Ca ira mon amour (rp alternatif, bal du Tournoi des Trois Sorciers, Noël 1896)

Quand Albus lui avait dit qu’il aimait bien l’étudiant de Durmstrang, Gellert quelque chose (Minerva avait du mal avec son nom de famille), Minerva McGonagall l’avait attentivement regardé. Il était plutôt discret dans Poudlard contrairement à tous les autres de Dumrstrang qui savaient se faire voir et en faisaient même parfois trop. Elle lui avait demandé s’il était déjà allé lui parler, mais Albus lui avait répondu qu’il n’osait pas. Alors quand elle avait entendu des quatrièmes années « vouloir demander au brun ténébreux qui fait des tags » d’aller au bal de noel avec Gellert, Minerva avait décidé de prendre les devants et de donner une chance à Albus d’ « aller parler » à Gellert Grondelwald.
C’est ainsi du haut de ses douze ans et demi, Minerva était allé droit sur lui, le regard déterminé. Maman lui avait toujours dis que si elle voulait inviter un garçon, il fallait lui demander directement et ne pas attendre qu’il vienne à elle. Alors, elle avait fait ce que Maman lui avait appris : elle avait demandé à Gellert d’aller au bal avec elle.
(« Tu viens au bal avec moi. Je t’attends à 20h. Ne sois pas en retard. »)
Si Albus avait semblé au bout de sa vie quand elle le lui avait annoncé, Minerva ne lui avait pas dit qu’elle avait tout prévu. Lui laissant l’exemplaire de sa mamie intitulé « 50 nuances draconiennes » pour qu’il s’instruise un peu, elle lui avait glissé dans le livre un petit mot : Rdv à 20:30 sous la troisième alcôve, ton chaton.
Ainsi donc, elle était arrivée fièrement à 20:00, devant la grande salle avec sa robe. Entièrement en bleu plutôt foncé, Minerva avait rassemblé ses cheveux dans une coiffure complexe de tresses qui tombaient dans son dos et semblaient retenus uniquement par des fleurs, ses préfèrés. Le corset de sa robe, celle la même que Maman lui avait faite et envoyée, était uniquement composé d’écailles de dragon, un suédois d’un bleu profond, tandis que la jupe de sa robe recouvrait ses petites jambes.
Elle avait aussi une bague, celle de sa Mamie composé d’une écaille de son dragon à elle sur ses doigts fins. Son regard parcourait la foule d’étudiants poudlariens mais aussi étrangers.
Cette année le tournoi des trois sorciers se passait à Poudlard et l’école écossaise accueillait en son sein les écoles de Beauxbatons et Durmstrang. Minerva avait été déçue de ne pas pouvoir mettre son nom dans la coupe. En réalité, elle était persuadée qu'il y aurait des dragons dans une des étapes, elle avait vue Maman qui prenait une bierreaubeurre avec Tariq Shafiq aux Trois balais lors d’une visite clandestine avec Albus à Pré-Au-Lard. Elle demanderait à Gellert, peut être qu’il savait quelque chose ? Ah, en parlant de lui.
Minerva lui adressa un grand sourire avant de lui dire : « Bonjour ! Tu es très beau ! » Elle se mit sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue avant de prendre une de ses fleurs dans ses cheveux et venir la mettre dans la poche de sa veste. « Tiens comme ça on est assorti ! »
Plus loin, elle voit les filles qui voulaient inviter Gellert au bal chuchoter en les regardant. Avec un grand sourire, Minerva leur adressa un coucou et un clin d’œil, puis, elle prit le bras de Gellert et lui dit : « On y va ? Je crois que ça va commencer et je t’invite à danser. »
Oui, elle voulait au moins une danse le temps qu’il soit 20:45 et de lui dire de la rejoindre sous la troisième alcôve. Il penserait que c’est elle mais en fait ce sera Albus qui l’attendra ! Son plan était parfait.

HJ: ce rp est un rp alternatif dans lequel Poudlard accueille le Tournoi des Trois Sorcier. Les écoles de Durmstrang et Beaubatons sont invitées. Ainsi si votre personne a été étudiant à Poudlard en 1896 il peut tout à fait participer à ce bal. Vous êtes les bienvenus mes chatons Amusez-vous bien

Gellert détestait Poudlard. Il détestait chaque pierres du château. Il détestait leurs stupides escaliers qui n’en faisaient qu’à leur tête, il détestait le brouhaha des élèves dans les couloirs. Et par dessus tout, par dessus tout Gellert détestait les anglais. Depuis que lui et d’autres élèves de Durmstrang étaient arrivés pour le tournoi des Trois Sorciers, il avait fait preuve d’énormément de patience envers les groupes de filles qui le suivaient n’importe où ou il se décidait d’aller. Sans oublier les garçons bourrés aux stéroïdes qui voulaient absolument que Gellert les rejoignent pour un stupide match de Quidditch. Évidemment ses camarades de Durmstrang avaient rapidement fait courir des bruits sur le gamin. Si seulement il avait réussi a convaincre le directeur de Durmstrang de laisser Hristo faire partie du voyage. Mais apparemment il valait mieux qu’ils restent séparés, et apparemment on attendait de Gellert une conduite remarquable. L’idée lui arrachait un sourire mauvais, ce n’était clairement pas sa faute si les élèves de Poudlard avaient presque tous des têtes a claques, et il était tombé sur un sortilège dans la réserve de leur bibliothèque qu’il mourrait d’envie d’utiliser, malheureusement, il savait très bien que ce genre de magie était prohibée a Poudlard, au lieu des Forces Obscures, ils apprenaient a se défendre contre les forces du mal, pathétique et ridicule. Cependant, son nouvel ami, le fantôme...Pierce ? Peeles ? Peawes?bref, lui avait promis qu’ils ensorcelleraient les statues de la salle des trophées avant son départ. Il avait hâte. Il était appuyé contre un mur, les lippes retroussées, sa baguette traçant un triangle sur un des murs de Poudlard. Comme a son habitude, il avait tracé quelques signes des reliques de la mort dans le château écossais, malheureusement il semblait qu’ils étaient immédiatement retirés, il avait même eu l’idée d’en maudire un, que l’idiot qui s’amuse a enlever ses reliques se retrouvent avec des pustules lui poussant sur le visage, mais il doutait que l’humour britannique soit assez ouvert. Et il savait que la moindre erreur serait fatale dans ce pays, le directeur de Durmstrang ne pourrait pas le protéger ici.

Autour de lui, plusieurs groupes s’étaient formés, le bal de Noël avait été annoncé,  bal auquel Gellert n’allait pas assister, il avait d’ailleurs réussit a s’éclipser a chaque fois qu’une donzelle était venue lui demander de l’accompagner. Et si les autres garçons de Durmstrang avaient déjà trouvé des partenaires, lui était parfaitement heureux de ne pas avoir a accompagner qui que ce soit. Du haut de ses 15 ans, Grindelwald avait déjà en horreur les évènements de ce type, des regroupements idiots de sorciers idiots, avec de la musique ridicule en buvant du jus de citrouille sans intérêts. D’ailleurs, Poudlard n’était pas prêt, il semblerait que quelques camarades a lui avaient prévu d’ensorceler le punch. Il avait proposé son aide, mais la dernière fois toutes les personnes qui avaient bu s’étaient retrouvées avec les cheveux qui tombaient par poignée. Lui avait effectivement trouvé ça drôle, les autres non. Alors qu’il lâchait un petit rire léger, toujours concentré sur son œuvre d’art incomprise, un être minuscule et disposant de beaucoup trop d’énergie se plaçait devant lui, du haut de ses 15 ans, Gellert baissait un regard glacé sur la gamine. « Tu viens au bal avec moi. Je t’attends à 20h. Ne sois pas en retard. » Gellert avait essayé de riposter évidemment, mais le temps de traduire « Dans tes rêves gamines » du bulgare a l’anglais, elle était déjà partie a l’autre bout de la salle.

Voilà comment Gellert s’était retrouvé devant les portes de la grande salle, a  20 h tapantes (peut-être avait-il eu un peu peur d’arriver en retard et était déjà là depuis une bonne vingtaines de minutes - elle n'avait pas l'air du genre a apprécier les retardataires). Il avait enfilé la tenue de soirée de Durmstrang, un ensemble bordeaux, couvert par quelques bandes de cuir noir. Tous les garçons de son école seraient habillés de la même façon, comme ils en avaient toujours l’habitude. Ses yeux balayaient la salle, a vrai dire il avait oublié a quoi ressemblait le gnome qui était venue lui parler et il avait peur de ne pas la reconnaître. Jusqu’à ce que la tornade débarque avec toujours autant trop d’énergie. Elle vint d’ailleurs lui poser un bisou sur la joue, joue et visage qui prirent rapidement la couleur de son costume alors qu’il restait silencieux, absolument terrifié par la gamine. Il se perdait a regarder sa tenue, elle était particulière, pas comme toutes les autres filles de Poudlard. Ce qui eu le don de l’effrayer encore plus. Il n’aurait jamais dû venir, il aurait dû rester dans le bateau, ou dans leur bibliothèque, ou avec ce fantôme amusant...Peedes ? Gellert avait passé pas mal de temps avec l’esprit frappeur, il avait appris beaucoup de choses sur Poudlard. Il la regardait alors passer une fleur de ses cheveux a la poche de sa veste « Je n’ai pas le droi... » Cependant avant qu’il n’ai pût finir sa phrase et expliquer que le costume devait rester inchangé, il se retrouvait emporté jusqu’à la piste de danse. « Je ne danser pas ! » Son anglais approximatif n’avais pas l’air d’avoir l’effet escompté, elle semblait bien décidée a le pousser sur la piste. « Vous être bizarre. » Sa voix était légère, seule la gamine pouvait l’entendre d’ailleurs, Gellert du genre timide et réservé était couvert de honte a essayer de placer un pied devant l’autre, d’ailleurs plusieurs garçons de Durmstrang le regardaient avec étonnement. « Comment vous vous s’appeler ? » Se rendant compte qu’il n’avait aucune information sur la demoiselle. Il reprenait néanmoins. « Vous être très...pas vilaine ce soir. Écailles de dragon ? » Tentant tant bien que mal de mettre en pratique les conseils que Munter lui avait donné sur les femmes. Il était sûr que ça marcherait. Pris par l'impression de bien s'en sortir, il allait même jusqu'à adresser a la jeune fille un regard qui se voulait charmeur, sans savoir qu'il avait simplement l'air de s'être reçu une poussière dans l'oeil.

Gellert's bitch resting face since 1896: