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 And I've hurt myself by hurting you - Orfeo & Errol

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Errol Lovegood
culte de morgane
Errol Lovegood
crédits : @odistole (avatar) basara (gifs)
face claim : Colin (handsome) Firth
pseudo : Roxelane
And I've hurt myself by hurting you - Orfeo & Errol Giphy
études : L'emblème du blaireau noir et d'or gravé à tout jamais en son cœur fut brodé sur sa robe de sorcier de 1871 à 1878
particularité : Doté du troisième œil, apanage d'une Trelawney
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Message (ϟϟ) Sujet: And I've hurt myself by hurting you - Orfeo & Errol   And I've hurt myself by hurting you - Orfeo & Errol EmptyVen 7 Aoû - 18:23


" Est-ce qu’on a le père qu’on mérite ?
Est-ce qu’on mérite le père qu’on a ? "


20 septembre 1914

La paternité, une joie, un fléau, un sacrifice, une bénédiction…Présent céleste et fardeau du Diable. Si l'esprit connaît la pensée, le cœur et les entrailles demeurent le puits insondable de l’amour, de cet attachement viscéral qui lie un sang à un sang et une chair à une autre. A l’heure où le bambin ouvre ses yeux sur le monde et sur l’homme, son géniteur, ce dernier le porte entre ses bras tremblants, fiers, hésitants, il s’extasie, pleure, rit, et lui promet protection éternelle. A l’ombre de son aile, l’oisillon quitte peu à peu son nid, grandit, s’aventure en pas balbutiants en d’autres lieux ou en de dangereux chemins, le guide naturel oscille alors entre tendresse et fermeté. Puis, l’obéissance et l’affection soudain mises à mal, la compréhension s’envole à son tour de cette boîte de Pandore. Alors, la porte se ferme, se claque. L’enfant devenu adulte s’enfuit, abandonne, renie. Le père giflé, muet par un nœud à son ventre contre lequel il a bercé le fugitif, se retourne afin de ne pas avoir les yeux crevés par cet exil volontaire. Son myocarde tambourine avec force contre les côtes comprimées, se révolte, s’insurge, puis constate avec amertume ses blessures et les accepte tant bien que mal, afin de les dissimuler aux autres oisillons dont il a la charge.

Ainsi aurait pu s’achever l’histoire d’Errol Lovegood et de son unique fils Orfeo. Néanmoins un vieux loup toujours veille sur les siens, même en repli, la tête basse et honteuse de surprendre ça et là l’intimité de son rejeton, lui dérobant quelques instants dans l’espoir de l’apercevoir. Mais pas aujourd’hui, car à cette heure le chanteur s’approchait du domicile de sa progéniture tel un mendiant ivre d'aigreur, un nécessiteux en quête de réponses, d’explications. La colère grondait en lui. Par deux fois, le regard de son fils l’avait crucifié sur l’autel de l’indifférence. A Ste Mangouste tout d’abord, lorsqu'il avait appris que son aîné avait été victime du poison destiné au mariage Black et Potter. Le désir d’échanger quelques mots avec lui avait été balayé par le rapide envol du concerné et par un message laissé à un médicomage. L’impertinent l’avait congédié tel un elfe de maison dont on se lasse et dont on se débarrasse. Et que penser de cette célébration en France où Orfeo s’était esquivé à son approche, pire s’était éloigné plutôt que d’assister à son tour de chant ? Ce dos tourné à chacun de ses sourires meurtrissait son être tout entier.  Sa voix alors s’éraillait, des épines se plantant douloureusement en sa gorge et en sa poitrine.

Face au heurtoir, Errol hésita. Partir ? Rester ? Que dire et que faire, une fois en sa présence ? Le garnement le blesserait à n’en pas douter. Un instant, la lâcheté, celle qui vise à ne pas entendre le mépris que l’on vous porte, le saisit et il se détourna de cette porte maudite. Mais, un autre instinct plus animal, plus paternel donc, le fit à nouveau pivoter. Résolu à adopter une autre stratégie que celle de la soumission à l’œil inquisiteur de son fils, il frappa avec conviction. La meilleure défense restait parfois l’attaque.

Dès que le battant grinça sur ses gonds et que le jeune homme apparut dans l’embrasure, le patriarche Lovegood plaça son pied afin d’en coincer l’ouverture.

- Orfeo, tu me détestes, c’est très bien ! Fais comme tu veux, mais me snober ça non, ça suffit. Toi et moi, nous devons parler. Tu es parti, je l’ai accepté mais maintenant c’est à toi d’accepter ma présence. Je ne déloge pas d’ici. déclara-t-il d’un ton ferme.

Il s’avança sans toutefois pénétrer dans l’appartement et plongea son regard brun dans celui de son fils.
 
- Et si tu me chasses, je chanterai ce que j’ai à te dire dans la rue ou je l’écrirai en énormes lettres sur les pavés voire même sur des draps que j’étendrai pour que tu les vois de tes fenêtres. L’excentricité et le qu’en dira-t-on ne m’ont jamais fait peur.  Alors ? Tu me laisses entrer ?

Puis avec davantage de douceur et de conciliation et sans doute de maladresse, il lui tendit un paquet agrémenté d'un ruban rouge.

- Je t'ai apporté tes plumes en sucre préférées.



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