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 alchimie de la douleur (LYSALBUS)

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Lysander McGonagall
ordre du phénix
Lysander McGonagall
face claim : donald glover
pseudo : 8TIN
études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: alchimie de la douleur (LYSALBUS)   alchimie de la douleur (LYSALBUS) EmptyJeu 14 Mai - 23:01



alchimie de la douleur

L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

◊ ◊ ◊

Lysander était toujours surpris de voir l'appartement de Nicolas Flamel - étrange combien les plus grandes choses pouvaient naître de l'ordinaire. Dans une poussée spirituelle, il songea à la floraison de la nature qui était art et vie à la fois, et dont la beauté pouvait jaillir dans une multitudes de couleurs. La beauté était protéiforme et changeante, tout comme la façon de faire le bien. Il y avait tant de manières d'aider et de changer le monde, pierre par pierre, poussière par poussière. Lysander secoua la tête, amusé par son penchant, en ce jour, à philosopher. Peut-être était-ce dû à la potion ingurgitée le matin même pour calmer le crâne pulsatile, la migraine qui l'avait rendu aveugle, le temps d'une seconde. La peur, qui accroche le coeur de ses doigts griffus, quand la douleur explose en un univers d'infinis tourments. Il avait camouflé comme il le pouvait sa plainte, la gorge vive, la langue pesante, le sang battant le rythme de la malédiction. Mais il n'y croyait pas, n'est-ce pas ? Il n'en savait rien, à dire vrai - à en croire sa génitrice, sa soeur, il suffisait de rejeter les vieux mythes, et il survivrait. Mais il était spectateur et victime, dans cette situation pesante - et comment refluer ces effets, ces lourdeurs du temps, le vieillissement qui affaiblissait plus encore sa santé fragile, fêlée ?

C'est, pensif, qu'il accueillit Albus d'un regard. Les pupilles sombres qui pétillent soudain à la vue de son ami, et les réminiscences matinales ne sont plus que brume vaporeuse. « Albus   » et le nom est soufflé comme un sortilège, le coeur aux lèvres, le palpitant gonflé de cette fierté qu'il ressentait, de cet amour sans borne. Il vient le saluer d'un geste, main contre épaule, ce besoin d'être tactile avec ceux qu'il chérit. « Promis, je ne meurs pas, aujourd'hui » qu'il taquine, en souvenir d'autrefois - une blague comprise par eux seuls, de ces émois lointains où tout était parfois plus simple. Sourire malicieux, regard facétieux qui maquille parfaitement la vériable peur derrière ces mots - il n'était pas certain d'y croire, à son réveil, quelques heures auparavant. « J'ai bien reçu ton message, et me voilà comme promis - tu sais combien j'aime à venir aux pieds » et les mots, encore une fois, sont railleurs envers lui-même ; sa nature toute lupine, sous sa forme animale, dévoilée à un Albus en qui il plaçait toute confiance. C'était là simple moquerie envers sa fidélité - à bon chien, bon loup, non ? « Je suppose que tu ne pouvais plus te passer de mes conseils, de ma présence, de mon regard » et il minaude, cligne des paupières à la manière d'une princesse avant de rire - il ne s'y efforce pas, mais joue ce petit jeu avec plaisir ; « et je serai ravi de te seconder, mon cher. » Et le timbre est, cette fois, grave et sincère - quoi qu'Albus demande, il ne saurait dire non. Il se racle gentimment la gorge, tousse une fois ou deux, chassant l'émotion de son poitrail - mais ce n'est nul sentiment qui enserre de sa main suprême l'organe vital. Il se détourne, pour chasser à nouveau la douleur de ses paupières, toussant, encore et encore. Merde. On le dirait sorti d'un désert, s'étouffant sur quelques grains de sable, cherchant de l'air - mais c'est la respiration sifflante qu'il se courbe, dos voûté, tremblement fragile des doigts qui se portent aux lippes sanglantes. Merde, merde, merde. « C'est rien » qu'il halète, juste le temps de retrouver son souffle, ne t'inquiètes pas, ne regarde pas, veut-il hurler, honteux de sa fragilité, de l'incertitude même de sa vitalité. La toux s'arrête, n'a duré que quelques battements, une éternité pour son affliction. Il inspire, toujours courbé, espérant mimé l'homme s'étant étouffé, s'étant étranglé, stupidement. Mais Albus ne l'a jamais été, stupide - et bien sûr qu'il aura remarqué. Il fallait qu'il soit faible, devant lui. Le pire, cela aurait été Minerva ou Léo. Ces femmes qui savaient, et qui guettaient les moindres signes, qui voulaient le protéger - et lui, qui leur cachait sa défaillance, corps lacunaire, parce qu'il ne voulait pas leur proter préjudice, les effrayer. Parce que ça le rongeait, et que c'était comme ça. Qu'il y croit ou non. « Il n'y a que moi pour m'étrangler avec ma salive » qu'il tente tout de même, piteux et penaud - le ton de l'enfant qui dévoile son mensonge, joues roses et regard brillant, en espérant qu'on le croit. Il n'ose pas sourire, visage toujours détourné d'Albus, par la honte et la peur qu'on le voit souffrir. Il inspire, doucement - poitrail en soufflet de forge et coeur morcellé.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: alchimie de la douleur (LYSALBUS)   alchimie de la douleur (LYSALBUS) EmptyDim 17 Mai - 19:24



alchimie de la douleur


L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

◊ ◊ ◊

Réunion de l’Ordre du phénix. Les orbes d’Albus Dumbledore dérivent plusieurs fois en direction d’un visage basané. S’il reste de marbre, le fondateur de la faction observe son vis-à-vis avec attention. Il est rare que le legilimens ne remarque pas un sorcier en détresse, qui plus est lorsqu’il s’agit d’un McGonagall, qui font partie de ses plus vieux amis. Menant savamment la conversation, il n’élude pas ses projets de tête-à-tête avec Lysander. Au gré des années, les écossais sont devenus une famille, et la loyauté du lion reste irréductible. Lysander et Albus ont grandi ensemble, longeant les couloirs de Poudlard avec une complicité criante. Se liant d’une amitié qui encore en ce jour se veut forte. Le métisse est pour le gallois l’égal d’un frère. Dumbledore attend patiemment que les locaux de l’Ordre se vident et fait signe à Nicolas Flamel de les laisser seuls, tandis que ce dernier suit Freyja vers l'extérieur. D’un calme olympien, le directeur prend place près de son ami. Il pose ses iris mordorées sur lui et écoute ses dires. Albus. Promis, je ne meurs pas, aujourd'hui. Un soupir exaspéré et inquiet quitte les lèvres du brun. “La plaisanterie ne passe pas, Lys.” souffle-t-il sèchement.

J'ai bien reçu ton message, et me voilà comme promis - tu sais combien j'aime à venir aux pieds.
L’oeillade insistante d’Albus s’efface lentement pour laisser place à un rictus qu’il peine à contenir. Les McGonagall lui tournent autour depuis leur adolescence, et Lysander reste sa première expérience sexuelle. Un fait que l’animagus aime lui rappeler. Ils sont restés bons amis, et Albus éprouve de l’affection et du respect pour celui qui lui aura permis de s’accepter tel qu’il l’est. Une étape charnière dans son identité qu’il n’aurait pas pu passer sans son aide. Jours formateurs qu’il chérit encore comme un précieux souvenir.  Je suppose que tu ne pouvais plus te passer de mes conseils, de ma présence, de mon regard, et je serai ravi de te seconder, mon cher. Un rire gras quitte la bouche de Dumbledore. “Il ne pourrait en être autrement. Comment pourrais-je me passer de ta verve et de tes nombreux talents.” la réponse formulée rapidement, jouant le jeu et se pinçant la lèvre inférieure. Un peu de légèreté avant la discussion pour le moins difficile qui les attend.

Bientôt, Lysander tousse.
Une fois.
Deux fois.
Crachat carmin.

C'est rien. Il n'y a que moi pour m'étrangler avec ma salive.

Albus se précipite à son chevet, le retenant par l’aisselle sur son épaule. Il agite le tremble au-dessus d’un verre vide. “Aguamenti.” De l’eau apparaît dans le contenant qu’il apporte aux lippes de Lysander. “Nous ne sommes plus des gosses, Lys. Je vais être direct avec toi.” Il retient quelques mèches de ses cheveux tandis qu’il s’abreuve. “Tu vas de mal en pire, il est temps d’en parler à Minerva et à ta soeur.” Il lui retire le verre en le voyant plus serein. “Cette malédiction aura raison de toi. Charge-toi en maintenant, je peux t'aider.

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études : poudlard, serdaigle. (sept. 1894 à juin 1901) ; batteur pour l'équipe de quiddith.
particularité : animagus - loup noir, total contrôle depuis 1900 guidé par la matriarche Isobel McGo. mâle maudit par le sang - et ça ronge, ça ronge, qu'on y croit ou pas, sanglant avenir, trépas au glas funèbre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: alchimie de la douleur (LYSALBUS)   alchimie de la douleur (LYSALBUS) EmptyDim 17 Mai - 19:48



alchimie de la douleur

L'un t'éclaire avec son ardeur,
L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

◊ ◊ ◊

La réunion avait duré le temps qu'il fallait - mais il avait clos ses lèvres plus qu'à l'accoutumé, s'efforçant de paraître normal et détendu. Difficile de maîtriser ses pensées quand la crainte d'une quelconque faiblesse menaçait d'envahir son esprit d'obscurité. Il repoussa les vagues petites douleurs, multiples, vaines ; il connaissait les perceptions de certains, et il aurait été malavisé de paraître autre chose qu'en bonne santé. Pourtant, s'il a peur qu'Albus ne soit trop sensible à ses malheurs, l'idée d'être seul avec lui apaise un peu son coeur. Vieux amis, voilà ce qu'ils sont, aux diverses expériences, aux souvenirs amicaux, chaleureux. Emois adolescents qui n'ont été l'affaire que d'un essai, qui révéla la puissante amitié qu'ils préférèrent entretenir. Premiers contacts masculins, qui avaient éveillé en Lysandre l'amour des âmes plutôt que d'un genre. Le haussement de sourcils face au ton sec de son comparse ; il ne sait s'il a prononcé une fois de trop cette réplique éculée, ou si Albus est agacé par autre chose. Il hausse les épaules, le faciès exprimant une espièglerie qu'il emprunte à Nile, emprise légère et douce sur son âme. Enfin, les propos lupins font à demi-sourire le brun sorcier et tire un éclat de joie au McGonagall. Etrange mission que voilà, faire fleurir les lippes étirées, mais il préfère mille fois voir Albus aux traits heureux, malicieux ou taquins, plutôt que d'y deviner, d'y imaginer l'angoisse. La caresse sur le coeur ; Il ne pourrait en être autrement. Comment pourrais-je me passer de ta verve et de tes nombreux talents. Compliments qui flattent l'égo du mâle à la carnation sombre. Il savait que sa loyauté n'était pas mal placée ; il avait offert sa fidélité à une cause, mais avant tout à l'homme en face de lui, qu'il considérait comme un leader charismatique qu'il aurait suivi dans n'importe quel enfer, s'il l'avait fallu.

Mais tout le dévouement du monde ne peut effacer ce qui le ronge, et il se hait de sa faiblesse, fanions d'une fragilité qu'il voudrait abolir. Voûté, comme s'il voulait disparaître ; yeux mi-clos, pour ne plus dicerner le monde et faire s'évaporer la douleur qui l'assaille. Mais Albus n'est pas stupide ; sa présence, son contact font comprendre à Lysander qu'il n'est pas dupe. Il manque un soupir et boit avidement l'eau pour estomper le goût cuivré du sang. La franchise est désarmante ; il se redresse, animal aux abois, crainte et refus dans les prunelles brillantes où se ternit l'éclat doré du loup. « Je pourrais y voir l'effet de l'âge. Léo ne croit pas à cette malédiction, peut-être n'est-ce qu'une maladie ... » Mais lui-même n'y croit pas ; il rend le contenant à Albus et secoue la tête, doucement. Il sait que la voix de la raison se fait divinité dans le timbre amical, mais l'idée même d'inquiéter celles et ceux qui sont tout pour lui ... Et la sentence n'est que plus douloureuse - cette malédiction aura raison de toi ; piètre prophétie de la part d'un ami, qui pourtant le remue, fait vaciller l'être.  « Elles croient ce qu'elles désirent ; Minerva a foi en cette malédiction, et lui faire savoir que je vais mal ne fera qu'ajouter des pierres inutilement lourdes à son angoisse vis à vis de moi, tu ne crois pas ? Je ne veux pas leur faire supporter ce fardeau - elles s'inquiétent déjà assez pour moi. » Le souvenir vivace de sa soeur, si douce et bienveillante, et qui prenait soin de lui. Minerva, si forte, si indépendante, il ne désirait pas qu'elle délaisse quoi que ce soit pour lui, pour s'occuper de lui. Il ne voulait pas dicerner la pitié, la compassion dans les regards. Il se sentait déjà bien assez infirme.  « Je me déteste, à leur camoufler cela, mais je ne sais moi-même si je crois à cette malédiction ; comment puis-je être impartial, en vivant des effets qu'on peut lui imputer ? Léo et ma mère, et d'autres encore sont persuadées que si je vis encore, c'est grâce à leur refus de croire en l'ensorcellement de notre famille. » Il est à présent mieux ; le dos redressé, le corps droit, encore un peu raide du souvenir de la douleur.   « Je t'avoue, Albus ... Je suis perdu, mon ami. Et je refuse de stagner, d'emporter avec moi, s'il me faut mourir, la joie de ceux qui m'aiment ; ne puis-je repousser l'obscurité de la mort, et profiter de ce qu'il me reste à vivre ? Insouciant ? » Il rêve de faire des bêtises, de se jeter à corps perdu dans des idées folles ; Nile semble avoir laissé une empreinte sur son esprit, avide de liberté et d'un dernier sursaut vital avant les affres de l'agonie. Une parcelle de lui refuse sa mortalité, quand il n'est que chandelle prête à être mouchée. Il regarde ses mains dont il a essuyé le sang ; soupir encore, qui gonfle et délaisse le poitrail.  « Tout s'agite autour de nous, et il est si difficile de ne pas se laisser emporter par la houle » confie t-il ; nombres de sujets dans les mots ; l'Ordre et le gouvernement, son poste au ministère, et tant d'autres choses qui lui donnent l'impression de subir, de ne plus connaître sa place. Mais il a tord - il est là où il devrait être, aux côtés de son précieux ami. Il sourit, presque par bravade, pour défier la mort et l'angoisse d'Albus, prunelles assombries à nouveau maintenant que la crise est passée. « J'aimerais souvent être plus fort. Plus courageux. Plus ... comme toi, mon ami » murmure t-il, nostalgique, mélancolique, le timbre doux, presque triste.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: alchimie de la douleur (LYSALBUS)   alchimie de la douleur (LYSALBUS) EmptyLun 15 Juin - 14:47



