quête personnelle 03 — rafle de nés moldus

Les quêtes suivent un schéma précis en posant une situation initiale, un objectif, des obstacles probables, une récompense et les risques encourus si/quand tout se passe/ra mal. Le MJ sert avant tout ici de modérateur de jeu, postant pour vous proposer plusieurs choix et conséquences à chacune de vos actions, et se garde le droit d'intervenir davantage en jouant directement un PNJ. À noter qu'il est possible, si vous le souhaitez, d'embarquer un autre personnage dans votre quête personnelle, mais attention : selon la quête, vous risqueriez de prendre de gros risques en choisissant de le faire.

Situation initiale Cela fait plusieurs semaines que l'auror Perkins est sur la trace de Sophia Quinns-Jones et Franklin Jones, deux sorciers nés moldus de 35 ans, tombés amoureux dans à Poudlard. Jones est un ancien auror du ministère qui a perdu sa place lors de l’accession de Grindelwald au pouvoir. Ils se sont enfuis dès février, et ce dernier est très recherché. Leur trace remonte à la forêt de Sherwood, connu pour la légende de Robin des Bois, le fameux criminel né moldu qui volait les biens des riches à l'aide de niffleurs...  Vous arrivez en meute pour les attraper, à quatre sorciers, les défenses du camp des mariés s'effondrent rapidement, et face à vous, une femme terrifiée. C'est Quinns-Jones, la photo de son dossier lui ressemble, il était écrit que la briseuse de sorts était plutôt respectée à Gringotts. Enfin, l'auror sort de sa cachette avec un sourire. Surprise, Jones est un animagus qui se transforme en.... Lion sous vos yeux. Comme le parfait gryffondor qu'il est. Evidemment, ça ne faisait pas parti de la fiche descriptive du sorcier, il n'est pas déclaré...

Objectif principal Arrêter Sophia Quinns-Jones et Franklin Jones afin qu'ils rejoignent l'arène, de préférence, vivants pour obtenir une récompense du ministère.

Obstacles possibles Il y a des chances que les nés moldus réussissent à se cacher à nouveau dans une planque proche, ou encore qu'ils se rebellent. Une course poursuite, un combat de baguettes, un suicide, le lion Jones tente de dévorer les sorciers, se retrouver la jambe coincée dans un piège moldu, attention à vous.

Récompense disponible La capture des deux nés moldus en fuite qui apporte gloire et reconnaissance, et un beau paquet de gallions du ministère.

Risques encourus Les esclaves pourraient s'échapper, Antares et Astoria pourraient se blesser gravement, Freyr et Lydia pourraient être touchés par inadvertance.

Instructions

• Difficulté: 6/10. (Dé à utiliser: Moyen)
  
• Conditions de réussites: Il vous faudra 4 sorts réussis par suspect pour affaiblir suffisamment les sorciers et les capturer.
  
  

Jones

Comme un doux son aux oreilles du jeune Black. Ses yeux s’étaient imprégnés du dossier. Il le connaissait sur le bout des doigts. Il avait entendu parler de couple recherché par les aurors depuis février déjà. Aucun de ses incapables n’avaient réussi a leur mettre la main dessus. Alors Antarès s’était nonchalamment saisi du dossier. Il se retrouvait maintenant a la lisière du campement des sang-de-bourbe.  La forêt de Sherwood s’étendait alors sous ses yeux, en son sein la promesse d’une récompense agréable. Peut-être même pourrait-il avoir un peu de répit de la part d’Alaric. Le jeune sorcier fit un signe de la tête aux autres. Astoria a ses côtés, ainsi que leurs chiens de garde respectifs. Il dardait des iris mauvais sur Freyr et Lydia.

« Tentez quoi que ce soit, et je vous promets que les représailles seront bien pire que celles que vous avez connu jusqu’à présent. » ses iris se posèrent sur Freyr, insistant et imposant, comme le souvenir de cette soirée où tout avait basculé. « Bien, finissons-en »

Ils avançaient silencieusement, à l’affut du moindre bruit, du moindre craquement de branche ou d’une respiration trop bruyante. Antarès se tenait comme un chasseur cherchant sa proie, mouvements fluides et calmes, le soldat pressé de s’exercer dans ce qu’il faisait de mieux, détruire. Quelques minutes de marche plus tard, ils arrivaient dans une clairière, les quatre sorciers avaient rapidement fait de détruire les piètres défenses mises en place. Et rapidement ils pénétraient dans le campement, les iris azurs se posant sur le visage terrifié de la sorcière. Antarès s’approchait alors de la femme, restant tout de même a une distance raisonnable. Ses yeux balayaient les alentours, l’autre ne devait pas être loin, a moins qu’il n’ai abandonné sa femme en voyant les sorcier débarquer. Mais Antarès en doutait, le dossier avait été très précis sur l’auror et ses habitudes. Il le connaissait sûrement mieux que celle qui se trouvait face a lui, et alors que le jeune sorcier redressait la tête, il voyait l’imbécile quitter la tente de fortune. C’était le sourire sur ses lèvres qui avait alarmé Antarès, alors qu’en quelques secondes l’homme était devenu un fauve aux crocs acérés. Instinctivement, Antarès venait se placer devant Astoria, sans même faire attention. Sa baguette fendait alors l’air.

« Confringo ! »

La baguette vibrait, le combat avait commencé, et les quatre sorciers préparaient leur coup en attendant de voir qu’elle serait la réaction des deux autres. Mais le sort frappait a quelques centimètres de l'animagi, avant même qu'il puisse réagir, Antarès se retrouvait écrasé sous le poid de l'animal, les griffes dans les épaules en lâchant un cri de douleur.

Spoiler:

Pourquoi ne pas avoir pris la décision de réaliser cette mission seul ? Il sait Antarès assez mégalomane pour penser y arriver. Penser que ce n’est qu’une plaisanterie n’a pas lieu d’être vu l’air sérieux d’Antarès, la présence d’Astoria. Il roule des yeux dans sa tête, ils auraient pu y aller à deux, ne pas s’encombrer des servants qu’ils sont. A moins que c’est là l’admission  qu’ils soient plus forts que le couple ne le sera jamais. Dans un sens, il n’aurait pas tort de le penser, Freyr, dans leurs petites habitudes de sang pur, voilà qu’ils n’ont plus aucun recul dans cette situation dans laquelle ils pensent surement que ces fuyards ne devraient que s’agenouiller pour accepter la défaite. A bien y réfléchir, ce duo de sang pur qu’ils forment : il les trouve ridicule, ce cliché du pouvoir dans toute sa splendeur. Sans aucun intérêt. Mais il est forcé de participer, il n’a pas vraiment le choix dans cette situation et penser au sort qui attend les deux nés-moldus en fuite depuis février le mène à réfléchir à deux fois avant de penser fuite s’il en avait l’occasion aujourd’hui. Il ne veut pas rester ainsi toute sa vie, mais une vie de fuite n’est pas une vie. Il préfère se dire qu’il aura changé les choses en restant même si pour le moment il doit bien admettre que rien à changé sauf la présence de Lydia qui semble opposée à lui depuis le départ. Elle est plus subtile là ou le Gyffondor montre frontalement depuis le départ son antagonisme face  au serpent.

Il est plus calme dernièrement, Freyr, à moitié résigné. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent : ils ne l’empêcheront pas d’avoir ses propres pensées et c’est quelque chose qu’ils ne comprendront jamais parce qu’ils se sont intégré à ce que pensent la majorité d’entre eux, membres de leurs familles. S’il a longtemps voulu être différent de ce qu’il est, Freyr préfère encore cette vie à la leur, d’une vie formatée pour n’être plus capable de rien ressentir sauf cette colère qu’il ne comprend pas, qu’il trouve risible à bien des égards, cette colère d’enfant pourri gâté sans pour autant l’être, cette dernière causée par l’éducation reçue, des plus sévères. Encore aujourd’hui, il sait que le pouvoir d’Antarès n’est que de surface, qu’il se venge ainsi de façon bien stupide sur ceux qu’il peut atteindre juste parce qu’ils sont là. Au mauvais endroit. Au mauvais moment.

