angel on fire (naiara)

nom et prénom(s) : Naiara Ca claque doucement sur la langue comme un chant langoureux. Ca s’imprime dans les esprits, ça sonne espagnol et ça l’est. Carmella, prénom d’une mère qu’elle ne connaîtra pas, morte en couche, partie trop tôt. Carmella, Carme, Charme, Karma. Elle s’amuse parfois à prendre cette identité de cette mère qui n’est que de l’ordre d’un fantasme, d’une imagination d’une enfant qui a toujours idéalisé cette Madre. Gala, c’est le nom qu’elle signe sous ses œuvres. Gala la précurseure du mouvement surréaliste chez les moldus. En réalité, son art est plus complexe, plus magique, plus audacieuse mais surtout, scandaleuse. Fabregas, mariée à l’Empereur de sa vie, le soleil, son roc, son marido. Celui qu’elle aime trop fortement, trop passionnément, trop violemment. Celui qu’elle laisse libre autant qu’il la laisse libre. Celui qu’elle veut corps, cœur et esprit attachée à sa vie. Celui qui lui a donné les deux plus beaux enfants du monde. Mais elle est née Hererra, famille de sang-pur cubaine dont les origines remontent à la belle Espagne et aux Conquitadors. Famille prospère depuis des générations qui sont arrivés sur le sol cubain et en ont profité pour s’enrichir. Famille immensément riche grâce au commerce triangulaire tant sorcier que moldu, jouant sur les deux tableaux. C’est un héritage conséquent à porter mais qui n’en est pas moins important.
âge et date de naissance : née un premier mai mille huit cent soixante-neuf à La Havane, Cuba, sur l’île de son cœur qui pourtant est terriblement troublée. Âgée de quarante-cinq années bien qu’elle ne les fasse pas. Pas vraiment alarmée par son âge, elle qui charme toujours autant qu’elle inspire.
origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : C’est la belle Cuba qui coule dans ses veines. Herrera, famille d’origine espagnole ayant émigré sur l’île au début de la colonisation. Elle en a la peau cuivrée des métissages entre les espagnols et les locaux d’origines. Ni branche majeure, ni mineure étant donné que toutes les autres branches se sont éteintes et la sienne avec elle, seule enfant de son père qui ne s’est jamais remarié après la mort de sa femme bien aimée. Fait partie de la branche majeure de la famille Fabregas de son mariage avec Lukian.
état civil et orientation : Mariée à Lukian Fabregas depuis vingt-cinq ans. Amour de sa vie, coup de foudre au premier regard, elle l’a malgré tout charmé, pris dans ses filets et épousé. Il est son tout, celui qui la calme mais celui aussi qui déclenche la flamme de la passion.
Amante, le public a aimé bien lui prêter divers amants et amantes de par son statut d’artiste avant d’épouser Lukian. Vie décousue, vie scandaleuse. C’est peut-être aussi pour cela qu’on l’aime. Elle n’a cependant jamais arrêté même après son mariage, bénéficiant toujours de cette libertée sexuelle avec son mari qu’elle ne peut pas toujours satisfaire… pansexuelle, ce ne sont pas vraiment les corps qui l’attirent mais plutôt les âmes telle la succube qu’elle est.
Polyamoureuse. Elle a de l’amour à donner Naiara. Pas forcément du bon amour mais de l’amour quand même. Ce sont les esprits qu’elle aime et elle est tombée plusieurs fois amoureuse en même temps. Cependant, il existe une hiérarchie parfaite : Lukian est hiérarchiquement le plus en haut et celui vers lequel elle se rangera toujours. Les autres vont, viennent mais parfois restent. S’il n’existe pas de mots pour cette sexualité, Naiara n’a jamais eu aucun problème à avoir plusieurs relations en même temps, sortant du schéma marital habituel, discrète cependant avec ses amant.e.s, c’est toujours au bras de l’amour de sa vie qu’elle est accrochée en public.
Mère de deux enfants tant adorables que petites monstre, Haydée, 7 ans et Esteban, 10 ans. Les lumières de sa vie, ses petits bouts à elle qu’elle protégera envers et contre tout.
profession : artiste peintre, photographe internationale connue. Elle le dit sans aucun complexe : elle n’a jamais eu besoin de réellement travailler, née riche, ayant épousé un homme riche, Naiara a toujours fait ce qu’elle voulait. C’est la passion de l’art qui remonte à l’enfance qui la guide et l’a animée. Elle vit de ça Naiara et dieu qu’elle est douée, qu’on l’aime. Elle voyage beaucoup d’ailleurs pour ses expositions. Mais elle possède une galerie d’art dans Londres même du nom d'Artegalore où elle y expose ses œuvres mais aussi celle d’autres peintres et artistes plus ou moins connus. ex ambassadrice de Cuba à londres pendant une dizaine d’années. Naiara a cependant décidé d’arrêter à la naissance de son premier né.
nature du sang : pur, il n’en a jamais été autrement malgré les métissages dans la famille entre les espagnols et les autochtones.
lieu de vie : Les Fabregas vivent dans le sud de l’Angleterre dans une magnifique villa. Des sortilèges repoussent les moldus trop curieux. Ils possèdent plusieurs hectares pour les créatures de son mari et un réseau de cheminette qui les relie directement à Londres. Naiara y a son atelier dans une grande verrière ensorcelée qui est à température parfaite.
baguette : plume de phénix, bois de charme, 21 cm, excellente en sortilèges.
épouvantard : un tableau noir. c’est la personnification de la perte d’inspiration pour Naiara. Si elle a peur aussi de perdre sa famille, ses enfants et son mari, c’est surtout ce qui l’anime, la fait vibrer et égaie sa vie qui est le plus source d’angoisse : la perte d’inspiration, son noir absolu, la perte des idées folles et innovantes, la mort de l’artiste.
miroir de risèd : Cuba libre sous le joug des sorciers qui contrôlent totalement l’île. La question de Cuba est particulière pour Naiara qui a toujours connu un pays en conflit. Née en plein milieu de la guerre de dix ans, elle a vu le pays se déchirer pour la liberté et l’indépendance. La Guerre d’indépendance de Cuba de 1895 a ravivé ses espoirs mais tout est très rapidement tombé à l’eau. Si aujourd’hui, Naiara revient de temps en temps sur son île natale où elle a su préserver ses richesses mais surtout la vie de son père, son plus grand rêve réside dans la libération de Cuba qui appartient aux sorciers. Les moldus eux sont devenus esclaves et dépendants des sorciers. Ce peuple a fait trop de mal à la belle Cuba et pour Naiara c’est impardonnable.
particularité : métamorphomage Naiara est la première métamorphomage de sa famille. Dernière descendante des Hererra mais première ayant un don aussi particulier. Elle n’a jamais eu de problèmes particuliers petite à accepter ce don mais cela lui a quelque peu posé des problèmes de genre à l’adolescence et ayant eu souvent une apparence androgyne quand elle était seule. Il lui est arrivé plusieurs fois de prendre l’apparence de son entourage pour faire des coups bas… et elle s’amuse encore à le faire, gentiment ou plutôt par mesquinerie. Cependant, là où réside le cœur de l’utilisation de son don est avant tout dans son art. Naiara est autant l’artiste que le sujet. Il lui arrive de temps en temps de poser de faire des transformations avec son corps. De même, étant particulièrement excentrique, elle s’amuse énormément avec les couleurs de ses cheveux mais aussi les dessins sur sa peau. Concernant la maitrise en tant que telle, c’est avec le temps et surtout un mentor qui lui a appris le contrôle de ses émotions que Naiara est parvenue petit à petit à gérer ses changements. La cubaine arrive en général à maintenir ses transformations suffisamment longtemps sans trop s’épuiser mais elle ressent énormément l’épuisement lorsqu’elle doit maintenir sa transformation au-delà de deux heures (épuisement tant physique que magique ce qui lui donne envie de dormir mais aussi de beaucoup manger). Évidemment, étant particulièrement passionnée et en proie à ses sentiments, Naiara en cas d’émotion excessive ne contrôle pas son don qui se fige avec ses émotions (colère, joie immense tant physique que mentale). Elle est aussi enregistrée au Ministère de la magie, et si un jour, elle doit user de son don pour le bien du gouvernement, elle n’hésitera aucunement.