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 Le retour du fils prodige - Bathellert

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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
Le retour du fils prodige - Bathellert OV1OHUO
études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyLun 25 Mai - 0:47


   


l'ascension des Grindelwald


Godric’s Hollow, 1912

La pluie tombait du ciel londonien, la cape du sorcier était trempée, elle battait l’air violemment projetant des gouttelettes autour de lui. Alors que ses talons s’enfonçant dans la boue légère des rues de Godric’s Hollow. Un éclair zébrait le ciel, éclairant le visage quelques peu changé du sorcier. Six longues années s’était écoulées depuis ce fameux soir. Le cri d’Ariana raisonnait toujours dans sa mémoire, tatouage au fer rouge sur un esprit déchaîné. Il avait des cernes sous les yeux, son visage était amaigris, comme s’il n’avait pas eu de repas digne de ce nom depuis de long mois. Ce n’était pas faux, pas tout a fait vrai non plus. Sa Baguette était a sa main. Sa Baguette, les perles de sureau qui se fondaient sous les doigts du bulgare, accrochant parfaitement a ses phalanges, comme si elle avait toujours cherché le sorcier comme il l’avait toujours cherchée. Il passait par le cimetière, zigzagant entre les tombes qu’il avait appris par cœur. Sans un regard pour celle de Perceval et Kendra, sur laquelle il avait vu l’imprononçable se recueillir trop de fois. Il accélérait le pas, comme pour échapper a la course des souvenirs qui revenaient trop rapidement, trop violemment, lui arrachant une grimace qu’il balayait rapidement. Non il n’était plus le gamin amoureux, plus maintenant. Il devait se l’avouer, il devait se convaincre qu’Albus n’avait plus de pouvoir dans son âme, dans son esprit ou son cœur. Pourtant, il était dans tout ce que Grindelwald faisait, tentative démesurée de se racheter aux yeux du seul qui comptait vraiment. Alors il accélérait. Il n’avait pas le temps de s’arrêter là dessus, aussi ne baissait-il pas les yeux quand il voyait le fantôme des deux amoureux sur la tombe de Peverell, dont les lettres brillaient autant que ce jour là. Non, il ne devait pas penser a Albus, il n’était pas revenu pour lui. Il n’était pas revenu que pour lui. Foutaises, il n'était revenu que pour lui, pour tenter d'entendre son accent gallois si plaisant. Pourtant ses yeux se posaient sur l’ancienne demeure des Dumbledore, les mains dans les poches, la pluie battant toujours, il allumait une cigarette, immobile devant la bâtisse, les yeux plantés sur cette fenêtre qui donnait sur l’ancienne chambre du gryffondor, la chambre de leurs premiers baisers, de leurs premières colères, des premières erreurs, des premières promesses. La main qui glissait sur le médaillon toujours accroché autour du coup, et si la chaine était froide, le sang était toujours chaud, sensation agréable dont il ne pouvait plus se passer, la seule chose qui l’unissait toujours a Albus Dumbledore. Il crachait au sol, jetant la cigarette trempée plus loin, se retournant pour se diriger vers son but.

La vieille maison de Bagshot se présentait devant lui. Si Gellert n’avait jamais eu d’amitié pour le maître de maison, c’était pourtant l’un des endroits qu’il pouvait appeler foyer. Il restait immobile, pas vraiment sûr de la marche a suivre, pas sûr de comment on reviens quand on est parti sans laisser de nouvelles pendant six ans. Pas quand Bathilda avait déjà passé la majorité de la vie de Gellert a le chercher. Elle qui était pour lui ce que sa mère aurait put être. Elle qui n’avait jamais chassé le gamin, elle qui ignorait tout. Le secret fixant leur relation,  le matricide dont personne ne connaissait la nature. Les mains du coupable qu’elle avait serré tant de fois. Il ne savait pas ce qu’il serait devenu sans sa tante. Aussi loin qu’il s’en souvienne, sa mère lui en avait toujours parlé. Elle était la princesse des contes sans magies qu’elle racontait quand le moldu écoutait, elle était la reine qui viendrait récupérer le prince perdu, elle était la sorcière a qui sa mère envoyait quelques lettres clandestines, faisant jurer le gamin qu’il ne dirait rien, parfois le laissant poser un baiser sur le parchemin qui s’envolerait vers cette famille qui a l’époque n’était pas la sienne. Pourtant aujourd’hui, il était Grindelwald jusqu’au bout des doigts, se refusant a prononcer le nom de son sang-de-bourbe de géniteur. Il se reculait un peu, jetant un œil a la chambre d’Hélios, les lumière étaient éteintes. Il s’approchait alors de la porte, hésitant légèrement avant de frapper plusieurs coup sec. Immobile il attendait, il ignorait ce qu’il allait dire, ou ce qu’il allait faire. Il attendait simplement, jusqu’à ce qu’elle ouvrait la porte, intimant Mr Bagshot de se calmer, après tout, seul des voyez frappent a cette heure de la nuit qu’il entendait le vieux marmonner, roulant ses éclairs vers le ciel. Il redressait alors la tête, posant ses yeux dans ceux de sa tante. Un léger sourire sur ses lèvres, mais peu enjoué a son habitude, cachant ce qu’il ressentait vraiment. Et ce même si la sorcière le connaissait sûrement plus qu’il ne voulait l’avouer. « Bonsoir Tante Bathi. » La voix s'échappait comme un murmure, dans son bulgare natal qu'elle partageait. Le nom roulant sur la langue, reprenant son habitude des moments où ils étaient ensemble, dans cette intimité où il se permettait, lui dont les ambitions étaient si prôche, d’être sommes toutes un peu plus humain. Myocarde gelé qui battait lentement, murmurant une pincée de noms qui servaient de pompe.



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Bathilda Grindelwald
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Bathilda Grindelwald
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pseudo : figaro/amandine
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études : poufsouffle 1881-1888
particularité : troisième œil, malédiction des songes, mélange de futur et présent, conjugaison compliquée
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyVen 29 Mai - 11:49

L’oiseau quitte le nid, de temps en temps et la mère laisse faire, autorise les voyages, les adieux compliqués, le retour qui le sont tout autant. Car loin d’ici l’oiseau peut voler, s’envoler vers le soleil, observer le monde sous un jour nouveau, loin des besoins trop pressants du père, des marques sur le corps de la mère adorée. Lui épargner le spectacle, lui permettre au possible de ne point se retrouver prise dans l’étau d’un choix impossible, la promesse ou la libération de l’être aimé. Elle le voit matriarche, dans l’hésitation certaine, dans la dure réalité, dans l’impossibilité de se retrouver, de vivre, d’avancer en sachant ce qu’il laisse de côté, ce qu’il ose abandonner… Elle, et les tréfonds d’une réalité non prononcée, éloignée, toujours pour ne pas trop blesser. Cacher le pire pour ne pas entrainer l’enfant à se rebeller, à se retrouver avec le carmin paternel sur les mains… Elle ne s’en remettrait pas… En aucun cas…

Pluie ne faisant que rappeler les larmes qui de ses yeux ne coulent jamais. Observée tandis que le vieux bougre sa visite conjugale a déjà réalisé… L’obligation de porter le prochain Bagshot, l’idée qui jamais ne le quittera, à laquelle jamais il ne renoncera, voir s’arrondir le ventre encore une fois… Seule obsession, seule raison de ne point la malmener, de point la détruire. Elle le sait, jusqu’à ce que le carmin ne s’écoule totalement de son corps, il continuera cherchera et se vengera de l’absence certaine… La haïr, jouera l’homme aimant devant autrui, laissera croire au monde entier qu’il est l’époux parfait, oubliera tout ce qu’il peut lui infliger, feindra de l’aimer pour mieux continuer à la mal traitée.

Bibliothèque, le livre ouvert, la pièce où l’époux jamais ne met un pied, l’antre, le petit paradis et l’elfe détesté devant elle finit par se montrer. « Maitresse quelqu’un à la porte. » Maitresse, ce nom mal venu dans la bouge du détesté. Sans lui elle aurait fui, sans lui, ailleurs déjà elle serait, avec Helios, fuite envisagée, fuite qui avait manqué de peu de te la tuer. Kingsley ne se laisse point abandonner et l’elfe toujours son propriétaire protège, toujours d’une oreille l’écouter, pour qu’au grand jamais l’oiseau de sa cage dorée ne finisse par s’envoler. Le ronchonnement du mari. Qui peut bien les déranger à une heure pareille, la mauvaise humeur à laquelle la femme est tellement habituée, préférée à d’autres humeurs, celles qui font craquer les os, qui détruisent le visage, qui démontrent les pires côtés du juge… « Cela doit être important… » Qu’elle murmure, ose, sachant que l’humeur n’est point à la violence, qu’elle reste dans le lointain. Le livre dans les mains elle vient lâcher, le monde s’arrête de tourner, la vie n’est plus, la mort non plus. Le hoquet de surprise, les mots, la réalité. Assembler les souvenirs et le visage tant changé. Pas le temps de penser, de comprendre, le temps de rien, seulement un flot constant de souvenirs revenant. La mort de sa sœur, les lettres échangées, sa venue, la joie, le bonheur et puis la chute, terrible, profonde, ayant entaillé les restants d’un cœur que la vie déjà auparavant avait bien détruit. Le néant et puis le tout, le coup, là, partant. Cette main sur le visage du neveu se pose, non explose, frappe, gifle, emporte des années d’attente, de peurs, de sensations d’abandon. Des années pardonnées quand les larmes viennent couler, quand à son cou elle vient s’accrocher, ne point le lâcher, ne point s’éloigner… Impossible de rompre le contact, elle n’entend même pas l’époux parler au neveu avant de s’en aller. Non, rien de tout ça, elle s’accroche, refuse maintenant de le lâcher… « Ne me refait plus jamais ça ! » qu’elle prononce, si doucement dans cette langue n’appartenant qu’à eux… Douceur et pourtant, l’être ne doit nullement douter que cette promesse il devra tenir, elle ne lui permettra plus jamais de la laisser, de l’abandonner…

Tellement de questions à l’esprit mais ce sont les larmes qui continuent, le corps qui s’éloigne rien qu’un peu pour mieux l’observer, pour mieux s’apeurer. L’état presque cadavérique. L’elfe de maison appelé sans attendre. « Préparez un repas digne de ce nom tout de suite ! » L’ordre, l’amoureuse des créatures jamais n’aimera cette dernière… Seule haïe dans son esprit, personnification de la volonté d’un maitre de la détruire… Les mains contre ses joues doucement cajolent et le regard tendresse maternelle devient malgré cette légère once laissant entendre que de nombreuses choses sont encore à pardonner. « Cuisine ! Maintenant et ne discute pas ! » Non, aucune chance, jamais il n’oserait, surtout quand la main elle vient prendre, quand déjà elle l’entraine, quand la table l’elfe déjà a dressé. L’inquiétude de la mère prend le dessus, l’image cadavérique bien loin de lui convenir. Mais le fils prodige à la maison est rentré et maintenant, prendre soin de lui elle fera, la main finissant dans ses cheveux, signe de combien il lui avait manqué…
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Gellert Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyDim 31 Mai - 9:42


   


