AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon   Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon EmptyLun 8 Juin - 21:09

« Attention à la glace. Oui je sais, c’est dangereux, mais ils font ce qu’ils peuvent » prévenait Simon. Tout le trajet n’avait été qu’avertissements, rappels, règles de bienséances et la culpabilité d’infliger une telle journée à quelqu’un qu’il considérait comme l’une de ses plus proches amies. Et pour se faire pardonner, comme un futur père trop inquiet de ne rien pouvoir faire pour aider sa femme en couche, Simon voulait aider. A sa façon. « Et n’oublie pas qu’il est préférable d’éviter de parler de magie, cela risque de brusquer Mère. Tu n’as pas envie de la vexer si tu souhaites être invitée à nouveau. »
Et les interdictions volaient.
« Non, ça il vaudrait mieux éviter aussi. »
« Oui je sais. »
« Désolé. »
« … Ça je ne sais pas trop… Tant que tu fais attention, ça devrait aller. J’espère. »

Il n’était pas bon être un moldu. La meilleure preuve de cela était que beaucoup de né-moldus passaient du côté sorcier, et très peu de sorcier vivaient volontairement comme des moldus. C’était un monde bien moins permissif. Et pourtant, Simon n’était même pas à plaindre. Plusieurs fois chaque année il était en première loge de la torture volontaire que s’infligeait sa sœur Theodora. Entre les robes qui pesaient plusieurs livres, les corsets, les politesses et dégradations, c’était un miracle de la voir répondre présent chaque année. Tout ça pour fêter Noël en famille… Simon avait bien plus de chance lui, la mode sorcière était presque la même que chez les moldus, à quelques couleurs près.
Et il n’avait jamais eu à baisser la tête, à avoir honte, à se rabaisser à un statut qui n’était pas le sien en temps normal. C’était même presque le contraire, ici personne ne viendrait le traiter de né-moldu. Il n’avait pas à faire semblant d’être quelqu’un d’autre, à quelques détails près.

« C’est la première fois que je leur présente quelqu’un, ils risquent de vouloir faire très bonne impression. Ce n’est pas de leur faute s’ils sont moldus, promets-moi que tu ne te moqueras pas, Susan. »

Dans un monde parfait, Simon n’aurait pas eu à inviter Susan pour la présenter comme sa fiancée. Il aurait pu ramener quelqu’un qui était plus qu’un ami, sans avoir à s'inquiéter pour son héritage ou pour sa place au sein de la famille. Et mieux encore ; dans un monde parfait ce serait Theodora qui aurait présenté Susan comme étant sa partenaire, sans avoir à s'inquiéter de ces mêmes détails. Mais ils vivaient dans un monde où même la plus grande des fortunes ne pouvait acheter le regard des autres, et tous en payaient le prix en cette belle journée d’hiver. Alors ils faisaient de leur mieux, comme toujours.

Susan et Simon arrivaient devant la maison. C’était presque impossible de la différencier de ses voisines, tant toute la rue n’était constituée que de demeures parfaitement identiques. Mais Simon la connaissait très bien, il y avait grandi. Par la fenêtre, entre les épais rideaux ouverts, on pouvait voir l’intérieur, les murs décorés d’un papier peint aux motifs si riches qu'ils en étaient presque ridicules, et recouverts de breloques et de bibelots. Ils cachaient presque totalement le papier peint, et tant mieux.
« Respire maintenant, c’est étouffant à l’intérieur. Et fait attention à ne rien casser, c’est une maison moldue, il y aura de la décoration absolument partout. »

Simon tendait la main à Susan pour l'aider à monter les quelques marches qui menaient jusqu’à la porte d’entrée, espérant qu’elle ne le haïsse pas déjà. La journée n’avait fait que commencer.
« J’espère que Theodora est déjà arrivée. »

Puis Simon frappa à la porte, et attendait avec sa fiancée d’une journée que l’on vienne leur ouvrir.
Revenir en haut Aller en bas
Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
crédits : avatar (loudsilence)
face claim : meryl streep
pseudo : guimauve
études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon   Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon EmptyDim 14 Juin - 13:07

Grimace.
Pourquoi elle s’imposait cela déjà ? Ah oui. Elle aimait sa famille quoiqu’on en dise. Même si Mère était jalouse. Même si Père ne la voyait pas et préférait son frère. Même si Serena la snobait et son mari coulait un regard sur elle. Même si Simon était une tête à claque. Même si Ambroise était le seul de la pièce à lui faire cette soirée plus supportable. En réalité, Theodora n’avait pas réellement le choix. Noël pour elle, c’était important. Non pas parce qu’il s’agit aussi de sa date d’anniversaire, Theodora n’a jamais aimé le fêter pour des raisons évidentes lié au fait qu’elle était née le même jour que le Christ. Putain d’ironie au passage. Mais parce qu’il s’agissait d’un moment en famille privilégier et que c’était censé être un moment où on se retrouvait tous.

Et Theodora ne mettait plus beaucoup les pieds dans le monde moldu.

Non pas qu’elle avait rejeté ce côté-là d’elle. Theodora n’y renoncera jamais et est fière de ses racines moldues autant que cracmole de par sa mère. Mais parce que dernièrement elle était simplement occupée. La frustration l’avait énormément gagnée quand elle avait appris que le projet de recherche auquel elle participait à Sainte Mangouste avait été fermé sans préavis. Mais elle avait fermé sa gueule et était bien contente qu’on la garde à Sainte Mangouste. Elle faisait du bon boulot après tout.

Sa main passa sur le tissue qu’elle était sensée porter pour faire bonne impression auprès de ses parents. Elle grimace encore. Bon dieu, elle allait encore devoir retenir sa respiration ! D’un coup de baguette magique cependant, elle vient enfiler la robe dont le corset se lace dans son dos. Elle prend une grande inspiration et grimace encore devant la glace.

Seigneur Marie Joseph.
Elle allait étriper celui qui avait inventé cet instrument de torture.

Mais elle le fait quand même, et tandis que la robe couleur crème vient épouser ou plutôt cacher, son corps. Elle vient rapidement s’attacher les cheveux en un chignon parfait avec une précision certaine, ne met aucun bijou.

Des coups à la porte de sa chambre et la tête d’Ambroise passe. Alors que son regard se pose sur elle, elle voit son expression changer. Il éclate de rire. Theodora lui lance un regard noir.

« Ce n’est pas très gentil. »
« Pardon, mais c’est toujours un spectacle que de te voir accoutrée de la sorte ! »

Elle lève les yeux au ciel. Elle n’aime décidément pas la mode de l’époque, c’est un fait. Ses vêtements de travail à Sainte Mangouste sont beaucoup plus amples et ne lui étouffe pas la respiration. Ambroise entre et vient déposer un baiser sur sa joue.

« Mais tu ressembles à une lady. C’est fou. »

Un petit sourire se forme sur les lèvres de Theodora qui vient alors faire une révérence en exagérant comme elle avait vu certains sang-purs péteux le faire à des bals.

« Monsieur. »

Ambroise éclate de rire et son rire est la plus belle musique du monde. Theodora arrête finalement de faire l’imbécile bien qu’elle imite à la perfection la révérence et la dame de la haute et vient prendre le bras de son petit frère qu’elle trouve tout beau tiré à quatre épingles, lui aussi.

« Allons-y, Petit Prince. » dit-elle avec une tendresse infinie dans la voix.

Ils descendant les escaliers et arrivent finalement dans le couloir quand Theodora entendit quelqu’un toquer à la porte. Etant donné que Serena et son mari étaient encore là, cela devait donc être Simon. Simon qu’on allait sûrement couvrir de gloire tandis qu’elle, on allait lui demander quand est-ce qu’elle comptait se marier, ce à quoi elle répondra en se forçant à sourire alors qu’elle aurait juste envie de faire bouffer la buche de Noël à la personne qui lui poserait la question, la réponse étant : jamais.

Se rendant compte qu’elle était à bout de souffle et qu’elle ne pouvait pas faire de grands mouvements, Theodora insulta la mode moldue avant d’ouvrir la porte.

Surprise infinie quand son regard tombe sur Susan.
Joues qui s’empourprent et incompréhension.

« Simon, Susan. » dit-elle finalement mais leur jettant un regard interrogateur.

