AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
Annonces
FERMETURE DU FORUM
INFORMATION IMPORTANTE
FERMETURE DU FORUM
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez
 

 (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyJeu 14 Mai - 23:01

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

le sang qui bouillonne.

la gamine au sang qui bouillonne.
prête à exploser, un volcan au bord de l’irruption. tu t’es faite jouée comme une bleue, comme une gamine qui n’y connaît rien. comme si tu n’étais pas une potter, comme si tu n’étais pas celle qui se joue du reste et pas l’inverse. comme si tu étais une autre, une de ces petites gamines qui ne connaissent pas le monde extérieur, qui ne savent pas comment le contrôler. une pauvre gamine comme les autres, qui se fait aveugler par des choses aussi bête que l’amour. on t’avais prévenu pourtant. maintes et maintes fois.  l’amour a éviter, sentiment incontrôlable qui finit par prendre le contrôle sur toute ta vie, sur ce que tu es. gamine qui ne se reconnaît plus dans le miroir maintenant. le contrôle sur toi-même qui commence à partir doucement, petit bout par petit bout. les phalanges qui deviennent blanches.
le cerveau qui dit quelque chose, le cœur qui dit l’inverse. impossible. et pourtant. les signes étaient là, droit devant les yeux. gamine qui commence peu à peu à comprendre, à connecter les points. sentiments qui t’on rendus aveugle, pauvre gamine potter qui est allée à l’encontre de tout ce qui t’as été inculquée. tout ce que la paternel t’as enseigné, partit en fumée en quelques secondes. au moment où tu as croisé ses yeux. tu te sens stupide. toi, princesse qui règne sur un royaume sans nom, sans limites, tu te sens stupide. petite. une vraie gamine. princesse qui se veut reine, mais qui est incapable de distinguer le vrai du faux. tu t’es jamais sentie aussi stupide. une trahison parmi les trahisons. une trahison commise par celui que tu pensais incapable de faire une telle chose. t’as la gorge qui se serre, ça te fais mal. t’as l’impression que tout ton être te fais mal, une douleur affreuse qui te parcours de la tête aux pieds et tu pensais pas qu’un jour t’aurais aussi mal.  

dégoût pour toi-même. colère qui remplace facilement et doucement l’incompréhension initiale. être prise pour une pauvre gamine qui ne sait rien t’enrages. prête à tout détruire sur ton chemin. vrai visage de la princesse de glace qui se découvre peu à peu. tu n’arrêtes pas de faire les cent pas dans le manoir. les elfes de maison qui prennent peur en te voyant dans un tel état. c’est le milieu de la journée. personne n’est présent, tu le sais très bien. tu en as assez d’être prise pour une pauvre gamine, une gamine tellement bête. surtout par lui. parce que la seule personne en qui tu avais totalement et pleinement confiance, t’as menti sans battre un cils, comme si c’était tellement facile pour lui et ça t’enrages. t’as la rage au ventre et le sang qui monte.

tu montes les escaliers, les pas qui résonnent en synchronisation avec les battements rapides de ton cœur. d’un coup sec, tu ouvres la porte. tu sais pas à quoi tu ressembles, aux yeux d’un être extérieur. comme ça, les cheveux en batailles, le regard de feu, le souffle court. petite princesse toujours parfaite qui s’est transformée en quelque chose d’autre. tu t’écroules sur ton lit. t’as le mot trahison en tête. t’arrives pas à le sortir de ton esprit. trahison familiale.


Dernière édition par Astoria Potter le Sam 6 Juin - 11:38, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyVen 15 Mai - 17:33

[quote="Astoria Potter"]
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

le sang qui bouillonne.

Tell me I've been lied to
Crying isn't like you

Tu t’étais réveillé avec ce pincement dans le coeur, cette douleur dans le thorax. En apprenant que la princesse Potter avait été destituée de sa couronne. Et c’était venu comme un éclair, comme une évidence. Tu savais. Un sentiment qui t’embrasait. Depuis ce matin tu n’avais pas réussi a te l’enlever de la tête. Elle résonnait dans ton esprit comme une menace naissante, comme un cri de banshee qui annonçait la mort. Ça t’avais pris a la tête sans que tu ne puisse t’en défaire. Son nom, mélodie dangereuse, mélodie assassine qui se répétait crescendo. T’avais tremblé, alors que tu t’approchais du manoir des Potter, la journée touchait son zénith, tu savais que le manoir serait vide, aucune âme pour entendre l’orage. Tu ouvrais la porte d’un geste rapide. Alors qu’un elfe s’approchait. Tu grondais le nom de ta déesse, Arès cherchant Aphrodite au mont olympe, caché des autres dieux, votre secret qu tu chérissais tant. Elle qui t’empêchait de couvrir de trop de peaux les draps de ton lit, l’œil de ta tempête. Un calme en sa présence, une auto-destruction permanente que vos cœurs étaient séparés. Tu avais besoin d’elle, ta boussole en haute mer. Elle était tout ton univers, et sans elle plus rien n’avait de sens. C’était débile, et tu te détestais de penser ça, mais c’était brutal de vérité, ça poignardait le cœur, et chacune de ses caresses passées devenaient blessure pas encore cicatrisées. Tu t’étais fait avoir, t’étais tombé dans le piège. Dans l’idiotie, t’avais aimé, t’avais trop aimé. Et tu aimais encore, tu n’arrêtais pas d’aimer. Tu l’aimais de tout ton être, sans pouvoir t’en empêcher même si t’avais essayé. Toutes ces années où un autre était fiancé a ta princesse, t’avais tenté d’oublier. Mais percussion dans ta tête, nom qui se répétait, et toutes les autres faisaient pâles figures. C’était elle qu’il voulait. Et il l’avait peut-être perdu.

What the hell did I do?
Never been the type to
Let someone see right through.

Tu grimpais les marches jusqu’à sa tour, chevalier servant au cœur ardent de retrouver sa princesse, et pourtant tu sentais l’atmosphère sur tes épaules, comme si cette fois, c’est sur toi que la tempête allait s’abattre. Sixième sens déconcertant d’avoir trop aimé la demoiselle, tu savais au fond, que tu ne tenais que grâce a elle, et tu savais qu’elle ne te pardonnerait pas si elle savait ce que tu avais fait. Pourtant, tu avais tenu le secret, un mensonge douloureux mais nécessaire, pour sauver l’ange emprisonné, trahissant sa confiance pour un gamin trop blessé. T’avais cédé a ton amour pour Raphael, pour Augustus, quand le gamin t’avais contacté, tu n’avais pas put t’empêcher de l’aider a sauver le prisonnier. Et tu avais par la suite entendu ce qui était advenue de Lyrae, la princesse chassée, couronne brisée. Elle n’était plus Potter. Elle n’était plus rien pour avoir sauvé son frère. Tu ouvrais enfin la porte dorée, avant de perdre ce qui te restait de courage. Tu refermais derrière toi, la voyant sur son lit, et tu restais pétrifié quelque temps contre la porte, avant de finalement t’avancer, de finalement oser ces quelques pas pour creuser la distance. Tu t’avançais et t’asseyais sur le lit, a ses côtés, mais a une distance raisonnable. Tu ne savais pas ce qu’elle savait. Et ça te détruisait doucement.

Maybe we should just try
To tell ourselves a good lie
I didn't mean to make you cry

Tu osais enfin la regarder, Tu osais enfin te tourner vers elle. Tendant la main pour saisir son épaule. Tu tentais d’approcher la tempête. De dompter la bête que tes erreurs avaient réveillé. Si quelqu’un connaissait le monstre qui se cachait derrière le joli minois, c’était toi. Parce qu’elle était comme toi, avec un air angélique, passant du calme d’un ruisseau au rugissement d’un volcan. Tu restais silencieux, avant d’enfin oser quelques mots.

« Astoria... » Murmure qui s’envolaient, note douce que tu tentais d’envoyer, tentant t’apprivoiser. Espérant au fond naïvement que ton jugement n’avait pas été décidé. Continuant a tout perdre. Tu avais perdu ton frère, ton père, et aujourd’hui la seule chose qui te faisais tenir, la seule personne qui te rendait fier de toi, la seule personne auprès de laquelle tu te sentais en sécurité. Celle que tu allais épouser, dans quelques semaines encore. Et tu avais peut-être tout perdu, tu avais peut-être tout brisé pour son frère.

Maybe won't you take it back
Say you were tryna make me laugh
And nothing has to change today
You didn't mean to say "I love you"
I love you and I don't want to

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptySam 16 Mai - 12:02

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

t’entends les pas. qui montent, qui claquent contre le sol. qui se rapprochent à grande vitesse, et t’arriverais presque à avoir l’image du black qui arrive, souffle haletant et un air désolé sur le visage. prêt à s’expliquer.
un faux air calme sur le faciès.

tu attends qu’il arrive, qu’il pense qu’il n’y a rien. que tout va bien. à l’intérieur pourtant, c’est tout autre chose. la fureur qui ne demande qu’à sortir, détruire quelque chose. n’importe quoi. que ce soit un humain ou un simple objet, une pièce à renverser, un humain à faire crier. l’appel du sang, l’appel de la douleur pour te faire du bien, pour te faire revenir sur terre. pour que la rage commence enfin à redescendre, qu’elle arrête de te bouffer de l’intérieur comme un parasite qui est en toi depuis toujours. depuis toute petite ce sont les mêmes excès de colère qui régissent ta vie, gamine incapable de contrôle les émotions, dans l’incapacité de réduire la fureur lorsqu’elle se fait trop importante. c’est comme si elle prenait contrôle de tout ton être pendant un moment, comme si tu n’étais plus toi-même. un vrai désastre ambulant, quelques hurlements plus tard et tu redeviens la gamine potter, au visage angélique et aux bonnes manières. mais pas aujourd’hui, semblerai-t-il. la hargne qui ne veut pas partir avant que tu es mis la main sur lui, avant que tu es pu l’entendre, lui et ses explications qui n’expliqueront sûrement rien.

pas encore mariés, et voilà déjà les disputes.

ce n’est pas comme si le black ne sait pas ta vraie nature, la tempête prête à tout détruire sur son chemin, la tempête qui ne se calme jamais. le volcan qui brûle tout sur son passage. la princesse qui devient harpie en quelques secondes, le visage qui se contorsionne face à la rage. il le sait bien pourtant. il l’a vu. peut-être jamais contre  lui, mais ce n’est pas un mystère pour antarès. c’est comme s’il cherchait à te pousser à bout, et aujourd’hui il a réussi. la porte qui s’ouvre, le fiancé qui entre comme si de rien n’était. tu lèves un sourcil en le voyant le pas de la porte, incapable de dire quoi que ce soit. tu souris intérieurement, le sourire malsain qui reviens souvent sur le visage. dans ses yeux tu vois qu’il comprend qu’il a fauté quelque part. doucement tu te lèves du lit, les yeux dans les yeux, tous les deux debout. impossible qu’il reste en position de force, lui debout et toi couché comme une pauvre gamine qui ne sait pas se défendre.

tu croises les bras. ne dit rien pendant un moment. si antarès n’est que douceur pour l’instant, tu  n’es que rage qui n’attend qu’une chose. la douleur. – antarès. que tu dis. voix faussement polie. voix que tu utilises durant les mondanités du paternel, lorsqu’il te faut discuter avec des personnes que tu détestes. cette voix qui est si différent de celle que tu utilises généralement autour du fiancé. tu te lèches les lèvres, la rage au ventre impatiente de pouvoir enfin exploser, assouvir ses désirs. encore quelques instants, que tu lui murmurerais presque. – il va falloir qu’on parle, toi et moi. ce n’est pas une question. ni une invitation. mais un ordre, pur et simple. princesse qui ne prend pas de non en retour. ce n’est pas avec plaisir que tu fais tout ça. tu aimerais bien que les choses se passent autrement, malheureusement ça ne sera pas le cas. on ne se joue pas d’une potter impunément. les mensonges, les trahisons, tu en connus. et pourtant.

et pourtant tu espérais qu’antarès soit différent des autres hommes de ta vie. un peu moins potter, même pas black. juste antarès, comme avant. il semblerait que ce ne soit pas le cas. ou plus le cas, désormais. – crois-tu que j’apprécie qu’on me prenne pour une idiote ? tu grognes. la colère qui se fait doucement savoir. les phalanges blanches, le regard de feu. t’as le souffle court, il se coince dans ta gorge. mais pas de la façon délicieuse qui te fais perdre la tête quand tu es avec le black. aujourd’hui c’est douloureux, ça te fais tellement mal. et toi, tu veux qu’il ressente exactement la même chose.

Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyLun 18 Mai - 22:19

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

Hey, call me back when ya get this
Or when you've got a minute
We really need to talk


Il s’attends aux attaques. L’orage qui commence a gronder. A peine il l’avait vue que des frissons avait grimpé le long de sa colonne, comme milliers d’aiguilles sur ta peau fine. Plus de carapace pour le soldat des Black, seulement un corps a vif, un écorché, a qui on laisse la vie sauve seulement pour que les souffrances soient éternelles. Le cœur déchiré, qui pendait par le torse, entre les doigts de l’affamée, de la sorcière, la harpie sur sa proie. Celle qui dictait ses faits et gestes, elle était là désormais, vengeresses. Il la connaissait, cette colère qui se dessinait sous les traits angéliques, ce sourire en quoi de gamine innocente qui crache des poignards empoisonnés. Une bombe prête a exploser, et a tout détruire avec elle, ouragan sans pitié se baladant en liberté. Il avait les mots d’habitude, pour calmer les vents et les éclairs, mais cette fois il la regardait se lever, tornade de rage, alors qu’il avait tenté de s’avancer vers elle, restant immobile assis sur ce lit. Gamin puni, qui s’attend a se faire gronder. Il restait silencieux quelques instants. Ce silence dans lequel ils évoluaient ensemble. Les langue-de-plomb dont les cœurs battaient a l’unisson. Ils s’étaient unis contre les dieux, en échange, ils dépendaient l’un de l’autre. Toxiques dans leurs caresses et leurs chastes baisers, dans leurs mots doux échangés entre quatre mur, S’accrochant a ne plus pouvoir respirer dans l’autre, sombrant dans des instincts sombres et effrayants. Ce soir elle était dans cet état. Et il n’avait pas besoin de demander pour savoir, pour comprendre, la princesse était furieuse, le chevalier était coupable. Faucheuse brillante face a lui, prête a fendre sur sa proie. – antarès. Le nom qui frappait l’air, un appel, un jugement, la déesse qui invoquait le mortel a ses pieds. Fausse politesse qu’il ne connaissait que trop bien, des talents de l’autre a maquiller son jeu. Mais il voyait derrière le masque, il voyait les muscles contractés, la mâchoire qui se serrait, et les yeux qui crachaient des flammes. Elle devenait méduse, la pression de ses iris pétrifiait le gamin qui détournait le regard. Passant une main sur son visage. Cherchant a rompre le contact qui devenait douloureux. Brûlant. – il va falloir qu’on parle, toi et moi Et un courant glacé parcourait son échine, l’animal retroussant légèrement ses babines, l’animal a ses ordres, la princesse clamait. Il pointait ses yeux sur elle. Chien obéissant. Il n’avait pas le choix, il ne pouvait pas la perdre. Elle était la seule alliée. Et s’il avait fauté, c’était pour la protéger. Le visage de Raphael parcourait ses pensées, il se demandait si cela en valait la peine, s’il n’aurait pas dû tourner le dos au gamin. Après tout, il n’y avait qu’Astoria qui comptait, et les secrets d’Antarès le rongeaient. Il se levait alors pour lui faire face, assumant ses actes,  – crois-tu que j’apprécie qu’on me prenne pour une idiote ? Il serrait ses mâchoires, grinçant molaire sur molaire. La voix d’Astoria claquait comme un fouet, un arc qui plantait des flèches a chaque voyelle qui s’envolait. Il prit une légère inspiration, toujours immobile, face a elle, les lippes qui s’ouvraient légèrement, râle léger qui s’échappait, grondement des enfers qui se refusaient a sortir. « Astoria, je n’ai jamais voulu te faire de mal » Il y allait, coeur a la main, crachant au pieds de la belle quelques mots pour tenter de calmer la haine. « Raphael avait besoin de moi Astoria. Augustus avait besoin de moi. » Il s’avançait doucement, pas après pas, hésitant, tremblant légèrement, ses verbes coulant comme pluie sur du magma, il tentait de calmer le volcan, Arès qui tentait maladroit de calmer la colère d’Aphrodite. Prête a le pousser du mont olympe. « Je ne vais pas te faire l’insolence de jouer a l’innocent. Je sais que tu as compris. Tu comprends toujours Astoria. » Il s’approchait toujours, réduisant l’espace entre leurs corps. Jusqu’à n’avoir plus que quelques centimètres. Tu posais ton front sur le sien. « Je t’en pries….tu veux que je te dises que je suis désolé ? Oui, oui je suis désolé. Est-ce que je le ferais a nouveau...Oui. Astoria tu connais ma relation avec mon père, comment voulais-tu que je reste les yeux fermés. » Parce que Raphael c’était l’oiseau aux ailes brisées. Depuis petit Antarès avait eu un faible pour lui. Cherchant toujours a protéger son cousin blessé. Comme il le faisait pour Augustus, lui qui était habitué a prendre les coups pour épargner le dernier de sa fratrie. Il attends qu’elle réagisse. Immobile, simple contact du front contre front. Il attendait qu’elle juge, qu’elle délibère, qu’elle lui tranche la tête pour sa trahison. Si c’était sa tête qu’elle voulait, alors il la couperait lui même pour la lui offrir. Parce que sans elle, plus rien n’avait de valeur ou d’importance. Pas depuis ce jour a Poudlard où il est tombé pour ses yeux, pas depuis qu’il avait vu les mèches qui s’envolait au gré du vent. Pas depuis que les yeux avaient fendu sa carapace en deux, pétrifié par le gaze de la seule pour laquelle son cœur s’était mis a battre.

Wait, you know what? Maybe just forget it
'Cause by the time you get this
Your number might be blocked


Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyMar 19 Mai - 10:58

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

tu en roulerais presque tes yeux, si tu ne gardais pas ce visage de marbre.

pathétiques excuses qui résonnent dans ton crâne, mais qui ne veulent rien dire.

vides de sens, vides de tout. tu ne sais pas comment vous en êtes arrivés là. tu avais tout prévu. une relation si différente de celle du paternel et de la mère, que tu te disais tard le soir. sans mensonges, sans tromperies, sans excuses. et voilà que princesse est maintenant piégée dans la même histoire que les parents. le cœur qui bat douloureusement dans la poitrine. cœur autrefois qui bondissait rapidement et avec joie dans la cage thoracique à la vue du black semble maintenant vouloir te faire du mal. tu soupires. tu ne sais plus où tu en es. les émotions qui arrivent par vagues, tu n’arrives pas à les distinguer. tu te prends tout en pleine face, ça t’en ferais presque monter les larmes aux yeux mais petite princesse est une potter, et une potter ne pleure pas ainsi devant quelqu’un. surtout pas devant antarès black. alors tu gardes la tête haute, les larmes qui deviennent feu dans tes yeux. les yeux bleus océans qui se transforment. – tu n’as jamais voulu me faire de mal ? tu répètes, tu en hurlerais presque. excuses minables, mots qui ne veulent rien dire. tu pourrais écraser n’importe qui à ce moment précis. et il le sait très bien. le black s’en sert, joue de ce pouvoir qu’il a sur toi pour faire ce qui lui plaît. il sait que tu ne le blesserai pas, physiquement en tout cas, à cause de ces sentiments qui te remuent de l’intérieur. un parfait petit black.

le sourcil qui se lève, les bras croisés sur la poitrine. – n’essaie pas de m’amadouer avec des compliments, antarès. ton cerveau est complètement embrumé. tu n’arrives plus à réfléchir correctement, c’est comme si tu n’étais plus toi-même actuellement. la rage qui te changes, qui te fais devenir qui tu es vraiment, pas une version romantique, faible et  geignarde que tu deviens lorsque tu es avec ton fiancé. de l’extérieur, cette version te ferais presque vomir. la rage est telle que tu sens la bile monter dans ton œsophage. un front chaud qui se colle au tiens, geste si naturel et réconfortant d’ordinaire, mais tu gesticules pour t’échapper de cette emprise. encore et toujours des excuses, mais les mots sortent de sa bouche et n’atteignent jamais vraiment ton cerveau. tu sens ta main trembler. presque à refaire à nouveau ce geste. tu lèves la main, tu sens tes doigts trembler d’anticipation. ce que tu rêves de faire depuis la moment où il est entré. la paume de ta main qui claque violement contre sa joue. les tremblements qui s’arrêtent enfin. tu n’en pouvais plus de l’entendre s’excuser comme un pauvre adolescent amoureux. – arrête. que tu dis finalement, la voix pas plus haute qu’un murmure. et pourtant t’as l’impression de hurler. – arrête avec ces excuses minables. je ne veux plus rien entendre. tu ordonnes. la voix claire, aucun tremblement.

tu t’échappes de ses bras. te recules de quelques pas. quelques centimètres qui vous séparent, et voilà que sa chaleur et son souffle chaud contre ta peau te manque déjà. comme une addict en manque. une addict qui n’a pas eu sa dose. voilà ce que tu es devenue. tu t’en dégouterais presque. – comment veux-tu que je te fasse confiance à nouveau ? avec tout ce que tu viens de me dire, comment est-ce que je peux à nouveau te faire confiance les yeux fermés ? que tu demandes, mais tu connais déjà la réponse. c’est impossible. quelque chose s’est brisé, impossible de le réparer. tu sais qu’entre vous ça ne sera plus jamais pareil, et tu t’en viens à te demander si tu as vraiment bien fait de passer par tout ça pour l’épouser. si ça en vaut toujours la peine. et tu veux qu’il souffre comme toi tu souffres, et tu sais très bien que la violence physique ne résoudra rien. vicieuse potter qui sait toujours frapper là où ça fait mal, voilà ce que tu es. – j’en viens à me demander si vraiment ce mariage est une bonne idée. tu lâches finalement la bombe. tu attends sa réaction, mais tu sais très bien que tu as visé juste. antarès n’a jamais eu à faire à toi de cette façon. le black qui va bientôt découvrir une nouvelle facette. – je me demande s’il n’aurait été pas plus sage de me marier avec cornelius. peut-être que les choses auraient été plus simples. oh tu n’aimais pas cornelius, tu n’aimerais jamais cornelius avery. ça, antarès le savait. mais les mots sortent comme du venin de ta bouche, prêts à empoisonner le black en face toi.

Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyMar 19 Mai - 15:50

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

Ça lançait, ça brûlait. Chaque regard comme une aiguille dans le myocarde, les battements qui ralentissaient doucement, ce cœur qu’elle tenait dans sa poigne d’acier, dans les regards qu’elle envoyait, comme si elle serrait doucement sa poigne sur l’organe. La douleur était présente, et il ne pouvait pas l’ignorer, pas quand elle se tenait devant lui. Il avait fauté, elle l’avait décidé et rien ne pourrait la calmer. Antarès était fait. Le roi était tombé avant même que la reine ne l’ai rejoint sur l’échiquier. Il lui avait fallu quelques mois, quelques mois pour détruire toute une vie. Les griffes du père se serraient désormais sur sa nuque, sa dernière erreur considérée comme celle de trop, la laisse avait été resserrée. La confiance brisée. Et elle, sa Juliette, l’astre qui brillait, la seule étoile qui le guidait. Il l’avait brisée elle aussi, et ce soir elle ne brillait plus, elle embrasait, elle devenait violence, elle devenait magma qui s’écoulait sur l’amant apeuré. Et en réalisant que la guillotine était prête, que la lame était brillante, aiguisée a souhait, et que le bourreau ne serait autre que sa bien-aimée. Il était tombé, fracassé. Il tentait de la regarder, de la garder près de lui, plongeant dans l’océan de ses iris, tentant de percer cette carapace qu’il avait tant vu auparavant, tentant de calmer, essayant de connecter les deux tempêtes. C’était débile, mais il devait s’accrocher, un dernier espoir, dernière tentative pour ne pas sombrer.  – tu n’as jamais voulu me faire de mal ? Elle reprend ses mots, sa voix coupante, lacérant le visage enfantin de l’ange déchu. Le jugement semblait déjà sans appel, pourtant il ne voulait pas affronter cette réalité là. Il aimait Astoria, c’était idiot, c’était presque puéril. Mais il l’aimait, elle et personne d’autre. Alors il serait prêt a affronter la tempête, tentant tant bien que mal de s’accrocher a quelque chose. Savourant ce contact qui fut rapidement rompu. Le corps entier exigeant la présence de l’autre, addiction anxiogène dans la situation, l’atmosphère devenant de plus en plus lourde, un goût de plomb dans les airs. Antarès demeurait immobile, comme s’enracinant pour subir la tornade. – n’essaie pas de m’amadouer avec des compliments, antarès. Ton regard se faisait balancer hors du sien. Les mots doucereux, lancés comme des coups de poings dans la mâchoire. Grimace apparente sur le visage chérubin. Jamais elle n’avait été dans cet état. Du moins pas depuis très longtemps. Il avait déjà vu la reine qui se paraît d’ombre, les élans de violence et de rage, déesse vengeresse jusqu’au bout des sourires en coins et clin d’œils innocents. Pourtant le coup le surprenait quand même, il avait déjà vécu cette scène, deuxième fois que la main de la princesse venait marquer son derme de la trace de ses dix doigts. Le gamin chancelait sous le coup, se mordant ensuite les lèvres pour calmer les nerfs lancés par le coup. Il passait sa main sur sa mâchoire, massant légèrement le territoire d’impact. Épicentre de la violence, le premier coup était parti, et le combat serait létal.  – arrête avec ces excuses minables. je ne veux plus rien entendre. Et si le coup était brutal, la voix restait calme, posée a son habitude, sur ce ton effrayant et menaçant de celle qui sait se tenir. Elle serait froide, elle serait dévastatrice. Parce qu’elle savait exactement où appuyer pour blesser. Elle connaissait le Black du bout de ses doigts manipulateurs. Quelques mots et elle serait dans sa tête a valser avec ses démons qu’elle réveillerait. Pourtant lui s’accrochait aux souvenirs. Il l’imaginait calme et souriante. Il l’imaginait pour garder le sien, pour ne pas exploser une fois de plus, une fois de trop. Il faisait patte blanche, tendait son cou au bourreau, acceptant sa défaite, qu’elle en finisse parce qu’il ne supporterait pas plus, il ne supporterait pas de la voir s’échapper de sa poigne. Et elle crachait son venin, basilic sous un camouflage divin, ses paroles pétrifiantes, assassines. – comment veux-tu que je te fasse confiance à nouveau ? avec tout ce que tu viens de me dire, comment est-ce que je peux à nouveau te faire confiance les yeux fermés ? Et il aimerait pouvoir répondre, pouvoir donner une raison. Il n’en aurait pas qui serait valable a ses yeux. Il n’en avait pas vraiment, avait agi par instinct. Cet instinct protecteur qui le dépassait parfois. Les Potter étaient tout autant son sang que ses  propres frères. A ses yeux, ils étaient les seuls étrangers en qui il pouvait avoir aveuglément confiance. Ils connaissaient tous ses défauts, ses sourires cachés, cette proximité évidente avec Henry et Alaric, il était forgé sous un autre acier mais tout aussi brûlant. Alors oui il avait cédé quand Raphaël lui avait parlé, quand il le voyait dans cette cave, a craindre le moindre bruit. – j’en viens à me demander si vraiment ce mariage est une bonne idée. Le myocarde qui gelait instantanément. Pluie de grêlons sur la peau fragile, impact lacérants, plus violents que des coups. – je me demande s’il n’aurait été pas plus sage de me marier avec cornelius. peut-être que les choses auraient été plus simples. Coup fatal, le gamin levait les yeux, osait affronter le gaze de sa méduse, ses iris azurs dardant des éclairs dans les fournaises de sa belle. Elle voulait le faire saigner, elle voulait le briser, le détruire. Il restait silencieux, accusant le coup, avalant le dégoût a la mention du moins que rien qui avait failli être a sa place le garçon ravalait un crachat au goût de bile.

« Il n’a rien a voir là dedans Astoria. Ose prétendre que Yaxley aurait jamais su t’aimer comme je t’aime » Il balançait les mots, ces deux mots qu’il n’avait jamais prononcé, jamais a quelqu’un d’autre qu’elle. Les deux mots qui lui étaient réservés. Qui avaient eu du mal a sortir ce soir là dans la volière, quand dehors l’orage plongé. Que le secret était né. Promesse pure et silencieuse de s’offrir l’un a l’autre entiers. « Je t’aime Astoria, je ne sais pas comment te le dire autrement. Je suis fatigué de tout le temps devoir me battre. Je n’ai pas envie avec toi, avec toi c’est naturel. Tu ne peux pas le nier. » Il restait a distance, changeant sa jambe d’appui, posant son regard sur la demoiselle. « Et tu m’aimes autant. Sinon tu aurais déjà prévenu ton père. Et le Yaxley serait déjà a tes côtés. » Elle qui pouvait tout avoir, qui pouvait briser son château de carte d’un claquement de doigts et d’un regard attendrissant. Un Daddy envoûtant comme elle savait les faire pour détruire son empire. « Je sais ce que tu penses de moi. Crois moi, je suis le dernier de mes fans récemment » Il croisait les bras légèrement, les yeux baissés, le gamin qui siégait habituellement comme un descendant de royauté était aujourd’hui défait, il semblait fragile auprès d’elle fragile entre ses doigts. Poupée de porcelaine qu’elle pouvait briser d’un geste, d’un regard, de quelques mots trop douloureux. « Astoria, il n’y a rien que nous ne puissions surmonter ensemble. Donne nous une chance. » Appel a l’aide, appel au secours. Le pêcheur attendait la miséricorde de sa déité, sacrifiant sa vie pour une accalmie.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyMar 19 Mai - 23:04

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

à peine les mots sortis de la bouche que tu les regrettes presque déjà. peut-être es-tu aller trop loin. peut-être. pourtant, tu essaies de rejeter cette idée. tu as les dents qui grincent. le cerveau tellement embrumé que tu cherches toute les excuses pour expliquer le comportement. mais la princesse menace d’exploser à tout moment, et il faut bien trouver quelque chose pour atténuer cela. tu as l’impression que ta tête va exploser, que tout ton être va le faire. ça te parcours toute la peau, de la tête aux pieds. tu ne penses pas avoir déjà été dans une telle colère. pas en public en tout cas. pas devant le fiancé. les mains qui se relâchent peu à peu. la gifle t’as calmé pour quelques temps, les mots venimeux qui sont sortis de ta bouche ont calmé tes ardeurs. tu te sens déjà plus toi-même, comme si quelque chose revenait à la normale. le cœur bat toujours aussi vite pourtant, les palpitations qui continues à être présentes. le souffle toujours court, pourtant cette fois, ce n’est pas seulement la colère. la tension qui baisse doucement, le calme après la tempête qui arrive par vague. les mots prononcés qui résonnent dans ta tête. prononcés sous la colère, tu n’en penses pas moins. mais cette fois, tu es plus calme. plus toi-même. moins sauvage, moins animale. cette partie de toi reste présente malgré tout, demandant à sortir une nouvelle fois à la surface, ne plus être cachée aux yeux du monde. tu voudrais bien la laisser sortir tout le temps. tu soupires une nouvelle fois, ferme les yeux quelques secondes. tu essaies de réfléchir. de voir ce qu’il va se passer par la suite.

tu te demandes comment antarès peut rester aussi calme. oh ce n’est qu’une façade. mais toi, tu es bien incapable de garder autant de calme fasse à une telle situation sans exploser. tu déglutis. tu ne sais pas ce qu’il va se passer, maintenant. pour la première fois de ta vie, tu te sens anxieuse aux côtés d’antarès. le sentiment si inexpliqué en face de celui qui a toujours amené le calme en toi. – je suis désolée. que tu dis enfin. les mots qui sortent douloureusement de la gorge, ça t’en ferais presque mal. comme si chacun d’eux apportaient une douleur physique. l’amertume qui se dégage de chaque syllabe. princesse qui n’a pas pour habitude de s’excuser. tu te rassois lourdement sur le lit. tu es fatiguée. fatiguée de tout ça. tu ne voulais qu’une chose, toi. te marier avec l’homme dont tu es amoureuse, sans rien d’autre. cela semblait si simple, il y a quelques mois. aujourd’hui, rien ne semble plus difficile. tu plonges tes yeux une nouvelle fois dans les siens, et cette fois la flamme s’atténue peu à peu, mais elle reste toujours présente. – je pense toujours ce que je t’ai dit. mais je n’aurais pas du m’emporter ainsi. l’invoquer d’une telle manière. tu ne sais pas ce que tu aurais fait les choses auraient été inversées. tu aurais sûrement jeté quelque chose contre le mur, cassée un vase ou deux.

tu l’entends. le je t’aime. qui résonne dans ton esprit, comme une symphonie qui retentit des heures durant, que tu n’arrives pas à oublier. et ton cœur douloureux fond à nouveau, il bat fort et cette fois-ci tu sais pourquoi. ce n’est pas la colère qui le régit. la main est encore douloureuse, encore rouge. résidu de la gifle, résidu de la violence qui réside en toi. ça fait tellement mal. tu soupires une nouvelle fois. – je t’aime aussi. et c'est si nouveau dans ta bouche, ça ne roule pas correctement sur ta langue. les quelques syllabes si nouvelles, si inconnues qui passent dans ta trachée. – je ne sais plus quoi penser. que tu dis enfin, la voix à peine plus haute qu’un murmure. comme si tu avais peur de briser ce moment. ce moment de calme après tout ce qu’il vient de se passer. un moment à chérir, à aimer. tu te pinces le nez. – je sais très bien que je veux t’épouser. mais je ne sais pas à quoi m’attendre. t’as le cœur qui palpite, et cette fois c’est l’anticipation qui prend le dessus. – j’ai peur. les quelques mots que tu chuchotes plus qu’à toi-même qu’à antarès. tu ne sais même s’il t’as entendu. les quelques mots interdis, révélation d’une faiblesse qu’il pourrait utiliser contre toi, après ce que tu viens de faire. - j'ai peur que, si tu peux me cacher ça, qu'est-ce que tu peux me cacher d'autre. et pourtant, tu te confies tout de même à lui. une partie de ton cerveau qui penser encore pouvoir lui faire confiance.


Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyMer 20 Mai - 18:24

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & @astoria potter.

Il n’a jamais été doué pour rester calme, contrôler ses humeurs et ses lubies dérangeantes. Il n’a jamais été doué pour tendre l’autre joue, pour fermer les yeux quand on lui crachait au visage. Il n’avait jamais été doué pour garder sa langue dans l’enclot de ses chicots serrés. Il n’avait jamais été doué pour ne pas craquer, pour ne pas hurler sa rage et vomir sa colère. Pourtant, face a la tempête qu’il prenait, il restait immobile, il effaçait tout sentiment qui pouvait naître, laissant simplement l’amour qu’il ressentait pour elle faire le travail. Pour une fois, il était doux, il était calme, ruisseau qui allait s’échouer dans une mer violente. Il était près a subir tous les remous, pied marrin accroché au navire qui tanguait, dangereusement, menaçait de sombrer définitivement, il était a la barre, naufragé des amants, dans l’océan où échouent les promesses sans conséquences. Pourtant il tenait fermement la barre, persuadé de réussir a braver la tempête, a regagner le calme de l’avenir, a laisser gronder le présent et le passé, les erreurs accumulées. Et il avait jeté les armes et les travers aux pieds de sa déesse, dépendant de sa décision, il souffrirait la punition, serait frappé par la poudre ou changé en sel, deviendrait cerf chassé par ses propres chiens pour avoir épié la belle. Pour avoir réussi a percer sa carapace et l’avoir mise à jour, elle qui avait ce sourire forgé de toute part, les élégances d’une demoiselle de haute famille, le venin d’un serpent derrière les lèvres figées en un joli sourire. Et il avait peur de l’avoir cassée, il avait peur de l’avoir brisée, qu’une fois de plus le simple contact de ses mains avait abîmé la belle. Avait abîmé le lien qui les unissait. Il avait trahis sa confiance, il le savait, il l’avait su sans qu’elle le dise, l’avait sut le moment même, quand il avait récupéré le corps chiffon de Raphaël, le portant jusqu’à ce qu’il soit en sécurité il avait sut que si elle le découvrait, elle ne le lui pardonnerai jamais. Alors il n’attendait pas de miracle. Il n’avait pas l’habitude des miracles, la vie était souvent aussi dégueulasse qu’elle n’en avait l’air, et lui aussi piteux qu’il en avait l’air.

Ses yeux suivaient la tornade, alors qu’il voyait bien la colère se calmer, peut-être prête a rebondir aussi vite qu’elle s’endormait, sans doutes, la demoiselle se balançant sur le fil de sa folie, comme il le faisait si souvent. Il nourrissait l’espoir pourtant qu’elle accepte encore de l’avoir a ses côtés, que les deux funambules s’empêchent a tour de rôle de tomber, parce que la chute serait trop longue, trop douloureuse. L’un ne pouvant plus exister sans le regard de l’autre. Pourtant il savait bien qu’il n’était pas le meilleur parti pour la princesse. Il n’apportait aucune alliance qui n’existait déjà, et si les Black étaient une des grandes fortunes, les Potter l’étaient tout autant. Pourtant, il ne se rappelait pas avoir jamais désiré épouser quelqu’un d’autres qu’Astoria. Elle était la seule qui comptait a ses yeux, la seule a avoir compris son jeu pervers, compris voir même plus, au final elle était celle qui avait inventé les règles. La seule qui pouvait comprendre le casse tête chinois qu’il était devenu au fil des années. Il s’approchait alors qu’elle s’asseyait sur le lit, alors qu’elle se confondait en excuse, son visage marqué d’un air perdu. Ce visage qui lui brisait le cœur, qui arrachait l’organe de la poitrine déchirée. Il se mettait alors sur un genoux, accroupis devant sa belle, se saisissant de ses deux mains pour les porter a ses lèvres. Respectueux, calme, cherchant toujours a dompter la belle qui cachait la bête. Tu restais silencieux, ne répondant qu’a ses appels, n’ouvrant la bouche que quand le moment était venu, tu savais bien qu’il ne fallait pas argumenter, qu’il ne fallait pas chercher. Elle avait en horreur que les choses lui glissent entre les doigts, et c’était l’impression qu’avait cette soirée, alors tu tentais, par ta présence, de lui faire comprendre que tu ne glissais nulle part, tu ne partirais pas vivant. – je t’aime aussi. Les sons qui se répercutaient, ces mots qui leur semblait étrangers, et pourtant entre eux si familiers, cet amour dont ils ne connaissaient rien au final, ils n’en connaissait que ce que connaissent des enfants, tombés dedans trop jeunes, ayant trop espéré, trop accroché a ce rêve, et alors qu’il était a porté de main, les enfants faisaient de leur mieux pour le briser. - j'ai peur que, si tu peux me cacher ça, qu'est-ce que tu peux me cacher d'autre.  Il levait finalement les yeux, genoux toujours a terre, une de ses mains quittant la chaleur des sienne pour replacer une mèche rebelle derrière l’oreille de la demoiselle, hésitant presque a la toucher, ne frôlant que la peau de peur de s’y brûler. Elle avait lâché ses derniers mots comme une dernière complainte, question rhétorique, elle savait, qu’il pouvait lui cacher le monde, qu’il pouvait garder les secrets qu’il désirait. Elle pouvait le faire autant que lui, ils étaient entraînés pour ça, et pourtant c’était ces secrets là qui allaient les mener a leur perte. « Tu n’as pas a t’excuser. Tu as tous les droits de m’en vouloir, et je suis bien le dernier placé pour te sermonner sur une crise de colère. » Elle savait, les travers du gamin, avait déjà vu quand le fusible sautait, quand le funambule trébuchait. « Tu es meilleure que moi sur tous les points Astoria Potter. Tu es la seule qui parvienne a m’approcher. Tu n'as pas a me croire si je te dis que je ne voulais pas te blesser en te cachant la vérité Princess. La seule chose que je peux te promettre, c’est de t’aimer, de t’aimer comme personne n’a jamais aimé, de ne jamais tourner le regard sur une autre femme, de ne jamais te traiter comme si tu m’étais inférieure, je te promets de te chérir, d’être une épaule sur laquelle tu pourras te reposer. » Sa main glissait de nouveau sur le visage de sa belle, cherchant a cueillir son sourire comme une fleur a peine éclose. Passant ses doigts légers sur les lèvres rebondies. « Je te le demande une dernière fois, et je sais que j’ai probablement été le pire des fiancés ces derniers temps, je sais que j’ai un problème avec l’alcool, que je m’emporte trop facilement. C’est pour ça que j’ai besoin de toi, parce que tu es la seule qui puisse m’empêcher de tout perdre Astoria. » Il se redressait alors que son visage s’approchait de celui de sa belle, ses bras l’encerclant comme pour l’empêcher de fuir le monstre qui tentait de la capturer. Son front se collait de nouveau a l’autre, mais cette fois plus tendrement qu’au début de leur entrevue. « Épouses moi Astoria, et je te promets de t’appartenir entièrement. D’être aussi honnête qu’il m’est possible. Sauve moi » L’homme tombait, la fleur au fusil le genoux douloureux. S’écrasant sur au pied de la colline des sentiments, espérant qu’elle ne prenne pas le myocarde qu’il lui tendait pour le jeter a l’océan.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyJeu 21 Mai - 11:25

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

tu frémis légèrement au toucher du black. le cœur qui hurle, qui en demande plus. toujours plus. le cœur qui gémit pour que le contact soit plus long, permanent. le cœur qui se bat avec le cerveau. le rationnel. le cerveau qui te supplie d’arrêter tout ça. qui donne des ordres au corps, de se déplacer, de ne pas succomber au toucher du fiancé. le corps qui répond tout de suite face à cet ordre. tu recules légèrement lorsque ses doigts touche ta peau, presque à contre cœur. tu as l’impression de vivre une vraie guerre dans tout ton être, et ça t’épuises. la guerre constante entre ce que tu veux faire et ce que tu devrais faire. toi tu veux seulement revenir à cette époque où tout était plus simple, où il n’y avait pas de secrets, pas de mensonges. mais petite princesse connaît bien la vie réelle, et elle ne correspond absolument pas à tous ces fantasmes qui tournent dans ta tête. à des images d’une vie qui n’est en aucun cas la tienne, et tu aurais du le savoir. te préparer à cela. parce que c’est bien ça, la réalité. ce n’est pas poudlard, ce n’est pas la petite bulle que tu as crée avec antarès. et la réalité fait mal. tu t’écrases dessus, violement. sans protection. ça fait mal et tu n’as rien fait pour l’éviter. petite poupée bien bête, tu t’es laissée avoir par des promesses d’une vie différente de celle des autres membres de ta famille.

les mots qui arrivent à tes oreilles. tu sors de ta stupeur et écoute le black. à nouveau, il essaie de s’expliquer, de se faire pardonner. potter qui pardonne difficilement, les mots qui sortent difficilement de ta bouche. léger sourire qui se pose sur ton visage, sourire réel, aucune mesquinerie qui se cache derrière, aucune arrière-pensée. tu ne penses à rien d’autre qu’à l’homme devant toi, qui te supplies pour une autre chance, exposant son amour au grand jour. le genoux à terre, une belle tirade, digne d’un héro d’une tragédie grecque. d’un point de vu extérieur, il se pourrait que ce soit une belle scène. de ton point de vu, tu as l’impression de voir un pauvre homme supplier pour l’amour de sa belle. une position indigne d’un black, que tu penses mais que tu ne dis pas. en position d’infériorité, tu pourrais l’écraser avec une seule phrase, quelques mots. quelques minutes plus tôt, tu l’aurais fait. tu ne te serais même pas posée la question. maintenant, tu réfléchis quelques secondes, la colère, bien que toujours présente, quelque peu atténuée. – ne serait-ce pas là les mots que tu devrais me dire lors du mariage ? que tu dis enfin, la voix un peu cassée, les mots qui sortent difficilement de la gorge. le ton qui cache une note de moquerie. tu attrapes sa main qui se pavane sur ton visage, l’écarte doucement. le cœur qui hurle, le cerveau qui approuve. la chaleur qui s’éloigne doucement de toi. tu as compris quelque chose aujourd’hui. le cerveau à le plus souvent raison. le cœur n’est qu’un instrument qui n’écoute pas la raison ni la logique, toujours épris de sentiments.

et voilà que la chaleur reviens. tu gigotes quelques instants, l’instinct qui demande à sortir de cet embrassade. il ne semble pas bouger, incapable de briser ce moment. tu soupires, inhales son odeur et tu te calmes doucement. une réelle addiction. un besoin mutuel d’être avec l’autre, comme des addicts qui ne peuvent pas se passer de leurs substances. tu sens que ce n’est pas sain, ce genre de chose. personne ne devrait être aussi dépendant d’un autre être humain. voilà ce que tu dis la partie rationnelle de ton cerveau. – je t’ai déjà dit que je t’épouserai. que tu dis enfin dans un soupir. – je te l’ai promis. et je ne reviens pas sur mes promesses. contrairement à toi, tu t’empêches de dire, mais la pensée est bien présente. malgré tout cela, malgré tout ce qu’il vient de se passer, tu ne peux pas t’empêcher de l’aimer, d’avoir besoin du black à tes côtés. tu en vomirais presque si tu en avais encore la force. et ça te tue à petit feu, d’avoir besoin de lui et pourtant, une infime partie de toi demande à être libérée, à t’enfuir loin, avec un cœur brisé. mais tu sais que c’est quelque chose d’impossible. tu n’y survivrai pas tu le sais. gamine qui trouve le grand amour, mais cet amour ne se passe pas comme dans les livres, comme dans les contes que les enfants lisent avant d’aller dormir. c’est totalement autre chose. plus fort. et aussi plus douloureux. comme un poignard qui se plante dans ton cœur et qui y reste. – tu sais bien que je resterai toujours à tes côtés. malgré ma colère qui prend souvent le dessus et les mots qui sortent de ma bouche. tu pauses quelques instants. tu fermes les yeux quelques secondes, tu savoures quelques moments parfaits qui ne durent jamais. – mais il faut que tu me promettes de ne plus me mentir. je ne veux pas que l’on finisse comme tous ces époux qui se haïssent. tu ne veux pas avoir de raisons de le haïr, tu ne veux pas finir dans un mariage malheureux, incapable de regarder ton époux sans devenir enragée.


Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyDim 24 Mai - 20:58

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & @astoria potter.

Tout était plus calme quand Astoria était là, sa présence suffisait a calmer une mer déchaînée, un volcan en éruption, et même avec les rictus de la colère gravés sur le faciès porcelaine de sa bien-aimée, tout ce que le monstre voyait c’était la couleur des yeux, leur coupe en amande, la mèche rebelle qui revenait toujours se placer devant la paupière gauche, qu’il avait replacée tant de fois derrière les oreilles, il y avait les sourires qu’elle ne décochait qu’à lui, les moues joueuse de la princesse claquant des doigts pour que le chevalier servant vienne se coucher a ses pieds, chien docile a ses côtés. Elle était sa croix du sud dans un ciel dénué d’étoiles, guidant ses pas et ses pensées vers elle, comme une évidence. Il se rappelait du temps où il s’était battu contre son cœur, où il s’était perdus dans des bras et des draps enflammés par une passion lassante, lassante car aucune entre ses doigts n’avait la douceur de la Potter, aucune n’avait la couleur de ses yeux, la coupe en amande, la mèche rebelle ou le sourire dangereux. Ce sourire pour lequel il se jetterait dans les gueules d’un cerbère, pour lequel il se glisserait volontiers sous la douche des flammes d’un dragon enragé. Elle n’avait que quelques mots a dire pour le détruire, pour signer son épitaphes de quelques colères envolées, de quelques rimes assassines, glissant de ses lippes envoûtantes comme des poignards couverts de poison. Si elle le faisait, alors il rendrait les armes, déposerait son épée et son bouclier aux pieds de la gagnante. Sans mots, sans colères, il s’abandonnerait, il abandonnerait tout. Il le savait, qu’elle était la seule qui pouvait le comprendre, qui pouvait l’accepter, qu’elle était la seule qui savait voir derrière le gamin gâté et dégénéré, elle seule voyait le scorpion sans son masque, elle l’avait déchiré a coup de mots trop bien placés, de sentiments trop grands, trop puissants, contre lesquels il n’avait pas put résister. Il avait arrêté de se voiler la face, arrêté d’essayer de combattre, et c’était le cœur calme, la colère ravalée qu’il se plaçait auprès de son aimée, a genoux devant elle, nuque déployée comme un animal trop peu farouche. Presque trop confiant qu’elle ne lui trancherait pas la gorge pour baigner sa robe nuptiale dans l’ichor versé. Mariage sous de mauvais auspices, mariage maudit. Pourtant c’était ce mariage qu’il voulait, et aucun autre. Si elle l’abandonnait, il ne prendrait pas de femmes, se ferait célibataire endurci, fermerait son cœur, il ne serait plus Antarès Black, juste un chien enragé par l’amour qui l’avait quitté. Il serait détruit, le myocarde momifiée, extirpé de la poitrine et exposé aux monstres au coin des lèvres de la demoiselle au bras de l’ignoble Avery.

Et il tentait alors de récupérer les morceaux du palpitant de la douce qu’il avait brisé sous le coup des erreurs accumulées. De quelques mots bien pensées, quelques vérités cousues dans le doux panier des mensonges. Quelques notes agréables, cherchant a calmer la furie, cherchant a retrouver la princesse et ses sourires. Pourtant, il les pensait, il les pensait si fort qu’ils lui brûlaient la langue en traversant l’enclot de ses crocs. Il les pensait si fort qu’il espérait qu’ils soient assez réels, qu’elle les croirait, quand bien même il sortait de là où s’écoulait le mensonge et les jeux comme une seconde nature. Et il laissait le silence passer, il laissait la demoiselle choisir, si elle allait lui couper la tête ou lui passer la couronne. Qu’elle choisisse vite puisqu’il ne tenait plus la torture, il ne tenait plus d’imaginer un monde dans lequel leurs corps et esprits seraient séparés.  – ne serait-ce pas là les mots que tu devrais me dire lors du mariage ?  Les mots comme des orages dans la chambrée, le gamin qui osait enfin reposer ses iris dans les océans de son vis-a-vis. Et pourtant si les mots se veulent plus doux, la main viens rompre le contact, repoussant la griffe du monstre qui caressait sa proie. Pourtant il insiste le serpent, il enfonce ses crocs dans la peau, couvre de sa chaleur et étouffe de ses membres pour ne plus la perdre, encadrant la poupée de ses bras. Et si elle essaie de s’échapper, il serre encore plus fort, si elle essaie de repousser, il souffle sa chaleur sur son être, qu’elle se rappelle de cette chaleur, qu’elle se rappelle de son odeur. Elle était sienne a jamais, difficilement possessif, cette soirée marquerait la suite de leur vie.  – je t’ai déjà dit que je t’épouserai.  je te l’ai promis. et je ne reviens pas sur mes promesses Il levait la tête, libérant d’un bras la demoiselle, se laissant tomber a ses côtés, elle était sienne, encore une fois et a jamais, au diable les bienséances et les mœurs arriérées, il se foutait du mariage en grande pompe, il voulait l’épouser maintenant, devenir sien et qu’elle devienne sienne, pour qu’elle ne puisse plus partir, pour qu’elle ne se rende pas compte que leur histoire n’emmènerait rien d’autre que des larmes salées aux reflets nostalgiques d’un amour trop brûlant, trop étouffant, trop consumant. C’était leur destin, leur terrible tragédie, punis pour un amour qu’ils ne contrôlent pas, qui est trop pur pour leur cœur d’encre.  – tu sais bien que je resterai toujours à tes côtés. malgré ma colère qui prend souvent le dessus et les mots qui sortent de ma bouche. mais il faut que tu me promettes de ne plus me mentir. je ne veux pas que l’on finisse comme tous ces époux qui se haïssent. Il levait les yeux pour récupérer les siens. Calme et amoureux, tendre a en vomir, de ce regard qu’il n’avait que pour elle, les mirettes flamboyantes d’un sentiment trop grand pour que le gamin puisse vraiment le comprendre.

« Je te promets d’être honnête Astoria. Je te promets de ne plus te mentir, je te promets que peu importe le futur, je ne pourrais jamais te haïr. » Il tentait alors une nouvelle approche, d’une caresse sur l’épaule dont il chassait les cheveux, les lèvres se posant au coin de celles de sa douce. « Si cela ne tenait qu'à moi je t'épouserai ici même, sur le champ my princess »Il restait là quelques secondes, son visage cherchant a se fondre dans celui de sa belle. Il inspirait, son odeur l’enivrant, serrant la mâchoire pour calmer ses instincts furieux, ses instincts dangereux qui le pousserait trop loin pour ce soir. « Tu veux parler de ta sœur ? » les mots s’échappaient comme un murmure alors qu’il s’éloignait de sa belle, saisissant quand même une de ses mains dans les siennes, glissant ses phalanges tordues sur la peau immaculée de la belle. « Ou ne pas en parler si tu préfères. » Il a ce visage angélique, celui de l’homme qui veut récupérer les douleurs de la femme, les prendre comme siennes, les sortir du coeur féminin, trop fragile pour les supporter , machiste dans son éducation, elle était sa poupée, elle était cet objet fragile entre ses doigts. Pourtant elle était aussi forte qu’un tsunami s’abattant sur son âme calcinée. Elle était plus forte que lui en bien des sens.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyMar 26 Mai - 17:35

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

tu sens ses bras autour de toi, son souffle chaud contre ta joue. tu sens sa peau contre le tienne. la chaleur qu’elle émane, comme si elle te réchauffait. tu le sens sur ta peau mais aussi dans ton corps, ça te parcours de la tête aux pieds et c’est tellement étrange comme sensation. ce n’est qu’avec lui que tu t’es jamais sentie comme ça, d’une telle façon. ton cerveau te hurles que c’est mauvais, que tu ne devrais pas te sentir comme ça. ce n’est pas digne de toi, tu t’abaisses à un sentiment si pure que tout ton corps le rejette. ton cœur, contrairement à ta tête, se languis de cette sensation, il s’agrippe à cette chaleur et quémande de la ressentir tout le temps. il quémande et ne recevra jamais non comme réponse. tu ne sens plus qu’antarès autour de toi, comme si tout ton monde était centré autour du black. ça t’étouffe mais ça te fait du bien en même temp. tu ne vois que lui, tu ne sens que lui et tu n’entends que les battements de son myocarde tout près de ton oreille. et tu oserai presque penser qu’ils battent à l’unisson, le siens et le tient. mais c’est faux, bien sûr. impossible qu’une telle chose se fasse. princesse au cœur de glace, poupée de cire qui regarde les autres du haut de sa tour, qui se retrouve aujourd’hui à se comporter comme une pauvre gamine, une pauvre sang-de-bourbe qui ne comprend rien à la vie. tu en gerberai presque. t’as le tournis et des tremblements, des frissonnements même parfois, et tu te demandes si c’est vraiment ce qu’est censé être l’amour. tout ça. toute cette souffrance et ce bien être qui t’attaques d’un coup, avec la même force, au même moment. peut-être. sûrement. t’as rien pour comparer. mais ça te serre la cage thoracique comme les histoires le disent, et ça te donne des palpitations comme certains le disent. alors c’est sûrement ce sentiment qui te fais sentir comme ça.

t’as l’impression d’être une gamine avec pleins de rêves dans la tête. des étoiles pleins les yeux comme une innocente gamine qui se perd dans les histoires que la mère lisait il y a plusieurs années. et tu t’étais promise de pas devenir comme toutes ces gamines, elles te faisaient monter la bile dans ta gorge. maintenant tu deviens comme elle et, par merlin, c’est le meilleur sentiment que t’as pu avoir. c’est presque pur, presque immortel. c’est presque une émotion que la plupart ne touche que du doigt quelques secondes, et toi tu peut t’en empiffrer jusqu’à l’infinie, princesse à jamais insatiable, princesse qui en demande toujours plus. tu regardes dans ses yeux et t’as l’impression de te perdre dans un océan sans fin. et tu te bas comme jamais pour essayer de te battre. parce-que tu sais que le black en face de toi pourrait te détruire d’un seul claquement de doigt. que tu pourrais t’écrouler, crever comme une pauvre saleté, après un seul geste de lui, un seul regard, un seul mot. et tu sais très bien que tu ne devrais pas donner tant de pouvoir à quelqu’un. surtout pas à un black. et pourtant. est-ce que c’est ça, l’amour ? ou bien juste une obsession maladive, résultant d’une éducation où l’amour n’est qu’une piètre émotion rejetée de tous.

des promesses. et des lèvres sur le coin de tes lèvres et tu bougerai presque ta tête pour qu’elles se rejoignent après tant de temps séparées. s’en est presque une agonie. – des mots. des mots. je veux des actes. pense-y, la prochaine fois. que tu t’entends dire. c’est si facile de pardonner. quelques battements de cils et de jolis mots, des mots doux et s’en est fini de la reine de cœur. tu te transformes soudainement en une loque qui ne peut plus réfléchir par elle-même. – et par merlin, j’aimerai tellement. maintenant et tout de suite, mais il faut bien montrer à tous ces gueux ce qu’est le véritable bonheur. la perfection. la vanité qui reviens, l’orgueil qui réapparait. oh tu as besoin de montrer tout ça, de te vanter et que les autres te regardes avec tellement d’envie. que tu leur montre, juste devant leurs nez. c’est un besoin constant. de montrer que tu es meilleure qu’eux. que tout te réussis. une vraie addiction.

bien sûr, le moment est brisé par la mention de ta sœur. lyrae. tu grognes. il comprend vite que tu ne veux surtout en parler. tu ne veux même pas entendre son nom, la simple mention de ta sœur qui fait renaître cette rage au fond de ton ventre. – je ne veux pas en parler. je ne veux même pas faire allusion à elle. que tu finis par dire, la voix à peine plus haute qu’un murmure. – il y d’autres choses que j’aimerai faire. tu attrapes son visage avec tes deux mains, et la positionne pour rencontre ses lèvres avec les tiennes. le brasier qui se forme au fond de ton estomac. quelques baisers chastes qui se transforment.


Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyVen 29 Mai - 11:15

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

Tw : -18

Il y avait le temps qui était passé, les années qui avaient vu leur amour s’épanouir comme une fleur rare et sauvage. Il y avait la lune et les étoiles, témoin de leur premier baiser dans la volière de Poudlard, quand l’orage grondait et que la pluie menaçait de faire déborder le lac noir. Il y avait le soleil d’été, comme promesse de l’union qui ne tarderait plus a arriver. Il y avait deux gamins, le cœur brûlant, une tornade en colère qui souffrait pourtant de la distance entre eux, un loup solitaire, perdu dans les toiles de la veuve noire. Et le myocarde s’emballait a mesure que les secondes s’écoulaient, que ses doigts se languissaient de la douceur de la peau de sa belle et que ses lèvres perdaient leur couleur d’être trop longtemps loin des siennes. Pourtant c’était un mot qu’ils ne connaissaient pas, qu’ils avaient dû apprendre seuls, et ils avaient fait de leur mieux pour en déduire les mystères et les surprises. Non ils n’étaient pas faits pour aimer, n’étaient pas censé laisser cette faiblesse les atteindre, ils étaient royaux, ils étaient riches, descendants de deux des plus grandes familles de Grande-Bretagne, Potter et Black dans une union qui faisait déjà trembler le pays. S’ils n’étaient pas les héritiers des deux familles, ils s’assuraient ainsi un avenir brillant, un avenir dans lequel ils pourraient cultiver cette amour empoisonné, pour croquer a pleine dents la pomme de leur union, fruit gâté qui propagerait la gangrène de leurs âmes souillées sur de nouvelles générations. Il voyait déjà lui, dans ce manoir qu’il avait acheté pour la belle, il voyait déjà les boucles brunes des gamins trop nombreux et trop bruyants, courir dans les couloirs, glissant leurs mains potelées sur les touches torturées d’un piano trop longtemps resté silencieux. Il avait ces visions, teintées d’un bonheur trop mielleux, c’était ce futur qu’il imaginait malgré son âme tachée de noir. Et ces visions, il ne les avait que lorsqu'il se retrouvait a ses côtés, quand il partageait son air et son odeur, quand elle restait là des heures, des jours durant sur ses vêtements et sa mémoire.

Il ignorait le gamin qu’il était devenu aveugle, qu’il ne voyait pas qu’ils allaient droit au mur, qu’ils se jetteraient ensemble du haut de cette falaise sur laquelle ils désiraient se marier. Qu’ils plongeraient ensemble dans des eaux violentes, écrasés les espoirs sur les façades rocheuses et coupantes. – des mots. des mots. je veux des actes. pense-y, la prochaine fois.  Il souriait alors, de ces sourires qui lui donnaient l’air d’un gamin espiègle, sur le point de faire sa prochaine blague ou son prochain coup-bas. Elle connaissait ce sourire pour l’avoir vu plusieurs fois déjà.  – et par merlin, j’aimerai tellement. maintenant et tout de suite, mais il faut bien montrer à tous ces gueux ce qu’est le véritable bonheur. la perfection.  Il poussait un soupir profond. "Alors il est temps de lancer la machine. Je ne peux plus attendre Astoria. Je te veux." Ce besoin de jouer le jeu pour plaire a l’opinion générale commençait a peser de plus en plus. Surtout qu’il ne comprenait pas pourquoi leurs pères n’avaient pas déjà lancé la machine. Il la voulait, simplement il n’avait qu’à la regarder pour la vouloir, il n’arrivait presque plus a feindre de ne rien ressentir pour la jeune femme. Il voulait juste être avec elle, pour toujours, pour ne plus jamais la perdre.  – je ne veux pas en parler. je ne veux même pas faire allusion à elle. il y d’autres choses que j’aimerai faire.

Et la princesse commande, l’ordre tombe alors que ses mains viennent saisir le visage de l’éphèbe, ses yeux se ferment d’eux mêmes alors que les lèvres se rejoignent. Ses propres mains se glissent dans le dos de la belle, l’une grimpant vers sa nuque et l’autre se posant au creux de ses reins. Il l’avait déjà embrassée, pourtant, après les éclats de cette soirée, et l’atmosphère tendue, ce baiser avait quelque chose de particulier, une nouvelle saveur, et il voulait qu’il dure toute une vie, serrant sa belle contre lui. Le baiser finissait pourtant par être rompu, les lèvres du garçon se glissant sur le cou de la demoiselle, y dessinant un amour naissant, une passion trop grande, depuis trop longtemps refoulée. D’un geste peut-être un peu brutal, il finissait par la faire glisser sur ses jambes, alors qu’il retrouvait ses lèvres d’un un baiser passionné. Pourtant, il finissait par le rompre de nouveau, reprenant son souffle et plantant ses iris dans ceux d’Astoria. « Tu es sûre ? » Sa main se glissait sur le visage de la demoiselle, replaçant la mèche rebelle qu’il adorait tant, un sourire léger sur le visage, il avait toujours respecté le vœu de Astoria. Et si lui n’avait pas attendu le mariage pour perdre sa pureté, il avait toujours accepté la décision de la demoiselle. Jurant même fidélité, il n’avait jamais retouché a une femme depuis la fin de Poudlard. Il la voulait, sienne et toute entière, et il ne voulait plus attendre, après tout, ils étaient bientôt mariés, peut-être qu’il ne servait plus a rien d’attendre. « Je ne veux surtout pas te pousser Astoria... »

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptySam 30 Mai - 15:21

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

tu poses tes lèvres sur celle du black.
tu sens que les choses changent à ce moment précis. comme si quelque chose venait de se déclencher, quelque chose qui est hors de ton contrôle.

les baisers, jusqu’ici chastes et purs et toujours modérés, ne le sont plus. adieux les inhibitions, tu sens ton corps qui demande quelque chose d’autre. quelque chose qu’il demande depuis maintenant plusieurs mois, si ce n’est plusieurs années. ton corps et ses demandes que tu ne peux plus oublier, feindre de ne pas entendre, désormais. il n’est pas possible de mettre en sourdine les envies qui te parcourent depuis tant de temps. tu sens ton sang qui pulse dans tes veines, ton cœur qui palpite dans ta cage thoracique et tes lèvres sont en feu. elles demandent plus, toujours plus. gamine à jamais insatiable. tout ton être qui demande, qui ordonne. et qui es-tu pour ne pas répondre aux commandes de ton propre corps. tu hésites pourtant quelques instants, un millième de seconde. tu penses rapidement, essaie de ne pas montrer la légère hésitation. tu penses au paternel, à la promesse faîte. à ce qu’il dirait s’il découvrait ce qui va se passer, les conséquences de tels actes. un baiser plus tard et toutes ces questions sont enlevées de ton esprit, complètement oubliées. peu importe. il n’en saura jamais rien. tu chasses de tes pensées tout autre chose. pour l’instant rien ni personne ne compte à part antarès. tu passes ta main dans ses cheveux, tire un petit peu à la base de ceux-ci. tu savoures chaque instant passé dans les bras du black, du futur fiancé. peu importe le reste. dans quelques semaines le mariage aura lieu, il n’y a plus raison de te retenir. la promesse d’une union éternelle qui se profile, que tu peux toucher du bout des doigts. gamine qui se sent libre pour la première fois, libre de faire ce qu’il te chante sans aucune conséquence.

tu sens les frissons te parcourir lorsque ses doigts frôlent ta peau, et tu souris doucement contre ses lèvres.

un grognement qui sort de ta gorge lorsque le black s’éloigne quelques instants. la sensation d’il y a seulement quelques secondes qui te manque déjà.le moment soudainement brisé, et un instant tu te demandes s’il n’a pas entendu quelqu’un rentrer dans le manoir sans que tu l’entendes, bien trop prise dans le moment pour faire attention à quoi que ce soit. pourtant, il a l’air sérieux et ne bouge pas. tu le regarde, droit dans les yeux, le même air sur le visage. tu lèves un sourcil, le questionne sans un mot. l’impatience qui commence à se dessiner en toi, le caractère naturel qui revient au galop. pourtant tu ne dis rien, ne fais rien. attend qu’il ouvre la bouche. tu roules des yeux quand il le fait finalement. – bien sûr que je suis sûre. que tu dis rapidement, la voix ferme. comme pour confirmer tes dires, tu poses quelques instants tes lèvres sur les siennes. l’extérieur qui reste confiante, toujours dans le contrôle. l’intérieur qui remercie merlin qu’antarès soit aussi avenant. peu de sang-pur le sont aujourd’hui, et tu sais que tu as tiré le gros lot avec le black. des promesses faites il y a si longtemps, qu’elles ne veulent plus rien dire aujourd’hui. tu les as oublié. tu ne pensais pas ressentir quelque chose comme ça un jour. ce n’était que des mots, après tout. princesse qui fait ce qu’elle veut, de toute façon. tu recules quelques instants, touche du bout des doigts la joue du fiancé dans un moment de douceur si peu caractéristique d’une potter. – si je n’étais pas sûre et certaine, tu le saurais.

tu ne l’aurais certainement pas embrassé comme ça, si tu n’étais pas sûre de toi et de ce que tu voulais. tu n’aurais absolument pas parlé comme tu l’as fait un peu plus tôt, si tu ne voulais pas quelque chose de précis. l’assurance qui se dessine en toi, une légère peur à l’arrière de ton esprit. peur qui crie mais que tu mets en sourdine, qui devient un léger murmure toujours présent. – la vraie question, c’est est-ce que toi, tu es sûr ? tu dis finalement, sourire mesquin sur les lèvres.



Revenir en haut Aller en bas
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyDim 31 Mai - 20:37

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.
tw: -18

– bien sûr que je suis sûre. L’assurance de la belle lui arrachait un sourire léger. Il la voulait, il l’avait toujours voulue. Cela faisait déjà plusieurs années qu’Antarès avait oublié le corps des femmes, dans l’espoir de voir ce jour arriver. Et pourtant, il n’appréhendait pas, il voulait juste l’avoir. Mais il ne voulait pas lui imposer sa décision, il lui avait promis d’attendre avec elle, de ne céder que lorsqu’elle serait prête. Il laissait sa main chercher sa joue, brûlant de rester en contact avec elle, ce besoin que rien ne semblait combler. Il souriait comme un gamin rêvant de pouvoir attraper son rêve du bout des doigts. – si je n’étais pas sûre et certaine, tu le saurais. Et Antarès se mordait la lèvre inférieure, les yeux figés sur les lèvres de la belle, comme si elles appelaient les siennes pour un nouveau baiser fiévreux. Il laissait ses pupilles se perdre sur la forme de son visage, alors que les lèvres de l’autre se tendaient en un rictus joueur, air de défi sur le visage, – la vraie question, c’est est-ce que toi, tu es sûr ? Touché dans son égo masculin, le garçon mimait un coup de poignard dans le cœur. Joueur avec sa princesse pour lui arracher quelques éclats de rires cristallin, il finissait par la faire basculer sur le lit, se glissant au dessus d’elle, prédateur prêt à réclamer son dû. Pourtant, ses mains venaient avec douceur effleurer le visage de la belle, alors que ses lèvres fondaient sur les sienne en un baiser profond, calme, qui se transformait peu à peu en danse passionnée. Ses doigts glissaient alors dans le dos de la princesse, tirant sur la fermeture de sa robe, il glissait ses baisers dans le cou de sa belle avant de se redresser, sourire malin sur le visage il retirait sa propre chemise, l’envoyant s’échouer quelque part dans la chambre, sa main glissait ensuite vers la porte. Collaporta Leur secret, entre ces quatres murs, prêts a croquer au fruit interdit, se fichant des risques se fichant de l’avenir. Il la voulait toute entière et ses doigts venaient glisser sur les épaules pour retirer le vêtement de la demoiselle. Brisant son intimité avec une flamme libidineuse dans les yeux, il laissait sa mémoire graver cette image. Dessinant ses courbes et ses formes dans sa mémoire alors que ses lèvres rejoignaient une nouvelle fois les siennes, laissant ses doigts découvrir la peau sacrée de la bien-aimée. De baisers en baisers, la respiration qui devenait plus saccadée, quelques soupirs s’échappant effets des caresses des amants. Pourtant, il devenait impatient, rêvant de la réclamer toute entière, les baisers plus insistants, les caresses plus profondes. Il finissait par se dresser au dessus de la demoiselle, souriant, il retirait les derniers vêtements qui le recouvraient, assumant sa nudité face a la demoiselle. Il voulait être sien tout entier, il la regardait avec un air de défi, lui intimant de faire de même, laissant les sous vêtements glisser sur sa peau.

Il glissait sa main entre les siens de sa fiancée, caressant doucement son ventre pour finir sa course sur le creu de ses reins et sa cuisse dénudée. “Tu es magnifique Astoria Potter…” Et tout son esprit l’appelait déjà Astoria Black. Il la ferait sienne, et ses lèvres déposaient des baisers comme miliers de pactes sur la peau de sa fiancée. Caressant du bout des lèvres le creu de ses hanches jusqu’à trouver doucement le chemin de son intimité de baisers taquins. Il voulait la voir trembler sous ses doigts joueurs, râle sauvage s’échapant de sa gorge, l’homme retrouvant des instincts enfouis trop longtemps. Plus de retour en arrière possible, et il tombait de plus en plus amoureux de celle qui envoyait des soupirs interdits aux astres curieux. Il voulait la faire sienne, ce soir, dans l’ombre des rideaux tirés, sous la lueur de quelques bougies dont les flammes vacillaient. Et il cessait ses caresses intimes pour remonter chercher les lèvres de la belle. Le charme faisant son effet, la chaleur dans son bas-ventre devenait impossible a ignorer, il attrapait une de ses lèvres entre ses dents en souriant, calme et amoureux. Une dernière caresse sur le visage et dans un soupir amoureux il pénétrait le temple de la belle, souillée par sa présence qu’elle acceptait volontairement, scellant un avenir lié, la communion des deux âmes dans l’acte charnel. Et il l’entraînait avec lui dans une danse organisée, deux amants se découvrant, marquant les peaux de griffes et de baisers possessifs, alors que perlait la sueur du plaisir sur les corps tremblant, les soupirs devenant gémissements de plus en plus violents, de caresses embrasées qui laissaient leur trace, il y avait l’envolée fantastique avant l’extase, sous les gémissements d’amants secrets, et dans un râle plus animal qu’humain l’homme se laissait aller au plaisir extrême. Soupir satisfait alors qu’il fondait sur les lèvres de la belle, la graciant de quelques derniers baisers avant de se laisser tomber à côté d’elle, souffle coupé.

Il se retournait après avoir récupéré son souffle, glissant ses doigts sur le bras dénudé de la demoiselle avant de finir sa course sur ses joues. “Tu es magnifique Astoria...je suis désolé de t’avoir blessé...je ne sais pas toujours comment m’y prendre avec toi.” Confessions réelles, d’un gamin qui acceptait finalement de dévoiler son secret, qu’il était perdu quand elle le regardait, faisait des choses insensées pour la garder a ses côtés.

Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyLun 1 Juin - 13:12

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

le cœur qui palpite, il te monte à la tête et aux joues. il bat tellement vite, de l’anxiété mêlée à de l’appréhension, un soupçon de peur mixé avec un désir qui monte un peu plus à chaque seconde. ce n’est plus le moment de reculer. peau contre peau, chaque touchés est de plus en plus brûlants. tu as l’impression que tu vas te consumer, tel un phœnix avant de renaître de ses cendres. le souffle court, les lèvres marquées par les baisers qui se transforment rapidement, passion qu’abrite deux jeunes gens qui finit par exploser. tu sens le feu dans ton ventre qui se déplace vers le bas ventre, sensation étrange, mais pas inconnue. sensation qui est revenue plusieurs fois aux côté du black, mais que tu avais mis de côté, cachée dans un coin de ton esprit pour ne plus y penser, ne pas fauter avant le mariage. pensée aujourd’hui qui est totalement sortie de ta tête. tu t’en fou complètement, pour être honnête. les promesses d’un autre temps oubliées dans les baisers et les douces caresses d’antarès. tu ne savais pas qu’il était possible d’autant de douceur mêlée à de l’envie. tu te perds dans chaque souffle, dans chaque murmure et chaque baiser. ça tourne dans tes têtes, et tu te demandes pourquoi avoir attendu tant de temps pour ressentir un telle chose.

la porte qui claque. tu n’y avais pas pensé, trop perdue pour réfléchir à quoi que ce soit. de toute manière, la maison est vide. mais un elfe un peu trop curieux est si vite arrivé. les vêtements qui s’envolent, la réalité qui s’installe doucement. gamine subjuguée par le corps en face. tu dessines les contours du torses et des épaules du black, en prenant tout ton temps. les doigts qui glissent le long des muscles, frissons qui te parcours et tu te mords la lèvre inférieure devant tant de beauté. adonis devant toi, tout à toi. il t’appartient, pour toujours et à jamais. les promesses qui n’ont pas encore été faîtes officiellement, mais tu le sait bien. il n’y a pas besoin de mots pour cela. un élan de courage qui parcours tes veines, malgré le manque de pratique. tu déposes quelques baisers sur le torse, descendant quelque peu.

tu découvres de nouvelles sensations, un nouveau monde. il fait chaud, beaucoup trop chaud dans la pièce, et même la nudité ne suffit pas à calmer cette chaleur. princesse qui devient femme, légère grimace face à l’intrusion de l’autre. grimace qui change rapidement, vite oubliée. – je t’aime. que tu murmures dans le creux de son oreille, le souffle coupé et haletante. confession lors du moment si intime, deux mots qui sortent à peine de ta gorge. deux corps qui ne font plus qu’un, les cœurs qui battent à l’unisson des mouvements. les doigts qui cherchent les cheveux du fiancé, geste devenu si banal et important à la fois. tu tires quelque fois dessus, agrippe les mèches comme on s’accroche à une bouée de secours.

tu ne savais pas qu’un tel son pouvait sortir de ta gorge, et tu remercies merlin qu’il n’y ai personne à la maison aujourd’hui.

c’est avec le souffle court que tu remontes le drap fin jusqu’à ta poitrine, cachant ta nudité une fois de plus. tu places un léger baiser sur les lèvres d’antarès, scellant finalement l’acte qui vient de se produire dans la chambre. tu grimaces à nouveau en te positionnant sur le côté, et il ne fait aucun doute que tu seras sûrement endolori pour le reste de la journée, et probablement demain. – ne t’inquiète pas pour ça. que tu dis finalement face à ses excuses, attrapant sa main qui se promène sur ta joue pour la mener jusqu’à tes lèvres. tu y déposes un doux baiser. – sache que je n’aurais pas pu rêver mieux. et c’est bien la vérité. même dans tes songes les plus intimes, rien n’équivaut à ce qu’il vient de se passer. tu sens encore chaque baiser sur ta peau dénudée, chaque toucher sur la chair. ils sont gravés dans ton esprit jusqu’à ton dernier souffle. – et j’espère que ça a été aussi fantastique pour toi. quelques doutes face à l’expérience du black, un manque de confiance peu caractéristique d’une potter.

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
The Greater Good
fresh muggle of bel air
The Greater Good
face claim : (c) ice and fire
pseudo : ftgg.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyLun 1 Juin - 13:12

Le membre 'Astoria Potter' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Réussite / Echec' :
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 37VHYmzZ_o
Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com
Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptyVen 5 Juin - 0:01

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

Il y avait quelque chose dans cette journée, quelque chose qu’il n’oublierait jamais. Les caresses, les baisers qui resteraient gravés dans sa mémoire. Il avait attendu ce jour depuis trop longtemps, n’avait cessé de compter les années, peut-être même les jours. Parfois doutant de pouvoir résister aux corps attirants. pourtant depuis la promesse faite, lors de la dernière soirée passée à Poudlard, quand elle lui avait promis d’évincer Yaxley et de couronner le chevalier qui avait su ravir le coeur de la princesse. Ce jour là, il lui avait juré fidélité, sur un coup de tête, sans réfléchir. Et peut-être a l’époque ce n’étaient que des mots en l’air, le soir même il avait tenté de se glisser dans un lit interdit, sans pourtant pouvoir mener à bien ses désirs lubriques, pas quand il imaginait son visage et que les autres semblaient trop fades. Alors il avait fini par arrêter d’essayer, sachant très bien que son corps ne répondait qu’aux caresses de son aimée. Pouvoir étrange qu’elle possédait sur le jeune homme. Et pourtant, aujourd’hui, elle avait brisé le sort, rompu le charme, elle s’était offerte à lui, et quand il la regardait se glisser sous les draps froissés et marqués par leurs ébats, il ne put s’empêcher de réaliser à quel point elle semblait encore plus belle que par habitude. Il laissait courir ses doigts qu’elle rattrapait en vol, les posant sur ses lèvres dans un baiser empli de douceur.

– ne t’inquiète pas pour ça. sache que je n’aurais pas pu rêver mieux.

Elle lui arrachait alors un sourire, juste ces quelques mots, et l’évidence était encore plus frappante, il ne voulait personne d’autre. Il ne voulait qu’elle, la satisfaire avant tout, être a ses pieds le roi qu’elle méritait. C’était étrange même, à quel point a côté d’elle il était finalement humain. Le coeur léger, pas une once de colère, une ivresse qu’il se hâtait de vivre chaque jours, se réveiller à ses côtés, observer son visage porcelaine qu’il caressait doucement sans la réveiller. – et j’espère que ça a été aussi fantastique pour toi. Il lâchait un rire léger, Astoria n’était pas du genre a manquer de confiance en elle. Pourtant il savait ce qu’elle devait ressentir, il ne lui avait jamais caché ses aventures dans les couloirs de l’école, elle connaissait les noms et les visages de toutes celles qui avaient visité le lit d’Antarès, sauf celles dont il ne se souvenait plus. Il se redressait alors, au dessus du drap, peu gêné par sa nudité, maintenant qu’ils avaient partagé l’ultime baiser. Il s’appuyait sur son avant bras, les boucles brunes rabattues derrière les oreilles pour dégager son visage. “Tu as été parfaite. Comme d’habitude.” Il le pensait, alors qu’il se penchait pour poser un nouveau baiser sur les lèvres qu’il ne voulait plus quitter. “Ceci dit j’avoue que je ne m’attendais pas à ce que la journée prenne cette direction…” Il glissait ses doigts sur l’épaule de sa douce, caressant doucement l’épiderme couvert par le drap. “Je voulais te réserver une nuit spéciale pour ta première fois...je te promets de sortir le grand jeu le jour de notre nuit de noce. En attendant, plus que jamais, je suis tien Astoria, entièrement dévoué à tes caprices.” il tirait doucement la langue a sa partenaire de toujours, joueur à son habitude. Mais malheureusement la réalité ne revenait que trop vite, brisant la bulle d’amour des amants. Réalité qui venait trop rapidement, se rendant compte de son erreur, pris dans le désir et la folie des caresses il avait été inconscient. Si lui ne risquait rien, elle risquait de tout perdre. “Nous devons avancer les noces Astoria. Je...j’irai voir ton père, je lui dirais que je ne veux plus attendre. Que dis-tu du premier Septembre ? Cela nous laisse quelques semaines pour finir les préparatifs. Et une fois tout cela terminerait, je t’emmènerai a Paris...ou en Afrique du Sud ! mieux encore nous irons visiter Cuba !” Il souriait alors joueur, traçant des lignes sur le drap posé sur sa fiancée. “Nous irons faire le tour du monde, qu’en penses-tu ? juste toi et moi.”



Revenir en haut Aller en bas
https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1591550339-ezgif-5-693aa069a4fe
études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. EmptySam 6 Juin - 11:37

(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. 1589490028-ezgif-7-fb12e5be8b3b
antarès & astoria.

retombée de l’adrénaline et l’endorphine. la réalité qui revient petit à petit. la réalité de ce qu’il vient de se passer. oh tu ne regrettes rien, bien sûr. tu ne reviendrais jamais en arrière pour effacer ce qu’il vient de se produire, mais tu commences tout juste à réaliser ce qu’il vient de se passer. les actions, les conséquences. les retombées. et pourtant, perdue dans ce lit et dans ces draps, tout ça n’a pas d’importance. tout ce que tu vois, passé, présent et futur, c’est le black allongé à côté de toi. respiration haletante et corps chaud. tu te perds dans tes iris et le monde autour n’a plus aucune importance, les autres ne sont même plus présents autour de toi. c’est un sentiment étrange. de ne voir qu’une personne, comme si tout ton monde tournait autour d’elle. une dépendance qui causera ta perte, tu en es sûre et certaine. l’addiction est toujours ce qui cause la perte.

la voix du fiancé qui te ramènes sur la terre ferme. quelques mots doux qui résonnent dans tes oreilles, qui n’arrivent pas totalement à ton cerveau par moment. tu traces lentement des formes sur son torse, écoutant à peine ce qu’il dit. – moi non plus. que tu finis par dire. tu avais prévu de lui rendre la monnaie de sa pièce, de le faire souffrir et pleurer comme un gamin. finalement, cette haine s’est transformée en quelque chose d’autre, quelque chose de plus intense. cette envie de l’avoir, rien que pour toi. rien qu’à toi. souvenirs d’autres femmes qui l’on eut, mais pas comme ça et tu le sais. peut-être son corps mais pas son cœur, et c’est tout ce qui importe. t’as les entrailles qui se tordent lorsque tu repenses à tout ces filles, trop heureuses d’avoir le black sans comprendre qui il est vraiment. s’il n’en tenait qu’à toi, elle serait déjà toutes mortes, six pieds sous terre. possessivité qui règne ta vie et tes actions.

sourire taquin qui se forme sur tes lèvres. – mes caprices ? que tu répètes en t’éloignant de quelques centimètres. joueuse. – tu n’as encore rien vu. tu finis par dire. les caprices digne d’une gamine pourrie gâtée, à qui l’on a jamais dit non. mais la suite de sa tirade de faire revenir une nouvelle à la réalité. les parents qui ne tarderont pas à revenir, entrerons sûrement dans la chambre sans s’annoncer. découvrant deux corps qui ne devraient pas être nus ensemble jusqu’au mariage. tendres embrassades qui doivent prendre fin rapidement, si tu veux que le secret soit bien gardé. – juste toi et moi. tu approuves en posant un dernier baiser sur les lèvres du fiancé. promesse d’un avenir meilleur, où tout vous souris et où le secret d’un amour entre deux amants n’est plus à garder.

en attendant, il vous faut être prudent. – père et mère ne vont pas tarder à revenir. que tu souffles, un air mécontent sur le visage. oh tu n’oses pas imaginer la réaction du paternel s’il vous voyait comme ça. promesse faite au père que tu as si vite oubliée dans les bras de l’âme-sœur. tu soupires, prête à déjà dire au revoir. – il faut que partes. s’ils te voient ici, je ne sais pas ce qu’ils feront. et la chaleur du corps à côté de toi qui disparaît rapidement, les vêtements ramassés et remis. des au revoir, à nouveau. quelques minutes déchirantes, et quelques derniers baisers. la pièce qui se vide, bien trop vide maintenant que le black est parti. et pourtant. secrets qui s’accumulent, un nouveau qui vient s’accrocher à l’édifice. secret délicieux, que tu porteras jusqu’à ta tombe.


FIN.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.   (-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(-18) risibles amours. (astorès) / TERMINE.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» still learning. (astorès) / TERMINE.
» hear me roar (w/dorcas) terminé.
» Les amours arides (Nyongo)
» terminé - (mina/abel) crawling back to you
» terminé - nightmare (fauscylla)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
for the greater good :: miroir du rised :: Rps archivés-
Sauter vers: