Books are the mirrors of the soul ~ Sybil

nom et prénoms : Sybil Elizabeth Perkins, mariée McLaggen
âge : trente-six ans, elle est née le 13 juin 1878
origines : Si le nom des Perkins ne vous dit rien, ne vous inquiétez pas ce n’est pas votre tête qui vous joue des tours. Les Perkins sont une branche de sorciers qui n’a jamais su se distinguer. Compétences moyennes. Sans audace. Sans appétence pour la gloire. Mais ils étaient tenaces. Malgré la pauvreté, la maladie, le mépris puis l’indifférence de leurs pairs, les Perkins restait une famille noble au sang pur. Jusqu’à Joseph Perkins. Cet homme changea l’histoire de sa famille en épousant une moldue. Loin de lui l’idée de braver les interdits de sa famille. Cet homme préférait vivre à travers les yeux pleins d’admiration d’une femme plus faible que lui et sans compétence magique que d’y lire de la déception. Lâcheté. Ses descendants ne le lui pardonneront jamais. Les Perkins auraient pu être connus pour l’entreprise familiale d’horlogerie. Mais le vice de tout homme médiocre est son éternelle aspiration à échapper à son misérable quotidien au dépend du reste de sa famille. Cette seconde peine eut comme conséquence la faillite de l’entreprise familiale, et donc la disparition du peu de gallions qui restait. Ruinée, la famille Perkins n’avait plus que la pitié comme seule échappatoire.
La famille McLaggen, elle, est une vieille famille de sorciers. Anciens sorciers-marchands, les McLaggen sont aujourd’hui réputés pour leur sens des affaires et leur empire commercial. Les fondations de cet empire reposent néanmoins sur un misérable forfait. En volant le secret de fabrication de la poudre de cheminette aux descendants d’Ignatia Wildsmith, Garalt McLaggen assura fortune et prospérité à l’ensemble de sa descendance. La version officielle veut qu’il ait acheté ce secret mais bien entendu aucun descendant ne serait aujourd’hui capable de le contredire. Les ingrédients ne furent jamais révélés. L’influence de la famille McLaggen fut telle que leur entreprise Poudchem obtint un monopole absolu sur ce marché. Personne n’osa émettre une opposition. Besoin de premier nécessité à un prix largement abordable, la poudre de cheminette est encore aujourd’hui essentielle au monde des sorciers. état civil et orientation : Libre. C’est ce qu’elle aurait voulu être. Mais toute liberté a un prix. Cette liberté sa famille n’a pu la lui donner. Malgré des suppliques, des pleurs et des injures on la lui retira. Mademoiselle Perkins devint Madame McLaggen avant même qu’elle ait pu envisager moitié moins que la moitié des conséquences que cette alliance eut sur elle et sa vie. Une prison. Dans cette petite vie étriquée. Sans fantaisie. Sans légèreté. Une vie terne en compagnie d’un homme quelconque.
profession : Ancienne journaliste reporter de la Gazette du Sorcier, auteure de plusieurs ouvrages - sous le pseudonyme de Virginia Wolves - et chroniqueuse pour Le Chicaneur.
nature du sang : Sang-mêlé, dans les faits sa grand-mère Simona Perkins était une moldue, mais l’histoire fut réécrite à sa mort l’intégrant comme une sorcière de sang-mêlé dans l’arbre généalogique
personnalité : Amertume et passion sont les deux pendants de Sybil. Femme écrasée par son mari et effacée par la société, elle n’a su s’émanciper qu’à travers ses vices et l’anonymat. Résolument fascinée par ce nouveau monde qui se construit elle ne veut pas être en reste. Aux côtés de son époux, elle apparaît comme une femme discrète, polie mais secrète. Loin des regards oppressants elle redevient cette femme avide de liberté, ivre de révolte, à la créativité débordante et à la plume acérée. Au fil des années sa soif de liberté s’est transformée en besoin d’explorer ce qui lui semblait jusqu’à présent être inaccessible et être de nouveau désirée. Ce besoin de libérer certaines de ses émotions a débridé en elle une curiosité malsaine et une attirance pour la violence. Sybil n’est pas une femme chaleureuse, ni amusante et encore moins vulgaire. C’est une femme en colère, inquiète mais sobre d’apparence. Elle en a bavé et puise sa force dans sa rancœur. Sous son pseudonyme de Virginia Wolves elle devient une figure politique, prônant la cause des femmes sous une plume mordante, convaincue que le combat ne peut que se faire que par les mots.
particularité : /