interrogatoire — groupe 24. andromaque diggory + miraj lestrange + sinéad olbricht

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

Intrigue 2

Des esclaves pour l'élite sorcière !

Juillet 1914

Interrogatoire de Miraj Lestrange et Sinéad Olbricht

@miraj lestrange (dé 1), @sinéad olbricht (dé 2), vous êtes emmenées dans une des salles du Ministère de la Magie. La pièce est sombre, plutôt vaste, et vous ne voyez pas le plafond qui semble très haut. L'obscurité semble avoir envahi les lieux, le voile abyssal ne laissant filtrer qu'un maigre faisceau de lumière qui illumine, au centre, deux chaises en bois de mauvaise facture. Vous entendez dans le couloir et tout autour de vous les pas des nombreux Aigles qui surveillent les couloirs du Ministère et entrent parfois dans la pièce pour s'assurer que l'entretien se déroule correctement. Votre interrogatrice @andromaque diggory vous fait signe de vous asseoir. L'entretien commence.

Pour rappel, les explications et la marche à suivre pour cet interrogatoire se trouve ici.

Lorsque vous aurez terminé cet interrogatoire, vous pourrez retourner dans l'atrium du Ministère si vous le souhaitez, dans le sujet commun, pour réagir davantage.

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

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#1 'Interrog. - Pur/Mêlé' :
interrogatoire — groupe 24. andromaque diggory + miraj lestrange + sinéad olbricht AYCmb3rj_o

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#2 'Interrog. - Pur/Mêlé' :
interrogatoire — groupe 24. andromaque diggory + miraj lestrange + sinéad olbricht AYCmb3rj_o

Atmosphère brumeuse qui entoure cette pièce dont elle ne distingue que de maigres traits. Doucereux frisson qui n'exalte sa peau mais la parsème d'un mordant aux reflets acier, distillant la peur dans ses veines. Difficile de comprendre ou savoir ce qui risque d'advenir de sa carcasse. Minauder en société est une chose pour la sorcière infiltrée auprès des hauts rangs des sang-purs. Couverture qu'elle parfait par le biais de ce mariage dans lequel elle s'est engouffrée. Difficile de déceler sa véritable place parmi les enfants de Morgane grâce à ses capacités d'occlumens mais les conditions requises pour cet interrogatoire font se serrer son petit coeur. Mine sans mouvement, yeux qui ne laissent rien transparaitre, lèvres scellées face au sort qui les attend, elle avance à la lueur vacillante de ce clair obscur et s'assoit sur la chaise de bois qui craque lorsqu'elle y dépose son corps. Ses iris épient l'ensemble de ce qui l'entoure tandis que deux autres souffles animent les lieux, une interrogée, une interrogatrice. Froideur et torpeur, requins absents mais râle de ceux-là qui défilent à l'extérieur du dôme au-dessus de sa tête.

Des suites des récents évènements, elle comprend le bien fondé de cela. Protection sans vergogne de quelques dresseurs qui ne savent tenir leurs membres. Société sorcière qui s'enlise dans des doctrines de plus en plus fermées et qui font monter l'aversion à son esprit. Il faut un coupable. Présente lors de l'attaque, elle n'a vu et n'a prémédité en somme, rien du tout. Elle devrait néanmoins se montrer experte et prudente afin de ne guère laisser transparaître sa couverture. Orbes qui se délitent et lèvres qui s'entrouvrent pour prononcer d'une voix audible et monocorde : "Sinéad Olbricht, pour mon identité. Commençons si ce n'est pas trop demandé, j'ai d'autres affaires à gérer." Pointe lancée sans qu'elle soit réellement piquante, mais clairement dans l'expectative de la suite.

intrigue 2 ; des esclaves pour l'élite sorcière

(w/ @miraj lestrange & @Sinéad Olbricht ; 25 juillet 1914)

Clac. Clac. Clac. Les doigts d'Andromaque claquent sur le bureau, tapotant frénétiquement le bois massif et brisant le silence monotone qui règne dans la pièce sombre. Elle est nerveuse, la sorcière. L'annonce était tombée, quelques jours plus tôt. Et si elle s'attendait à une réplique du ministère suite aux derniers évènements, elle ne s'était pas attendue à devoir jouer un rôle aussi direct. Aujourd'hui, de nombreux sorciers seront interrogés pour déterminer leur rôle supposé dans l'attentat ayant entaché la cérémonie d'inauguration de l'arène. Et elle, en tant qu'auror ne sera pas au banc des accusés, mais à celui des accusateurs. Et si elle savoure sa chance, elle ne peut s'empêcher d'être un brin nerveuse. Après tout, elle-même n'est pas toute blanche et en son coeur brûle le feu du phénix. Elle pousse un soupir, passant une main dans ses cheveux d'ébène alors que son regard se pose sur l'horloge. Bientôt. Cela fait peu de temps qu'elle joue ce rôle d'espionne. Depuis qu'elle a rejoint l'ordre du phénix, suite à la mort de son frère. Un rôle, elle le sait, dangereux. Mais qu'importe, elle sait qu'elle a fait le bon choix.

Pour elle.
Pour Hector.
Et pour toutes les victimes de ce régime.

Les poings se serrent à cette pensée. Ce régime qui lui a tout pris, et qui ne cesse s'étouffer le peuple sorcier dans son étau d'acier, et de sang. Clac. Clac. Clac. Les minutes passent, au fil des doigts qui claquent. Tel un coeur qui bat, fort. Andromaque pousse un soupir, prenant dans ses mains le petit miroir qui ne la quitte jamais. Elle a observe son maquillage soigné et ses cheveux attachés en un chignon strict. Sa robe d'auror, et son air résolu. Elle le sait, elle doit montrer une image des plus neutres. À ce moment, elle enfile son masque. Celui de l'agent du gouvernement, à la fois dévoué et froid. Elle est alors Andromaque Diggory, l'auror courronné de succès. L'une des baguettes les plus efficcaces du ministère, et surtout la plus fidèle. Elle le sait, Andromaque. Ce masque est à la fois son salut, et une arme des plus redoutables pour l'Ordre. Le perdre n'est pas une option. Enfin, elle se lève alors que sonne l'heure. La moindre trace de nervosité a disparu de son visage tandis que ses deux sorcières pénètrent dans le bureau. « Bonjour Mesdames. » lance-elle d'un ton impassible. Elles sont deux, deux femmes. Toutes deux doivent avoir plus ou moins son âge, à quatre ou cinq ans près peut-être. L'une d'elle prends la parole presque immédiatement. « Sinéad Olbricht, pour mon identité. Commençons si ce n'est pas trop demandé, j'ai d'autres affaires à gérer. » Elle arque sourcil. Et bien, elle ne manque pas d'impertinence. À moins que cela ne soit simplement de l'impatience ? « Nous allons commencer. Pouvez-vous me décliner votre identité ? » lance-elle à l'autre sorcière, avant de se saisir de sa plume. « Et veuillez s'il vous plait poser vos baguettes sur le bureau. »

Le jeu commence.