l'ascension des Grindelwald


Godric’s Hollow, 1912

Les années étaient passées depuis cette fameuse nuit où Gellert avait disparu. parti sans vraiment réfléchir, sans vraiment donner de nouvelles, le seul au courant des affaires de Gellert semblait dormir dans une des chambres de la maisonnée. Sinon il aurait probablement accouru a l’instant même où il aurait entendu la voix du Bulgare. Quoi que peut-être le bruit de la gifle aurait couvert le timbre particulier de Gellert. Gifle qui, si elle restait surprenante, était probablement méritée, alors il ne relevait pas, laissant la femme se réfugier dans ses bras, il serrait calmement celle qui était sûrement prête à tout pour lui, si elle n’était pas sa mère, elle en avait toutes les responsabilités, quand bien même Gellert était un adulte depuis bien longtemps, il savait que Bathilda ne voyait toujours en lui que le jeune homme d'à peine vingt ans échoué sur son pas de portes, maigre et affamé. Il resserrait néanmoins l’étreinte, six longues années passées loin des seuls personnes qu’il considère comme sa famille. Pourtant ces six années avaient changé Gellert de bien des façons, forgeant ses ambitions et ses envies sombres, il caressait du bout des doigts l’idée de récupérer la baguette de sureau, au fil du temps passé a voyager, il avait fini par retrouver la trace de Gregorovitch, bientôt elle serait sienne, bientôt tout pourrait commencer. C’était la raison pour laquelle il était revenu, pour mettre en marche la grande mascarade. Lancer finalement la machine bien rodée. « Ne me refais plus jamais ça ! » Elle lui arrachait alors un sourire comme une promesse. Alors qu’il finissait par entrer dans la maisonnée. Son regard se posait sur Bagshot qui n’avait pas daigné bouger son arrière train paresseux de son assise. Il roulait les yeux au ciel, peut-être avait-il doucement espéré que ce dernier soit déjà en train de bouffer les pissenlits par la racine. Il ne l’avait jamais supporté, bien que ce doutant que le sentiment soit réciproque. Le Bulgare jetait alors sa cape trempée sur un elfe qui passait, sortant sa baguette il séchait le reste de ses habits avant de suivre sa tante jusque dans la cuisine. D’ailleurs il se rendait finalement compte qu’il était affamé, son ventre laissant s’échapper un grondement timide. Il ne se rappelait plus du jour de son dernier repas, cela faisait plusieurs joueurs qu’il se contentait d’un morceau de pain et d’un peu, beaucoup de whisky. Une cigarette venait alors s’échouer sur ses lèvres, alors que sous le regard de sa tante il s’asseyait face à la cheminée dans la cuisine, dans laquelle dansaient en parfait harmonie quelques flammes orangées se reflétant dans le bleu glacé de ses yeux. Son visage était marqué par la fatigue et par les années qui n’avaient attendu personne, il avait cet air trop sérieux, fatigué mais charismatique qu’il n’avait pas avant. Le visage de l’enfant amoureux avait fini par disparaître, laissant simplement celui du démon, désireux de mettre à exécution ses plans. Il tirait la cigarette de sa bouche, crachant quelques volutes de fumée épaisse avant de rompre le silence en se retournant vers sa tante qui était en train d’ordonner aux elfes d’organiser un festin de roi en quelques minutes. Il la regardait en souriant, elle avait cet air bien particulier, une femme qui se cachait derrière les hommes mais grondait en silence, il avait toujours admiré Bathilda, peut-être parce que c’était la seule qui le voyait comme un simple être humain, dans ses yeux il avait l’air presque normal. Aussi n’était-il pas étonné qu’elle l’accepte a bras ouverts, sans attendre de sa part quelconque explication sur sa disparition. Explication qu’il ne partagerait pas, après tout, le secret était trop grand, le visage d’Ariana marqué dans son esprit, la colère d’Abelforth, et le mélange de dégoût, de déception, de haine dans les iris amandes d’Albus, ce dernier gaze échangé avant que l’aigle ne prenne son envol pour disparaître dans les cimes célestes. Alors que l’elfe se perdait à placer les derniers plats, Gellert se jettait sur la nourriture, comme un animal affamé, il restait silencieux, de longues minutes durant, concentré sur ce qui finissait très rapidement dans son gosier. Avant de finalement se laisser tomber dans son assise, reprenant une nouvelle cigarette, il fumait beaucoup plus ces dernières années, encore un changement au compteur.   “Merci pour le repas Bathilda, je suppose que Oncle Bagshot ne doit pas être ravi de mon retour” Il avait ce sourire joueur, elle savait parfaitement ce qu’il pensait de son bon a rien de mari, il tendait alors une cigarette a la femme, allumant la sienne du bout de sa baguette, d’un geste de la main il congédia l’elfe qui disparaissait avant que le bulgare ne perde sa patience, sans doute trop familière aux coups reçus de ses mains. “Comment vas-tu Bathilda ? Comment vas Hélios ?” Si sa voix était froide et sèche, accentuée par le côté brutal de leur langue maternelle, son inquiétude elle était réelle, s’il avait eu des nouvelles d’Hélios, ils étaient toujours restés brefs dans leurs missives, ne pouvant s’attarder de peur que le Bulgare ne soit recherché par les autorités britanniques, il finissait par se lever, glissant ses doigts sur l’épaule de la tante alors qu’il se plaçait dans son dos et venait poser un baiser sur ses lèvres. “Je suis passé devant sa maison...il n’est plus là pas vrai ? Comment va t’il ?” Cette fois-ci, sur cette question qui lui bouffait le coeur, la voix était légère, comme un murmure, un secret qu’ils gardaient ensemble d’une relation dont il ne restait que les fantômes de souvenirs trop profondéments enfouis, main passant comme un automatisme sur le pendentif caché par sa chemise.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyLun 1 Juin - 18:07

La complication des émotions contraire, l’impossibilité de contrôler quoi que ce soit, de ne pas totalement se laisser aller, de ne pas s’entrainer, s’emporter dans des voies étrangères… Le petit est de retour, ne penser qu’à ça, qu’au flou émotionnel provoqué par la nouvelle. La gifle oui mais d’amour, de son amour plus que certain pour son fils, non, elle ne l’a pas porté pendant 9 mois dans son ventre mais maintenant, il l’est devenu, avec les années, les galères, les sensations, les promesses, cet ensemble tout simplement, si facilement… Impossible de ne point désirer ce retour, combien de larmes n’a-t-elle pas versée en l’attendant ? Combien de litres ne se sont pas écoulés ? Trop sans doute… Et en même temps, elle ne le lui dira pas, trop fière sans doute, gardera pour elle l’immense combat intérieur. A la place c’est la matriarche qui brille, qui l’entraine vers la cuisine, nourri l’affamé, pourquoi se met-il dans de tels états ? Si seulement elle le savait… Lui faire reprendre du poil de la bête, quelques kilos au moins et si ça ne fonctionne pas elle l’attachera à une chaise pour s’assurer qu’il ne parte pas, plus. Elle en serait capable, le protéger même de lui-même… Les questions grondent, envahissent la psyché mais jamais elle ne les posera, pas tout de suite en tout cas, pas tant que l’estomac ne sera pas repu…  L’envie si grande de venir toucher son visage, d’observer chaque changement d’un peu plus près, de s’accrocher à lui, encore et toujours pour ne point le voir s’envoler. L’angoisse certaine de le voir repartir trop tôt, trop vite et cette sensation de passé insoluble… La fin d’une vie entrainée par le départ soudain, la mort l’accompagnant, l’enchainement des changements. Non ! Pas le passé, pas maintenant seulement le présent, lui, tout simplement… La cigarette au bec et le sourire, ce scintillant présent qu’il ne lui offrait qu’à elle, qui remplissait le myocarde abimé, qui réveillait les désirs enfuis… La maternité trop vite arrêtée, une immense famille sortant de ses entrailles mais plus maintenant, plus depuis que Bagshot mari était devenu… Le regard observateur, la nourriture si rapidement avalée qu’un léger rire vient se placer, s’envoler… La main dans la chevelure du grand enfant vient se perdre. « Depuis combien de temps oublie-tu de te nourrir ? » Questionnement légère inquiétude aussi, elle ne peut le nier, elle ne peut le laisser de côté… Et les mots finalement arrivant, ramenant à plus de réalité. L’époux, la mésentente certaine… Sans doute serait-il resté plus souvent ici sans lui, sans doute aurait-elle pu l’empêcher de s’en aller… Mais elle ne peut changer le mari, tout au plus éviter que Gellert et Kingsley ne se croisent dans les mauvais jours du dernier. Que jamais au grand jamais le honteux secret ne soit découvert… Préserver, coûte que coûte… En souriant, en maternant, en ne laissant rien entrevoir de la douloureuse réalité, du corps si souvent marqué… Un signe de la main comme réponse, non, elle ne veut point parler de l’époux… Ravie au possible de ses retrouvailles, de le revoir, le retrouver, de pouvoir rien qu’un peu le dorloter, trop sans doute pour son âge mais jamais assez pour elle. Le sourire, la cigarette si facilement acceptée, comment la refuser ? La fumée commune avec le neveu, si peu souvent fumée ici quand elle est seule, quand le monde abandonne… Le questionnement attendu, le mensonge qu’il ne verra pas, ne soupçonnera pas… Pour le protéger toujours, pour ne jamais le laisser, pour ne jamais risquer de le perdre définitivement… « Hélios va bien, il passe beaucoup de temps à Londres en ce moment… Il me manque beaucoup mais il devient un homme, il a besoin de faire des choses par lui-même, de voyager, de découvrir… Il restera toujours mon petit… » Et le regard ne le quitte pas. « Tout comme toi… » Impossible de ne pas le rajouter dans leur langue commune tandis qu’elle laisse l’homme s’approcher, apprécie de sentir ses doigts contre son corps, son épaule, la chaleur familière de la famille, de ce second fils. Et le baiser accepté, renvoyé, le signe filial, et les bras qui une fois encore contre le corps du neveu viennent se poser, l’entourer, reposer, apprécier, se souvenir également… « Je vais mieux maintenant que tu es là… » Glisser, sa réalité, ses sentiments, son besoin de le retrouver, de ne point le laisser s’en aller une fois encore. Le cœur gronde encore dans la poitrine du garçon, rassure la tente et en douceur les mains contre son visage viennent se poser, baiser déposer sur le haut de son front, sur la pointe des pieds. « Ils sont tous les deux partis après ce qui est arrivé… » La tristesse dans le regard, impossible de le cacher, elle aimerait mais le souvenir de la petite fille continue de peiner la femme… « La maison est vendue depuis un moment maintenant… » Abandon presque total, souffrance grandissante mais l’enfant est là, tous reviendront, fol espoir.  « Albus m’écrit de temps en temps, il voyage beaucoup en ce moment… » Légère pause rien qu’un instant avant que la prise autour du menton de Gellert ne se referme. « Tu vas me faire le plaisir d’aller voir ce garçon dès que possible ! Je refuse que vous restiez fâché. » Ordre et menace à la fois et puis réalité à exprimer, pour peut-être aidé à confesser ce que les années ont emportés, ce qui est donc arrivé… « Albus m’a raconté ce qu’il s’est passé… » La main qui devient douce, réconfortante, le regard de la mère… « C’est un accident très malheureux mon enfant mais aucun de vous n’est responsable… » et la matriarche sait la culpabilité étreignant l’homme enfant, ses bras venant tendrement le serrer, lui démontrer que tout ce qui peut arriver jamais n’enlèvera l’amour inconditionnel que jamais elle ne cessera de lui donner.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyMer 3 Juin - 23:54


