retrouvailles - kieran

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Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.
“Cours après ce que tu n'as pas et tu comprendras
que l'envie n'est qu'une faim sans fin.”

Kieran Goyle au service de gellert. à peine son nom avait passé les lèvres de son époux que graal avait eu un sourire des plus convaincu à ce choix magistrale. kieran souvenir d'un désir perdu de tentative excessive de se contrôler l'un l'autre de se posséder pour mieux se consumer. corps qu'elle a trop désiré et dont elle a brûlé chaque cellule de sa peau sous ses mains carnassier. souvenir alléchant du passé où la douce avait le droit de se laisser courtiser et de laisser son corps transpirait sous la peau d'homme enclin à la satisfaire et a la posséder. mince sourire laissant apparaître une idée des plus intéressants, le retrouver. elle c'est donc amuser à l'inviter, sous son nom de femme mariée, prétextant que gellert aurait besoin de lui lors d'une sortie. foutaise bien mener puisqu'il tomberait sur la jeune mariée. ainsi la jeune femme c'était apprêté, robe moulante à souhait talon vertigineux cambrant son corps de reine et comme à son habitude un rouge pétillant sur ses lèvres ! la voilà prête, prête à le retrouver à le voir s'écrouler devant sa beauté.

la porte du fol'opium s'ouvre devant elle, talons qui claquent au sol avançant dans la frénésie de l'instant. elle s'avance se laisse observer par ses regards intéressé. madame grindelwald présente en cet endroit de plaisir charnelle. mince sourire, elle observe comme inquisitrice comme cherchant la moindre faille en ces pièces. soupire geste de la main, claquement de doigt vers le pauvre homme qui court à ses pieds prêts à satisfaire toutes ses demandes. un salon privé, de l'alcool et lui envoyer monsieur goyle. simplicité et efficacité prenant la direction du salon privée. ambiance tamisé, donnant qu'une envie forniquer. elle soupire passe une main dans sa chevelure alors que l'homme en question dépose sur la table basse deux verres ainsi qu'une bonne bouteille qu'elle s'empresserait de déguster en présence de son ami. elle s'installe alors dans un des fauteuils croisant ses longues jambes en direction de la porte. elle l'attend, impatiemment ayant déjà hâte de voir sur son visage la surprise de la revoir, de tomber sur elle, de retrouver en ses yeux leur souvenir au combien charnel. désir de lui parler de pouvoir se confier de pouvoir retrouver le souvenir d'elle par le passé, désirable à souhait n'ayant qu'une unique envie de faire céder... elle le sait pourtant son nouveau nom et son diamant la retienne dans le manoir, loin de tout corps d'homme qu'elle aimerait avoir.. pauvre diablesse ne pouvant utiliser ses charmes dans des caresses...

@kieran goyle

L’amitié avait toujours été un concept difficile à maîtriser. Plus enclin à se faire ennemi qu’allié, bourreau que compagnon, Kieran avait vaincu Poudlard à coups de poings. Et ce n’était pas une métaphore. Chieur né, gosse borné, il traquait ses proies sans se lasser, croyait parfois franchement qu’ils étaient deux à s’amuser. Ceux qui n’avaient pas (trop souvent) eu envie de lui casser la gueule se comptaient sur les doigts d’une main. Moins que ça, même.
Graal en a fait partie. En fait partie ? Le temps file et les liens s’étiolent, surtout pour ceux qui sont toujours entraînés par quelque chose d’autre. Dans son cas, ce n’était plus ses jupons après lesquels il courait mais après les monstres. Bien que l’un n’ait jamais empêché l’autre, évidemment. Quand il l’a aperçue auprès de son patron, une seule fois, il a haussé un sourcil, un fin sourire amusé aux lèvres. A brièvement songé à l’autre secret, plus jeune et sans doute plus vicieux, avant de la saluer d’un air détaché. Depuis, il ne l’a malheureusement plus revue — chien de garde a mieux à garder que la compagne du Ministre, paraîtrait-il. Aujourd’hui encore, il est appelé pour rejoindre ce dernier lors d’une sortie. Était censé être en congé, d’ailleurs, mais personne n’en a grand-chose à faire, pas même lui.