Ces menaces ne sont pas des menaces en l’air mais sachant ça, Freyr parvient encore à relativiser, à se dire qu’il verra bien comment cela se déroulera au moment voulu. Il ne peut pas prédire ses actions, n’a pas ce don de voir l’avenir, ne prétend pas avoir toujours les bonnes réactions. Par le passé, il peut bien dire finalement qu’il n’a jamais réellement les façons d’agir dont on attend de lui, du moins quand il n’est pas ainsi entouré. C’est différent aujourd’hui. Il ne voudrait pas que Lydia paie, que d’autres innocents paient pour cette fuit sans réel but, sans trop savoir où se diriger. Il le pensait quand ils en ont parlé avec Algie. Il préfère rester et changer les choses à sa manière même si d’un point de vue extérieur et même parfois quand il prend du recul pour voir ce qu’il se passe en réalité : sa présence ici n’a rien changé.

Ils arrivent vite à destination, sont prudents même s’il trouve qu’ils foncent comme un peu trop vite dans le tas. Cette certitude de réussir ce qui est demandé, il ne l’a pas. Il y va à reculons mais n’aura pas le choix quand l’alerte sera donnée, quand tout ira beaucoup trop vite pour qu’il pense autre chose qu’à se défendre parce qu’il sera vu comme un ennemi lui aussi. Et ça le tue. Il préfère ne pas y penser, rester silencieux, fermer son esprit sur ces pensées parasites qui le bloqueront dans son élan, dans ce pourquoi ils sont venus, cette réussite nécessaire de cette mission détestable pour sa simple survie. Tout va  d’un coup trop vite. Il écarquille les yeux quand un gros ‘détail’ semble avoir échappé à ce ministère bien incompétent. Un animagus bordel, le voilà qui bondit sur Antarès qui manque son sort. Il n’a pas trop le temps d’hésiter Freyr, le lion peu s’en prendre à lui comme à Lydia par la même occasion, il ne fera pas de différence sur le moment même ce qu’il retiendra c’est qu’ils sont tous ses ennemis. « Diffindo ! » Sort qui ne fera que le distraire de sa proie pour leur donner le temps de s'échapper. S'il réussi, et il en vient a croiser jusqu'à ses doigts de pieds, il leur donnera ce temps de répit face à ce lion qui gronde, qui grogne, qu'il aurait adoré voir en vrai, dans ce lieu naturel si lointain dans d'autres circonstances. Tout est différent quand l'animagus choisi de changer de cible et quand bien même Freyr se déplace vite, le Lion semble avoir toujours un temps d'avance. Il n'est pas assez rapide pour éviter les griffes de ce lion enragé qui se plantent dans son épaule gauche.

Spoiler:

tu te sentais presque revivre. être sur le terrain.
sentir la baguette qui vibre entre tes doigts.
l’adrénaline qui coule dans tes veines.

tu te sens à l’affut de tout. les yeux qui dardent à gauche, puis à droite. les iris qui surveillent le moindre mouvement suspect, la moindre bourrasque de vent. le cœur qui bat vite, le sang qui pulse dans tes veines. tu sentirais presque les palpitations dans ton cerveau. le souffle court, tu t’attends à tout. à tout attaque, à n’importe quel sort. sans oublier les deux sang-de-bourbes qui vous accompagnent, toi et antarès. freyr et lydia. bien sûr il fallait les emmener. ils seraient sans doute d’excellent boucliers si les choses tournent mal. tu fais rouler ta baguette entre tes doigts, le sortilège encore sur tes lèvres, prête à jeter le sort.

petit sourire face aux menaces du fiancé et des airs qu’abordent les deux esclaves. ils ne tenterons rien s’ils ne sont pas fous. et s’ils essaient quoi que ce soit… disons que tu te chargeras toi-même d’eux. tu n’as jamais dit non face à une petite séance de torture. les derniers événements qui se sont déroulés chez les potter t’on rendu à fleure de peau. tu sais qu’à l’instant où tu t’énerveras ne serait-ce qu’un tout petit peu, les flammes jailliront. peu importe la personne ne face de toi, ami ou ennemi. si ce sont les sang-de-bourbes, tant mieux. sinon, tant pis.

toujours à l’affut. langue-de-plomb bien entrainée, il est impossible de rater une telle mission. des gens comptent sur vous. vous deviendrez la risée de tous si quelque chose se déroule mal. tu as l’impression que tout se passe au ralentit. un instant une femme qui semble perdue vous regarde tous. la seconde d’après l’homme à ses côtés changent. des crocs qui se forment, la couleur de sa peau qui change, tout son corps devient celui de quelque chose d’autre. t’as le souffle qui se coupe dans ta gorge pendant une millième de seconde, parce que ça, ça ne faisait pas partie du plan.
un animagus.

tu grognes. les choses vont être bien plus difficile maintenant. mais oh combien plus intéressante. Soudain une masse de positionne devant toi, avant d’être éjectée loin. idiot surprotecteur que tu penses aussitôt. tu te mords la lèvre pour éviter de crier son nom, prouver aux deux esclaves qu’il y a bien une faiblesse en toi. smoak sort aussi sa baguette. bien entendu le sang-de-bourbe ne réussit rien, et le voilà maintenant la cible du monstre. tu soupires. – expulso !

le sort qui frappe l'animagus. sourire satisfait qui se place sur tes lèvres, et qui retombe aussitôt lorsque jones se relève difficilement. ce ne sera pas qu'un simple sort qui le fera tomber, finalement.

Spoiler:

Est-ce par besoin ou par simple plaisir qu'ils l'ont traîné ici, forcé à traquer les siens, les trahir, même, sans qu'elle ne puisse s'y confronter ? Car elle sait que les prunelles se font revolvers même lorsqu'elle ne les croise pas, même lorsque les dos lui font face et qu'il n'y a personne pour lire la vulnérabilité qui s'anime sur le visage. Ils observent tout, ils ne la laisseront pas s'échapper même si elle essayait, Lydia. Suicidaire, surement qu'elle l'est, car l'esprit s'anime déjà pour trouver un échappatoire maintenant qu'elle n'est plus enfermée dans l'une des demeure Black ou Potter, mais bel et bien à l’extérieur, loin de leur noirceur. Et c'est qu'elle observe subtilement les alentours alors que les mots d'Antarès se font menaçants. Essaie encore qu'elle peine à refouler, mais elle ne laissera jamais les mots s’échapper. Fais toi docile ; n'est-ce pas le visage qu'elle montre depuis ce matin là où on l'a privé de liberté ? Une gamine bien moins farouche qu'elle ne l'est réellement. Les veines frémissent mais elle les montre gelées, Lydia, sans même savoir si l'illusion fait son effet. Car il la connait si bien. Trop bien. Mais c'est trop tard maintenant.

Trop tard pour lui, car sans qu'elle ne comprenne réellement comment, Antarès est déjà à terre, Lion s'étalant sur son corps entier, prêt à en découdre. Un Animagus.  Evidemment. Elle évite un rire qui serait mal perçu et referme un peu plus les doigts sur sa baguette qu'elle sait presque condamnée (parce que la magie est bien plus faible depuis quelque temps). Et elle observe. Les premiers sorts fusent sans qu'elle n'ose pas encore réagir, Lydia. Elle laisse Freyr secourir Antarès alors qu'Astoria frappe le lion une première fois. Elle profite de ce court instant pour elle-même réagir, se montrant presque trop coopérative dans cette mission. C'est qu'elle pourrait dès lors tout saboter, diriger le sort vers Astoria alors qu'Antarès est encore au sol, laissant une occasion à Jones de s'enfuir. Mais elle ne le fait pas. Elle attend une meilleure occasion (si toutefois elles se présente) et le sortilège est dirigé droit vers Jones.

« Immobulus ! »

Mais le sort n'est pas assez puissant et n'atteindra jamais sa cible. Comme effet inverse, elle ne fait que l'attirer vers sa provenance ; le lion bondit. Le lion attaque. Lydia est sa proie, cette fois-ci.

Spoiler:

Tout allait beaucoup trop vite, et l’air venait à manquer sous le poids de l’animal donc les griffes s’étaient plantés dans la peau du sang-pur, lui arrachant un cri de douleur accompagné d’un étourdissement léger dû au choc. Pourtant, le Lion relâchait rapidement sa prise, prêt à bondir sur une nouvelle proie, Antarès finissait alors par reprendre ses esprits, se redressant en titubant légèrement avant d’observer la scène. Les quatre sorciers déchaînés sur le Lion qui avait choisi Freyr pour cible. Le regard d’Antarès passait rapidement sur le visage d’Astoria, il avait été idiot, d’ailleurs, elle réussissait son sort, étourdissant le lion. Et c’est la vision de sa tentative suicidaire de sauver sa future femme qu’il réalisait quelque chose. Laissant Lydia attirer l’attention du lion, sans vraiment s’y attarder. Le sorcier profitait alors de ce moment pour se retourner vers la femme de Jones. Elle était peut-être plus simple à abattre, et s’il parvenait à la capturer, alors Jones n’aurait d’autres choix que de se rendre.

D’un geste rapide il laissait sa baguette se tourner vers la sorcière, cette dernière plus vive que prévue avait déjà rejoint le combat, le sorcier parvenant a éviter un sort lancé de justesse, il pointait son arme sur l’autre confundo ! au moment où la sorcière allait jeter un sort. Le sort d'Antarès était plus rapide, frappant la sorcière en plein fouet, cependant celle-ci parvint tout de même a détourner son sort qui allait s'écraser près du lion sans le toucher, détournant son attention de Lydia. "Occupez vous de lui je m'occupe d'elle" Un nouveau duel se préparait, Antarès gardait ses yeux coincés sur la sorcière, prêt a tout pour l'empêcher de s'échapper.

Spoiler:

Il n’avait pas d’autre choix. C’est ce qu’il préférait se dire en lançant ce sort qui manqua sa cible. Il n’avait plus d’autre choix à présent quand il vit la créature bondir dans sa direction, bien vite stoppée dans son élan par Astoria. Par moitié. L’animagus semblait loin d’en avoir fini avec eux. C’était plus facile de défaire un homme qu’une créature telle que celle-ci qui était difficile voir impossible à déconcentrer. C’était quoi cette mission où on leur donnait que la moitié des informations. Freyr jura, fusilla Antarès du regard. C’était de sa faute tout ça, lui et ce besoin stupide de redorer le blason de cette famille qui n’en aurait pas eu besoin s’il avait été différent. Plus réfléchi. Moins destructeur pour lui et pour les autres. Il était soulagé quand la créature changea de direction, mais agacé de se dire qu’il n’avait pas tant d’autre choix non plus que d’essayer de faire en sorte qu’il n’arrive rien à Astoria. Il devait agir vite, n’avait pas le temps de penser, de ruminer la rancune qu’il portait envers quasi tout le peuple sorcier, ce peuple qui avait laissé tout ceci arriver. Il disait ça tout en faisant partie de ce dernier parce qu’il avait choisi de ne rien faire, de ne pas suivre Algie quand elle le lui avait proposé ce jour là, quand il laissait les choses arriver à l’Animagus s’ils réussissaient leur mission.

Sur le moment il préférait se dire que c’était lui ou l’Animagus si les choses tournaient mal. Il préférait que cela arrive à celui qui semblait changer de cible quand ça lui chantait, comme il le désirait, comme s’ils étaient des récompenses bien méritées après des mois peut-être à se cacher, un moyen de déverser cette colère impunément. Voilà qu’il ressemblait bien à Black celui qui cherchait simplement à sauver sa peau de toutes les façons possible, tant pis si cela venait à en tuer l’un d’entre eux dont il ignorait qu’ils étaient esclaves, qu’ils n’avaient pas tant de choix tout comme lui-même s’ils en avaient après tout.
Ils pouvaient choisir de fuir.

Idée tentante s’il ne savait pas surveillé de tous, y compris de Lydia. Cette confiance, il ne l’accordait pas facilement, la conservait jalousement dans ce monde sans pitié qui faisait aujourd’hui de lui un complice de toute cette horreur faite pour les nés moldus, des gens comme lui. Il regarda l’autre qui semblait croire qu’un duel serait bien simple dans cette situation ou toute tromperie était inutile à envisager. Il n’en aurait pas le temps que la femme le toucherait déjà d’un sort. Le lion semblait confus, leur laissant le temps de garder une certaine distance. La douleur à l’épaule lui rappelle qu’il ne doit pas manquer deux fois, qu’il ne sait pas dans l’fond si ici aussi sa magie est diminuée de moitiés. Foutus sangs-purs qui en étaient la cause, qui avaient rendu ce monde plus difficile à vivre qu’il aurait dû l’être dans une autre vie. « Diffindo ! » A force, putain, ce sort allait finir par réussir à toucher sa cible. Il est rassuré quand le lion semble ralentir légèrement de sa vitesse, comme surpris qu'on ait pu le toucher par deux fois d'affilée.

Spoiler: