, elle se tourne vers Rhys.
« J’ai un arrangement à vous proposer, M. Northcott. » Son regard le darde d’un calme et d’une froideur olympienne attendant qu’il soit tout ouïe.
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Rhys Northcott
sans camp
Rhys Northcott
crédits : @doom days/av.
face claim : Dylan O'Brien.
pseudo : January Blues, Cass.
études : Vipère, promo 1898/1905.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: course poursuite (rhys)   course poursuite (rhys) EmptyDim 9 Aoû - 23:43

Le chaos anglais était d’un ennui cuisant. Peu matinal, Rhys vivait cependant au rythme de l’emploi du temps de Caecilia Greengrass, et force était de constater que mademoiselle se levait tôt le matin – bien trop tôt. Déambulant dans le dédale londonien, à défaut de pouvoir transplaner ou utiliser un balai, l’orphelin se voyait obligé de découvrir les rues de la capitale à la marche. Murs et pavés aussi sales que le ciel décoloré, Londres était devenu bien fade. L’été avait cédé à l’Automne avec son lot de grisaille et de morosité. Mais dans ce faible éclat oppressant, une lueur de malice brillait toujours dans les pupilles de Rhys. L’Automne et son amertume avaient tendance à diablement lui plaire.

L’immeuble accueillant la demeure des Greengrass se dessina devant ses yeux. Regard sur sa montre. Il avait dix minutes d’avance ; bien, il attendrait ici. Sourire suffisant (et particulièrement agaçant) éternellement scotché aux lippes. Savoir qu’il pouvait bien faire lui arrachait une satisfaction un brin naïve ; lui qui avait toujours dû se prouver les choses lui-même, à défaut d’avoir quelqu’un pour le féliciter. L’éducation mafieuse avait certes un côté sécurisant, mais n’avait rien d’un conte de fée. Et il pouvait parfaitement en témoigner. Huit heures. Il était temps d’entrer.
Northcott. Les salutations étaient toujours particulièrement chaleureuses. Miss Greengrass. Il accompagna le nom d’un léger mouvement de tête. Parfois, la différence entre garde du corps et majordome lui semblait bien discrète, mais se plaisant dans cette démarche théâtrale, il continuait ses politesses exagérées, malgré ce que pouvait en dire sa jeune cliente.
Aujourd’hui encore, il remarqua ses biens tristes choix vestimentaires. Août l’avait accueilli avec des couleurs chatoyantes et divertissantes ; en Octobre, son regard curieux devait se contenter d’un interminable camaïeu de noir et blanc. La voix de Caecilia l’arracha de sa réflexion. Froncement de sourcil. Instinctivement, il se plaça derrière la brune lorsqu’un homme approcha. Air qui se voulait certainement moins dominant que ça. Un voisin, devina Rhys. Son visage se crispa d’incompréhension lorsque la Greengrass évoqua la venue d’un médecin ; pourtant en avance, il n’avait vu venir personne. Et à sa connaissance, les médicomages ne consultaient pas si tôt. L’affaire réglée, l’homme éloigné, Rhys pencha le buste, plaçant ses lippes à quelques centimètres de l’oreille de la sang-pure – boum, boum (quoi ?).
Ce n’est pas bien de mentir, Miss Greengra…J’ai un arrangement à vous proposer, M. Northcott. S’exclama-t-elle en se retournant brusquemment.
Le cœur de Rhys rata un battement. Visages et corps bien proches par l’acte soudain de la langue-de-plomp. Se raclant la gorge, le garde du corps, un brin gêné, se redressa immédiatement et réajusta sa cravate.
Mh, je vous écoute. Il s’attendait au pire.

@Caecilia Greengrass :keur:
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Caecilia Greengrass
sans camp
Caecilia Greengrass
crédits : Spellman (dinspearl)
face claim : courtney eaton
pseudo : guimauve
études : promo 1900 - 1907 dans la maison de Rowena Serdaigle, préfète.
particularité : legilimens, sonder les esprits et plus particulièrement la mémoire.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: course poursuite (rhys)   course poursuite (rhys) EmptyMer 12 Aoû - 22:59

Elle le savait injuste avec lui qui ne faisait que son travail et qui était payé pour cela. Elle se savait parfois odieuse en sa présence, toujours essayant de le fuir, pour que jamais il ne l’attrape, cygne craintif qui ne rêve que d’une seule chose : qu’on lui retire la chaîne qui la retient dans la cage dorée des femmes bientôt ennuyées. Pourtant, elle ne pouvait s’en empêcher. Sa simple présence l’indisposait parce qu’il lui rappelait qu’elle avait encore les yeux de faucon de sa mère posés sur elle, la bienveillance maladroite de Minos qui voulait l’aider sans savoir qu’il l’étouffait, et quelque chose d’autre qu’elle n’arrivait pas à déterminer. Cet autre regard, le sien, et celui de personne d’autre, qui déclenchait quelque chose chez elle qu’elle préférait ignorer. Tout chez lui l’indisposait mais elle se cachait plutôt que tout chez lui l’attirait. La pensée était pourtant trop enfouie dans un mutisme qu’elle se réservait en sa présence, parlant peu, encore moins que d’habitude si cela était possible.
Pourtant, le savoir ici, toujours à côté d’elle, toujours son ombre alors que le danger n’était nulle part si ce n’est dans son assiette le soir d’un fameux mariage et qu’hormis cela il n’y avait rien eut d’autre jusqu’à présent, l’agaçait. Caecilia n’était pourtant pas du genre à abuser mais il était là, à faire son travail, et plus elle avait cette envie de transgresser les règles et de goûter à l’interdit, se découvrant une passion pour ce qui n’était pas dans les règles, elle qui faisait toujours tout pour ne pas dépasser, ne pas se faire remarquer, encore moins se faire gronder comme une enfant qu’on pensait qu’elle était. Et c’était peut-être pour cela qu’elle était aussi désagréable avec lui quand elle ne l’ignorait : elle n’aimait pas l’effet qu’il produisait sur elle.
Aussi alors qu’elle renvoyait Scoffield dans son appartement, seul pour son plus grand plaisir personnel, celui probablement gamine d’une fille qui a juste envie de régler ses comptes avec sa mère, elle sentit cette présence tant rassurante que terriblement agaçante dans son dos. Il s’était rapproché comme pour la protéger d’un danger qu’elle ne semblait pas voir. Il ne s’agissait que du voisin qui baisait sa mère bon sang ! Pas de quoi réellement la mettre en danger par la Barbe de Merlin ! Cela en devenait ridicule mais Caecilia se maîtrisa dans toute la grâce dont elle pouvait faire preuve et laissa l’homme partir. Ce ne fut qu’une fois qu’elle fut sûre qu’il n’y avait plus personne dans le couloir ni dans les escaliers qu’elle se tourna subitement vers Rhys. Persuadée qu’il avait repris une distance raisonnable d’elle, elle fut surprise de constater que son visage était tout prêt du sien.
L’espace d’un battement de cil le cœur battit à la chamade tandis que de ses lippes si proches il laissa échapper :
« Ce n’est pas bien de mentir, Miss Greengra… »
Elle le coupa avant de faire un pas en arrière, reculant pour se redonner un peu contenance, les sourcils froncés. Que faisait-il si prés d’elle alors qu’ils étaient seuls à présent ? Elle lève les yeux au ciel à sa réplique, n’éprouvant aucune espèce de gêne quant à ce qu’elle venait de faire. Les mensonges, elle en servait à tout le monde et il s’avérait que Caecilia Greengrass était une bonne menteuse. La seule personne à qui elle ne mentait pas était son frère quand bien même persistait-il un secret vieux de quelques années, l’âge qu’aurait Céleste si elle n’avait pas trépassé.
Le raclement de gorge de Rhys la ramena cependant un peu à eux et ce qu’elle avait en tête. Son regard sombre passe sur la main qui vient resserrer la cravate du jeune homme et elle l’entend prononcer alors :
« Mh, je vous écoute. »
Elle tousse légèrement, cachant sa bouche de sa main habituellement gantée avant de finalement reporter son regard sur lui, le plantant dans son regard sans détour.
« Je vous propose un marché qui pourrait perdurer entre nous tout le temps que vous serrez embauché pour assurer ma protection, commença-t-elle. Je sais que par votre biais ma mère me surveille et que mon frère pense bien faire, aussi, vous avez bien remarqué que je ne suis pas enchantée le moins du monde à l’idée de me faire constamment suivre par vous et soyons honnêtement, vous n’êtes pas non plus enchanté à l’idée d’être mon ombre toute la journée durant. »
Elle marqua une pause.
« Je vous propose donc ceci : à partir de maintenant, dès que nous serons suffisamment éloignés, vous pourrez retournez à vos quelconques occupations sans que je n’en pipe mot à qui que ce soit. Quant à moi, j’irais aux miennes de mon côté et nous nous retrouverons à quelques rues ici, le soir pour faire comme si vous aviez joué votre rôle toute la journée et comme si je vous avais docilement laissé faire. Je ne dirais rien à ma mère et vous ne direz rien non plus puis ce que cet accord nous arrangera tous les deux. »
Accord tacite entre eux où ils pourraient retrouvé leur liberté sans que cela ne change pas grand-chose pour Deirdre qui n’était pas toujours là pour la surveiller.
« Vous serez payé comme tous les mois jusqu’à maintenant évidemment. »
Caecilia s’arrêta alors de parler et leva sa main gantée dans son gant en dentelle gris comme pour serrer la main au jeune homme.
« Avons-nous un marché, M. Northcott ? »
Qu’il lui serre la main et qu’ils aillent chacun de leur côté, qu’elle ait enfin la paix pour aller retrouver son fiancé sans qu’elle ne soit indisposée par sa présence !
@Rhys Northcott
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