Son regard s’attarde sur Susan et Theodora se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Elle prend beaucoup soin de photographier dans sa mémoire ce moment qu’elle chérira jusqu’à ses vieux os.

« Entrez. » dit-elle finalement en se décallant.
@Simon Templer @Susan Umbridge
Revenir en haut Aller en bas
Susan Umbridge
ordre du phénix
Susan Umbridge
crédits : Noumenale
face claim : Daisy Ridley
pseudo : Kraft
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Tumblr_inline_p4376s8ViR1t8d1vp_250
études : Tu te parais de l'insolente bravoure et de l'imbécile ignorance des sang et or.
particularité : Occlumens
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon   Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon EmptyVen 19 Juin - 14:39

Si l’enfer était un vêtement, assurément ce serait le corset. Cet instrument du démon te compressait allègrement ta poitrine menue et tu sentais qu’il était à deux doigts d’enfoncer ta cage thoracique aussi sûrement qu’un cognard. Le regard que tu envoies à Simon n’est ni très aimable, ni très engageant.

« Rappelle-moi pourquoi j’ai accepté de t’accompagner, déjà ? »

Dans la vitre, ton reflet te renvoie l’image froufroutée d’une jeune fille de bonne famille. Robe d’un rose très pâle, anglaise alambiquée, sourire factice plaqué sur ton visage dorénavant sérieux. Tu tentes un mouvement bientôt arrêté par une baleine vindicative. Tu ne peux pas respirer correctement et tes talons te tuent aussi sûrement que lorsque les Serpentards avaient remportés la Coupe des Quatre Maisons en 1901.

Tu tentes de ne pas d’agacer de la liste d’interdictions et de préconisations qui s’empilent. Tu te retiens d’émettre un jugement qui pourrait être mal interprété. Tu as de la peine pour eux. Non pas parce qu’ils sont nés parmi les moldus, coucou dans un nid étranger. Non pas parce que les règles de ce monde-là te semblait bien trop coercitif pour être viable – non. Ce qui te brisait le cœur, c’était le mensonge dans lequel ton ami s’enveloppe. Tu l’imagine comme une seconde peau qu’il s’est habitué à revêtir.

« Tout se passera bien. Ce n’est pas la première fois que je fais ça. Tu devrais le savoir, j’ai passé quelques soirées intéressantes avec Albus. »

Tu lui glisses en tentant de monter la volée de marches qui mènent à l’habitation. Le souffle court, tu ne parviens au sommet que grâce à l’intervention de ton ami blondin qui se moque gentiment de ta déconvenue.

Susan Umbridge. Athlète de haut niveau. Vif d’or d’or 1910. Fashion Icon. Sorcière et incapable de soulever l’âne mort qui constitue sa tenue. Tu as à peine le temps de reprendre contenance et visage humain que la porte s’ouvre pour dévoiler la trop élégante Théodora. Impossible de comprendre l’irréductible équation qui faisait d’elle une beauté en toute circonstance.

Tu lis la surprise sur son visage. Il y a aussi un peu de cette gaité espiègle qui te marque aussi sûrement que le fer rouge : elle te trouve ridicule. Et tes joues se teintent de l’écarlate de la honte. Tu éclaircis ta gorge et déclare, un peu raide :

« Théodora. Joyeux anniversaire et Joyeux Noël. »

Tu lui souris avant de t’engager dans le corridor. Ta main l’effleure en passant.

C’est sombre. Si l’atmosphère chargée te prend à la gorge, tu n’en montres rien. Bientôt, vous arrivez dans le salon où Simon te précède.

La famille Templer te dévisage. Tu ne sais plus ce qu’il est convenable de faire. Une révérence ? Un baise-main ? Tu déglutis difficilement, jetant des regards alarmés aux alentours.

Aujourd’hui, il ne s'agit pas de tout foutre en l’air.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon   Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Nothing like a Holiday Spell | Noël 1913 | Theodora&Susan&Simon
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (-18) Under your spell / Albus
» La brute et le truand ~ Simon
» Ca ira mon amour (rp alternatif, bal du Tournoi des Trois Sorciers, Noël 1896)
» sharp edges (calypso&simon)
» interrogatoire — groupe 03. lekié zabini + simon templer (tw: racisme)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps inachevés-
Sauter vers: