orphée - hope

les étoiles viennent doucement de s'aligner, cela fait plusieurs nuits que l'enfant regarde les astres danser, forcement encore la même valse dans le ciel étoilé. elle n'est pas certaine, et pourtant plus les nuits passent plus le message parait si clair. en vie. elle ne sait pas trompée, elle est encore de ce monde caché quelque part fuyant le désespoir et l'amour d'un être qui la pleure sans cesse. elle espère, la douce enfant prie intérieurement de la revoir elle, la douceur incarnée la beauté dessinée dans les traits d'une femme qui par le passé l'a accepté. elle espère, tourne son télescope dans tous les sens, le message est clair, enfin, un espoir d'avancer, de rendre à son frère la joie passée. elle tourbillonne riant fortement dans la tour froide qu'est son antre, heureuse, douceur de la joie qui la transperce qui fait battre son cœur encore plus fort, enfin. il manque encore, le chemin, elle cherche alors, des nuits entières à en perdre le sommeil, feuilletant chaque écrit passé, chaque notes griffonnés espérant que le chemin viendrait à se montrer. rien, le silence qui reprend place la solitude qui s'installe dans le cœur de l'enfant, tristesse déconcertante de la perdre encore, l'espoir qui se meurt dans ses chemins que les astres gardent en leur cœur. elle pleure, la poupée veut la retrouver pouvoir juste la serrer dans ses bras et rendre à son frère le sourire qui par le passé peigner ses lèvres. un mois, puis un autre, rien, toujours rien, elle griffonne grogne contre elle-même allongée sur le sol froid de la tour qui la perd. puis un silence, puis elle se lève, préférant observer la lune sa mère, l'observer un instant avec l'envie de l'entendre chanter, la bercer pour apaiser ses pensés. et ses yeux se perdent dans le néant de la nuit, quand soudain une étoile l'interpelle, comme un appel à l'aide comme une sensation de ne pouvoir détourner la tête elle cherche alors à la rejoindre étudiant encore ses mouvements, sa nouvelle danse. là, il est là, le chemin qui se trace dans les astres, une indication puis une autre, voilà enfin l'espoir qui lui claque dans le cœur. elle est là, orphée est là. elle n'attend pas le chemin sera long, elle le sait, elle disparaît alors, marche sur des chemins ardus, comme en quête d'un trésor cherché depuis tant d'année. elle est là, non loin au bout du chemin. le soleil se lève à peine sur les collines d'herbes, elle avance le regard fixé sur un point indiquée, là, au loin, une petite maison a pris pied, elle est là, elle le sait elle le ressent elle doit y aller. c'est le pas qui s'accélèrent, courant presque vers la porte d'entrée. elle s'arrête alors le poing serrer prêt à toquer, un moment d'hésitation, ne sachant guère ce qu'elle va trouver. pourtant sa main la guide et elle frappe à tout rompre contre le bois espérant que quelqu'un vienne. puis des pas se fond entendre, et la porte s'ouvre et dans un souffle « orphée... » c'est elle là debout dans l'entrée le regard fixé sur la jeune femme qui l'a longtemps cherché, n'ayant jamais perdu espoir en sa vie, en son souffle. elle le savait. une larme vint doucement couler le long de sa joue, comme un poids qui s'envole, et le chagrin qui dégringole. elle la pensait morte, pluton la pleure encore chaque jour, et pourtant elle est bien là, debout devant elle, douceur du passé, tristement enlevé.

là, devant ses yeux trône la disparue, le souvenir perdue d'étreinte de sourire de doue moment qui ne sauraient mourir. son regard se plonge dans les prunelles de la belle lui faisant face, vivante, de grâce. heureusement au combien la joie l'envahi, tourbillon de son être volute délicat de savoir qu'elle est là les yeux ouverts respirant vivant. un sourire des larmes qui dégringolent sur le visage de la pauvre enfant, de l'avoir retrouvée de pouvoir la serrer contre elle sans le regretter. elle est là, orphée, la belle la douce celle qui a offert par le passé t'en de bonheur de sourire à un frère trop souvent dans la torpeur. heureuse, enfin, depuis des mois elle n'avait plus ressentit cela, comme une nouvelle respiration, l'air soudain plus agréable le soleil plus chaud. la joie, voilà, ce qu'est la joie douceur qu'elle n'avait jamais ressenti aussi fortement par le passé, et maintenant elle l'avait retrouvé. elle sourit sous l'eau qui dégringole de ses douces prunelles, heureuse d'entendre à nouveau la douceur de sa voix oublié. « je le savais tu ne pouvais pas.. être... » elle la serre tellement fort contre elle blottissant son visage dans le creux de sa nuque respirant de sous parfum de candeur de douceur. relâchant doucement son étreinte et sans pourtant la lâcher véritablement de peur qu'elle ne vienne à s'envoler elle la regarde de haut en bas, la dévore du regard comme un miracle. elle est là. « tu m'as manqué orphée.. horriblement si tu savais » le cœur c'était déchiré quand l'annonce de sa mort avait été prononcé. pluton avait passé la porte, c'était doucement laissé bercé par les larmes coulant le long de son visage avant de chuter de tomber dans les bras de son astre préféré. il avait craché les mots, une violence de l'entendre, de l'imaginer, morte elle la femme qui l'aimait. moon en avait eu le cœur brisé, perdre celle qui l'avait acceptée qui ne l'avait jamais jugée malgré toutes ses folies dissimulés. elle avait perdu ce jour là surement l'un de ses seuls soutient féminin, envoler dans les souvenirs disparus. pourtant sans même savoir pourquoi, la jeune femme n'avait jamais acceptée cela, ne pouvant y croire, ne pouvant accepter la mort d'orphée. et elle avait eu raison de la chercher car en cet instant elle l'avait retrouvé. doucement elle sèche ses larmes un sourire candide sur ses lèvres « installons nous et je te dirais tout !» elle lui agrippe doucement la main pour passer la porte, la refermant derrière elle et s'avançant vers la table trônant devant elle. elle prit place invitant orphée à ne pas s'éloigner d'elle a s'installer tout près d'elle. « tu n'as pas changée » les mois s'était écoulés depuis sa disparition et pourtant elle était toujours la même, rien n'avait changé, toujours aussi belle, aussi douce son parfum embaumant la pièce avec délicatesse. « je le savais, tu ne pouvais être morte, c'était impossible ! » son sourire se fit si grand, sa main tremblant en tenant la sienne tellement enjouée de pouvoir à nouveau la toucher, être à ses côtés. si pluton savait... « c'est plutôt à moi de te demander pourquoi tu as disparue ? » oui, maintenant qu'elle était assise là, heureuse et pourtant anxieuse de savoir pourquoi elle avait prit la décision de les fuir de s'enfuir de les abandonner tout deux de leur briser le cœur.

elle semble fébrile la douce enfant, comme si quelques choses n'allaient pas, comme si l'arrivée de moon changeait la donne. elle se lève se précipite presque vers l'eau qu'elle fait bouillir, le regard de moon ne la lâchant guère de peur qu'elle ne disparaisse à nouveau. le sourire sur ses petites lèvres d'enfants retrouvant une sœur, une confidente, elle est là devant elle, bien vivante. les minutes passent et le silence devient leur amie, comme si orphée chercher inlassablement comment avouer à sa protéger pourquoi elle les avait abandonnée. elle revient s'installe délicatement à ses côtés lui offrant une tasse de thé que moon approche d'elle avant de la regarder. elle attend, elle veut savoir pourquoi, pourquoi pluton pleure chaque soir la mort de sa bien aimée, pourquoi depuis dès mois moon cherche inlassablement à la retrouver. puis elle parle, sa voix tremble incertaine, apeuré, ayant surement peur de se faire juger. pourtant moon dépose une main tendre sur la sienne pour la rassurer lui faire comprendre que maintenant tout va s'arranger. alors elle avoue à l'enfant qu'elle est en danger que le mal la guette pour l'utiliser. la poupée resserre doucement sa main sur celle d'orphée tétanisée par ce qu'elle vient de lui avouer. « oprhée si nous avions su.. » un mince sourire rassurant s'installe à ses lèvres ne la lâchant pas du regard. pauvre d'elle, apeurée ayant fuit tout ce qu'elle pouvait aimer. « rassure moi tu es en sécurité ici ? » la blonde s'inquiète de peur que son amie ne soit amenée à devoir encore fuir. elle la regarde espère un instant qu'elle va lui avouer qu'elle peut enfin rentrer et pourtant ce qu'elle lui avoue dans l'instant rend moon toute tremblante. « tu es.. » elle s'arrête regarde alors le ventre d'orphée assise là. douceur de l'enfant à naître, rondeur qui se voit pourtant à peine. moon lui saute alors au cou pour la serrer tellement fort, si heureuse de la savoir en vie, et surtout pourtant le fruit de l'amour éternel celui de son frère pour elle. elle la relâche doucement passant une main douce sur son visage « je suis là maintenant » silence « je ne vous laisserais pas toi et le bébé je t'en fais le serment » elle est si jeune et pourtant elle ne pourrait là laisser, elle ne pourrait voir venir le danger sur l'amour et l'enfant à naître de son frère. tendresse d'un sourire ne lui lâchant pas la main, respirant son doue parfum. « il faut que pluton le sache... » moon la regarde un peu inquiète, elle le sait il ne va pas bien, il se terre la nuit dans de nouveaux draps. son astre le surveille mais depuis quelques temps elle n'arrive plus à le tenir, enfermée elle aussi dans un autre avenir. elle soupire caressant le dos de la main d'orphée avant de la relâcher doucement pour venir saisir sa tasse de thé et lui donner. elle prend alors la sienne soufflant sur le volute de fumée dépassant. « j'ai tellement de choses à te demander... » elle boit une gorgée de son thé avant de reposer la tasse sur la table de bois. ses pensés se bouscule sa folie ne l'aidant guère, n'arrivant plus à faire le tri dans ses demandes imaginaires. elle s'arrête alors un instant pour revenir poser sa main sur la sienne relevant alors le visage vers elle « mais d'abord c'est à moi de te répondre » elle sourie « pluton va bien, même si tu lui manques terriblement... » mélancolie doucement illustrée « il ne m'a pas cru quand je lui ait dis que tu étais encore en vie... » elle soupire.. jamais au grand jamais elle n'en avait douté, persuadé qu'elle était encore là quelque part bien cachée...

ce sont des sentiments complexes qui se mêlent entre elles. pauvre enfant qui ne comprend guère pourquoi elle est là, si heureuse pourtant de la savoir en sécurité vivante à ses côtés. nostalgie dans sa présence, souvenir de moment passés que moon n'arrivaient plus à toucher. elle est douce oprhée là tout prêt d'elle dans ses confidences qu'elle n'a aucunement le droit de faire. en fuite et pourtant sous les yeux brillants de la lune et des astres qui la veillent, parlant à l'enfant pour la guider jusqu'à elle. heureuse de ne pas s'être trompé d'avoir su comprendre ce que les étoiles avaient bien voulu lui conter. douceur de la retrouver, de pouvoir la serrer dans ses bras même durant un temps donné, car elle le sait elle ne peut rester éternellement à ses côtés de peur de subir le joug de son fiancé. « je l'aimerais autant que je t'aime tu sais » un mince sourire grimpe à ses petites lèvres. elle aime orphée comme une sœur que le ciel n'a pas su lui donner, femme forte et pourtant si douce apportant à la lune des moments de repos loin de sa servitude. folie qui la guette inlassablement et pourtant quand trelawney est présente elle s'envole en un instant. elle mère de son enfant ayant par l'amour créer un être vivant dont malheureusement pluton ne doit pas connaitre l'existence. elle se lève brusquement presque apeuré par les mots de la poupée. elle ne voulait pas la brusquer rattrapant sa main au vole en espérant ne pas la voir s'échapper. « oprhée je ne voulais pas... » elle s'excuse d'un pauvre regard désolé espérant qu'elle ne lui en voudra pas de vouloir tout dévoiler. depuis qu'elle est partie son frère n'est plus que l'ombre d'un homme errant sur terre par pure obligation, nageant dans le néant de cet amour perdu dans les souvenirs qu'il tente à rattraper alors que le temps laisse place au passé. il n'est plus rien sans elle, il a besoin d'elle, moon a peur, terrorisé par la simple idée qu'il vienne à oublier la belle orphée. son regard se plonge dans le sien écoutant chaque mot passant ses lèvres brisés par l'espoir de ne plus jamais pouvoir le retrouver. elle est désolé elle la tire alors doucement pour qu'elle revienne vers elle pour qu'elle reprenne sa place initiale. « je ne voulais pas te brusquer... comprend moi ... » elle hésite un instant pourtant elle ne peut pas lui cacher bien longtemps « il sombre sans toi orphée, pluton ne respire que parce qu'il nous a encore, atlas et moi, il a perdu toute notion de vie, la colère l'habitude depuis que tu es partie son chagrin est violent incessant il se meurt doucement.. » elle marque une pause baissant doucement le visage vers sa main qui caresse celle de la belle disparue « je n'ai jamais pensé que tu étais morte ce jour là.. alors je tente de faire naître en lui l'espoir mais.. » silence... « il n'y croit plus... » elle soupire une larme venant s'installe sous ses yeux embuées. « je comprends ce que tu me dis... je le sais mais... » dois elle en rajouter doit elle lui avouer que cela fait maintenant deux mois que leurd parents ont décidés de les marier ? doit-elle dire à orphée que pluton ne sera peut-être plus bientôt l'homme qu'elle a aimée ? elle ne sait plus quoi faire, la pauvre enfant tremble de tout son être ne désirant pas la blesser après tout ce qu'elle traversait... elle soupire lâche doucement sa main pour venir faire fuir la larme qui s'aventure le long de sa joue. elle ne peut pas lui dire... elle n'en a pas la force...

         c'est le bonheur mêlé à la tristesse c'est la candeur liée à l'expérience. orphée douce jeune femme ayant tout abandonné pour les protéger eux, de ce monde qui tente à s'écrouler. elle soupire fortement annonce de l'enfant qui implose alors quand elle pense à lui, pluton, assis dans le noir pleurant encore la perte de sa femme.. moon soupire elle ne sait que dire elle tremble de tout son être à chaque pensé de son frère qui se perd. il n'est plus, il n'est que fantôme du passé vagabondant dans les ruelles le regard désabusé, cherchant à chaque coin de rue un sourire un soupire de sa bien aimée. et pourtant en son cœur il pleure sa mort et il ne le sait guère qu'elle respire encore. douloureuse sensation de le savoir ainsi alors que cachée non loin de là elle vit. moon ne sait plus comment faire elle tremble de tout son être prise de panique désirant qu'elle revienne et qu'elle lui explique. pourtant elle ne le peu, trop de choses son en jeu. alors le regard de moon se dépose sur le ventre doucement arrondie de la jeune femme, elle y dépose une main tendre avant de venir saisir la sienne comme tentant de se rassurer un instant de tenter de comprendre pourquoi elle a décidée de disparaître...

chaque mot résonne dans sa tête, elle se souvient encore de leur mariage, douce enfant assise là au premier rang les pieds balançant dans le vide de sa chaise les pupilles pétillantes de cette amour éternel. oui douceur du monde orphée dans sa magnifique robe offrant à pluton l'amour cet amour dont moon rêve inlassablement. elle soupire le modèle s'envole et elle expire aspirant son histoire à elle cet amour qu'elle ne connaîtra donc jamais vendu au plus offrant sans même demander. là assise prêt d'elle elle a le cœur qui se morcelle, souvenir de cet amour qu'elle pensait indestructible... pourtant elle le sait elle ne peut revenir pas maintenant, pas tant que l'enfant est encore à naître, pas tant que le mage noir tente de conquérir le monde et la recherche... « si cela ne tenait qu'à moi je t'implorerais de rentrer avec moi » elle soupire regarde un moment le sol avant de venir plonger son regard océan dans ses pupilles frémissantes « tu voulais nous sauver, et le sauver lui, elle » son ventre arrondi don va naître un merveilleux petit être « je garderais son secret je te le promes... » elle soupire comprenant que cela ne serait aucunement aussi simple. pluton divague il fait n'importe quoi elle le sait et elle ne pourra retenir cette haine qui vint doucement à la faire valser « mais, cela sera compliqué tu sais... lui mentir lui cacher que tu es bien là, que tu portes en toi votre amour » elle marque une pause le visage de l’effroi qui vient à son esprit, amos... « tu sais à quel point vous êtes un modèle pour moi.. votre amour et celui que je désirs un jour ressentir.. » nouveau soupire « mais je ne dirais rien, mais fait moi la promesse de ne plus me garder dans le silence de me donner de tes nouvelles, de vos nouvelles, car maintenant je ne pourrais plus vivre sans savoir que tu vas bien » elle se laisse doucement aller venant l'étreindre doucement la serrant contre elle l'enfant, comme un besoin rassurant.