C’est les mains dans les poches qu’il rentre au Fol’Opium, dont il connaît particulièrement les salles du fond pour y avoir perdu toute sa paie au jeu de trop nombreuses fois. À peine arrivé, on lui indique de rejoindre l’un des salons privés. Évidemment, on ne s’emmerde pas à l’accompagner : pourquoi faire ? Grognant un peu dans la barbe qu’il n’a pas, il suit les directions d’un pas lourd. Le regard s’attarde sur des portes entrouvertes, l’oreille traîne sur les murmures et les soupirs. L’endroit est glauque et l’a toujours été. Sans doute pour ça qu’il s’y sent comme chez lui. Une fois arrivé à l’endroit qu’on lui a désigné, il se faufile dans la pièce… Et s’immobilise. Non loin de lui, nul Gellert Grindelwald (à moins qu’on lui ait menti ces dernières années, qui sait). Graal, assise comme si elle occupait un trône et non un simple fauteuil, semble l’attendre. En face d’elle, deux verres et une bouteille. Les lumières sont tamisées et elle n’a clairement pas l’air de réclamer un quelconque service de sécurité. “Grindelwald, eh,” lance-t-il sitôt la surprise dépassée. Le ton est traînant tandis qu’il s’avance à nouveau, se laisse tomber dans son propre siège avec somme toute bien moins de grâce que son hôte. Les yeux sont perçants, s’attardant en particulier sur le rouge de ses lèvres avant de se planter dans les siens. “T’avais pas besoin d’un prétexte pour me faire venir.” Il n’avait jamais été très bon pour résister à l’appel des corps, comme la bâtarde dont il ignore encore l’existence le prouvera malheureusement un jour ou l’autre. “Mais tu le sais,” ajoute-t-il en souriant. Se penchant pour se saisir de la bouteille, il la retourne pour en lire l’étiquette. “Et tu sais aussi toujours comment me prendre par les sentiments.” L’oeil est une nouvelle fois volatile, passant des murs sombres à la silhouette de la jeune femme, qu’il observe avec nonchalance.

@graal grindelwald

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Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.
“Cours après ce que tu n'as pas et tu comprendras
que l'envie n'est qu'une faim sans fin.”

elle a le sourire aux lèvres les jambes croisées tel une déesse, perfection féminine attendant que la porte vienne à s'ouvrir. le voilà, enfin, la beauté de son corps qui s'installe, elle le dévore de ses yeux de pauvre marié n'ayant aucunement droit de toucher. il s'approche comme surprit prenant alors place en face d'elle jouant avec la bouteille observant ensuite la jeune femme dans l'ambiance tamisée qui leur est offerte. sourire sur ses lèvres rouges, jambes dévoilés pour mieux se faire dévorer, le regard hautin le sourire qui peint ses lèvres. elle se laisse doucement tomber dans le fauteuil laissant son dos trouver le dossier claquant sa langue contre son palais. « il parait que tu cours quand mon chers époux te convoque quoi de mieux que de te voir accourir pour me trouver kieran » sourire malicieux plein de désir envieux. elle laisse alors sa mina gauche venir trouver l'accoudoir laissant paraître le diamant dont elle est devenue la femme. grindelwald nom de famille qu'elle porte depuis peu et pourtant qui a déjà fait beaucoup trop d'envieux « sert donc nous un verre » elle se relève doucement décroise ses jambes avant de se pavaner dans la pièce le laissant remplir leur verre encore bien vide. oublier, passer un moment loin de tout loin du manoir où règne l'amour qu'elle ne connaîtra jamais. la main qui trouve sa chevelure avant de venir saisir le verre se positionnant debout devant lui avant de venir déposer ses fesses sur la table lui faisant face. jambe qui se croise tissu qui tombe doucement le long de sa cuisse elle vint à lever son verre en direction du goyle heureuse de pouvoir le retrouver dans un endroit où personne ne viendrait les trouver « heureuse de te retrouver » elle vint alors à faire tinter son verre contre celui de son vielle ami, amant de ses souvenirs passés dont elle a tant raffolé. là devant lui elle voit encore ses mains la saisir la toucher l'accepter pour la femme détestable qu'elle est ! oui souvenir impétueux d'ouragan violent de rupture déchirante ne pouvant s'aimer correctement, ayant le cœur qui se dépossède autant qu'ils s'aiment. passé qui claque dans sa tête, diamant sur sa main qui la ramène doucement dans cette réalité de femme maintenant marié ne pouvant s'amuser. soupire agacée restant à sa place non loin de lui cherchant sa présence, son ami.

@kieran goyle

“Il parait que tu cours quand mon chers époux te convoque quoi de mieux que de te voir accourir pour me trouver Kieran,” lance-t-elle à son encontre, l’air princier. Il hausse un sourcil, un vague rictus sur les lèvres. “Si c’était toi que je rencontrais à chaque fois qu’on m’appelle, j’accourrais encore plus vite, crois-moi.” L’insinuation est à peine voilée tandis qu’il jette un bref coup d’oeil à la bague qui orne son doigt. Graal avait toujours été ambitieuse, contrairement à lui, et particulièrement tenace, comme lui. La voir ainsi mariée à l’homme supposé être le plus puissant d’Angleterre aujourd’hui ne le surprenait donc pas outre mesure. La jeune femme s’extirpe de son fauteuil tandis qu’il leur sert à boire de quelques gestes assurés. Quand il redresse la tête, elle est en face de lui, les doigts prêts à saisir sa boisson. Qu’il lui tend en la regardant s’installer sur la table, les jambes une nouvelle fois croisées. Elle lève le bras et il fait de même, avant de lui lancer un regard moqueur en réponse à son commentaire. “Heureuse à quel point ?” Raillerie légère, aux inflexions presque nostalgiques, Poudlard et le monde qu’ils pensaient pouvoir retourner à deux, la lune à portée de poing. Si elle est arrivée, sans doute, où elle le souhaitait, il a pour sa part dû renoncer au seul rêve qu’il ait jamais eu. Raccroché le maillot de Quidditch, brisé en deux le balais fétiche. Amer, peut-être, bien qu’il ne se pose jamais suffisamment longtemps pour y réfléchir ; courir toujours plus vite que son ombre, parler parler parler ou cogner pour étouffer les pensées discordantes. Heureux, il l’est autant qu’on puisse l’être, dans cette pièce qui le coupe d’un quotidien où il se fait bien trop souvent chier. À la regarder, il se dit qu’elle n’a pas changé. Se convainc que lui non plus, finalement. Toujours un gosse incapable de rester en place, bien obligé pourtant. C’est le mari qui l’empêche cette fois-ci de se précipiter tandis qu’il avale quasiment toute sa boisson d’une seule gorgée. Et puisque les jambes fourmillent déjà de l’énergie qu’il n’arrive jamais à dépenser, il se lève à son tour pour aller la rejoindre, s’appuyant pour sa part simplement contre la table, emportant la bouteille avec lui (les verres sont toujours trop petits). “T’as fait pas mal de chemin,” lance-t-il en haussant un sourcil. Il se penche légèrement vers elle alors que l’une de ses mains vient saisir la sienne pour désigner le diamant qui scintille à son doigt. “Alors, ça fait quoi ?” Plus goguenard que sérieux, il ne relâche pas tout de suite son emprise. Ils n'avaient jamais été vraiment sérieux, Kieran étant à l'époque fiancé à une autre et leurs émois étant plus souvent charnels que sentimentaux. “Dois-je t'appeler Madame maintenant ?” Ou tout autre nom honorifique ne lui important guère.

@graal grindelwald

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Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.
“Cours après ce que tu n'as pas et tu comprendras
que l'envie n'est qu'une faim sans fin.”

il a le regard aussi vagabond qu'à l'ancienne, le corps qui se perd dans des gestes intentionnels, toujours en mouvement toujours trop impatient ne sachant jamais ou déposer ses pensés et pourtant là prêt d'elle il tente de se poser. elle a le sourie facile en sa présence, souvenir du passé qui s'amuse à la titiller se rappelant de leur destin étroitement lié ! c'est l'amitié facile et le désir irrésistible, rien n'a réellement changé ils ont juste prit quelque chemin qu'ils n'auraient jamais penser tracé. à la le diamant qui scintille elle a la couronne sur sa tête de princesse en devenir ! oui elle a bien grandit la douce enfant ayant presque oublié l'insouciance de leur passé. « c'est bon à savoir goyle, je te ferais appeler plus souvent » elle a le sourire taquin les lèvres rouges carmin qui se fende en révérence dans l'imperfection du moment. les lumières vacilles au-dessus de leur tête, tamise l'ambiance pour cacher leur paraître. ils sont si seuls en cet instant, personne pour les entendre, seul dans leur moment.

il ne reste pas bien longtemps à sa place se lève presque rapidement pour venir prendre place, là tout prêt d'elle restant lui debout alors qu'elle s'amuse à faire valser ses jambes dans le vide sous ses pieds. c'est les danses du passé qui viennent a s'entremêler dans leurs pensés, souvenir de leur adolescence de leur candeur insouciante de penser à demain, de penser à leur destin.

« on dominera le monde kieran, toi et moi, personne ne nous fera jamais de mal tu sais, lié à jamais, juste toi et moi et le pouvoir qui nous tend déjà les bras »
allongé dans l'herbe folle de poudlard le regard sur le ciel leurs doigts qui entremêlement, insouciance du passé, de ne jamais être séparé et de s'aventurer dans un monde qui leur baiserait les pieds.

« heureuse comme par le passé » douce nostalgie, souvenir de promesses jamais déposés, l'avenir ayant prit l'ascendant sur leur désir, séparant leur deux êtres les éparpillant dans le vent. silence certain sur leur chemin, jamais ils n'auraient un jour imaginer ne plus se croiser, pour mieux évoluer. le sourire taquin le sourire facile, le verre à la main qu'elle porte a ses lèvres buvant une gorgée en observant son corps se mouvoir dans l'obscurité ! il revint pourtant à elle prend sa main lentement jouant de ses doigts sur le diamant. destin qu'elle n'aurait jamais pensé atteindre, la reine aux espoirs avait atteint ses rêves ! elle, croupton, femme de l'homme le plus puissant de se monde. elle a les lèvres qui se pincent, mensonge qui vint caresser ses lèvres carmins « comme un sentiment de puissance que je ne saurais décrire » elle relève doucement le regard en sa direction caressant doucement ses doigts avec les siens « pas de cela entre nous, tu me connais sous bien trop d'angle pour me donner des madames » elle a le sourire amusé, aucune envie de le voir se fendre en des révérences qu'elle ne désir aucunement. elle s'amuse alors a relevée doucement sa main à son visage observant les doigts du jeune homme « je vois qu'aucune femme n'a encore réussi a t'emprisonner ! » elle marque une pause rapprochement doucement son visage du sien « tellement de gâchis !»

@kieran goyle

Cours plus vite que tes ennemis, c’est ce qu’on soufflait, chez eux, à ceux d’entre eux qui étaient trop faibles pour tenir debout. Premier impact, et ils se couchaient, carcasse déjà brisée ; crois-tu vraiment pouvoir gagner autrement ? Kieran pour sa part n’a jamais accepté de courir, se relevant après chaque échec. Os cassés, constellations sur ses bras son visage, sourire ensanglanté -- qu’importe, finalement. Ce qui comptait c’était la victoire, pour l’enfant à la détermination acharnée. C’était la vie elle-même qu’on attaquait, souvent, en espérant la voir répliquer de temps en temps. Peut-être s’est-il trop battu, peut-être était-il trop borné : quand elle a décidé de commencer à rendre les coups, elle ne s’est jamais plus arrêtée. Il ne court toujours pas, mais il a de plus en plus de mal à se relever, sans l’admettre. La carapace d’acier est rouillée par endroits, l’eau ayant finalement réussi à s’infiltrer dans les failles qu’il n’est pas même pas capable d’apercevoir. Il n’envie plus, pourtant, pas vraiment, la situation de Graal, le gosse presque rêveur qu’il était à l’époque ayant finalement cédé sa place à un homme ne s’épanouissant que lorsqu’il tenait l’ennemi, quel qu’il soit, entre ses mains. À quoi bon le pouvoir ? Contre qui te battre quand tu possèdes tout ? Les dissidents rares et surtout lâches, bas peuple bien trop enclin à courber le dos pour sauver leur peau. L’ennui partout, vautré sur un trône.
À quoi bon le pouvoir sans le combat ?
Sans doute est-ce pour ça, un peu, qu’il lui demande. Ca fait quoi, finalement, d’avoir tout dans le creux de sa main, dis-moi ? La question, bien sûr, est formulée autrement, et son air est moins intrigué que moqueur : comme d’habitude, il ne prend rien au sérieux. “Comme un sentiment de puissance que je ne saurais décrire.” La déclaration est légère, semble évidente entre les lèvres sucrées. D’aucuns diront que la puissance est prise (arrachée) sans songer aux conséquences, mais salit le coeur de leurs hôtes. Néanmoins, puisque Kieran n’en a jamais rien eu à faire de la corruption ou des âmes souillées, il ne s’inquiète pas outre mesure pour celle de son amie. Remarque à peine les lèvres pincées et la sonorité mensongère des mots déclamés, bien plus focalisé sur les doigts qu’elle caresse des siens. Aurait autrefois enserré la main pour l’attirer à lui, peu patient et peu enclin à ne pas mener la danse, gosse impétueux aux tendances de dominant, guerrier jusque dans son rapport à la gente féminine. (Tu seras à moi ou tu ne seras pas.) Les années ont passé, toutefois, et dans le coin de son crâne la décence à conserver ; pas parce qu’elle est mariée, encore moins parce qu’il l’est, davantage parce qu’elle est mariée à lui. Kieran n’est ni lâche ni peureux, se jetant parfois littéralement dans la gueule du loup, un large rictus aux lèvres. On pourrait d’ailleurs même le dire suicidaire, certains jours, mais il ne l’est clairement pas assez pour s’attirer les foudres de Grindelwald. Il risque, après tout, déjà trop en s’égarant sous les jupes d’une certaine brune à la verve insupportable. Pour cette raison, et pour cette raison seule, il contrôle les instincts devenus réflexes, venant rencontrer son regard d’un sourcil haussé lorsqu’elle poursuit. “Et quels merveilleux angles, Madame,” et l’intonation reste néanmoins trop railleuse, le compliment tout sauf désintéressé. Hors de question d’aller jusqu’à s’empêcher de jouer avec le feu, n’est-ce pas ?
Sa main est levée, inspectée. “Je vois qu'aucune femme n'a encore réussi à t'emprisonner !” La main qu’elle tient est effectivement libre de toute bague, menteuse par sa simple existence. Un instant, il est tenté de mentir, de ricaner comme il l’a toujours fait ; trop rapide pour être attrapé, tu le sais. Mais l’union est ancrée en lui, malgré lui. Lointain, déjà, le jour de son mariage, gosse de dix-neuf ans à peine, suffoquant dans le col de chemise trop serré pour lui. Il étouffe toujours, treize ans plus tard, et il n’a plus de chemise à blâmer. L’ancien Serpentard lui adresse un sourire en coin tandis qu’elle se rapproche, glisse un “tellement de gâchis !” amusé. “Je sais pas si on peut appeler ça une prison, mais…” Il grimace. Evidemment que oui, il peut. “Eh, je suis clairement emprisonné,” admet-il finalement d’un rire grinçant. S’éloignant un peu de la jeune femme pour boire une trop longue gorgée de sa boisson, il repose finalement la bouteille à ses côtés avec plus de force qu’il n’en aurait eu besoin. Si le doigt ne porte pas l’alliance, les chaînes n’en sont pourtant pas absentes. “Putain de gâchis ceci dit ouais,” ajoute-t-il d’un sourire crâne. Pas besoin de s’étaler sur la vie privée, les regrets et le profil de l’épouse l’attendant (non) sagement (non) à la maison. Retournant son visage vers celui de Graal à une distance tout juste respectable, son rictus s’élargit. “J’ai le droit de dire que c’est un peu du gâchis pour toi aussi ?” Pour lui, bien sûr.

@graal grindelwald

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Le désir n'est pas ce que tu vois mais ce que tu imagines.
“Cours après ce que tu n'as pas et tu comprendras
que l'envie n'est qu'une faim sans fin.”

être ce qu'il faut être se lier à l'impossible se lier à jamais à un homme qui ne l'aimera jamais. condition extrême, condition qu'elle doit taire dans l'éternel, protéger leur secret garder leur amour en ses mains. elle se doit d'être irréprochable elle se doit de tout taire et de faire semblant de mentir au monde de mentir aux regards interrogateurs, elle la première femme, elle que le ministre épousa, elle qui grimpa au plus haut de sa condition, elle qui ne connaîtra aucunement l'amour dans cette situation. elle ne dira rien, elle protégera leur secret, car en ses mains elle détient le pouvoir pour lequel elle est née. la reine ce qu'elle désir le plus en ce moment, oublier tout, faire des concessions et avancer avoir en ses mains chaque destin de se monde qu'elle désir posséder. se taire, n'être que le joli tableau que l'on aime observer mais que jamais il faut toucher. elle a le regard satisfait, heureuse du pouvoir qu'elle détient depuis qu'elle l'a épouser, jouant du diamant qu'elle a à son doigt, jouant de ce pouvoir qui lui tend les bras. n'être rien en étant tout, condition favorable condition instable que la reine, que le graal peut assumer car elle l'a toujours rêvée. pourtant en cette pièce elle tente à craquer, oh oui elle aimerait tellement lui avouer que tout cela n'est que pièce joliment monté. ne rien dire, promesse qu'elle a donnée, qui si elle est brisée pourrait écrire la fin de sa vie de belle poupée. alors kieran s'amuse de sa condition, il cherche à la faire descendre de son trône à l'allonger sur le tapis de règne dans des phrases si informel. il lui arrache un sourire, celui qu'il connait que trop bien celui qu'il a tendance à créer sur le rouge carmin. « tu as le madame bien trop agréable » elle a laissée sa main jouer de ses doigts avant d'être lâchement abandonné pour qu'il vienne à boire une nouvelle gorgée. alors il se fend en confession avouant à sa la reine qu'il est bien emprisonné dans une relation qu'il n'a pas l'air d'apprécier. les voilà dans la même situation enchaîné à un être, semblant de bonheur partielle, car leur nom est bien trop important pour feindre le bonheur car leur nom a sur le monde un gout d'honneur. alors elle plonge son regard dans le sien écoute ses soupires certain, comprenant fortement son désir de s'envoler alors qu'il est lié à jamais.
volage il est, elle ne s'en fait pourtant pas pour ses nuits désintéressé, même marié il peut encore laisser ses mains divaguer sur les corps de femmes qui tente à le désirer. « tu peux appeler cela prison, enchaîné à quelqu'un sous trop de condition » ne rien dire, faire semblant cacher ses sentiments ne pas aimer ne pas se laisser tenter ne pas enfanter ne pas coucher, ne pas se laisser désirer être celle que l'on craint pas le nom, et ne recevoir aucunement d'affection oui, conditions qu'elle a acceptée par le oui par la bague à son doigt, prisonnière de cette vie au gout d'enfer et qui lui procure pourtant trop de satisfaction, car ici elle est reine, alors que dans les bras d'un autre elle ne serait rien qu'une pauvre femme d'affaire. alors il tourne à nouveau les talons il se rapproche elle sent son souffle qui caresse ses lèvres sa peau, frisson interne qui parcourt son échine là, désir informelle, interdit qui s'insère. silence du moment soupire d'interdit transpirant. « tu peux » murmure qui passe sur ses lèvres, elle s'humecte les lèvres le regard qui se plonge dans le sien alors qu'elle se relève laissant son corps effleurait le sien « on aurait du fuir kieran quand on le pouvait encore » elle a ses pupilles qui caresse ses lèvres avant de dessiner son visage et de retrouver les siennes ses doigts glissants le long de son bras caressant sa peau doucement avant de revenir à elle comme se rappelant de chaque interdit ayant passé ses lèvres « on aurait rien gâché et on se serait consumé » elle s'est rapprochée a susurrée à ses lèvres les derniers mots prononcés avant de reculer de laisser son corps de déposer contre la table qu'elle avait quittée restant à une agréable distance de kieran, jouant avec le feu brûlant sa carne.

@kieran goyle

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