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L'autre en toi met son deuil, Nature !
Ce qui dit à l'un : Sépulture !
Dit à l'autre : Vie et splendeur !

◊ ◊ ◊

Dans les confins de l’appartement ministériel de Nicolas Flamel, deux silhouettes s’opposent dans un échange éprouvant. Voir l’ami d’enfance dans cet état désole Albus. Habitué à avoir réponse à tout, il est désarçonné face au supplice de l’ancien serdaigle. Douleur qu’il ne peut panser. Ou le pourrait-il seulement ? Il l’ignore. Le temps s’étiole et, l’oreille tendue, Albus Dumbledore écoute son ami. Chaque syllabe qui se déverse de sa bouche est analysée, décortiquée. Son regard perçant toise les réactions du sorcier basané. Je pourrais y voir l'effet de l'âge. Léo ne croit pas à cette malédiction, peut-être n'est-ce qu'une maladie. A ces mots, un soupir s’échappe de ses babines. Le visage fermé du phénix se détend, les traits adoucis. Sa verve se fait réconfortante : “Quelle est cette maladie, vieux frère ? Je n'ai jamais osé te le demander.” D’un coup de tremble, il tire deux fauteuils du français et invite Lysander à le rejoindre. “J’aimerais qu’on se penche ensemble sur la question. Permets-moi de t’assigner un nouveau médicomage qui te suivra.” Albus n’a pas pour habitude de trainer dans les affaires des McGonagall, mais il refuse de rester immobile. “Quant à la malédiction, pour être honnête avec toi j’ignore si elle est fondée. Les détails sont troublants, ceci dit. Tu sais que je suis moi-même briseur de sorts… Mais Minerva refuse mon aide depuis la mort d'Ephraïm.” Il marque une pause. “Je suis d’avis de te suivre principalement dans l’ordre médical. Pour ce qui est de cette histoire de malédiction, je pourrais peut-être te guider, mais je n’aime pas l’idée de mentir à Mina.” Il agite sa baguette et un service à thé apparaît non loin d’eux. Du earl grey se verse tranquillement dans deux tasses, et Dumbledore en tend une à son ami. Je me déteste, à leur camoufler cela, mais je ne sais moi-même si je crois à cette malédiction ; comment puis-je être impartial, en vivant des effets qu'on peut lui imputer ? Léo et ma mère, et d'autres encore sont persuadées que si je vis encore, c'est grâce à leur refus de croire en l'ensorcellement de notre famille. Pensif, Albus passe ses dextres sur son menton un bref instant. “Ayant moi-même une fratrie, je comprends ton ressenti. Les McGonagall t’aiment, Lys, tout comme moi. Ceci dit ce n’est pas une raison pour t’écraser sous la pression.” Il approche son facies du sien. “Je peux peut-être leur parler pour toi ? Ou nous pourrions leur lancer un oubliette.” La plaisanterie fuse, espérant ramener un peu de légèreté à leur conversation, Sa voix grave s’accompagne d’un rictus prononcé. Je t'avoue, Albus ... Je suis perdu, mon ami. Et je refuse de stagner, d'emporter avec moi, s'il me faut mourir, la joie de ceux qui m'aiment ; ne puis-je repousser l'obscurité de la mort, et profiter de ce qu'il me reste à vivre ? Insouciant ? L’oeillade du gallois s’assombrit soudainement. Il a lui-même été très affecté par la mort et ne reste pas de glace près de lui. “Est-ce véritablement ce que tu veux, Lysander ? En finir maintenant ?” La question est directe, peut-être un peu trop. Albus n’est pas connu pour faire dans la dentelle avec ses proches. J'aimerais souvent être plus fort. Plus courageux. Plus ... comme toi, mon ami. Il prend sa pogne dans la sienne. “Tu m’as déjà, McGonagall. Mon courage est à toi, dis-moi simplement dans quelle direction le pointer pour toi.

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