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 C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)

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Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
crédits : Noumenale
face claim : Daisy Ridley
pseudo : Kraft
C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) Tumblr_inline_p4376s8ViR1t8d1vp_250
études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
particularité : Occlumens
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Message (ϟϟ) Sujet: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptySam 9 Mai - 20:45

Trois semaines. Vingt-et-un jours. Cinq-cent-quatre heures. Une multitude de minute.
Une lettre. Une réponse. L’attente. Les plaintes des voisins lorsque rentrée de ce soir-là, tu avais envoyé ad patres tes possessions. Depuis, la culpabilité te ronge ou est-ce le manque ? Tu ne saurais réellement dire. Tu as soigneusement rangé les missives sur ton bureau, fais du classement afin de tenter de retrouver l’ordre qui te manque tant. Ranger, c’est forcer la discipline. Et tu en as besoin.

Tu attends, le soir. Assise sur ton lit. Tu songes que la proposition est presque indécente, qu’elle pourrait en avoir pris ombrage. C’est ce qui expliquera qu’elle ne t’ait pas répondu. Une dernière vérification, les livres empilés sur les étagères, le lit au carré, les coupes et les médailles, des photos de famille, de Poudlard, des sourires, des victoires. Un mannequin habillé d’opale, masqué d’airain. Un sabre, lame au clair.

Autant de témoignages d’une vie aussi lisse qu’insouciante. Une parfaite couverture pour une existence partiellement fausse.

Tu lui dois des explications. La moindre des choses. Tu lui raconteras les années passées, l’enfance, les mots dit sous le signe de la rose. La fuite. La disparition brutale. Le deuil profond qui te laisse douloureuse et pantelante dès le réveil et que tu camoufles sous des pansements de bravade. Tu lui diras qu’elle t’a sauvé de cette paralysie mortifère, qu’avec elle, tu avais retrouvé un peu du soleil dont on t’avait privé.
Tu voudrais éviter de mentir mais tu t’en sais obligée. Tu feras les choses bien. Elle le mérite.
Trois coups à la porte. Ta main est ferme lorsque tu tournes la poignée.

Dans l’encadrement, tu l’observes frappée d’un étrange mutisme. Tu ne sais pas quoi faire. Comment la saluer sans que cela soit trop distant ou trop familier ? Tu hésites encore un peu avant de t’effacer, lui permettant d’accéder à ce territoire jalousement gardé.

« Bonsoir Addolorata. Je suis heureuse que vous ayez répondu favorablement à mon invitation. Je pensais que vous ne viendriez plus.  »

Gnagnagna. Ta conscience ne te fait pas de cadeau. Heureuse, tu n’avais pas d’autres crétineries à répandre ?  Aussi sceptique qu’acerbe, elle entend bien ne pas te laisser de répit.
D’une main, tu invites l’italienne à s’asseoir sur l’unique chaise de ton logement.

« Voulez-vous quelque chose à boire ? »

En l’occurrence, tu es prise d’une soif intense mais tu finis par t’asseoir sur ton lit, te tordant les doigts comme une petite fille.

« Je vous dois des explications et je le ferai. Toutefois, si vous ne souhaitez pas rencontrer ces vils fantômes qui vous ont fait souffrir, nous pourrons bavarder et laisser de côté l'amertume pour la littérature. »

Ton regard est franc lorsque tu le plonge dans celui de la belle florentine.

« D'une manière ou d'une autre, je ne vous réclame ni pardon ni clémence. Sachez-le. »


Dernière édition par Susan Umbridge le Mar 12 Mai - 16:36, édité 3 fois
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Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
crédits : GATSBY
face claim : Jenna Louise Coleman.
pseudo : Rouge.
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études : Ancienne élève de la prestigieuse école de Beauxbâtons.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptySam 9 Mai - 23:22


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
C’est avec le coeur gros et les yeux emplis de larmes que la pauvre Addolorata s’était décidée à écrire une lettre pleine d’amour et de sincérité à Susan. Pourquoi diable avait-elle fait cela ? Etait-ce pour exorciser ses peines ? Pour essayer d’avoir des explications, de la faire revenir ? La vérité, l’italienne ne la savait même pas elle-même. Cette missive avait tout d’une bouteille lancée à la mer qui n’attendait donc pas de réponse. Pourtant après plusieurs jours de silence, la talentueuse joueuse de Quidditch revint vers la florentine pour lui proposer de se voir afin de discuter.

Quelque peu chamboulée par tout cela, celle qui était née dans la Rue Santa Margherita non loin de l'Église du même nom ne prit pas la peine de répondre à cette invitation. Au lieu de cela la petite librairie se contenta d’attendre tranquillement le jour fatidique en essayant de recomposer ce qu’il restait de son armure pour pouvoir se préparer au choc à venir. Après vingt-et-un jours d’attente elle allait enfin la revoir… Avant l’heure fatidique elle passa une trentaine de minutes à choisir sa robe, à se maquiller, à se coiffer… Mais une fois devant le miroir elle ne pu s'empêcher de soupirer et de se trouver ridicule. Malgré son âme de féministe convaincue, son courage de guerrière, son hyperactivité d’aventurière, elle était incapable d’oublier ses habitudes d’aristocrate, ce beaucoup presque maladif de plaire aux autres. C’est donc avec un look simple, mais relativement coquet qu’elle arriva devant le Chaudron Baveur.

Comme tous les samedis soir l’endroit était bondé… inspirant un grand coup l’héritière de Dante l’imita en s’enfonçant courageusement dans ce purgatoire plein de fumé et de vapeurs d’alcools. Jouant des coudes pour éviter qu’un ivrogne ne l’écrase ou ne la bouscule, elle finit par arriver au comptoir ou une Demi-Harpie lui indiqua le chemin à emprunter pour se rendre au studio de Miss Umbridge. S’engouffrant dans un escalier étroit, en montant les marches une à une, la boule au ventre elle resta immobile quelques secondes devant la porte d’entrée avant de taper… et d’entrer assez rapidement, invitée, installée par l’hôte des lieux. « C’est un plaisir partagé Susan… » Dit-elle d’une façon un peu trop machinale pour paraître totalement naturelle. En se rendant compte de cela la méditerranéenne se mordilla la lèvre inférieure en prenant quelques secondes pour observer la décoration de la pièce. Chambre d’enfant ? Chambre d’étudiante ? Elle avait du mal à déterminer, mais quoi qu’il en soit ça collait assez bien à l’image que Susan pouvait donner d’elle.  « Je veux bien un verre d’eau merci... » En réalité elle n’avait pas réellement soif ou aurait préféré un verre de rouge ou de blanc pour se donner un petit peu de courage, mais refuser ou demander de l’alcool aurait pu être mal vu.

Stressée au possible elle ne fit même pas attention à la propriétaire des lieux qui paraissait au moins aussi anxieuse qu’elle. Addolorata n’avait pas peur des camelots du roi, des militaires, des brigades du tigre, mais elle craignait que sa fierté, son coeur soit une nouvelle fois transpercé par les mots de la batteuse de l’équipe des Harpies de Holyhead.

« Je suis votre amie Susan, je ne suis venue ni pour vous absoudre, ni pour vous condamner à quoi que ce soit. »

Dit-elle tout en se penchant pour poser sa main sur la cuisse de son interlocutrice qui était assise sur le lit juste en face d’elle. Cette fois-ci la toscane trouva la force de croiser ses yeux en amande. Jouant sa plus belle comédie, elle lui lança un regard plein d’amitié, d’amour, d’empathie. En réalité c’était tout ce qu’elle avait à lui offrir, mais la peur, la peine, le stress la rendaient moins naturelle.  « Je ne me suis pas rendue compte que l’amour que j’avais pour vous n'était peut-être pas partagé. Je ne peux en vouloir qu'à moi-même » Voilà c’est lancé… pendant ces trois semaines elle s’était persuadée, malgré les affirmations de la principale intéressée, que tout était de sa faute, qu’elle était allée trop vite, qu’elle s’était enfermée dans une relation à sens unique. Toute tremblotante, elle esquissa cependant un petit sourire :

« Je suis venue vous écouter… vous aider à peut-être oublier les fantômes de votre passé… afin que vous puissiez qui sait ? Rendre heureuse la prochaine qui aura la chance de croiser votre route.. »


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Susan Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyDim 10 Mai - 17:49

Longtemps, tu l’observes. Ses mains minuscules qui enserrent le verre – la transparence presque huileuse de l’eau. L’absence de condensation à sa surface. Tu frisonnes dans le souffle vespéral de l’été. Il y a de la magie dans la manière dont la femme tient ses épaules, dans l’attouchement hésitant de ses mains minuscules sur l’objet. Une mèche, longue et déliée comme un ruban de soie, caresse l’angle de sa joue. Elle ne la repousse pas.

Tu pourrais tendre les doigts pour la replacer. Pourtant, tu ne bouges pas.
Contre ta cheville, tu sens la présence de plomb d’une valise. Tu perçois son poids et tente de t’y ancrer. Et le reste de la scène, les clameurs des ivrognes, la chambre aux vitres plombées, les branches qui affleurent derrière. L’air est comme une poignée de parfum qu’on te jetterait au visage.

Cette suffocation encore – la sueur qui glisse le long de ta nuque lorsque que sa paume touche ta cuisse. Tu la laisses reposer là, piégée entre trahison et allégresse. Tu te détestes pour cela. Tout devrait être simple, clair, ordonné. Ce moment, tu l’as répété ad nauseam – pourtant ton corps s’expose un instant de plus à ce plaisir douloureux d’être encore un peu avec elle. Rester. Endurer la blessure. Qu’as-tu à offrir si ce n’est le spectre de promesses non tenues ?

Addolorata t’aime et dans un sens, cela aurait pu être partagé. Tu inspires profondément pour tenter de faire refluer les vagues d’émotions contradictoires qui se battent en ton sein. Pour une fois, tu forceras les mots. Elle mérite plus que la fuite et le silence dont tu as fait preuve.

« L’amour. Ô Merlin, Addolorata. Je ne sais pas si j’en suis encore capable. Vous n’êtes pas responsable de cette situation. J’aurai dû savoir que l’on ne transige pas avec les serments. Ce n’est jamais sans conséquences. Et cet amour si j’ai su le provoquer, je ne peux qu’amèrement le regretter puisque c’est celui-là même qui vous blesse désormais. Un autre temps, un autre lieu, nous aurions pu le laisser... »

Tu murmures alors que tu t’agenouilles devant elle, tes pouces balayant la peau de ses joues. Vous n’êtes séparées que d’une pauvre encablure de regrets. Comment lui expliquer que ton myocarde avait pris ses quartiers d’été dans une autre poitrine que la tienne, qu’il ne demeurait à cet endroit qu’un gouffre béant.

« Il n’y aura pas d’autre dame. J’ai fait une promesse et je n’ai pas réussi à la tenir. Pour certains, les événements de ces derniers mois aurait dû m’en libérer. Pourtant, je n'arrive pas à m'en défaire. c’est ma punition. »

Tu ne lui parleras pas de cette nuit d’hiver où tu avais fait le serment de protéger ta jeune sœur ainsi les Templer de la folie qui venait de s’abattre sur eux. De leur disparition. De ton échec. Tu respires profondément, la poitrine douloureuse sous les assauts de l’angoisse. Ce choix, tu ne veux pas le faire et pourtant il le faut pour votre bien.

« Si vous souhaitez rencontrer mon fantôme, il suffit de regarder autour de vous. »

Tu la libères et lui tend la main. Tu peux percevoir la récurrence de son visage sur les photographies qui vous saluent gaiement. La clarté de sa chevelure, les traits austères mais fins, la haute stature, la taille fine.

« Elle s’appelait Théodora. »
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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyDim 10 Mai - 21:00


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge

Malgré l’hospitalité de son hôte, Addolorata a bien du mal à se sentir à l’aise. L’exiguïté de la chambre, la proximité de son interlocutrice,  la chaleur de l’été,  le caractère très personnel de la discussion… Tout cela renvoie l’italienne à son enfance et aux heures qu’elle passa dans le confessionnal de de l’église Santa Margherita dei Cerchi à Florence. Fort heureusement hormis une rigueur morale et une droiture à toute épreuve, Susan ne ressemblait en rien au moine franciscain qui était chargé d'absoudre ses péchés. Tant mieux, puisque le Frère Marco ne se serait sans doute jamais agenouillé devant elle après lui avoir donné des explications. Et après avoir écouté la britannique,  après avoir sentit ses doigts de cette dernière glisser tendrement le long de ses joues, la florentine emportée dans un  violent torrent de sentiments contradictoires et pour ne pas perdre la face, elle fit le choix de lutter avec ses meilleures armes : sa douceur, sa gentillesse, sa gaieté naturelle. La brune commença à rigoler, des rires pour tenter de briser la glace, des rires qui n’étaient ni mauvais, ni moqueurs, mais chaleureux et vivants, bref digne de la petite libraire.

Après cela l’héritière des Alighieri posa ses mains sur les joues à la fois douces et rugueuses de la joueuse de Quidditch. L’espace d’un instant elle fut tentée d'honorer la promesse qu’elle lui avait fait lors de la représentation en l’embrassant avec passion, mais la raison l’emporta sur son amour à sens unique… alors elle se redressa tout en lui adressant un regard plein d’amour et de complicité :

« O Susan, ma douce Susan, pensiez vous réellement que m’avouer que nous aurions pu nous aimer dans un autre monde, une autre temporalité allez me remonter le moral ou rendre la chose moins dure à avaler ? »

Ces quelques mots furent suivis par une tendre caresse sur la joue, puis de nouveaux rires. La situation n’avait rien de comique, mais ce côté à la fois extrêmement galant et terriblement gauche de Suan amusait  beaucoup son interlocutrice qui trouvait cela attendrissant. Malgré la situation Addolorata ne pouvait pas s’empêcher de trouver son amie adorable… Comment pourrait désapprendre à l’aimer ? Cela lui paraissait impossible. Mais la libraire savait qu’elle serait obligé de faire cet effort pour son biel et celui de la femme dont elle était sans doute tombée amoureuse beaucoup trop vite.

« Cessez donc de vous confondre en excuses, et relevez-vous chevalier… je sais que je ne suis pas bien grande, mais je ne suis pas ni Gellert Grindelwald, ni George V, voir des gens s’agenouiller devant moi ne me procure rien, si ce n’est un petit peu de gêne. »

Addolorata avait passé toute sa jeune vie à lutter contre les despotes et les tyrans, ce n’était pas pour que la femme qu’elle aime s’agenouille devant elle. Même si cette position était agréable pour la batteuse des Harpies de Holyhead, elle incommodait beaucoup la méditerranéenne qui avait eu du mal à dissimuler la rougeur de ses joues devant la propriétaire des lieux. L’air de rien elle lâcha le si beau visage de Susan pour se saisir d’un cadre et donc d’une photo située non loin d’elle… Théodora… Pensa-t-elle très fort, l’esprit alors embrumé par la jalousie. Qu’est-ce que cette Théodora avait de plus qu’elle ? Oui elle semblait beaucoup plus belle, plus svelte, plus féminine, plus femme malgré son jeune âge sur la photographie, mais l’héritière des Alighieri ne pouvait pas croire que Susan ne soit intéressée que par ce genre de choses.

« Théodora hein ? » Répéta-t-elle cette fois-ci à haute voix tout en remettant l’une de ses mèches en place et en se grattant un petit peu le nez l’air pensive. Susan avait beau avoir l’esprit chevaleresque, Maria Addolorata était incapable de comprendre comment l’on pouvait enchaîner sa vie à celle de quelqu’un d’autre sans se poser de questions. Pour éviter de prendre la colère prendre le dessus elle inspira profondément avant de sourire à nouveau. Cette pauvre inconnue n’avait rien fait… elle ne méritait pas cette colère.

« Ou qu’elle soit, elle doit sans doute être fière et heureuse de savoir qu’un Cisbégée Elle doit être heureuse et fière de savoir qu’un sigisbée tel que vous a fait le choix de vivre tel un moindre, renonçant ainsi à tout ce qu’il y a de plus beau dans cette vie. »

L’air de rien Addolorata sortie une vieille photo jaunie par le temps et les éléments d’une de ses manches et la posa sur le lit juste à côté de Susan qui ne tarda pas à la prendre dans ses mains. Ce cliché était sans doute l’un des derniers souvenirs qui lui restait de sa vie italienne, son exil forcé l’ayant obligé à laisser de nombreux objets de valeur dans son ancienne maison. En l’observant du coin de l’oeil, elle sentit les larmes monter… c’était le bon temps, l’époque ou elle et ses amis pensaient que la révolution pourrait se faire avec des fleurs et sans peurs. L’aristocrate italienne avait malgré son statut social connu bien des tragédies, des drames que beaucoup de ses nouveaux amis ignoraient, tant elle tentait toujours de garder le sourire, d’aller de l’avant.

