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 En souvenir du passé - Naiara&Archie

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Archibald Weasley
sans camp
Archibald Weasley
crédits : @prudence
face claim : Domnhaal Gleeson
pseudo : Kraeken
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études : Rouge et Or, le lion rugissant encore dans son coeur
particularité : Muggle-Enthusiastic, spécialiste en son genre
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Message (ϟϟ) Sujet: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyMar 19 Mai - 12:19


   
In your hands
Soleil a son zénith, dardant sur les stands du marché noir ses rayons agressifs. Droit comme un piquet, les pieds plantés dans la rue pavée, alerte au moindre mouvement a ses côtés, une cape a capuche sur le dos, cachant l’iridescence de sa tignasse éclatante au soleil, ne laissant aucun doute sur son identité, il pouvait l’avoir écrit sur le front que ce serait inutile, rien qu’à la vue des cheveux rutilants et le tissu ancien et rapiécé de la cape, on se doutait trop facilement qu’il était un de ces traîtres à leurs sangs qu’il fallait absolument éviter. Alors il cachait sa crinière le long, calmait les rugissements, se contentant de vendre ses babioles semi-légales sur le marché noir, le bruit des noises solitaires s’entrechoquant dans sa poche comme rappel mortel de la situation difficile de sa famille. Pourtant il restait droit, sourire habituel sur les lèvres, la tête haute a son habitude, peu importe combien de fois le monde tente de le voir à genoux, il se redressait toujours, avec ce même sourire insolent sur le visage, cicatrice d’un esprit trop vite forgé, d’un esprit effilé comme une arme silencieuse. Brûlant dans l’ombre, attendant le bon moment pour rugir, le lion pour l’instant tentait simplement de ramener de la viande a ses lionceaux trop nombreux. Ses doigts glissaient doucement sur sa baguette, le bois brut dans les dois qu’il tournait calmement. Alors que ses iris passaient de visages en visages, cherchant a comprendre les intentions de chacun, toujours alerte au cas où le moment viendrait où il devrait retourner dans sa fuite constante. Il récupérait deux gallions de la main d’un acheteur, filant a ce dernier un miroir double-sens qu’il avait obtenu en jouant aux cartes quelques jours plus tôt. Sûrement volé dans une boutique d’ensorcellements ou d’artefact, peut-être même que le miroir ne fonctionnait pas, mais il n’avait pas le luxe de s’intéresser a l’éthique, faisant ce qu’il devait faire pour assurer la survie de sa famille. Père avant tout, qui se battrait pour les siens a coups de dents ou d’ongles coupés. Dans ce monde qu’il ne comprenait plus, déchiré par une violence sanguine, haine faisant naître la haine, dans un cercle vicieux qui ne semblait jamais se compléter, liste de victimes qui s’accumulaient sous les ordres de quelques privilégiés qui s’imaginaient que leur existence avait plus d’importance que celle du monde autour d’elle, fourmi parmi les fourmi, tentant tant bien que mal de garder la tête au dessus de l’eau. A vivre sur le fil de l’illégalité, risquant chaque jours un peu plus de se faire attraper, l’anguille continuait de se faufiler jour après jour dans ce marché qu’il avait dans lequel il avait l’habitude d’effectuer des descente quelques mois plus tôt, a la recherche d’un artefact dangereux, un objet moldu ensorcelé le voilà qui se retrouvait a vendre des objets interdits. Grimm a ses côtés, en chien fidèle de délinquant qui lâchait un aboiement bruyant, le malinois se dressant sur ses quatre pattes, avertissement pour le maître qui voyait enfin les paires d’yeux qui le fixaient, sa baguette claquant l’air, le stand commençait alors a se démonter de lui même, d’un mouvement ample de sa tente il récupérait la mallette qui restait comme seule preuve de ses actions interdites. Il claquait ses talons, sa cape battant l’air alors qu’il accélérait la cadence, glissant doucement la distance entre lui et les aigles qui le gardaient à l’œil, comme la présence des serres de Potter sur sa gorge déployée. Potter, le nom lui donnait envie de perdre son calme, de se rendre directement au ministère pour lui refaire gracieusement la face de quelques crochets du droit bien placés. Si Archie était d’un naturel pacifiste, les interrogatoires étaient encore marqués dans sa mémoire, le corps de sa fille dans ses bras, la rousse blessée, l’image du sang sur ses bras qui restait comme une blessure dont la douleur ne cessait jamais, chaque jours plus forte que la veille. Et pourtant, il demeurait impuissant, faisant ce qu’il pouvait pour aider les Scamander a recueillir des réfugiés, Hécate et lui avaient pris la décision de ne pas se prononcer, restant dans l’ombre du conflit qui grondait a leurs côtés.

Cependant sa course fut interrompue abruptement, alors qu’il regardait derrière ses épaules, pour constater que la poursuite continuait, un choc brutal le ramenait a la réalité, la malette glissant de ses doigts pour rencontrer le sol dans un bruit d’objets brisés, une grimace sur les lèvres, il se penchait alors pour la ramasser, bruits de verre cassé quand il secouait la mallette en soupirant. « Vous pourriez regarder où vous mettez les pieds ! » qu’il grondait dans son anglais provincial, a l’accent très prononcé. Il levait les yeux vers son interlocutrice, alors frappé de paralysie, les yeux de la dâme se plantant dans les siens, fantôme du passé, des erreurs marquées dans la mémoire du Weasley, « Naiara...Je..je suis désolé, j’aurai dû faire plus attention » Le rouge qui montait doucement aux joues, la sang-pure qui restait immobile face à lui, les yeux jugeant tour à tour la malette entre les mains et les deux aigles qui avaient rattrapé leur proie. « Ce moins que rien vous importune Mrs Fabregas? » Les yeux du rouquin qui se levaient au ciel, fait comme un rat, ses poings se fermant pour ravaler la colère et l’envie de glisser quelques piques vulgaires aux chiens du démon. « Je ne faisais que passer » Les baguettes des aigles se pointant sur son nez, sous un grognement agressif de Grimms que Archie calmait d’un claquement de langue sur le palet, il ne servait a rien d’aggraver les choses. « Je ne crois pas t’avoir adressé la parole traître à ton sang ! » Ses yeux se perdaient alors dans ceux de la muse du passé. Elle seule pouvait le sortir de là si elle le désirait, et pourtant, il se demandait bien ce que la sang-pure pouvait vouloir. Espérant des restes des sentiments du passé étaient restés gravés dans les yeux assassins de la belle.
 
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Naiara Fabregas
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Naiara Fabregas
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pseudo : guimauve
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyMar 26 Mai - 9:42

Son regard chocolat se porte alors sur le reflet du miroir qu’elle est sensée passer pour rentrer sur l’endroit où elle n’aurait jamais l’idée de mettre les pieds. Ses yeux de biche observent la cambrure de son corps, finement enrobé de sa robe d’été. Une robe pas tape à l’œil contrairement à ses habitudes. Après tout, elle devait se faire discrète ici et elle songea un instant à changer d’apparence. Mais aucune identité inconnue ne lui venait. Naiara Fabregas n’avait pas pour habitude de se retrouver dans l’Allée des Embrumes. Elle était une femme de goût après tout et l’Allée des Embrumes était tout sauf un endroit de goût. La puanteur et l’absence de couleur était tout simplement une horreur. Mais elle n’était pas là pour refaire la décoration. A vrai dire, elle n’aurait jamais dû se trouver à un endroit pareil. Mais impossible de faire autrement pour le coup. Naiara avait pour habitude de solliciter Drusilla pour ses potions de contraception. Or, la famille Potter avait plus besoin d’être laissée tranquille pour le moment et Naiara voulait donc en acheter une sur le marché noir. Ayant maintenant plusieurs partenaires sexuels maintenant que Lukian était parti, tomber enceinte n’aurait pas été une bonne option.

Allé, Naiara, de toute façon, qu’est-ce que tu as à perdre ?

La potion pourrait être une fausse ou même pire que cela. La potion pouvait l’empoisonner. Elle se promit de faire faire des analyses à Sainte Mangouste. Même si Lukian n’était plus ici, elle avait malgré tous ses petites ficelles. Son mari n’avait d’ailleurs pas laissé tout en plan, assurant son confort et ses besoins à elle. Si elle était en colère contre lui de partir et de fuir leur conflit marital, elle savait qu’il l’aimait toujours. Elle aussi. Seulement, il serait difficile de se réconcilier cette fois-ci, certainement pas après que Sevda l’eût agressée et que Lukian n’ait rien fait et la rancune était tenace chez Naiara. Surtout quand il s’agissait de son mari qui avait fait vœu de la protéger. Échec à ses promesses qu’elle ne lui pardonne pas. Sevda aurait dû être loin de la famille, loin d’elle et surtout, loin de la couche maritale quand bien même Lukian lui avait assuré qu’il ne s’était jamais rien passé entre eux.

Naiara inspira un bon coup et passa enfin le miroir.

L’animation qui régnait dans le marché noir était étourdissante et Naiara ne sut pas dire si elle était surprise de voir autant de monde ou aussi peu de sorciers recommandables. Traversant les allées, elle reconnaissait être un peu perdue, mais ne se défaisant pas de sa grâce et de sa droiture, elle continua d’avancer silencieusement, se faisant parfois asticotée pour qu’elle achète quelque chose. Sentant qu’elle se faisait suivre, Naiara accéléra le pas. L’ambiance ici était parfaitement malaisante et probablement qu’avec ses vêtements couteux et ses bijoux, la cubaine attisait la convoitise. Changeant d’avis quant à ses desseins, elle se força à faire un tour pour revenir aux miroirs quand soudain quelqu’un la bouscule violemment.

Manquant de se prendre un étalage d’objets vraiment étranges, Naiara laissa échapper un juron en espagnol à propos de l’homme qui venait de la bousculer. Quelque chose de lourd tomba à terre et un bruit de verre cassé se fit entendre. Naiara s’apprêta à un insulter copieusement en espagnol la personne qui avait osé la bousculer quand sa voix la fit s’arrêter :

« Vous pourriez regarder où vous mettez les pieds ! »

Si en temps normal, elle aurait littéralement incendié celui qui avait osé la toucher, en reconnaissant celui qui avait marqué sa vie il y a de cela une vingtaine d’années maintenant, Naiara garda le parfait silence, pour le moins surprise de voir Archibald Weasley. Le battement de son cœur se fit un instant plus rapide alors qu’elle constatait qu’il s’agissait bien de l’amant qu’elle avait détourné du lit marital alors qu’ils n’avaient que dix-huit et dix-neuf, avant même qu’elle ne devienne Madame Fabregas.

« Naiara...Je..je suis désolé, j’aurai dû faire plus attention »
« Ce n’est pas… » commença-t-elle tandis qu’elle vit arriver les deux aigles.

La situation commença alors à se faire plus claire. De toute évidence, le Weasley toujours marié à en croire la bague à son doigt, avait des ennuis ou en aurait si elle ne réagissait. Ne comprenant pas spécialement ce qu’Archibald faisait ici, quand bien même se disait que vingt ans s’était écoulé et qu’il était maintenant devenu un étranger pour elle tout comme elle pour lui, elle constata qu’il devait sûrement avoir à faire ici., au marché noir. Que lui était-il arrivé ? Ce n’était pourtant pas le genre du jeune homme qu’elle avait connu.

« Ce moins que rien vous importune Mrs Fabregas ? »
« Je ne faisais que passer » répliqua Archibald, visiblement en colère.

Naiara sursauta en voyant le chien claquer de la mâchoire. Elle recula d’ailleurs un peu, effrayée.

« Je ne crois pas t’avoir adressé la parole traître à ton sang ! »

Le regard de Naiara croisa celui d’Archibald et elle l’observe un instant, encore une peu choquée de le revoir après tout ce temps et n’y croyant vraiment pas. Archibald était de toute évidence devenu un bel homme à n’en pas douter. Il faisait cependant quelque chose d’illégal ici, mais Naiara aussi. Cependant, la présence des aigles qui fondaient sur Archibald laissait supposer que ce dernier était surveiller.

« Messieurs, calmons-nous, voulez-vous bien ? » finit-elle par dire alors que son regard se fit plus chaleureux et séduisant vis-à-vis de l’aigle.

La couleur de ses cheveux changeant pour devenir plus claire, lui donnant un air angélique. Une chose que savait faire Naiara Fabregas avec son don hormis l’utiliser pour son art : manipuler les gens.

« M. Weasley est une vieille connaissance à moi et ceci est de ma faute : je ne regardais pas où j’allais. » Elle adressa une œillade subitement hautaine à l’aigle et ses cheveux s’assombrirent subitement. « Vous pouvez disposer. M. Weasley est parfaitement inoffensif et vous devriez plutôt aller inspecter et déranger ce monsieur là-bas… » Elle pointa du doigt celui avec des pustules assez horribles qui la suivait depuis un moment. « Qui a tenté de me voler mes bijoux. Je doute que M. Fabregas soit très heureux de savoir qu’on ait voulu voler sa femme. »

Le menton droit et le regard fixe, Naiara vit les aigles s’excuser maladroitement et tout de suite aller voir l’homme qui sentit la chance lui tourner et vouloir disparaitre parmi les stands. Enfin, seul, Naiara souffla à Archibald :

« Sortons d’ici, veux-tu ? Cet endroit est tout simplement malfaisant et je crois que tu me dois quelques explications. Je n’aurais jamais pensé te croiser ici. »

Elle vient délicatement poser sa main ornée de l’anneau marital sur son bras et un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire heureux de revoir Archibald après tout ce temps.
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Archibald Weasley
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyMar 2 Juin - 23:51


   
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« Messieurs, calmons-nous, voulez-vous bien ? »

Archibald haussait un sourcil retenant la réplique qu’il allait envoyer au nez de l’Aigle agressif. La voix de Naiara avait claqué comme un rappel du passé, et les aigles s’étaient arrêtés.

« Vous pouvez disposer. M. Weasley est parfaitement inoffensif et vous devriez plutôt aller inspecter et déranger ce monsieur là-bas… »

L’homme tiquait légèrement sur le mot inoffensif, fixant la sorcière du regard. Il s’attardait alors enfin sur son visage, bien des années avaient passé pourtant il n’avait jamais vraiment oublié le visage de Naiara, ses yeux surtout qui étaient restés, et son rire en éclat qui le rapportaient à cette exposition où leurs chemins s’étaient croisés, défiant la chronique, le traître à son sang était tombé entre les griffes de la charmeuse. Pourtant le passé semblait bien loin, qu’un souvenir une image gardée par nostalgie presque. Ils n’avaient plus rien en commun et il ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel quand la reine donnait une nouvelle proie aux affamés.« Qui a tenté de me voler mes bijoux. Je doute que M. Fabregas soit très heureux de savoir qu’on ait voulu voler sa femme. » Pourtant la ruse semblait marcher, les aigles courant vers le malchanceux alors que la grippe d’Archie sur sa propre mallette se refermait, il lançait à la dame un hochement de tête entendu. “Suivez...Suis-moi”

Cela faisait déjà quelques mois qu’il voyageait dans les allées du marché noir, d’un signe de tête il fit signe à l’autre de le suivre, ruelles exiguës dans lesquels il entraînait la reine, lui le chat d'égouts, porteur de peste aux yeux du monde, lépreux sous le nouvel ordre. Il connaissait les lieux comme sa poche. Il avait passé toute sa carrière à chasser des vendeurs d’objets moldus ensorcelé dans ces rues, et aujourd’hui, il était à leur place. Déambulant comme une ombre.

Le Weasley plaçait à nouveau la capuche sur sa tête, couvrant la tignasse rougeoyante qui trahissait son identité d’une facilité déconcertante. Le lion cachant sa crinière pour ne pas être chassé. Il poussait une porte ancienne, donnant sur un bar insalubre, les effluves de liqueur bon marché et de tabac froid emplissaient alors les narines du vendeur, lui arrachant une grimace rapide avant qu’il n’entraîne la sang-pure dans un coin de la pièce, loin des regards et des oreilles. Il jetait deux pièces de cuivre a un elfe chargé du service, lequel se dépêchait de leur ramener deux verres de Bièraubeurre. Seul alcool qu’il pouvait vraiment s’offrir. L’homme posait alors la mallette à ses côtés, avant de lever les yeux vers celle dont l’apparence avait changé pour se fondre dans le décor, lui arrachant un sourire en se rappelant les moments où le don de la cubaine s’exprimait sans qu’elle ne le remarque, souvenirs nombreux mais douloureux, qu’il balayait aussitôt d’une gorgée d’alcool bon marché qui lui arrachait une grimace.

“Ne bois pas ça...c’est encore pire que ça en a l’air.” Il lançait un sourire timide, sans jamais la regarder dans les yeux, il avait l’air un peu perdu, pas tout à fait lui même, caché par cette grande cape bon marché qui avait déjà passé plus d’hiver qu’elle n’aurait dû. “Merci...je sais que tu n’avais pas besoin de faire ça. Je suis désolé si ça te causes des ennuis.” Il laissait ses doigts pianoter autour de sa choppe nerveusement, plongeant ses yeux sur la table en bois.

Sans vraiment le vouloir, il avait honte d’être ici, de la revoir comme ça, dans cet endroit. C’était douloureux de voir à quel point il était tombé bas. “Que veux-tu, je dois toujours nourrir ma famille” Pourtant elle était là elle aussi, dans le marché noir. L’idée lui traversait nerveusement l’esprit, mais ils n’avaient pas a discuter, pas a s’expliquer, après tout ils ne se connaissaient plus. ”Et je pourrais te retourner la question….tu vas bien ? tu n’as pas d’ennuis hein ?” Ils vivaient depuis bien trop longtemps dans deux mondes différents. Et s’il espérait que la sang-pur soit aussi tolérante qu’à l’époque où il l’avait connu, il savait qu’elle croulait sous les privilèges d’une classe opprimante. Douloureuse réalité. Pourtant il était réellement inquiet, le lien qui les unissait, Archibald n’était pas du genre a oublier. Il n’avait probablement ressenti d’amour que pour deux femmes dans sa vie, Hécate et Naiara. Quand bien même la seconde fut une erreur.

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyMar 9 Juin - 23:45

Archibald Weasley était le soleil flamboyant qui se levait le matin, dessinant dans l’aurore une traînée apportant légèreté et douceur dans le ciel dont les étoiles se dissipaient. De lui, elle se rappelait les baisers volés, l’interdit d’une relation qu’ils savaient sans lendemain. Ils n’avaient jamais eu aucun avenir tous les deux et ça leur convenait bien dans le fond. Ne s’étaient pas faits de promesses, mais n’avaient pas moins eu de la tendresse. De l’amour aussi. Naiara ne le niera pas, jamais. De lui, elle en retient le goût du sucré sur ses lèvres alors qu’elle lui fait découvrir un cocktail, mange une fraise et l’embrasse ensuite. De lui, elle retiendra sa chevelure qui lui aura inspiré l’une des œuvres qu’elle n’a jamais voulu exposer au public. C’est un magnifique tableau d’un flamboyant, un arbre exotique de l’île de la réunion. Dans chaque marbrure de l’arbre magnigique, elle y avait strié les courbes de son corps qu’elle avait cent fois parcouru alors. Dans les feuilles devenant rouge vif, elle y avait repeint la couleur de ses cheveux. Ils s’étaient connus jeunes et innocents. Il avait connu la nymphe, la muse qui arrivait à charmer le Midas aux mains d’or. Elle avait connu l’homme, le mortel dans sa simplicité. C’était avant tout ça. C’était avant qu’elle n’accède au royaume d’Aphrodite, bien qu’elle fut déjà Tlazolteotl, déesse de la frivolité et de la libération sexuelle, déesse du pêché mais surtout de l’adultère et des femmes. Elle était maintenant une déesse adorée et déteste, la mangeuse d’immondice. Et lui ? Qu’était-il devenu depuis tout ce temps ? Etait-il resté mortel ou avait-il accédé au temple des Immortels ?

Probablement était-il resté mortel, mais pourquoi ici ?

Il y avait quelque chose de beau dans la simplicité d’Archibald. Elle l’avait toujours admiré pour cela mais elle ne l’aurait jamais imaginé dans un endroit pareil. Elle ? Ce n’était pas réellement étonnant dans le fond. Elle était la Mangeuse d’Immondice, des pêchers. Elle allait dans les bas-fonds de l’humanité tels qu’ici pour trouver de quoi se protéger toujours désireuse de laisser s’exprimer sa sexualité. Mais lui ? Lui, dans son esprit, il était pur. Il n’avait rien à faire ici.

« Suivez...Suis-moi »

Elle a un sourire en coin, Naiara, amusée par son trouble, se satisfaisant toujours qu’il soit troublé par elle. Alors qu’elle le suivait, elle se rappela les rumeurs sur les Weasley. On l’avait avertie à l’époque aussi, mais Naiara avait toujours estimé que les Weasley restant sang-purs, ils n’étaient pas moins méritants que les autres. Archibald peut être plus que quiconque, lui qui était si travailleur et engagé. Après tout, elle avait vu l’homme-enfant à peine sorti de l’adolescence et déjà le poids sur les épaules d’une paternité trop précipitée. Elle connaissait l’homme, ou tout du moins, l’eut connu. Elle se rappelait pourtant qu’il avait un poste au Ministère de la Magie… Mais n’avait pas suivi sa vie. Après tout, il était une page qu’elle avait tourné, qu’ils avaient tourné tous les deux sous les feux de l’adultère. Lui, l’homme marié, elle la maîtresse, toujours. Malheureusement ou heureusement, cela ne change pas.

Ses talons claquent sur le pavé dégueulasse et parfois boueux. Elle s’amuse de le voir tenter de cacher son identité et tandis qu’elle se trouve derrière lui, son corps à elle change immédiatement, devenant plus petit. La forme de ses seins, de ses hanches change aussi pour devenir moins étroite. Cheveux blonds et yeux verts, nez aquilin et peau blanche. Elle a l’air de la parfaite européenne quelconque quand elle rentre dans le bar affreusement sale. Elle vient s’asseoir en face de lui, croisant les jambes et prenant un air détaché. Cette situation lui fait écho à d’autres, plus légères. Toujours le goût d’interdit et de la température qui montait entre eux. Mais elle reste sage. Ils ne sont plus cela depuis bien longtemps. Ils sont deux étrangers.

Le regard de Naiara fut attiré par la malette qui faisait tant de bruit et semblait renfermer le plus grand des trésors d’Archibald. Qu’y avait-il dedans ? Rien de trop légal probablement. Son regard se redresse sur ses lèvres et son sourire.
« Ne bois pas ça...c’est encore pire que ça en a l’air. »
Cette fois-ci c’est lui qui lui arrache un sourire.
« Rien ne sera pire que certains alcools que j’ai pu goûter. »
Oh certains de ses voyages avaient été rocambolesques. Naiara était autant femme de mondanité que celle qui se mélangeait au petit peuple parce qu’elle avait aussi besoin de cette vie de tous les jours dans son art, chose qui n’était pas encore représenter dans l’art actuel.
« Merci...je sais que tu n’avais pas besoin de faire ça. Je suis désolé si ça te causes des ennuis. »
Elle balaie sa phrase d’un geste de sa main délicate où l’anneau marital y figurait alors. Pas réellement humble mais de cela, si son souvenir était bon, il en avait l’habitude. Que c’était drôle quand elle y songeait de se dire qu’elle se trouvait en face de lui après tout ce temps, mariée et avec des enfants, mais toujours libre. Sa nervosité est touchante. Naiara a envie de lui caresser la joue pour le détendre, se retient.
« Ce n’est rien, Archibald. » conclut-elle. Il n’y aurait rien de plus à dire là-dessus et quand bien même, elle non plus n’avait rien à faire sur le marché noir.

Un petit silence s’installe entre eux qu’il brise alors :
« Que veux-tu, je dois toujours nourrir ma famille » Ainsi donc, avait-il toujours une famille. Mais oui, elle comprenait. Qu’aurait-elle fait elle, si Lukian l’avait mise à la porte avec ses enfants ? Non, sa situation était complètement différente. Elle pouvait repartir à Cuba, elle y avait ses terres là-bas. Cela avait été dument négocié dans le contrat de mariage. Mais si Lukian avait perdu son poste ? Serait-il lui aussi allé sur le marché noir pour nourrir sa famille ?
Mais elle savait qu’Archibald aimait sa famille. Il le lui avait toujours dis et le voir ici dans une situation qu’il n’a pas voulu lui brise un peu le cœur. Elle reconnait toujours l’homme qu’elle a aimé pendant quelques heures dans le plus grand des secrets.
« Et je pourrais te retourner la question….tu vas bien ? tu n’as pas d’ennuis hein ? »
Est-ce qu’elle allait bien ? C’était quelque chose qu’on ne lui demandait que trop rarement d’autant plus maintenant. Une situation de fait à laquelle elle ne réfléchissait pas trop.
« Je vais bien. Mieux que toi et mon sort est beaucoup plus enviable que le tiens. Et non, je n’ai pas d’ennuis. Je ne suis ici que pour les choses habituelles, tu sais. Certaines choses ne changent pas. » Elle lui adresse un sourire entendu. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait cela pour une potion de contraception même si c’était rare mais cela arrivait.
« Je suis contente de te revoir… Depuis tout ce temps. Qu’est-ce que tu deviens ? » reprit-elle, animée et douce, souhaitant réellement savoir ce qu’il devenait, s’il avait eu d’autres enfants mais elle n’en restait pas moins agréablement surprise de le revoir. Archibald a toujours fait son effet, quoiqu’on en dise. Légère teinte de ses cheveux qui change pour devenir plus claire quelques instants. Léger froncement de sourcils ensuite. « Ces aigles, commença-t-elle. semblaient te surveiller depuis un moment. Tu n’as pas d’ennuis, j’espère ? Y avait-il quelque chose dans ta valise qu’ils prisaient ? » demanda-t-elle finalement avec curiosité reposant son regard sur sa valise.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyJeu 11 Juin - 21:38

« Je vais bien. Mieux que toi et mon sort est beaucoup plus enviable que le tiens. Et non, je n’ai pas d’ennuis. Je ne suis ici que pour les choses habituelles, tu sais. Certaines choses ne changent pas. » Elle lui arrachait un sourire, alors que ses doigts faisaient nerveusement tourner la chope de bière-au-beurre. Et d’un certain côté, il était heureux que rien n’est changé, peut-être s’y accrochait-il a ce temps où tout était plus simple. C’était l’effet que lui faisait Naiara, quand il voyait son visage, ses cheveux, percevait son odeur particulière. Elle lui rappelait un temps où il s’était laissé librement aller. S’il avait de nombreuses fois regretté son erreur, il ne l’avait jamais regretté elle Parce qu’elle avait cette rage particulière, la sorcière sang-pure, qu’on croise dans les galas ou soirées privées, et qui le lendemain se retrouve déguisée au marché noir a boire une bière dégueulasse avec un traître à son sang. Elle était flamboyante, depuis si longtemps. il glissait une nouvelle foi le verre à ses lèvres, même grimace quand bien même il était habitué a l’alcool bon marché. S’il n’était pas du genre à boire tous les jours, ça lui arrivait souvent d’aller se planter devant l’océan, flasque dans la main.

« Je suis contente de te revoir… Depuis tout ce temps. Qu’est-ce que tu deviens ? » C’était bizarre, il n’avait même pas besoin de se demander si elle était sérieuse ou si elle lui offrait simplement de gentilles politesse, non il savait qu’elle était réelle, parce que de toute façon, ensemble ils n’avaient plus besoin de se cacher, de ce genre de relation dangereuses dans laquelle ils avaient tout partagés, de larmes et de colère aux soupirs honteusement envolés et dérobés. ”Je vais bien, et je suis heureux de te voir aussi, ça fait longtemps et tu sais...je garde la tête hors de l’eau” Mensonge et il tournait la tête pour pas qu’elle ne croise son regard, parce que le castor n’arrivait pas souvent à mentir, il était ouvert comme un livre, pas doué pour les semi-vérités, pourtant il ne voulait pas trop partager, parce qu’il risquait tellement plus malgré les affinités et les amitiés apparentes, ils évoluaient dans deux galaxies opposées, il était l’ennemi sans l’être vraiment, juste parce que c’était plus simple de coller aux Weasley cette étiquette, s’il y avait des traîtres, il y aurait des roux parmis eux. « Ces aigles, commença-t-elle. semblaient te surveiller depuis un moment. Tu n’as pas d’ennuis, j’espère ? Y avait-il quelque chose dans ta valise qu’ils prisaient ? » Il grimaçait légèrement, glissant maladroitement une main derrière sa nuque en soupirant, avant de sourire un peu en voyant mes cheveux de la demoiselle changer un peu de couleur, comme avant. Il posait ses mains autour de sa choppe avant de lever le regard vers Naiara. Les Aigles, les Aurors, qui le suivaient de plus en plus, il sentait les griffes de Potter se refermer sur son cou. Il avait failli y passer aujourd’hui, et plus il traînait plus il sentait qu’il risquait de se faire attraper. ”La valise…” Ses yeux glissaient sur l’objet, de multiples bricoles, la plupart sans vraiment d’intérêt, mais quelques pièces importantes, des objets qu’il avait lui même enchanté, des objets qu’il avait acquis de manière plus ou moins légale. Il souriait un peu nerveux, alors que son chien venait s’allonger entre eux sous la table. ”J’ai...j’ai perdu mon travail au Ministère. Tu sais, traître-a-mon-sang. Je...Ils ont fermé le service et l’ambassade aux affaire moldues.” Il ne savait pas pourquoi il lui en parlait, peut-être n’avait-elle pas besoin d’entendre ça ou pas envie en tous cas. Pourtant les mots coulaient naturellement, et ça faisait presque bien d’avoir une oreille neutre à qui parler, quand bien même la situation pouvait être étrange. Hécate serait ravie d’apprendre ça ce soir.. ”Je vends des objets ensorcelés au marché noir, et dison que je ne suis pas en très bon termes avec leur chef. Je suppose qu’il leur a promis une coquette somme contre ma tête.” Et il cachait encore la moitié de ses crimes, adorateur de moldu, collectionneur d’objets moldus, il risquait toujours un peu plus. Pourtant il souriait toujours, parce qu’il était comme ça, il réussissait toujours à sourire, même dans ces moments là, les moments où il en avait marre et en ce moment, c’était le cas., Marre de cette vie dans laquelle il ne contrôlait plus rien. Il galérait à tenir le coup, se voyant refuser emplois sur emplois à cause de son nom, de son nom qui était apparu dans la gazette du sorcier barré de honte. comme d’habitude. Alors il relevait les yeux pour les planter dans ceux de la sirène. ”Et toi ? Tu peins toujours ?” Il souriait un peu, se rappelant des peintures de Naiara, il pouvait passer des heures a la regarder peindre à l’époque, quand elle se retrouvait avec de la peinture dans les cheveux et sur le visage. Il retenait un petit rire a ce souvenir, des souvenirs plus bons que mauvais, dangereux.
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Naiara Fabregas
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptySam 13 Juin - 10:12

La tendresse qu’elle avait éprouvée pour Archibald Weasley lui revenait aussi naturellement que de respirer. Le revoir en ces circonstances cependant, était une bénédiction bienvenue dans sa vie chaotique. Mari parti, réveil dans le lit du filleul. Naiara était partie dans une spirale de chaos qui n’avait pas de fin. Archibald était une interlude à cette vie sentimentale chamboulée. Il l’avait toujours été dans le fond. Est-ce que son cœur chavirait encore face au rouquin ? C’était si loin tout cela mais elle sait que la flamme de la passion n’est jamais loin chez elle. Si les braises de leur amour étaient encore là, elle savait aussi qu’il ne suffisait de pas grand-chose pour les rallumer. Mais ils n’étaient pas là pour cela et au milieu de ce pub absolument miteux, Naiara avait d’autres préoccupations, notamment de s’inquiéter de savoir s’il allait bien. Elle n’avait pas été au courant des nouvelles concernant son poste parce qu’elle-même avait ses propres préoccupations à l’époque. Son mari était à ce moment-là à fond dans la cause et l’arrivée de Sevda dans leur vie avait chamboulé deux ou trois choses. Naiara s’était écartée de ce qui se passait au ministère. Ce n’était plus le cas aujourd’hui cependant.
« Je vais bien, et je suis heureux de te voir aussi, ça fait longtemps et tu sais...je garde la tête hors de l’eau »
Un des sourcils de Naiara se lève. Elle le connait trop Archibald ou alors n’a-t-il pas changé. Elle préfère penser cela à vrai dire. La transparence dans son mensonge est palpable. Elle ne fera cependant aucun commentaire sachant parfaitement qu’il avait toujours eu sa fierté. Sa situation n’avait donc pas tant changé avec le temps. Les Weasley ne s’en sortaient jamais. Cela la peine, Naiara. Quand bien même a-t-elle était l’objet de discorde fut un temps, elle se rend compte qu’elle tient encore à lui. Il a après tout compté et comptera d’une certaine manière toujours.
Le sujet de la conversation dérive sur la fameuse valise dont elle se souvient avoir entendu du fracas. Que contient-elle ? Elle n’en sait rien, mais elle voudrait avoir une idée pour peut-être intervenir auprès de ses connaissances. Lâcher la bride des Weasley mais surtout de lui, Archibald. Elle ne toucha cependant toujours pas à sa chope de bièreaubeurre. Elle n’avait jamais trop aimé cela dans le fond. Se promit de payer pour Archibald, peu importe qu’il ait sa fierté.
« J’ai...j’ai perdu mon travail au Ministère. Tu sais, traître-a-mon-sang. Je...Ils ont fermé le service et l’ambassade aux affaire moldues. »
Affaires moldues. Naiara grimace. Elle avait peu entendu parler de ce service à vrai dire. Elle ne savait même pas qu’il existait. Cela devait être une branche obscure du ministère britannique. Des choses s’étaient passées après leur rupture. La Naiara qu’il avait connue, curieuse du monde moldu, n’était plus. Pas après l’attentat dont elle avait été victime et sa vie aurait pu s’arrêter à 19 ans cette soirée humide à Cuba. Cela ne l’étonne pas cependant que le service ait été supprimé. Les moldus ne sont pas populaires auprès des sorciers, à commencer chez Naiara et elle pense que c’est une bonne chose. Si elle comprend qu’Archibald est vu comme un traitre-à-son-sang à cause de sa sympathie avec les moldus, elle n’en reste pas moins chagrinée. Quoiqu’on en dise Archibald restait un sang-pur.
« Je vends des objets ensorcelés au marché noir, et disons que je ne suis pas en très bon termes avec leur chef. Je suppose qu’il leur a promis une coquette somme contre ma tête. »
Des objets moldus ensorcelés. Autre grimace et Naiara vient se reculer un peu comme pour mettre un peu de distance entre eux. Archibald n’a définitivement pas changé. Elle, si. Il lui apparait alors que l’objectif de vie d’Archibald était de s’en sortir. Elle, était de réussir. Elle devina parfaitement de qui il parlait quand il parlait du chef des aigles. Henry, cela va sans dire. Pourtant, malgré le malaise qui suintait chez Naiara à l’évocation des moldus, le sourire d’Archibald qui, malgré ses malheurs continuait à le faire, la détendit.
« Je connais très bien M. Potter. J’interviendrais en ta faveur pour le calmer. Il a de toute façon d’autres chats à fouetter dernièrement. »
Ce n’était pas une question, ni une proposition. Naiara comptait bien le faire si cela permettait à Archibald de sortir du marché noir. Si elle n’approuvait pas ce qu’il y vendait, elle savait qu’il n’était pas là parce qu’il le voulait et, en mémoire de leur amour, aussi parce qu’il s’agissait là d’un moyen détourné de passer un peu de temps avec lui, elle voulait l’aider.
« Je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à vendre des choses moldues en ces temps… Fais attention, Archibald. Je me doute bien que c’est dur pour toi mais il ne fait pas bon d’être adorateur de moldus dernièrement. »
Mise en garde qu’il savait probablement mais un rappel était nécessaire. Naiara ne pourrait pas intervenir s’il se fait arrêter et considérer comme traitre à la nation. Il vallait mieux pour lui qu’il arrête toutes ses activités, et vite.
« Et toi ? Tu peins toujours ? »
Il sourit légèrement Archibald et Naiara le lui rendit, vient jouer avec ses cheveux qui n’étaient pas de sa couleur naturelle.
« Bien sûr. » dit-elle avec un sourire plus vrai. « J’ai mon atelier et salle d’exposition dans Londres, Artegalore. Peinture, sculpture, photographie, dessins… je me suis diversifiée, ceci dit. » Se souvient-il des fois où elle lui montrait quelques planches ? C’était alors ses débuts et elle avait tant à apprendre. Elle avait tant appris depuis et pris en expérience. Bien qu’elle ne soit alors que de passage à Londres pour négocier ses fiançailles, il avait pu facilement voir quelques unes de ses premières œuvres. « J’ai aussi deux enfants, les soleils de ma vie. » Ton doux et maternel. « Esteban va d’ailleurs rentrer à Poudlard en septembre prochain. Haydée est encore trop jeune, mais d’ici deux ans, elle ira aussi. »
Aucune mention de Lukian bien qu’Archibald pouvait voir la bague marital à son doigt.
« Et toi ? Tu as eu d’autres enfants depuis… le premier ? »
Sujet de discussion qui était parfois venu alors qu’ils étaient nus dans les draps après leurs ébats amoureux. Lui, la tête sur son ventre intact. Elle, caressant ses cheveux tout en l’écoutant. Confessions sur l’oreiller douces, hors du temps et avec un recul certains. Parce que dans ces moments-là, ils pouvaient bien tout se dire. Cela n’appartenait qu’à eux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyDim 21 Juin - 17:40

« Je connais très bien M. Potter. J’interviendrais en ta faveur pour le calmer. Il a de toute façon d’autres chats à fouetter dernièrement. » Ah, évidemment qu’elle connaissait Potter. Il soupirait légèrement, qu’a moitié étonné, et ne pouvant pas vraiment déclamer son amour pour le sang-pur qu’il détestait purement et simplement. Mais évidemment, ils avaient évolué dans deux sphères différentes, et Archibald savait que Naiara Fabregas était une sang-pur très influente à Londres. Il connaissait le milieu même sans y être, c’était l’un des avantages des Weasley, de connaître un peu ce monde si différent du leur. Il avait appris pour le mariage, des rumeurs, mais l’alliance au doigt avait confirmé ça. Il redressait la tête, glissant sur elle un regard amical

”Je doute que tu arrives à lui faire changer d’avis là dessus. Et puis je ne voudrais pas te causer de soucis.” Hors de question qu’elle se retrouve mêlée à cette histoire. C’était son problème, et il devait trouver un moyen pour s’en sortir, rapidement. « Je ne comprends pas pourquoi tu t’obstines à vendre des choses moldues en ces temps… Fais attention, Archibald. Je me doute bien que c’est dur pour toi mais il ne fait pas bon d’être adorateur de moldus dernièrement. » Il souriait légèrement. Evidemment qu’il le savait, elle avait raison, mais il n’avait jamais caché qui il était. Peu importe ce que ça lui coûtait. C’était sa seule manière de leur rendre hommage, de faire perdurer leurs idéaux, de payer le sacrifice. Eux qui étaient morts en défendant des moldus, ce serait cracher sur leur tombe que de s’opposer à eux aujourd’hui.

”Ils sont inventifs. Brillants. Ils font de la lumière sans bougies, et sans magie. J’aimerais juste des fois qu’on accepte qu’ils ne sont peut-être pas si différents de nous.” Il savait bien que ces mots ne seraient pas bien accueillis, elle semblait changée sur ce point, avant elle n’aurait pas remis en cause sa passion pour le monde à travers le voile du secret. Il la regardait, hésitant à lui poser plus de question là dessus. Décidant d’attendre un peu, peut-être céderait-il plus tard. Quand les langues se délieront. Parce que la situation restait tendue, il ne voulait même pas imaginer ce qu’Hécate allait lui dire. Frissonnant rien que d’y penser. Mais pour l’instant, il restait là, à l’observer, s’inquiétant de savoir si elle avait continué sa passion elle aussi, et la métamorphomage n’avait pas changé, elle en parlait toujours avec la même flamme particulière qui brûlait dans ses yeux quand elle mentionnait la peinture. Il l’avait toujours remarquée, et était presque heureux de savoir qu’elle n’avait pas disparue.

« Bien sûr. J’ai mon atelier et salle d’exposition dans Londres, Artegalore. Peinture, sculpture, photographie, dessins… je me suis diversifiée, ceci dit. » Il souriait légèrement. Content de sa réussite, elle le méritait, elle avait toujours été brillante, et il le lui avait toujours dit. Se faisant critique d’art, un cigare cubain aux lèvres avec un accent tiré tout droit d’Oxford. Quand bien même il ne s’y connaissait pas, les toiles de la femme l’avaient toujours enchantées. « J’ai aussi deux enfants, les soleils de ma vie. Esteban va d’ailleurs rentrer à Poudlard en septembre prochain. Haydée est encore trop jeune, mais d’ici deux ans, elle ira aussi. » Il lâchait un petit rire. Il voyait qu’elle débordait d’amour pour les siens, et il en était sincèrement heureux et touché, surtout pour lui, pour qui la famille représentait tout ce qui importait. Il ne pouvait que comprendre, le rire se transformait en éclat a la question. Il se reprenait un la regardant ”Quelques un oui...Hécate m’a donné six merveilleux enfants. Une vraie jungle à la maison, mais ils sont ce qui compte le plus pour moi. Quatres garçons dont deux jumeaux infernaux et deux filles. Mais ils sont grands maintenant. Le dernier va entrer en quatrième année à Poudlard, et les autres ont terminé les études.”, sauf Calypso, mais il gardait cette information pour lui. La jeune dernière était le petit secret familial. Son petit trésor, sa furie. ”Ma première a vingt-six ans maintenant…” Il soufflait un peu, vingt-six ans qu’il n’avait pas revu Naiara, pas depuis ce dernier soir où ils avaient mis fin à leur relation, après qu’Archie ait tout avoué a Hécate et que celle-ci ne soit partie. Il avait toujours été reconnaissant de la manière dont Naiara avait pris la nouvelle. Mais n’avait jamais osé reprendre contact, peut-être par peur simplement de la revoir. Pourtant, là avec elle, ça semblait naturel, comme deux vieux amis qui se retrouvaient. ”Je suis content pour ta galerie, tu le mérites. Tu as toujours été douée”
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyJeu 25 Juin - 14:00

« Je doute que tu arrives à lui faire changer d’avis là dessus. Et puis je ne voudrais pas te causer de soucis. »
Naiara a un rire charmant. Elle est un peu déçue, elle aurait pensé qu’il la connaissait mieux que cela. Du temps où ils étaient amants, elle avait fait changer d’avis tant de personnes sur son passage, lui souvent spectateur de loin, elle actrice et manipulatrice, cela va sans dire. Parfois, pas à bon escients certes, mais parfois… Cela lui arrivait de faire des bonnes actions pas. Et pourquoi pas pour Archibald même après plus de vingt-cinq ans de silence ? Elle ne peut s’empêcher de penser qu’Archibald serait surpris de savoir quelle influence elle pouvait avoir sur Henry Potter même si elle se doutait ou devinait que la querelle qui se profilait entre les deux hommes était vieille comme le monde, bien avant son arrivée à Londres. Elle ne commente pas plus. Les seuls soucis qu’elle a sont ceux qu’elle se crée à commencer par coucher avec son filleul et vouloir chercher une potion contraceptive le lendemain. Mais de cela, elle se garde bien de le dire. La conversation cependant se clot ici et Naiara n’y reviendra pas spécialement.
A la place, elle avertit Archibald. Si l’obsession qu’il avait pour les moldus avait été fascinante pour Naiara a une époque, aujourd’hui, elle ne la comprenait pas. Pour elle, ils étaient des êtres dangereux capables de faire exploser des voitures et tuer des innocents, la blesser aussi. Ils étaient aussi capables de rendre son île esclave, passant de mains de puissants en mains de puissants alors que Cuba aurait pu être libre et les sorciers là-bas ne pas craindre d’être pris entre deux feux et de dommages collatéraux.
« Ils sont inventifs. Brillants. Ils font de la lumière sans bougies, et sans magie. J’aimerais juste des fois qu’on accepte qu’ils ne sont peut-être pas si différents de nous. »
Oh cela non, ils n’étaient pas si différents d’eux, les sorciers. Elle voulait bien le reconnaître mais ils étaient trop nombreux et pourraient détruire leur monde si on ne les régulait pas. Naiara avait acquis avec les années sa propre vision de la hiérarchie entre les sangs. Elle fait une petite moue peut convaincue.
« Non, ils ne sont pas si différents. Inventifs ? Je le concède ? Brillants aussi ? Mais définitivement trop nombreux. Ils menacent notre équilibre. »
La Naiara curieuse du monde moldu avait disparue, emportée par une bombe une nuit chaude et humide à Cuba. Archibald ne le savait pas. Cela s’était passé un mois à peine après leur rupture. Cela avait conditionné le reste de sa vie et ses décisions. Le fait qu’elle fût ambassadrice de Cuba n’était pas une coïncidence. Quand bien même Lukian l’avait aidée à accéder à cette place pour réussir à se fondre dans la société londonnienne et qu’elle ne déprime pas, Naiara avait aussi choisi ce poste parce qu’elle pensait pouvoir faire quelque chose en nouant des alliances avec d’autres pays sorciers. La guerre d’indépendance qui avait suivi l’avait réjouie, mais catastrophée quand elle avait compris que c’était les américains qui mettaient la main sur les ressources de l’île et le peuple. Saleté de moldus qui se croient tout puissant.
Sujet de conversation qui change et cette fois-ci c’est sur elle-même qu’ils parlent. De ce qu’elle fait actuellement. Naiara en parlait avec aplomb et passion. C’était son domaine après tout et cela lui rappelait quelques échanges avec lui où elle lui faisait un peu sa culture générale alors qu’elle s’amusait à le dessiner sur un bout de parchemin. L’évocation de ses deux bébés, Haydée et Esteban, égaie encore plus Naiara. Elle se rappelle lui avoir dit qu’elle ne voulait pas d’enfants. Cela avait changé avec le temps et les envies. Elle ne regrettait pas son choix. Ils étaient la meilleure chose qu’il lui soit arrivée.
« Quelques un oui...Hécate m’a donné six merveilleux enfants. »
« Six ! Madre de dios ! » s’exclama-t-elle avant de se taire pour le laisser continuer dans sa lancée.
« Une vraie jungle à la maison, mais ils sont ce qui compte le plus pour moi. Quatres garçons dont deux jumeaux infernaux et deux filles. Mais ils sont grands maintenant. Le dernier va entrer en quatrième année à Poudlard, et les autres ont terminé les études. »
Naiara hausse un sourcil sous son apparence factice. Six enfants, rien que cela. Elle savait que Lukian en avait eu envie de beaucoup lui aussi. Elle l’avait calmé avec deux et de toute façon… qu’aurait-elle fait d’autres alors qu’il n’était même pas là ! Oh, elle en aurait été comblée mais dans sa tête, Naiara ne pouvait pas tomber enceinte, trop vieille pour cela ou en tout cas, les ovocytes n’étaient pas d’assez bonne qualité. Elle approchait de la ménopause après tout sans que cela ne lui pose aucun problème. Au contraire, elle pourrait jouir de sa sexualité sans craindre de tomber enceinte. Mais elle pensa à la femme d’Archibald. Six grossesses ce n’était pas rien.
« Ma première a vingt-six ans maintenant… »
Le bébé donc dont elle avait entendu parler quand ils étaient amants. Vingt-six ans. Cela ne la rajeunit pas. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. Elle se souvient bien de comment ils se sont quittés. Comme des adultes responsables y avait-elle réfléchit quelques temps après. Elle, responsable à dix-neuf ans, fiancée à l’amour de sa vie et maîtresse d’un des plus grands artistes de son temps. Elle ne l’avait jamais nié : cela lui avait déchiré le cœur et si elle n’avait pas pleuré devant lui, elle l’avait fait une fois seule. Toute une nuit. Puis ce fut tout. Lui comme elle savaient que cela aurait dû se terminer tôt ou tard et ne même jamais commencer en réalité.
« Je suis content pour ta galerie, tu le mérites. Tu as toujours été douée »
Elle a un sourire et baisse un peu le regard, touchée. Ses cheveux changent de couleur. Naiara avait l’habitude qu’on lui dise qu’elle était douée mais cela avait toujours eu un effet particulier sur elle que ce soit lui qui lui dise.
« Merci. Mais au-delà du talent, c’est aussi beaucoup de travail. Cela s’entretient. »
Ce qui était vrai. Naiara n’en serait pas là si elle n’avait pas travaillé d’arrachepied.
« Et je suis contente pour toi que tu aies une famille nombreuse… » Ce qui était vrai, elle avait toujours su que c’était important pour lui. « Et Hécate… que fait-elle ? » Il lui semblait qu’à l’époque la rousse qu’elle n’avait pourtant jamais rencontré, ne le souhaitant pas et ne souhaitant absolument pas être dans une situation où elle serait devant la femme de son amant (chose que lui fera quelques mois plus tard son autre amant Elliott Selwyn), ne travaillait pas spécialement. La question planait dans les airs avec une certaine hésitation au début. Naiara pourtant, n’avait pas posé la question au hasard.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyDim 5 Juil - 12:27

Ils menacent notre équilibre ? Quel équilibre ? Celui qui dictait que l’un des peuples avait toute liberté à s’imposer à l’autre ? Non Archie ne pouvait le concevoir. Plus nombreux, certainement, une raison de plus pour se lier à eux. L’utopie douce à l’oreille de l’amoureux des moldus, sobriquets accepté et qu’il portait en étendard, d’un jour pouvoir vivre librement à leur côtés. Voeu qu’il gardait pourtant secret, il savait bien que ces pensées étaient dangereuses, quand bien même avait-il étonnement confiance en Naiara, ça venait naturellement avec elle aussi déconcertant que ce soit, c’était venu à l’époque, en un regard et un sourire, et ça revenait en vagues aujourd’hui. Il aurait été stupide de l’ignorer, la cubaine avait sur lui un pouvoir particulier, son parfum était resté gravé  bien des années dans l’esprit du roux, et il en percevait aujourd’hui encore les notes épicées, se perdant dans ses yeux il ajoutait à ses rêves utopiques, l’idée d’une amitié sincère avec celle qui fut son amante. Étrange ? Probablement pourtant il avait l’impression de pouvoir s’ouvrir à l’autre comme elle s’ouvrait à lui, sans crainte dans ce bar miteux, sous une apparence différente et pourtant malgré les traits étrangers il capturait les quelques rictus bien particuliers de l’artiste, pour les avoir si souvent vus, d’oeillades joueuses quand elle s’amusait à jouer de son don pour se jouer d’autres sorciers, ou lorsque ce même don s’échappait de son contrôle dans des moments plus intimes, il se raclait la gorge, se redressant dans sa chaise pour effacer ces souvenirs de son esprit, rougissant légèrement. Pourtant il préférait ne pas lui répondre, il n’était pas idiot, n’ignorait pas que désormais des idéaux les séparaient, sans trop savoir ce qui avait changé l’avis de la naïade, son langage corporel montrait bien qu’elle était ferme sur le sujet, il acceptait de ne pouvoir changer son avis, ce n’était pas à lui de le faire, secrètement il espérait qu’elle s’en rende compte seule.

Alors il parle d’Hécate, quand bien même prononcer ce nom était bien étrange dans la situation, l’ancien amant qui parlait de sa famille à son ancienne maîtresse. Et la réaction de la cubaine lui arrachait un rire léger, c’était le genre de réaction que ça provoquait généralement, à 44 ans il était jeune pour avoir autant de rejetons, il le savait, pourtant ne pouvait s’empêcher de s’imaginer père à nouveaux, peut-être parviendrait-il un jour à convaincre Hécate après tout, il avait réussi à la convaincre plusieurs fois. Il en venait a parler de Nausicaa, son premier trésor, celle qu’il n’avait pas vu grandir pendant deux longues années, qu’il avait pris dans ses bras pour la première fois quand l’enfant avait déjà vu le monde. Se promettant de réparer cette erreur du passé tout en semblant retomber dans ses travers. Et pourtant ça rappelait aussi le temps passé depuis les derniers mots échangés, quand Archie fut pris de remords 26 ans plus tôt, détruisant non pas une mais deux relations le même jours. Et malgré tout il ne ressentait pas de regrets, ni l’erreur commise, ni le fait d’avoir rompu avec la cubaine. Il avait fauté et avait souhaité faire les choses bien.

Il sourit légèrement en remarquant la réaction de la sorcière suite au compliment, pour avoir suffisamment vu les cheveux changer de couleur quand il ne lui disait que la simple vérité, elle avait des doigts de fée. Il avait toujours été transporté par ses tableaux, bien que n’y connaissant rien à l’art en général. Mais la remarque de la cubaine faisait rougir les joues du Weasley. “Oh je ne voulais pas prétendre le contraire !” Lançait-il rapidement, espérant ne pas avoir vexé la belle à cause d’une formulation ambiguë, pas vraiment doué dans les discours, encore moins avec elle, maladroit à son habitude. Soulagé presque qu’elle continue de lui adresser la parole. Étonnamment maintenant que la conversation était lancée il avait espoir de la voir durer, qui sait de reprendre contact avec elle, qui disait qu’ils ne pouvaient plus s’entendre ? L’alchimie des esprits était présente, sûrement grâce aux années d’expérience prise, semblait être plus forte que l’attraction physique qui restait palpable. Il se reculait sur son siège à la mention d’Hécate, il lâchait un sourire léger, ne pouvant pas ne pas se sentir coupable de la situation actuelle de son ménage, si Archibald était de nature à considérer les femmes comme ses égales, il ne pouvait s’empêcher de se sentir atteint dans son stupide égo masculin de ne pouvoir être celui qui ramenait de quoi vivre au terrier, il n’en était pas fier mais ne pouvait s’empêcher de le ressentir, un soupire léger s’échappait de ses lèvres.

“Elle a ouvert une boutique d’objets ensorcelés, elle a toujours été brillante là dedans..et elle a réussi à user de son nom de jeune fille pour pouvoir obtenir l’autorisation d’ouvrir” parce que les Weasley n’obtenaient plus ce genre d’autorisation, plus depuis quelques mois. “Après ce soir là, elle est partie vivre en Afrique deux ans.” La voix se cassait à la fin de la phrase, révélant sa plus grande honte, ne pas avoir été là pour la naissance de sa fille, ne pas l’avoir serrée dans ses bras. Il marque une pause, n’osant affronter le regard de Naiara, il grattait le bois abîmé de la table avec le bout de son pouce, “Elle a fini par revenir. Et lorsque j’ai perdu mon travail il nous a fallu trouver une solution pour nourrir six estomacs.” Il se raclait légèrement la gorge, non décidément cette conversation n’était pas agréable, plus compliquée que prévu, il se sentait diminué, inférieur en tous points, inutile et dépassé par les évènements, patriarche qui ne parvenait pas à subvenir aux besoins de sa famille. Risquant tout pour arrondir les fins de mois difficiles, pour pouvoir acheter des nouvelles robes a son fils pour l’école. Sachant bien que cette année sera pire pour lui, et qu’Archie ne pourrait rien faire pour le protéger de la cruauté des gosses. En venant presque à regretter ses idéaux auxquels il se tenait par respect pour ses parents. Il sentait sa gorge se nouer et ses yeux se remplir de buée, passant un revers de main embarassé, lachant un rire gêné pour cacher les émotions qui menaçaient d’éclater, se raclait à nouveau la gorge. ”Et...Et toi ? Ton compagnon ?” Changer de sujet, elle ne comprendrait sûrement pas, ou peut-être que si, il était perdu, s’enfonçait peu à peu.
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: En souvenir du passé - Naiara&Archie   En souvenir du passé - Naiara&Archie EmptyMar 28 Juil - 8:24

Elle admirait dans le fond Archibald, Naiara. Son innocence perdurait dans le temps. Par quel mystère faisait-il ? Il continuait d’aimer ses moldus malgré toutes les horreurs qu’on leur connaissait. Il continuait à vivre sa vie comme lui l’entendait… Bien que ce fut plus par la force des choses dernièrement. Mais tout de même : il continuait de tenter de vivre de sa passion, ne perdant jamais de cette étincelle qui le caractérisait tant, son œil vivant et le roux de ses cheveux flamboyants. Naiara l’admirait. Elle-même n’avait pas pu rester dans son innocence, pas celle charnelle, celle-là fut prise depuis avant lui. Le reste en revanche… Mais ils n’évoluaient pas dans les mêmes cercles et parfois, pour survivre dans le sien, elle ne savait que trop bien qu’il faille sacrifier certaines choses, à commencer par ceci. Le refus d’Archibald de perdre l’innocence dont il faisait preuve à tout égard était tant une force qu’une faiblesse. Elle se promit intérieurement de faire des choses sans qu’il ne le sache pour ne jamais perdre cela. Elle en serait triste si cela fut le cas, se rendant compte qu’elle l’enviait aussi. Les problèmes, elle savait qu’il en avait, n’étaient pas les mêmes plus directs. Le manque d’argent certes, mais pas que. Au contraire vivait-elle dans l’opulence certaine, gaspillant parfois parce que c’était comme cela qu’elle avait été élevée. Mais ne renonçant jamais au travail qui l’a aussi menée jusque là. Idée de travail qu’elle souligne, faisant preuve malgré tout d’humilité parfois dans son travail plus souvent qu’on ne le pense.
« Oh je ne voulais pas prétendre le contraire ! »
Elle sourit, rassurante, pas vexée le moins du monde. Jamais avec Archibald. Son regard se porte sur sa position retrouvée, plus lointaine lorsqu’ils viennent à parler d’Hécate, sa femme. Naiara n’en pense pas grand-chose. Elle est simplement curieuse de savoir ce que la femme devient aussi quand bien même ne l’eut-elle jamais rencontrée. Elle avait toujours été là bien sûr, en tâche de fond. Ils n’avaient jamais été réellement deux dans l’intimité des draps, parfois de ses peintures à elle. Hécate avait toujours été présente et Naiara ne s’en était jamais plainte. Elle n’était alors pas étrangère à ce genre de situation, elle qui était aussi l’amante d’un des plus grands sorciers de leur temps. Jamais jalouse de cette femme pourtant, elle se savait être l’élément perturbateur comme très souvent et peut-être alors pensait-elle ne mériter que cela : un demi amour composé de moments volés à une autre.
« Elle a ouvert une boutique d’objets ensorcelés, elle a toujours été brillante là dedans... et elle a réussi à user de son nom de jeune fille pour pouvoir obtenir l’autorisation d’ouvrir »
Le pouvoir des noms. Elle se doute évidemment que si elle redevenait une Herrera son influence serait autre et elle comprend Hécate. Quand on essaie de survivre on peut parfois renoncer à ce genre de choses. Six bouches à nourrir ce n’est pas rien. Elle comprend et elle acquiesce sans trop rien dire. Note malgré tout qu’il parle d’objets ensorcelés ce qui est intéressant.
« Après ce soir là, elle est partie vivre en Afrique deux ans. »
Le sujet change pour faire un bon dans le temps. Lui et elle, deux amants qui finissent par arrêter. Lui mettant fin, elle comprenant et sachant que de toute façon, leur histoire avait duré un temps seulement. Elle n’a jamais su ce qui s’était passé pour eux par la suite. Mais en sentant la voix d’Archibald se briser, elle comprend que ce fut un brise-cœur. Elle n’a jamais voulu de mal à leur couple. Comme très souvent, Naiara avance dans la vie parfois avec une insouciance qui peut faire mal aux autres. Sa main glisse sur la table et vient se saisir doucement de celle d’Archibald comme pour lui montrer un soutien. Avec candeur et douceur, ne se rendant pas forcément compte que son geste puisse être déplacé. Mais elle comprend le mal d’Archibald, elle comprend ce qu’il ne dit pas sans pour autant se sentir coupable de quoique ce soit : ils ont fait leur choix d’avoir cette relation, lui et elle. Il y allait forcément y avoir des conséquences, plus pour lui que pour elle, ou tout du moins pas de la même manière pour eux deux.
« Elle a fini par revenir. Et lorsque j’ai perdu mon travail il nous a fallu trouver une solution pour nourrir six estomacs. »
Elle le sent gêné Archibald et elle vient malgré tout retirer sa main. La pensée reste cependant qu’elle fera tout pour les aider et lui plus particulièrement, ayant peu d’intérêt pour sa femme mais étant mère elle aussi, et comprenant que les enfants sont la vie.
« Cela va finir par s’arranger, Archibald. Tu as toujours su rebondir même dans les moments difficiles. Je ne doute pas que tu réussiras ici aussi. » se veut-elle rassurante.
Son cœur se serre en le voyant si ému, atteint dans sa fierté.
« Si je peux t’aider en quoique ce soit Archibald… » souffle-t-elle, sincère et le visage sérieux. Le bleu de son regard transformé redevient marron chocolat un instant pour appuyer son propos. Elle ne peut rien lui dire d’autre. Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle fasse cela par pitié ou par charité. Elle a juste envie de le faire. Pour lui. Pour leur histoire aussi quelque part.
« Et...Et toi ? Ton compagnon ? »
Sujet qui change encore. Naiara ne sait pas exactement ce qu’elle doit répondre. Ils ont toujours été sincères tous les deux mais ils avaient alors été deux jeunes gens qui avaient encore tant à apprendre de la vie.
« Mon mari est parti lui aussi. » Elle ne peut pas lui mentir, pas à lui. « Il a décidé de faire un tour du monde et de renouer avec ses premiers amours, à savoir la médecine. Je suis contente qu’il s’épanouisse. » Elle ne dira pas tout évidemment mais ceci est une vérité partielle, celle qu’elle sert à tout le monde et qui alimentent les ragots à son sujet. Elle sourit, ne se défaisant pas de sa superbe et sa fierté, ne savouant jamais femme délaissée ou ennuyée, après tout, elle restait une femme indépendante et libre même avec l’anneau marital enserrant son annuaire.
« Il me manque, je l’admets. » Elle rit un peu et pendant un instant son visage s’illumine. Il y a malgré toute la colère qu’elle peut ressentir envers Lukian toujours cet amour. Il reste l’homme de sa vie et le restera toujours malgré ses erreurs.
Naiara se rend compte qu’elle n’a pas encore bu sa biereaubeurre. Elle vient finalement y tremper les lèvres et grimace.
« Madre de dios, esta asqueroso.* » commente-t-elle, spontanée, avant de repousser cela. Elle va cependant pour prendre sa bourse mais s’arrête. Là encore, elle ne veut pas qu’il se froisse. Posant son regard bleu sur lui sous cette transformation factice, Naiara s’adresse au rouquin. « Me permets-tu de t’inviter ? Cela me ferait plaisir. » Et elle a une moue, celle-là même qu’elle avait parfois à l’époque quand elle lui faisait un petit caprice pas bien méchant.
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