(m/libre) lucas lyngaard tønnesen — newt scamander

nom et prénoms : newt artemis scamander. âge : il a tout juste dix-neuf ans. origines : britanniques, tout comme ses parents. état civil et orientation : au choix. profession : reporter animalier et récemment politique pour la gazette du sorcier, il rêve de parcourir le monde à la recherche de nouveaux spécimens. groupe : l'ordre du phénix, et ce bien que newt déteste choisir un camp. il a fini par rejoindre la faction de son ami albus dumbledore en voyant la haine de grindelwald déchirer l'angleterre. nature du sang : le sang se veut mélé. personnalité : newt est travailleur, intelligent, humble, fidèle en amitié, fascine par les animaux fantastiques, protecteur. particularité : à l'origine pour se protéger d'un animal qui s'introduit dans les souvenirs (à inventer), albus dumbledore lui a appris l'occlumancie (niveau 1). cela fait maintenant trois années et lui est aussi bien utile pour l'ordre du phenix.

Son bureaucrate de frère ne comprend pas la fascination pour la faune dont Newt fait preuve. Il fait partie de ces âmes pures, dont l’espoir n’a pas encore été souillé par le pessimisme des autres. Il rêve d’un monde uni, dans lequel les sorciers vivraient dans le respect qu’ils doivent aux moldus et aux autres créatures avec lesquelles ils partagent le monde. Il se bat chaque jour pour que le monde semble un peu moins étrange, un peu moins inconnu à l’autre, et force est d’avouer que le combat n’est pas simple. Défenseur des causes qu’il croit justes, il fait de son mieux pour vaincre sa timidité et sa réticence pour exprimer ses idées et lever la voix dans les foules. Sa prise de parole pour les moldus est une victoire sur sa timidité à fleur de peau. On ne l’écoute pas toujours, surtout son père, chasseur de bêtes. Le chemin parcouru par Scamander sera long et semé d’embûches.


1904, frontière entre la Perse et l'Arménie. Du haut de ses vingt-deux ans, Albus Dumbledore admire l’étendue désertique qui se dérobe sous ses ambres. Profitant d'un instant de solitude, le briseur de sorts s’éloigne de Téhéran. Il a été envoyé par le ministère pour resserrer leurs liens avec les perses, et aide les sorciers de l’empire Ottoman à vaincre l'al. L’esprit démoniaque du caucase s'attaquait aux nouveaux-nés depuis le génocide arménien. Après des mois de lutte acharnée, le voilà enfin vaincu. Emprisonné dans une relique enchantée. Savourant une victoire durement acquise, Albus file au gré du vent, la peau brunie par l’astre à son zénith. Il s’efforce tant bien que mal à manier un tapis volant emprunté aux perses. Le moyen de transport n’a rien à envier au balai. Agrippant les pompons peu coopératifs de l’objet ensorcelé, il manque de chuter plus d’une fois avant de se stabiliser, soulevant du sable sur son passage. S'élevant dans les airs, un élément vient brusquement accrocher son regard. Le gallois aperçoit la silhouette d’un enfant, dont la complexion pâle et les cheveux roux jurent avec les dunes. Incrédule, ses prunelles s'écarquillent lorsqu'il voit une bête ailée approcher dangereusement du bambin.

Albus empoigne le tapis et se dirige vers le rouquin à toute vitesse, happant l'inconscient par l’estomac. Il le plaque contre lui et ils filent ensemble sur l’objet vacillant. “Accroche-toi bien à moi.” crie-t-il. “Je ne maîtrise pas très bien le tapis.” l'aveu est direct. Ils s'éloignent le plus rapidement possible de l’animal et manquent d'être pris aux griffes du bestiau avant qu’il ne se retourne finalement, réagissant à un sort de distraction, lancé par Dumbledore dans les cieux. Ils s’échappent tous deux, projetés dans l’éther. Secoués par une bourrasque, ils parcourent plusieurs centaines de mètres avant que le sorcier ne se décide enfin à abandonner leur rafiot diabolique. “Prépare-toi, on transplane dans un - deux ...” Il serre l’enfant contre lui et ils disparaissent dans un tourbillon pour réapparaître au cœur d’un village voisin. Sains et saufs. Albus se détache de son jeune ami et le toise un instant du regard. “Tu parles anglais, n’est-ce pas ? Où sont tes parents ?” Un sourire s'esquisse sur ses lèvres. “Des dragons d'azhdaha. Que fabriquais-tu avec ?” demande-t-il intrigué. Avant ce jour, il n’avait lui-même encore jamais vu ces lézards ailés, légendes dont le mage Mohammad B. Mahmoud parle dans ses ouvrages.

Le tapis abîmé fait des siennes et les engouffre dans un tourbillon infâme. Manquant de se faire désartibuler, ils transplanent dans l’oeil de la tempête et se retrouvent tous deux expulsés sur le sabre rougeoyant d’Iran. Mordant la poussière à tour de rôle tandis qu’Albus serre encore l’enfant dans ses bras. Il soupire avant de se détacher du rouquin, inspectant son état un instant. Il s'accroupit près de lui, ébouriffant sa chevelure mordorée avant de faire quelques pas à ses côtés. Puis la question fatidique arrive. Où sont donc ses parents ? Un village dans une montagne. Une auberge. Perplexe, le gallois passe une main sur son front bruni par l’astre avant de souffler : “L’auberge achéménide ?” Regard interrogateur et rictus nerveux. Albus Dumbledore n’a pas l’habitude de communiquer avec des bambins, pourtant celui-ci l’intrigue. Son goût pour l’aventure et les créatures fantastiques lui rappellent un instant celui qu’il a un jour été, au même âge. Merci, monsieur. Monsieur...? A ces mots, il lui tend la main avec une douceur toute masculine, tachant de ne pas l’effrayer. “Mon nom est Albus Dumbledore, je suis briseur de sorts au ministère britannique. Et toi, comment t’appelles-tu ?”

Ses yeux ambrés se rivent sur le garçon qui babille et son visage s’illumine. Les dragons d'Azhdaha oui, je voulais juste les observer, je voulais vérifier les dires de Mohammad B. Mahmoud, voir si on pouvait les apprivoiser. C’est la première fois que Dumbledore entend pareille idée. Apprivoiser des dragons ? Les zygomatiques se contorsent. Le voilà qui attise sa curiosité davantage. Du haut de ses vingt-deux ans, il est surpris par les idées de son vis-à-vis. “Tu observais les dragons ? Qu’as-tu remarqué ?” L’interrogation est sincère. “Les serres de la mère semblaient particulièrement tranchantes.” remarque-t-il, mettant le danger qu'il a encouru en lumière. Les mains de l’explorateur intrépide se posent un instant sur son torse et se teintent d’ichor. Le souffle du sorcier se coupe brusquement. S’assurant qu’ils sont seuls, Albus tend le tremble et guérit ses blessures d’une incantation : “Episkey.” murmure-t-il avec bienveillance. Aussitôt, le carmin qui parsème le ventre et les genoux de son cadet disparaît et les labres du jeune briseur de sorts se courbent en un sourire espiègle. “Pour un sorcier qui a fini sur un tapis volant après avoir échappé à un dragon et sa mère, tu t’en sors plutôt bien.” Une pause tandis qu’il les dirige habilement vers l’auberge de ses parents, rangeant sa baguette dans son turban bleu. “Quelle autre créature as-tu croisée ici ?”