« Francesco, Antonio, Alejandro, Pierre, Lysandre, Jules… voici les noms de mes fantômes. Cette photo a été prise dans un vignoble en Toscane une semaine avant que l’on assassine Francesco, mon défunt mari. Ce jour là nous nous étions promis de changer le monde ensembles… aujourd’hui je suis la seule à être encore en vie... »

Pour elle tous ces fantômes étaient des moyens d’aller de l’avant… pour Susan cela semblait être différent. Et peut-être que son amour pour Susan, allait se transformer en chaîne ? En boulet ? Inspirant un grand coup elle se releva en observant la porte d’entrée… Puis la fenêtre… Elle ne pouvait pas fuir comme l’Umbridge l’avait fait trois semaines auparavant, alors elle se dirigea dignement vers la fenêtre pour l’ouvrir et prendre un peu l’air… espérant que le vent n’assèche les quelques larmes qui perlaient le long de ses joues.  Quelle connerie les serments. Quelle douleur l'amour.


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Susan Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyLun 11 Mai - 9:34

La vérité, c’est que tu te condamnes à la solitude. Théodora a disparu et entre les lignes cela signifie qu’elle est morte. Tu devrais faire ton deuil. Tu devrais enterrer son souvenir sous le jasmin et tourner la page. L’avenir, sans être radieux, semble moins désespéré avec ta petite libraire dans les parages. Alors pourquoi la rejeter ? Tu es tellement stupide.

Elle rit. Un son cassant et doux comme les clochettes dont usent les enfants. Tu l’as toujours aimé. C’est ce que tu te dis en tentant de garder courage – que tu auras eu au moins ça, le rire d’Addolorata. Et quand tu te coucheras dans ton lit vide et froid, ils t’accompagneront, ces petits grelots de soleil.

« Ce n’était pas mon intention. Ce que je dis est simplement vrai. J’aurai voulu vous aimer comme vous le méritez. »

Comme l’éclat chaud de ses prunelles mordorées lorsqu’elle t’avait presque embrassé. Ce même regard qu’elle t’a lancé fugacement il y a un instant. Tu veux y répondre mais elle s’échappe déjà pour scruter le portrait de sa rivale. Son prénom, dans sa bouche, a comme un goût de cendres.

« Y-a-t-il un endroit où les morts sont heureux ? Dites-moi Addolorata, vous dont l’ancêtre a parcouru les Enfers. Existe-t-il un lieu où l’on m’attend ? »

Tu soupires tranquillement, les yeux embués par la douleur soudaine. Tu te demandes quelles ont été les dernières pensées de ton aimée ? A-t-elle souffert ? T’a-t-elle réclamée ? Ou bien a-t-elle maudit ton nom lorsque les ténèbres se sont abattues sur son existence ? Comme tu n’as pas de réponses, tu as voué ton cœur à un tombeau dans l’espoir de te racheter.

Une photo posée en vis-à–vis. Disparus pour disparus. De tes phalanges, tu retraces les visages adorés et raptés. Tu t’arrêtes sur son mari – les traits volontaires et doux.

« Ils sont beaux. » Glisses-tu, la voix tremblante. Elle te confie la fuite et le deuil, choses que vous n’aviez que rarement évoqués. « Je suis désolée que tous ces êtres chers aient été ravis à vous. S’il existe un espace de l’autre côté du voile, je gage qu’ils sont fiers de vous et de votre force. »

Tu la rejoins à la fenêtre – les poches alourdies de ces morceaux d’hier te retiennent un instant. Dehors, la pluie soudaine joue en staccato cristallin sur les pierres du chemin de traverse. Le ciel s’est assombri. Les branches fines du jasmin s’agitent lentement sous l’orage qui gronde.

Les larmes qui glissent sur ses joues roulent comme des perles et trouvent leurs jumelles sur les tiennes. Qu’il est beau le chevalier au myocarde brisé !

« Les temps sont dangereux. »

Tu ne parles pas du coup de galerne qui menace.

« Sachez simplement que par mon échec, j’ai condamné ceux que j’aime à la mort ou à l’aliénation. Il n’y a rien que je ne pourrais me pardonner. Je les cherche dans la foule et l’air frais du matin. Je n’ai nulle tombe sur laquelle me recueillir, nul mausolée pour déposer des fleurs. »

Tu songes à l’Arène. Tu pensais les y trouver. Aucune trace. Aucune piste. Ne demeurait dans le sable de l’exil que l’ichor des condamnés.

« Je les ai perdus et il n’existent aucune miséricorde pour cela. »

Tu te tournes vers la florentine avec un triste sourire brouillé.

« Un jour, ma douce Addolorata, si nous traversons sans peine cette époque troublée, je vous emmènerai voir Cyrano et nous resterons jusqu’à la fin. »

Tu romps la distance qui vous sépare encore, enroulant tes bras autour de sa silhouette frêle.

« Quoi qu’il arrive, je serai toujours là pour vous. Ce n'est pas une promesse, c'est un fait. »
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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyLun 11 Mai - 14:27


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge

Depuis bientôt 600 ans, les plus grands sorciers européens s’étaient penchés sur la Divine Comédie de Dante pour savoir s’il s’agissait d’un simple poème, d’une prophétie ou d’une description détaillée de ce qui se trouve derrière le voile. En tant que membre de la famille Alighieri on avait souvent demandé à Addolorata ce qu’elle pensait de tout cela, mais son illustre ancêtre était un homme mystérieux qui fit le choix d’emporter son secret dans la tombe. Agacée qu’on lui pose des questions sur l’oeuvre infernale de son aïeul elle avait prit l’habitude d’envoyer paître les curieux. Mais cette fois-ci la situation était différente, la question de l’Umbridge était totalement justifiée, presque désespérée. La petite brune fit donc le choix de puiser dans ses maigres connaissances du sujet pour offrir une répondre à sa belle interlocutrice :

« Vous avez l’âme pure et vaillante. Vous retrouverez ceux que vous aimez dans les Champs Elysées ou viennent reposent les héros de l’Antiquité… »

Accoudé à la fenêtre, observant la pluie tomber sur les pavés du Chemin de Traverse, Addolorata se trouva soudainement ridicule et puéril d’avoir tenté de comparer ses morts à ceux de sa pauvre amie. Mais cela faisait trois semaine, que l’italienne ne savait plus trop ce qu’elle faisait et se laissait diriger par des sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres. Sans broncher elle se laissa prendre dans les bras et écouta sans rien dire les excuses et les promesses de son Sigisbée. De belles paroles… de belles promesses… qu’elle avait du mal à croire tant les récents évènements avaient déjà abîmés son grand coeur de rêveuse. A la fois triste, révoltée, amoureuse, inquiète, la méditerranéenne ne savait décemment pas comment réagir. En tant normal, son sang n’aurait sans doute fait qu’un tour et elle aurait mis la chambre de son amie sans dessus dessous, mais là c’était différent, quelque chose retenait sa main, calmait sa colère… l’amour peut-être ?

« Mais avant de partir braver les enfers comme l’a fait pour retrouver Eurydice, sachez qu’il est inutile de traverser le purgatoire pour trouver quelqu’un qui vous aime et vous attende sagement… »

Là encore elle lança de nouveau une bouteille à la mer, une bouée même… elle adorerait que Susan ne la saisisse et l’embrasse pour la remercier de l’avoir aidé à exorciser les fantômes de son passé troublé. Mais la florentine ne voulait pas non plus avoir l’air d’une cruche, une fleur bleue sans personnalité prête à tous les sacrifices pour tenter de séduire l’être aimé… Elle n’était pas désespérée… ou peut-être que oui… Mais elle préférait croire que non. D’un revers de main elle essuya ses mains et se retourna vers son hôte, posant à son tour ses mains sur ses hanches et la fixant avec ses grands yeux de biches encore humides. Désormais elles n’étaient séparées que par quelques centimètres, elle pouvait sentir le coeur de Susan battre la chamade et son souffle chaud sur son front. L’air de rien elle esquissa un petit sourire, caressant la joue de l’intéressée d’un revers de main, profitant du geste pour essuyer quelques unes de ses larmes.

« Susan… vous avez le courage et la force d’une lionne, je ne puis imaginer que vous n’ayez pas fait tout ce qui était en votre pouvoir pour tenter de sauver Theodora… Vous avez certainement dû faire tout ce qui était humainement possible pour ça… Malheureusement Il n’est pas encore né celui qui peut se vanter de ne jamais avoir connu l’échec. Vous êtes une personne héroïque, exemplaire, n’en doutez pas… mais vous ne pouvez pas être parfaite. »

Addolorata garda le sourire. Un petit rictus de tendresse qui en disait tellement long. Elle n’a pas l’âme chevaleresque de la cadette des Umbridge, mais elle sait ce que l’on peut ressentir lorsque l’on est incapable d’aider et de sauver la vie d’un proche. A cet instant précis elle se fichait presque de sa relation, qui n’avait de toute façon jamais vraiment existé, avec Susan, mais souhaitait simplement l’aider, la sortir de l’eau, briser ses chaînes ou du moins les alléger pour lui permettre de profiter de cette vie qui effectivement n’était pas rose. Cet amour de l’héroisme, toutes ces valeurs semblaient ronger Susan de l’intérieur et l’empêcher de prendre pleinement conscience de ce qu’elle était et de ce qui l’entourait. Elle était tellement belle, tellement courageuse, tellement forte… comment pouvait-elle se renier ainsi ?

« Alors par pitié, je t’en supplie, Susan, mon paladin, cesses donc de t'auto flageller ainsi… Tu ne le mérites pas. Quand je te vois ainsi mon coeur se serre… Oui le monde est laid, dangereux, pour vo.. toi… pour moi… pour tous ceux qui ne suivent pas les règles à la lettre. Mais toi… toi tu es un rayon de soleil… Lorsque ce cauchemar sera terminé, car il prendra fin un jour, le monde aura besoin de femmes comme toi pour se reconstruire… tu es exceptionnelle et ce même si tu as déjà connu l’échec...  Aime moi, déteste  moi, ignore moi, délaisse moi, mais cesses de déprimer ainsi… fais le pour Théodora, pour moi… »

Le “vous” avait fait place au “tu” sans que la jeune Alighieri ne s’en rende compte, tout ceci n’était pas calculé, c’est simplement qu'inconsciemment elle se sentait assez à l’aide avec son interlocutrice pour abandonner le mouvement et lui parler comme à une vraie amie (ou peut-être plus). Sans vraiment réfléchir Addolorata déposa un baiser prude sur sa joue avant d’appuyer son oreille contre la poitrine de Susan…  « Ces battements que j’entends… ce sont ceux d’un coeur de lion… d’une battante… d'un mousquetaire... »



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Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
crédits : Noumenale
face claim : Daisy Ridley
pseudo : Kraft
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études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyMar 12 Mai - 13:58

Oh, comme elle se trompe – Tu voudrais lui montrer tes ailes damasquinées du goudron de la haine ; cette pauvre rage qui couve dans tes muscles et que tu forces dans les rets de la raison et des valeurs dont elle voudrait que tu libères. Ce sont les derniers bastions, l’arrière-garde contre l’insanité. Ils t’ont arraché tes amours, ta famille, ta vie, enjointe à participer à leurs sauteries grotesques, traîné dans la boue ton sang. Elle doit savoir.

« Tu maudis les paroles et les liens qui semblent m’enchaîner mais c’est ce qui fait de moi ce que je suis, Addolorata. Si je rompais mes promesses, tu n’aimerais pas ce que tu verrais alors. La probité est la seule chose qui nous sépare des bourreaux. Quand viendra pour moi le temps de périr, toutes les parties qui font ce que je suis vont disparaître. Toutes, sauf une, un détail, un tout petit détail fragile, mais qui est la seule chose dans ce monde qui ait de la valeur. Il ne faut jamais le perdre ou l’abandonner. Il ne faut jamais laisser personne nous le prendre, tu comprends ? »

Ton code. Ton fil d’Ariane.
Tu es comme un serment, une corde. Prête à entraver, à tenir, à soutenir le poids du monde. Comme le vent et le feu. Comme un coup de galerne. Un bouclier pour les protéger, des barreaux d’airain pour forcer le monstre à rester dans sa cage. Ou tu ne répondras plus de rien.

« Mon cœur n’est pas pur. Mes désirs ne le sont pas plus. »

Tu inspires tranquillement en plongeant tes prunelles brûlantes dans les siennes. Tes doigts tannés par les longs entraînements crochetant tendrement son menton mignon.

« La personne dont tu es tombée amoureuse est ce vaillant sigisbée au cœur de lion que tu peins si bien. Je ne suis pas cette personne-là ou du moins je ne suis pas que cette personne-là. Comprends-tu que si je relâche cette discipline, je… »

Tu t’es penchée vers elle, tes lèvres planant à un souffle des siennes.

« Je consumerai tout. »

Peut-elle percevoir la bête qui gronde contre tes côtes ? Qui tambourinait jadis contre son oreille diaphane ?

« Sans être sûre de pouvoir donner en échange ce que tu souhaites. »

Le baiser que tu déposes au coin de ses lippes est pourtant chaste et doux, étrangement contrôlé.

« Apprenons à nous connaître. Vraiment. Et si je descends aux Enfers pour m’affranchir d’une quelconque quête héroïque que le devoir m’impose, je te fais confiance pour me ramener. J’ai besoin de toi car c’est au cœur de la nuit qu’il est beau de croire en la lumière. Qu’en penses-tu ? »

Une dernière fois, tu la serre contre toi avant de relâcher ton emprise et de t’écarter un peu.

« Si le monde survit, il n’aura pas besoin de héros mais de personnes capables de le consoler quand tout semblera perdu. Tu en feras partie, Addolorata.»
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Addolorata Alighieri
culte de morgane
Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyMar 12 Mai - 15:23


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge

Addolorata eu bien du mal à apprécier le baiser qu’elle avait tant attendu et que Susan venait tout juste de lui offrir. Sans doute parce que les paroles de cette dernière l’avait totalement retourné. La méditéranéenne au grand coeur s’en voulait encore plus d’avoir voulu comparer sa peine avec celle de son interlocutrice. Ces choses-là étaient incomparables et possédaient une symbolique propre à chacun et chacune. Inutile d’être Sherlock Holmes pour comprendre qu’effectivement le spectre de cette Théodora était omniprésent dans la vie de la cadette des Umbridge et que cette dernière ne semblait pas prête à tourner la page de cette relation, sans doute magnifique. Un peu honteuse, la florentine d’abord à prendre la fuite, prenant même le chemin de la sortie… Mais si il suo paladino était parvenu en quelque mois seulement à perturber les règles de son univers, la Signora Alighieri en avait plus qu’assez de passer pour ce qu’elle n’était pas… Fut un temps pas si lointain où ses camarades la surnommaient la Lionne de Toscane pour son tempérament sanguin et son âme de révolutionnaire… mais devant celle qu’elle aimait et depuis quelques semaines, elle était bien plus chatte que lionne. Sans vraiment réfléchir elle fit demi tour afin de gifler Susan… Puis de l’embrasser beaucoup moins sagement qu’auparavant.

« Par pitié, cesses donc de croire que je ne suis qu’une petite chose fragile qu’il faut absolument protéger, préserver…   »

Son coeur battait la chamade et la bougresse était parfaitement incapable de comprendre quels sentiments l’animaient… L’agacement ? L’amour ? La tristesse ? Voilà des lustres qu’elle ne s’était pas sentie aussi indécise, presque lunatique. Après avoir fait passé une mèche rebelle derrière son oreille, l’héritière de Dante s’éloigna de sa mie, craignant quelque peu sa réaction, elle se dirigea vers le sabre qui était accroché au mur au-dessus du seul bureau pupitre de la pièce et laissa glisser ses doigts dessus. Il s’agissait sans doute d'entraînement de la propriétaire des lieux. Ni une, ni deux, elle tourna les talons pour s’approcher une énième fois de la joueuse de Quidditch, allant même jusqu’à poser sa main sur sa poitrine gauche. De toute évidence, le myocarde de la  garçonne était lui aussi sur le point d’imploser.

« Oui j’aime ton coeur de lion, ton esprit chevaleresque, ta galanterie d’un autre temps, mais paradoxalement je n’ai besoin d’aucun sigisbée ! Crois-tu vraiment que le Royaume d’Italie m’a imposé un exil forcé car j’étais trop tendre ? Que ce vieux tigre de Clémenceau m’a empêché de poser mes valises en France trop longtemps, uniquement parce que je n’avais pas de saines lectures ? Sais-tu que les bourreaux moldus sont au moins aussi cruels que ceux du monde des sorciers ? »

Dit-elle d’abord d’une voix douce et affectueuse, puis plus rude, rancunière au moment de parler de son passé. Son éternel accent italien pointa même le bout de son nez au moment d’évoquer la cruauté des hommes en cagoules noirs. Pour passer inaperçue elle avait mis une partie de sa fierté de côté… par amour elle avait su démontrer toute l’étendue de sa douceur et de sa gentillesse, mais elle ne voulait pas être que ça… Elle ne pouvait pas être fauve sur le continent et agneau dans les îles britanniques. C’était tout bonnement impossible pour elle. Craignant quelque peu la réaction de celle qui l’avait invité à venir discuter au-dessus du Chaudron Baveur, elle prit de nouveau ses distances, sans pour autant détacher ses yeux de ceux de sa douce Susan.

« Il est vrai que mon affection pour toi m'a sans doute ramolli, me rendant plus douce, plus docile... Mais tu ne peux pas imaginer le nombre de fois où j'ai imaginé ce monde brûler, emportant ses architectes et ses bourreaux avec lui ! Je ne suis qu'une aristocrate, une sorcière de sang-pur au lineage prestigieux, une sale gosse, une privilégiée et pourtant on m'a déjà pris tant et tant d'amis... Alors, je n'imagine pas la violence que subissent les prolétaires, les nés-moldus... Ceux-là ont toutes les raisons de rêver à la fin de ce monde ! Le coeur est-il moins pur à cause de cela ? J'en doute... J'en doute fortement ! »

Ses iris étaient rouges à cause des larmes et le souffle court, Addolorata alla s’asseoir sur la chaise que son hôte avait préparé pour elle. Elle attrapa alors un des cadres posé sur le meuble, en photo on pouvait voir Susan et Atlas en tenues d’escrime. Sans y faire attention, la native de Florence laissa s'échapper un rire à la fois cristallin et amusé. Elle avait presque oublié la formidable amitié qui liait ces deux anciens élèves de Poudlard, mais aussi les défauts qu’ils avaient en commun. Observant longuement la photo de ses deux amis, la brunette releva finalement la tête…

« Je ne suis pas étonnée que tu sois amie avec Atlas Flamel... Comme lui tu penses pouvoir porter toute la peine du monde sur tes frêles épaules. Mais vous n'êtes pas seuls. Vous ne pouvez décemment pas imposer certaines choses aux gens qui vous aiment... et même sous prétexte de vouloir les protéger ! Les héros solitaires, les chevaliers vagabonds, n'existent pas... D'Artagnan aurait-il pu faire quoi que ce soit sans ses mousquetaires ? Jason aurait-il pu conquérir la Toison d'Or sans Médée et les Argonautes ? Spartacus aurait-il pu mener la révolution des esclaves sans le soutien de ces derniers ? Quel égocentrisme... La douceur... La douceur de notre baiser... Elle nous appartient Susan... J'ai accepté d'ouvrir mon coeur à Atlas, à Théa, à Pénélope et encore plus à toi, toi ma tendre amie. Ceux qui asservissent notre monde, ceux qui l'ont rendu dangereux... ceux-là ne mérites que ma haine et mon mépris ! Il ne se passe pas un seul soir sans que je ne rêve de révolution... »

Après ce long monologue durant lequel elle ne s’empêcha pas de parler avec les mains et de laisser apparaître son adorable accent rital, Addolorata se releva un peu hésitant avant de reposer le cadre qu’elle avait en main. Encore une fois, elle avait peut-être trop parlé… peut-être même que ce discours aurait l’effet inverse de celui escompté ? Susan était tellement imprévisible, incompréhensible, qu’elle en avait peur… Se rapprochant de cette dernière, elle lui attrapa les poignets et lui offrit un de ses plus beaux sourires. Peut-être même le plus doux et le plus tendre qu’elle ne lui avait encore jamais adressé. Au bout de quelques micro-secondes qui parurent durer une éternité, la florentine caressa la joue de la britannique sous le bruit des gouttes de pluie qui s’écrasent sur la taule et les pavés.

« J'ai bien compris que je ne pouvais pas te libérer de ces liens qui t'enchaînent... Mais si je ne puis rompre ces chaînes... au moins laisse-moi t'aider à les porter. Autorise moi à te soutenir dans ces épreuves. Je te l'ai dis au début de notre conversation non ? Même si mon amour pour toi est intacte, je ne suis pas venue ici pour te récupérer, pour te condamner, pour te pardonner... je suis venue t'aider... J'irais te chercher jusque dans les limbes de l'enfer oui... Mais je ne crois pas à la vie après la mort, alors je te soutiendrais aussi dans cette vie là. Parce que comme moi, comme n'importe qui... tu as besoin d'aide Susan... »

On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
[...]
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin




La Taille de mon Ame
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyMer 13 Mai - 13:19

La gifle est cuisante. Sur ta joue l’empreinte menue de sa main. Écarlate. C’est mérité, n’est-ce pas ? Tu t’apprêtes à formuler des excuses piteuses – encore une fois- lorsque ses lèvres viennent prendre possession des tiennes, conquérantes. C’est presque une charge militaire tout en lippes et en crocs. Un assaut acharné qui te laisse pantelante et échevelée. Tu en encaisse docilement le choc, enveloppant de tes bras la lionne de Toscane, les paupières closes, les doigts enfouis dans la soie de sa chevelure.

L’absence soudaine. Tes joues carmines sous les éphélides. L’éclat nouveau de ton regard quand tu ouvres enfin les yeux. Les battements frénétiques de ton cœur. « Leçon apprise. » murmures-tu alors que tu suis sa progression dans ton domaine jusqu’à ce qu’elle mette la main sur ton sabre, passant la pulpe de ses doigts graciles sur le fil aiguisé. Voilà. Elle allait te trancher en rondelles. Tu attends, immobile, offerte à son courroux – parce que c’est bientôt terminé, n’est-ce pas ?

Volte-face. Encore. La paume brûlante au-dessus de l’étoffe fine. Le fauve cherche le contact et tu ne le lui refuses pas, attentive au prochain mouvement, au prochain coup de griffe. Tu l’admires et reconnais ton erreur. L’italienne n’est pas une demoiselle en détresse, c’est une guerrière tissée dans l’étoffe rouge de la révolution, taillée pour un autre type de combat que le tien.

« Je n’ai jamais douté de la vaillance de ton cœur ni de sa pureté. Le sang n’a rien avoir avec cela. Il ne détermine pas qui nous sommes. Comment on le verse, c'est là où réside la valeur.»

Tu te fais pensive alors qu’elle s’écarte encore une fois. Le manque te mord les talons mais tu ne la suis pas, lui laissant sa liberté et par là même l’autorisation d’explorer les diverses facettes de ton histoire.

« Je regrette que la guerre ou imbécillité des hommes aient fauchés les êtres qui t’étaient chers. Je regrette que la force et l’intelligence ne suffisent pas à vaincre les vices. Je regrette que ces derniers habitent l’humanité plus sûrement que le ténia, les porcs. Ce que je ne regrette pas, c’est que l’addition de ces événements tragiques, de ces sinistres revirements du destin t’aient menée à moi. Toutefois, autant que faire se peut, je souhaiterais t’épargner de nouvelles blessures. Par égoïsme, peut-être et parce que  tu ne mérites pas. Et un jour, j’irai couper les moustaches de ce vieux tigre de… Clémenceau. »

Un sourire clair illumine ton visage alors que tu retrouves un ton plus léger. Elle touche à tout et tu n’en tires aucune gêne. Après tout, tu es celle qui l’a invitée, elle est ton hôte et par là, maître de ce domaine frappé du sceau de la pluie. Addolorata évoque Atlas et votre amitié flamboyante. Avoir traversé la tempête des années sans que rien n’entache votre affection est sans doute l’un de tes plus grands accomplissements. Toutefois, tu n’avais pas remarqué à quel point vous étiez semblables.

« Je ne suis jamais seule. Nous sommes légions. »

Tu penses à Edel, à ton vaillant français, à Albus, ton vieil ami, aux membres de l’Ordre. Vous êtes nombreux.

« Et si j’étais le fer et le bras de quelque chose de plus grand que moi, serais-je encore chevalier errant ? Je n’aime pas l’idée de révolution. Comme le disait Baudelaire son corollaire est le massacre. Je préfère celle de résistance. Comme un organisme face à une invasion. »

Tu envisageais les insurrections violentes comme le geste d’un enfant capricieux, prêt à tous les massacres, incapable d’inverser le sablier du temps pour instaurer de nouveaux privilèges.

« Cela ne veut pas dire que les coupables ne doivent pas payer. »

Tu es étrangement calme lorsque l’italienne te saisit les poignets.

« Ne gâche pas ton énergie à les haïr. Ils sont un mal que nous vaincront. Quoiqu’il en coûte. Ces résidus sont le produit d’une maladie qui couve déjà depuis longtemps. S’ils méritent l’annihilation, il y a des sentiments plus positifs auxquels se consacrer. Comme la tendresse. »

Tu appuies ta joue contre sa paume. C’est réconfortant, sa peau contre la sienne. De tes doigts libres, tu traces des motifs incohérents sur son épiderme.

« Je souhaite ne pas avoir à aller jusqu’ à botter le cul d’Hadès pour arriver à mes objectifs mais si je dois descendre jusque-là, je le ferai, seule. Aide-moi en restant en sécurité, loin de leurs mains rouge, de leur face noire, de leurs bouches pestilentielles. Bats-toi s’il le faut, pour te défendre mais ne t’expose pas aux dangers inutilement. Si tu étais blessée, si tu disparaissais, si tu mourrais par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais. Comprends-tu ? »

Tes prunelles se font impavides.

« Comprends-tu ? »

Tu répètes comme un grondement.

« Je ne veux pas être responsable de ta perte. Pas encore une fois. »
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Addolorata Alighieri
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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyJeu 14 Mai - 0:30


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge

Lorsque Susan fit la promesse d’un jour aller découper les moustaches de Clémenceau, Addolorata ne pu s’empêcher de pouffer de rire. Ce sens de la répartie ainsi que ce caractère chevaleresque était une des raisons pour lesquelles l’italienne était tombée sous le charme de la britannique. Puis bien que gardant son sourire, elle cessa de rigoler pour écouter attentivement la belle et longue tirade de son hôte, en tentant de faire en sorte que les battements de son coeur ne finissent pas par la faire exploser en un millier de morceaux. Cette garçonne d’un mètre soixante-dix biberonnée à Edmond Rostand savait parler, d’autant plus que son interlocutrice n’était pas insensible à ce verbiage chevaleresque d’un autre temps. Néanmoins quelques déclarations contrarièrent quelque peu la méditerranéenne, qui fronça volontairement les sourire en affichant une adorable moue boudeuse en forçant un petit peu le trait.

« Susan as-tu déjà oublié ce que je t’ai demandé il y a seulement quelques secondes ? Tu m’avais pourtant dis que la leçon avait été apprise. Cesses donc de me voir comme un petit être fragile… »

Cette fois-ci la voix de la libraire n’est ni agacée, ni énervée, mais plutôt amusée et attendrit. Depuis le début de cette étrange relation, la florentine avait parfaitement saisi les principaux traits de caractères de sa camarade et elle savait pertinemment que Susan ne pourrait certainement jamais se défaire de cette âme de Sigisbée, galant, protecteur au possible. Alors pour bien lui montrer qu’elle ne lui en voulait pas tant que cela et qu’elle comprenait sa peine ainsi que ses inquiétudes, l’héritière des Alighieri caressa tendrement la joue de son aimée, une nouvelle fois. Ce contact, cette douceur, dont elle s’était privée pendant plus d’une décennie, lui faisaient un bien fou, mais pour ne pas en abuser la petite brune alla ensuite déposa sa menotte sur l’épaule musculeuse avant d’esquisser un sourire taquin.

« J’ai plus d’une corde à mon arc et s’il devait m’arriver quelque chose ce serait parce que je suis restée fidèle à mes idées, mais en aucun cas à cause de toi… Cependant rassures toi… je ferais attention… seulement et seulement si tu me promets de faire de même. Voyons tu ne peux pas m’imposer quelque chose… tout en faisant l’inverse n’est-ce pas ? Vous avez beau être légion… tu n’es pas un phénix… tu n’es pas immortelle…  »

La fin de cette phrase était loin d’être anecdotique, en écoutant les dernières paroles de la cadette des Umbridge, Addolorata avait eu la confirmation que celle-ci ne pouvait pas être neutre… hors si elle ne l’avait encore jamais vu militer avec les Enfants de Morgane, c’est forcément qu’elle devait combattre la Confrérie Sorcière au sein du mystérieux Ordre du Phoenix. Dommage. L’enfant de Florence aurait aimé que Susan soient du même camp… mais si les idées pouvaient différer, leur ennemi lui était le même. La brunette était prête à aimer un membre de l’Ordre. Ni une, ni deux, sans trop réfléchir elle l’embrassa à nouveau, d’une façon beaucoup plus prude, timide… « Je te promets que tu n’auras pas à pleurer ma mort…  » Lâcha-t-elle avant d’afficher un petit sourire chaleureux dont elle avait le secret. Puis d’un doigt, elle remis en place une des mèches rebelles de la batteuse des Harpies de Holyhead. « Susan… Tu es décidément aussi belle, que passionnante et ne dis pas le contraire d'accord... » Profitant de cette proximité, elle s’approcha un petit peu de l’oreille de sa douce amie pour lui murmurer : « J’ai deviné tu sais ? ... et ça ne me gêne absolument pas…  »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyJeu 14 Mai - 9:30



« Non, je n’ai pas oublié. » Tu souris, amusée de te faire reprendre comme lorsque tu étais encore à Poudlard. C’est ainsi que tu te comportes avec les personnes auxquelles tu tiens : une indécrottable lionne protectrice. D’autant que comme l’adage populaire le disait : « chassez le naturel, il revient au galop », tu ne comptes pas perdre ton énergie inutilement en combattant se penchant de coeur. Tu feras des efforts, sans garantie de réussite. « Je suis simplement réfractaire à l’autorité. » Tu ris doucement, détendant par là même les nœuds de l’angoisse qui t’étouffe depuis cette maudite représentation.

Un autre serment. Tes sourcils se froncent légèrement. Celui-ci, tu n’es pas sûre de le tenir alors à quoi bon ? « Ma vie m’appartient mais je crains l’avoir mise sur une voie qui n’est pas sans risque. Je ne peux engager ma parole dans un domaine dont je n’ai malheureusement que peu de contrôle. J’éviterai, autant que faire se peut de me jeter dans la gueule du loup. »

L’italienne convoque le phénix, votre animal tutélaire. Tu ne lui accorderas pas de réponses malgré le baiser timide qu’elle t’offre. Tu pourrais y prendre goût.

« J’y compte bien. Que ton âme révolutionnaire n’aille pas affronter seule des hordes de bureaucrates bandits. Tu l’as dit, ce qui compte pour moi, compte pour toi. Qui pro quo. »

Sous les insinuations suivantes, tu prends l’air naïf de celle qui n’a pas compris. De quoi parle-t-elle ? Quelle est cette gêne que tu aurais su provoquer ?

« Je suis aise de me savoir à ton goût et c’est un sentiment partagé mais je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler. »

L’innocence inonde des traits d’une candeur presque lumineuse. Est-ce qu’elle parle de ton Ordre ? Potentiellement ? Est-ce que tu t’ouvriras à elle sur ce sujet ? Il en est totalement hors de question. Pour ta sécurité, celles des membres et la sienne, tu te tairas, jouant impassiblement au jeu de l’imbécile heureuse – apaisée, tout de même de savoir que ta bonne amie partage vos idéaux, de près comme de loin.

« Si tu as d’autres interrogations à mon sujet, il faudra  te montrer plus précise.  En attendant, je peux peut-être proposer quelque chose d'un peu moins dramatique.»

Tes prunelles pétillent lorsque tu extraits d’une armoire deux verres à pied assorti d’une bouteille de vin ramené par Atlas dans ses valises.

« Loin de moi l’idée de vous enivrer, je ne suis pas un odieux goujat. Toutefois, j’avais cette très vielle bouteille que notre ami commun a exhumé d’une cave familiale et je pense que nous pourrions trinquer à notre réconciliation. Je ne vois pas de meilleure occasion pour l’ouvrir. »

Tu ne sais pas quel mot mettre sur votre relation. C’est encore confus. Amitié ambiguë – peut-être. Peut-être pas. Tout ce que tu sais, c’est que sa présence est à la fois chaleureuse et réconfortante. Tu te contenteras de ce début de réponse.

Dehors l’averse chaude d’une nuit d’été. Comme dirait le poète, la pluie tombe comme nous tombons amoureux : en déjouant les prévisions.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyVen 15 Mai - 1:43


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Lorsque Susan tenta de noyer le poisson Addolorata préféra ne pas lui répondre, elle  comprenait parfaitement les réticences de Susan. Et heureusement qu’elle ne criait pas son appartenance à l’Ordre du Phénix sous tous les toits !  Le fait de voir son amie joue à la jeune fille candide pour tenter de noyer le poisson la rassura énormément, cela voulait dire que malgré son âme chevaleresque et son tempérament orageux, la sportive savait se maîtriser un minimum et mentir comme il se doit. Le regard rieur quoi qu’un peu séducteur, elle resta silencieuse pendant une poignée de secondes, laissant son hôte dérouler son argumentaire et sortir d’un placard une bouteille de vin français et de remplir deux verres à pieds qu’elle avait prit soin de poser sur son pupitre quelques instants auparavant. Saisissant le verre en riant, elle prit le temps de sentir l'arôme de ce dernier avant d’observer d’un oeil comme aurait pu le faire un oenologue, forcément la brunette forçait le trait, jouant même sur la caricature, mais tout ce petit jeu  la faisait bien rire. « In Vino Veritas, comme dit le proverbe n’est-ce pas ? » Dit-elle en accompagnant son geste d’un clin d’oeil légèrement appuyé. Il s’agissait encore d’une référence à son affirmation de tout à l’heure. Oui… Elle avait deviné… Mais elle ne souhaitait plus parler de ça. Bien qu’étant assez critique envers Accio FM et le mouvement qui en était à l’origine, la lionne n’était pas pour autant hostile aux phénix pour autant. Au contraire même… En cette période de grandes perturbations elle était persuadée que ces deux mouvements de résistances devaient s’entendre pour coordonner des actions contre Grindelwald et ses immondes sbires.

Cependant en avalant sa première gorgée de vin, la florentine fit le choix de ne plus parler de politique, de cette situation anxiogène qui menaçait la vie de tous les libres penseurs. Si l’Umbridge et elle-même venaient à mourir demain… alors elle voulait profiter pleinement de cette soirée et de ce bon vin offert par leur ami Atlas Tout ceci  n’était clairement pas de la piquette. Et après que les minutes et les verres se soient enchaînés, Addolorata se leva un peu brusquement bien décidée à rentrer chez elle pour ne pas importuner la britannique, mais malheureusement l’alcool lui monta à la tête, lui fichant un tournis d’un autre monde, pensant tomber, elle tenta tant bien que mal de se rattraper en attrapant le manche du sabre d’escrime accroché au mur… Mais comble, du comble, celui-ci se décrocha ! Sans le vouloir la trentenaire donna un grand coup dans les airs avant de finalement réussir à l’appuyer au sol pour s’en servir comme d’une cale.  « Mi scusi mia cara. Mi dispiace. Chuuut… Tu n’as rien vu… » Dit-elle visiblement un peu pompette avant d’exploser de rire. Décidément cette soirée fut beaucoup plus drôle que prévue. Les deux femmes étant passé des larmes aux rires en un rien de temps. Et tant mieux après tout. Rien ne semblait encore réglé entre l'italienne et l'anglaise mais au moins, elles paraissaient complices. « Reparo » Ajouta-t-elle avant d’effectuer un simple geste de main pour réparer les accroches permettant de tenir l’arme au mur. Sagement, elle reposa l’objet de là ou elle venait de l’arracher et se tourna vers son hôte en prenant un air faussement théâtrale, ou chevaleresque au choix :

« Agile comme Scaramouche, je vous préviens, cher Myrmidon… Qu’à la fin de l’envoi, je touche ! » Déclama-t-elle d’un ton très théâtrale avant de mimer le geste d’un escrimeur, puis de se laisser tomber nonchalamment sur les genoux de son amie en riant. Les joues rougies à la fois par l’alcool et par la gêne, elle posa son front contre le torse de Susan avant d’enchaîner : « Je crois bien que je n’avais plus autant bu depuis… depuis… un… due… trois… quatre ans je crois… peut être bien cinq d’accord. J’ai un peu honte que tu me voies ainsi tu sais ?» Effectivement le spectacle ne devait pas être glorieux, mais il avait au moins le mérite d’être drôle… Un peu gênée, Addolorata caressa tendrement la joue de l’Umbridge. « Tu sais, même quand t’es partie, que tu m’as laissé en plan… je… je ne t’ai pas détesté, je n’étais même pas en colère. Parce que je sais que t’es une personne pure… Mais ne pars pas en passant par la fenêtre ce coup-ci d'accord ? Tu veux que je t’apprennes une chanson en Italien ? »  L’euphorie de l’alcool ou l’art de passer du coq à l’âne sans aucune transition…

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Susan Umbridge
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptySam 16 Mai - 20:57

Addolorata est adorablement ivre et babille doucement en italien. Vous avez enchaîné quelques verres et il semblerait que l’italienne ne suive pas réellement la cadence. Lorsqu’elle tente un coup d’éclat – ravageant par là même la moitié de ton logement, tu es tentée de te lever pour porter assistance à ton amie qui s’excuse, confuse. Tu secoues la tête, amusée alors qu’elle répare les dégâts.

L’extrait de Cyrano te fait lever un sourcil interloqué – sourcil qui gagne encore en hauteur lorsque la florentine grimpe, sans autre forme de cérémonie sur ses genoux. Tu t’es un peu figée avant de serrer légèrement ton étreinte pour éviter qu’elle ne tombe sur ton plancher. « Je crois que tu m’apprendras des chansons demain. » Tu chuchotes tranquillement dans ses cheveux. Tu humes subtilement la fragrance de rose qui s’en dégage. « En attendant, je vais songer à ce que je vais faire de toi. » Le ton est doux, sans aucun sous-entendu. Tu songes au transplanage d’escorte mais tu ne connais pas son adresse et il est désormais hors de question qu’elle rentre dans cet état.

« Je ne suis pas pure et non, je ne passerai pas par la fenêtre parce que je te rappelle que je suis chez moi. » Tu souffles tranquillement, en remerciant Merlin d’avoir fait la lessive dans la journée. « Toutefois, je suis une femme d’honneur et il est temps de descendre de votre trône princesse, que je prépare votre lit. Tu restes ici ce soir. Tu n'es pas en état de rejoindre ta librairie seule et demain tu seras heureuse de trouver quelqu'un pour te faire le petit déjeuner. Quant à moi, je dormirai… » La baignoire à pattes de lion te tends ses bras d’émail glacé. « Dans la salle de bain. »

L’italienne descend docilement de son perchoir alors que tu prépares quelques vêtement à lui donner pour la nuit, exhumant par là-même une chemise de nuit à frou-frou que Pénélope avait cru être de bon goût. « Elle devrait être un peu grande mais au moins, tu seras à l’aise. Elle n’a jamais servi, c’est un cadeau de ma cousine. C’est assez douteux, si tu veux mon avis. Les draps sont propres…Euh… Bonne nuit, alors »
Tu déposes un baiser maladroit sur son front en rougissant un peu. Puis, tu disparais dans la salle d’eau où tu enfiles ce large pantalon serré à la ceinture que les indiens nomment pajamas.

« Tu n’as besoin de rien ? » demandes-tu depuis l’arrière de la porte. Tu ne prendras pas le risque de rentrer dans la pièce et de te montrer indécente. « Si tu as le moindre problème, n’hésite pas à m’appeler, je suis à côté. » Tu restes un peu, l’oreille collée au bois, avant de prendre tes quartiers dans le bassin de porcelaine. Merlin, demain, tu seras quitte pour un torticolis.
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Addolorata Alighieri
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyDim 17 Mai - 2:52


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Addolorata Alighieri et @Susan Umbridge
Allongée dans un lit modeste, mais particulièrement confortable, Addolorata était sans doute en train de rêver de lendemains qui chantent et de belles histoires d’amour, quand quelques rayons du soleil passèrent par la seul fenêtre de la chambre pour venir lui caresser le visage et s'extirper des bras de Morphée. Bien décidée de rester en sa compagnie encore quelques instants, l’italienne plaça sa main droite devant ses yeux pendant quelques secondes avant d’abdiquer et de finalement quitter cette couche qui n’était pas la sienne. Ce n’est qu’en se relevant qu’elle réalisa qu’elle ne portait plus ses vêtements, mais une chemise de nuit à froufrous, séduisante, mais terriblement exubérante. Puis ses yeux se posèrent sur le bureau. Sa robe était soigneusement pliée et posée sur ce dernier, juste à côté d’une petite assiette de viennoiseries. Dès lors la Alighieri sujette à un mal de crâne carabiné plissa les yeux et commença à se souvenir de la longue soirée et étrange soirée de la veille. Ces nombreux flashbacks la rendirent assez mal à l’aise… autrefois elle sifflait les bouteilles de vins comme personne, désormais elle se retrouvait saoule comme un cochon après seulement quelques verres ? Mais la malheureuse l’enfant de la vieille ville de Florence n’avait plus beau autant depuis son arrivée en Angleterre et elle allait donc devoir reprendre la main pour pouvoir espérer que ça sa prochaine soirée arrosée soit moins rocambolesque que celle-ci.

Puis une image, lui revient d’un seul coup, un nouveau flash lui vint en tête, bravant la migraine, elle se rappela que Susan, la belle Susan, SA Susan, lui avait laissé son lit, pour ne pas qu’elle ait à rentrer jusqu’à chez elle à pied et qu’elle avait fait le choix de dormir dans sa baignoire...  Rapidement elle se dirigea vers la salle de bain et sans même frapper elle entra timidement et y trouva la joueuse de Quidditch qui n’avait sans doute pas voulu passer de temps à côté de la belle endormie.

« Susan je suis tellement honteuse et confus…  C’est moi qui aurait dû dormir dans cette baignoire ! Saoule comme j’étais je n’ai pas bien compris que tu comptais réellement te sacrifier et dormir dans ce bassin pour me laisser le lit ! La prochaine fois ce sera l’inverse… »

S’approchant de la Umbridge qui devait déjà être debout depuis une bonne heure et semblait même en avoir profité pour se laver, l’exilée déposa une main sur son épaule et déposa un long baiser sur sa joue gauche pour la remercier sincèrement et chaleureusement de tout cela.   « Susan… Ma chère Susan, vraiment, si tu n'existais il aurait fallu t’inventer… »  Puis sans trop lui demander son avis, elle saisit sa main et la Harpie de Holyhead pour l’attirer de nouveau dans la salle à vivre et la faire s’asseoir sur une chaise en face du pupitre qu’elle profite elle aussi pleinement de ce petit déjeuner qu’elle avait eu la bonne idée d’acheter.

« Tu aurais pu te coucher dans le même lit que moi tu sais…. et je dis ça sans aucun esprit mal placé. Nous aurions dormis dos à dos… O mio Cicisbeo… je sais que j’aurais pu dormir paisiblement, sans sentir la moindre main baladeuse sur mon corps. Moi l’émule de Karl Marx je n’ai même pas réussis à partager ma couche avec une personne aussi généreuse que toi, quelle honte !»

Ajouta-t-elle en riant avant de se rendre compte qu’à la lumière du jour cette robe de nuit, était beaucoup plus transparente qu’elle n'y paraissait… Un peu gênée Addolorata s’empressa de s’asseoir sur une chaise derrière le bureau en espérant que ça ne se soit pas trop vu. Quelle honte. Quelle fou rire également.  « J’ai vraiment apprécié la soirée d’hier Susan et malgré ce que l’alcool que j’ai pu boire je me souviens de certaines de mes phrases et oui que tu le veuilles ou non tu as un coeur pur mon amie... »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyDim 17 Mai - 18:17

La nuit a été rude. Nonobstant le torticolis et l’étreinte glacée de la porcelaine, tu avais mal dormi. Réveillée aux aurores, tu t’es silencieusement glissée en dehors de ton logement exiguë afin de trouver pitance et de te baigner dans l’atmosphère dominicale du Chaudron Baveur. Le bois est propre, la salle obscure. Tu y commandes du thé et quelques viennoiseries propres à faire passer une gueule de bois qui allait s’avérer terrible.

Les bras chargés de victuailles, tu réapparais dans la pièce claire et dispose la nourriture dans une assiette. Addolorata est encore endormie, alors tu t’éclipses.

Tu repenses à cette soirée étrange, aux baiser de l’italienne non sans un élan de nostalgie. Tu ne peux lui donner ce qu’elle souhaite mais tu peux lui offrir ton amitié et en cela l’on t’a toujours considérée comme un solide appui. Tu cherches dans ton armoire à pharmacie une potion contre le mal de crâne lorsqu’elle vient te chercher dans sa chemise de nuit.

Elle te traîne dans la salle principale, en t’asseyant d’autorité sur une chaise.

« Il n’y a pas à être confuse. Je préférais te savoir en sécurité. C’est désormais chose faite. Cela n’aurait pas été convenable de me joindre à toi. Tu es mon invitée, ainsi, je garde la baignoire. »

Tu souris tranquillement en mordant dans un gâteau. Tu sors de ta poche un petit flacon où clapote un liquide translucide.

« Ca c’est pour la migraine et potentiellement la nausée. C’est absolument ignoble, comme tous les bons remèdes, mais c’est efficace ».

Tu hausses un sourcil inquisiteur lorsqu’Addolorata parle de partager sa couche.

« Marx n’a rien à voir là-dedans. Je connais juste les limites de galanterie et il est hors de question d’abuser des jeunes femmes en détresse, aussi déterminée soient-elles à me mettre dans leur lit. »

Un rire doux agite ta poitrine alors que tu poursuis :

« C’était une très agréable soirée malgré un commencement quelque peu dramatique. J’espère que nous continuerons à être de bonnes amies. J’apprécie réellement ta présence. »

C’était sincère même si tu ne peux encore déterminer à quel degré tu es capable de l’accepter dans ta vie. Il te faut du temps et la période trouble qui s’annonce n’est pas sans danger. En avez-vous réellement ? Tu chasses ces considérations d’un mouvement de tête.

La journée est jeune et elle ne fait que débuter alors autant en profiter. Le deuil n’est pas chassé, il se love comme un chat contre ta poitrine. Tu ne peux vivre qu’à petit bruit, sans soubresauts, sans péril et sans émotion et pour se faire il te faut renoncer à l'amour. Tu commenceras donc par ne cultiver que les navets de l'amitié paisible, et le pot au feu de l'affection calme. Quand tout sera terminé, tu verras comment se porte ton potager.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo)   C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière. (Addo) EmptyLun 18 Mai - 19:19


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
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Addolorata était à la fois agacée et attendrie par le comportement chevaleresque de Susan. Pendant quelques secondes elle hésita à lui rappeler encore une fois qu’elle n’avait pas besoin d’être aidée ou protégée, mais compte tenu de son état de la veille, elle préféra éviter de trop la ramener. Au fond son hôte s’était montrée plus galante que la majorité des hommes de Londres et en cela elle faisait malgré son sexe, honneur, aux célèbres gentlemen anglais. Si la libraire avait beaucoup de mal à mettre un mot sur la relation qui la liait à la garçonne, elle ne pouvait que se réjouir de la solidité de cette drôle de complicité qui les liait et qui avait dû se renforcer après la soirée assez particulière qu’elles venaient tout juste de vivre. Assise de l’autre côté du seul pupitre de la pièce, l’italienne avala une gorgée de café avant de croquer dans l’autre des viennoiseries que son amie avait gentiment ramené du Chaudron Baveur juste en-dessous… tout cela sans lâcher la joueuse de Quidditch des yeux et après quelques longues secondes de silence un petit sourire plein de douceur, presque naïf, illumina son visage enfantin. Quel moment agréable… et ce malgré ces fichus maux de têtes. « Merci... » Dit-elle toujours souriante tout en attrapant le petit flacon coloré contenant un remède de grand-mère contre la migraine. Ni une, ni deux, elle se boucha le nez et l’avala cul sec… Malgré toutes ces précautions elle ne manqua pas de grimacer et s’empresser de boire une autre gorgée de café pour enlever ce goût horrible de sa bouche. Forcément après cela, elle ne pu s’empêcher de de rire avant de terminer sa boisson chaude et de se lever d’une façon beaucoup moins tempétueuse que quelques heures auparavant.

En parlant d’heure elle jeta un coup d’oeil à l’horloge accrochée au mur… Déjà dix heures ! Elle était déjà terriblement en retard…  Bien décidée à ne pas perdre la face devant celle qu’elle aimait, la florentine esquissa un sourire courtois et attrapa ses vêtements posés et pliés dans un coin de la pièce avant d’aller déposer un baiser sur le haut du crâne de l’Umbridge encore assis. « Oui restons… de bonnes amies… » Évidemment ces mots ne furent pas simple à dire, mais la voyageuse savait pertinemment que Susan ne parviendrait pas à faire son deuil de Theodora aussi facilement et que pour le moment elle serait condamnée à jouer les seconds rôles… mais un rôle de second couteau essentiel dont la batteuse des Harpies de Holyhead semblait avoir cruellement besoin. Pour Susan, Addolorata était prête à mettre ses attentes et ses envies entre parenthèses, afin de cultiver le jardin et l’amitié et de l’aider le plus possible. « Encore merci d’avoir pris soin de moi hier soir, mio bellissimo paladino. Je saurais m’en souvenir. » Dit-elle tendrement avant d’ébouriffer un petit peu les cheveux de sa camarade pourtant si bien coiffée. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait la chance de la dépasser en taille… Lâchant un nouveau rire franc et taquin, elle pénétra ensuite dans la salle de bain - ou la nouvelle chambre de Susan au choix - ou elle se deshabilla et en remit ses vêtements de la veille. Elle n’aimait pas beaucoup faire cela, mais elle était bien obligée si elle voulait pouvoir traverser le quartier et revenir à Il Bosco sans attirer l’attention ou les sifflets des messieurs. Cette chambre de nuit étant décidément beaucoup trop séduisante pour elle, comme pour son amie joueuse de Quidditch.

« Encore merci Susan… Je vais devoir aller à Il Bosco… Nausicaa a dû ouvrir la librairie, mais elle doit se demander ou je suis et ce que je fais... » Ajouta-t-elle tout en sortant de la salle de bain et en s’approchant de son hôte qui était encore assise sur sa chaise en train de boire son thé ou son café. En passant à côté d’elle, Addolorata en profita pour attraper un croissant et croquer un bout, ce qui ne manqua pas de lui rappeler sa (trop) courte escale parisienne.  « Au fait Susan je maintiens ce que j’ai dis… Tu es courageuse et forte, tu as un coeur pur, aucune de tes justifications ne me fera dire le contraire. Et toutes les tragédies qui arrivent en ce moment ne sont pas de ta faute.... » Ni une, ni deux, elle se dirigea ensuite vers la porte qu’elle ouvrit rapidement avant de se retourner une dernière fois : « A très bientôt je t’ai… t’embrasses. »
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