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 la fin d'une ère. (kadalind)

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AuteurMessage
Adalind Goyle
culte de morgane
Adalind Goyle
crédits : @doom days.
face claim : julia.
pseudo : marie.
la fin d'une ère. (kadalind) Brnc
études : (les aigles.) serdaigle. de 1891 à 1898.
la fin d'une ère. (kadalind) Empty
Message (ϟϟ) Sujet: la fin d'une ère. (kadalind)   la fin d'une ère. (kadalind) EmptyLun 10 Aoû - 17:20

la fin d'une ère. (kadalind) C2b4
@kieran goyle & adalind goyle.


la sentence est tombée.

comme une claque, comme une décision qui t'as assommé sur le coup.

une sorte de libération, dans un sens. enfin libérée d'une vie que tu n'as pas choisie - sûrement pour être attachée à nouveau à un autre homme aussitôt. femme balancée d'homme en homme selon le bon plaisir des parents, l'heureux élu qui devra trouver grâce aux yeux des parents. la pureté du sang obligatoire, même pour eux qui disent n'en avoir rien à faire de la nature du sang. toujours fiers de la pureté qui coule dans les veines, fierté partagée avec le reste de la famille et des mots qui ne veulent rien dire face à leurs actions. ils t'en dégoutterais presque, à se comporter comme toutes les autres familles de sang-purs alors qu'ils se disent différents.

et puis la décision que les deux familles ont pris. après treize ans de vie commune et presque autant d'années gâchées avec un homme comme kieran, c'est comme si tu pouvais à nouveau respirer. l’oxygène qui arrive à nouveau dans les poumons, et cette fois il est frais et neuf, et t'as l'impression d'avoir dix-sept ans à nouveau. gamine jeune et naïve à l'époque, pensant que le monde était à la portée de tes mains. et, par merlin, ça fait un bien fou. tu te sens déjà pousser des ailes, et la perspective d'être une nouvelle fois, et très prochainement, accrochée à un homme que tu n'aimeras pas ne prend pas toute la place dans ton esprit. la réalité reste présente, comme un murmure qui reste là dans le cerveau, mais il est facile de l'oublier pendant quelques instants. pour savourer les quelques moments de liberté, les premiers depuis maintenant treize ans. un nouveau monde qui s'offre à toi aujourd'hui, et pour la première fois depuis longtemps c'est un vrai sourire qui anime ton visage. un qui n'avait pas été présent pendant des années, remplacé par une moue insolente et des roulements d'yeux qui agacent les nerfs. plus besoin de ça maintenant.

et pourtant.

et pourtant, alors que tu rassembles tes affaires, ça te fais mal dans la poitrine. la réalité douce et amère à la fois. l'habitude d'être ici, d'avoir l'époux qui traîne dans le coin et qui s'amuse à te rendre folle. et tu ne devrais pas te dire que ça va te manquer, parce que ce n'est pas normal et surtout pas sain. et pourtant il y a cette partie de toi qui hurle la dure vérité dans le tympan. tu la met en sourdine, tu n'as pas besoin de ça aujourd'hui. tu te rends compte que c'est treize ans de la vie que tu ranges, que tu emmène avec toi quelque part d'autre. et c'est tellement étrange que tu n'arrives pas à vraiment réaliser l'ampleur de ce qu'il se passe.

l'anneau au doigt que tu tritures quelques secondes. lourd. toujours présent depuis plus d'une décennie, tu t'es habituée à le voir du matin jusqu'au soir. encore une habitude. tu l'enlève, le pose sur le meuble de la chambre. tu n'en auras plus besoin désormais, femme libre pendant encore quelques temps. autant en profiter. tu te sens légère sans. ça fait bizarre. peut-être trop légère d'ailleurs. comme si ce n'était pas normale. idée que tu rejettes presque aussitôt. tu attrapes les affaires qui t'appartiennes, tu ne t’encombres pas de choses inutiles. tout une partie d'une vie qui tiens dans quelques petites valises. c'est étrange comme sensation.

c'est comme si tu étais dans un rêve, comme si tu flottais. c'est comme si tu n'arrives pas encore à comprendre ce qu'il se passe et pourtant tu sais ce qu'il se passe. tu n'arrives pas à mettre un mot dessus. tu es heureuse. plus heureuse que tu ne l'a été durant toutes ces années. et pourtant il y a une certaine tristesse qui se glisse discrètement la fourbe. elle est faible, tu l'entends à peine, mais elle reste bien présente, en arrière plan, et elle ne semble pas vouloir partir pour l'instant.  

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