   


l'ascension des Grindelwald


Godric’s Hollow, 1912

« Depuis combien de temps oublie-tu de te nourrir ? » La phrase arrachait un sourire au bulgare, la bouche trop pleine pour répondre, celle qui n’était pas tout a fait sa mère s’inquiétait toujours de lui. Il n’avait pas douté une seule seconde qu’elle lui ouvrirait bras et foyers lors de son retour. Cependant, il était étonné de ne pas être soumis à un interrogatoire poussé. Sans doutes attendait-elle un meilleur moment, ou simplement qu’il n’ai plus rien dans la bouche. Il avait cette impression un peu étrange qu’il n’était parti que la veille, qu’il n’était jamais vraiment parti, laissant la moitié de lui même en arrière quand il avait disparu ce jour là. Il n’avait pas eu le choix rengaine qu’il se répétait toujours, chaque jours, chaque secondes pendant ces six dernières années, mélodie à laquelle il était devenu habitué, persuadé qu’a force de prononcer ces mots il finirait presque par y croire.

Il avait glissé la cigarette à ses lèvres, une parmi tant d’autres. Il l’avait toujours fait, mais peut-être était-ce l’amérique qui avait achevé son addiction. Les souvenirs des jours passés dans le nouveau monde qui se glissaient dans ses pensées sauvages. Il les balayait pourtant bien vite. Profitant de ce retour. Il était là où il se sentait chez lui. Si profondément bulgare, Il souriait en entendant la mère parler du fils. Hélios était plus qu’un cousin pour Gellert, au fil des années, et quand bien même ils n’avaient pas 10 ans d’écarts, il voyait en Hélios comme un fils. Un digne descendant des Grindelwald. Cette famille dont il était maintenant le dernier représentant. Sa tante ayant le nom du bon a rien qui lui servait de mari. Gellert était fier, Hélios voyageait. Tant mieux, le petit devait découvrir le monde, chaque homme avait un voyage initiatique. Gellert avait fait le sien très jeune. En était ressorti grandi. Et après ce nouveau retour, il n’était plus non plus le même. il n’avait jamais oublié ce pays, sa mère, et Bathilda était le seul lien qu’il lui restait d’elle. Et en posant ses lèvres sur celles de la matriarche il ne put s’empêcher d’avoir un pincement au coeur. Si seulement elle savait, qu’elle nourrissait, logeait dans ses bras, ses étreintes un assassin. Elle savait bien qu’il avait tué, mais elle ne connaissait pas le visage de sa première victime, son premier coup de tonnerre, destin forgé par le corps de la mer tuée par un fils qu’elle n’avait voulu que protéger. Nouvelle pensée a effacer, soupir passager Il crache alors un volute de fumée, alors que la conversation prend une tournure délicate, le visage qu’il préférerait oublier qui revient violemment se fixer sur les rétines. Il passe une main sur son visage, crache un volute de fumée, se refermant, lâchant les yeux de la matriarche pour les planter dans le vide, le visage fermé, aucune émotion qui ne passait plus. Il la laisse pourtant continuer ses caresses, il sait qu’elle en a besoin, pour s’assurer qu’il est vraiment là, qu’il n’est pas un songe un rêve. Lui avait longtemps attendu ce moment, son retour triomphant. Bientôt. Il balayait l’ordre d’un geste de main. “Non je n’irai pas le voir. Pas encore.” Il gardait le silence quelques instants, suspendant le moment, comme s’il laissait le temps aux pensées de s’enfuir seules. “Je ne suis pas prêt, pas encore. En revanche j’ai besoin de toi Bathilda. Maintenant plus que jamais.” Il se redressait, se dressant face a elle d’un air plus solennel, nouvelle cigarette entre les lèvres alors qu’il venait de jeter l’ancienne. La baguette claquant sa sonate habituelle pour libérer les fumées dans l’ambiance tamisée de la pièce. “Déplaçons-nous dans ta serre veux-tu ? Je ne veux pas que ce bon a rien nous entende.” Il se permettait l’insulte, alors qu’ils parlaient cette langue que le mari de sa tante n’avait jamais daigné apprendre. Albus avait appris lui. Albus Il secouait doucement la tête, avant de reprendre ses esprits. Le nom hanté, qu’il n’osait presque plus prononcer, qui restait constamment ancré dans sa chaire, trace du médaillon sur le torse. Il avançait alors, tenant la main de la tante, vers cette pièce qu’il connaissait par coeur. La porte de la serre s’ouvrant devant eux, il inspirait un peu les odeurs variées du coin de paradis de sa tante, cet endroit où elle se réfugiait bien souvent, la fumée de sa cigarette rejoignait le plafond, alors que sa baguette claquait l’air, servant deux verres de vin rouges dont un allait jusqu’à la femme. Il s’appuyait contre une des tables sur lesquelles étaient posées divers plantes, sans doutes quelques unes vénéneuses, il ne s’y connaissait pas vraiment. “Je ne suis pas revenu pour rien. Je suis prêt.” Elle connaissait l’homme et ses plans, ses ambitions, se saisir du ministère. “Mes voyages m’ont apporté les éléments manquants, j’aurai bientôt la main sur la baguette de Sureau. Et alors Londres se pliera devant moi. D’abord le Londres sorcier, et ensuite les moldus. A ce moment là j’irai le voir. Quand j’aurai achevé notre rêve.” Ses yeux glacés brillaient d’un feu nouveau, ambition dévorante de ce besoin de prouver à l’autre qu’il avait réussi, de le retrouver en tenant entre ses doigts les clés du pouvoir, alors ils se retrouveraient, alors il le rejoindrait. De nouveaux unis. For the greater good



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyMar 9 Juin - 22:41

Toujours penser au bien être de l’aimé, du fils d’une autre mère, de sa progéniture, dans ses tripes, dans chaque fibre de son être, de son cœur… Oh oui, ça bat pour le petit Gellert, toujours petit, toujours enfant dans son esprit, grandissant mais petit enfant, adolescent, protégé de chaque instant, ne point arrêter, sauf quand les pas au loin s’en sont allés, ne laissant point à la mère éplorée le moindre poids de décision, seulement accepter l’absence douloureuse… Oubliée, laissée de côté, là, tout de suite pour se concentrer sur le besoin primaire, nourrir l’affamé, oublier les sentiments, les questionnement encore rien qu’un instant, tout reviendra, tout continuera, tout reprendra aussi… L’impossibilité de ne point pardonner, de ne point accepter, de ne point se laisser aller tout simplement, tout doucement… Bien trop aimé, sans nul doute, manque de nombreuses années à combler. A tenter, l’impossibilité de ramener celle qui dans ses entrailles l’a porté… Seulement continuer, seulement ne point arrêter d’essayer de lui démontrer l’amour puissant, l’amour infini qu’elle continuera toujours de lui porter. Tout comme son cœur jamais ne pourra oublier l’autre famille, la maisonnée vidée et l’amour laissé de côté… Défenderesse de chaque instant, d’une relation non oubliée, d’un besoin de la préserver, de la continuer, de ne point cesser de préserver l’amour pur, l’amour devenant revenir… Que jamais son neveu ne connaisse la peine d’un cœur à jamais brisé… Que l’amour dans les bras de l’amant de sa vie, il puisse retrouver, l’espoir dans le présent, dans des retrouvailles qui ne pourront que s’effectuer, les certitudes de l’aimante. Le chemin encore long et tortueux, bien loin d’être réglé, loin d’être prêt à accepter, à choisir la voie qui pourtant devrait être l’unique, la certitude même, mais non, rien ne vient, rien ne provient, tout se perd, bien loin de désespérer. Le temps fera son œuvre et elle y contribuera. « Préviens-le au moins de ton retour. » Quémander, le gendre d’autrefois doit savoir, doit connaitre, doit pouvoir faire un pas également. Neveu loin de vouloir obéir, pas cette fois, pas sur le sujet, surprise d’un instant, besoin d’elle. La silhouette se déplace s’approche, la main venant se poser sur celle du fils. « Je serais toujours là pour toi. » La promesse, pas besoin de serment inviolable pour savoir que cette dernière sera tenue, qu’elle n’en dérogera pas, jamais, en aucun cas. Pas pour lui, pas pour le fils, pas pour sa famille, protéger bec et ongle, ne jamais l’abandonner, l’impossibilité de ne pas le suivre, de ne point l’écouter. La demande acceptée, le besoin de plus de tranquillité, dans cette langue n’appartenant qu’à eux. Qu’à ce passé qui peu à peu s’est éloigné, s’est rétréci pour éliminer leur lignée, trois Grindelwald contre le monde entier, rien d’impossible… Ne point réagir sur la remarque sur l’époux, pour ne point attiser la colère de l’homme, pas maintenant, pas sous l’œillade du neveu, des secrets enfuis, préservés, nécessité… Jamais ne doit comprendre la vérité, l’emmener loin de lui, elle le sait, Azkaban l’attendra si les mots sont prononcés…

Chemin emprunté en compagnie de l’aimé, cigarette continue dans le silence d’un instant, dans l’envie de montrer les changements depuis les derniers mots, les derniers échanges, depuis le départ précipité… Le laisser faire, la facilité des habitudes, de ce qui n’est point oublié, de ce qui ne le sera jamais. Oh non, le garder près d’elle, pour toujours, profiter de sa présence. La cigarette finalement laissée de côté, oubliée pour mieux se concentrer sur le délicieux breuvage. Toujours le meilleur lorsque la paire est retrouvée, que le palpitant un peu plus facilement peut s’exprimer. Et l’œillade toujours attentive, empressement certain de connaitre les pensées non exprimées, les secrets attendant d’être dévoilés. Les mots claques, s’expriment, sont compris. La chasse, la quête, la vengeance, retrouver le nom qui est leur, leur grandeur, montrer au monde la supériorité de leur sang sur tout autre. La fin, le cœur se serrant, le retrouver, le moyen de ramener l’union familiale, de retrouver pleinement le gendre, de voir le neveu heureux, épanouit, parfaitement à sa place. L’attente certaine, le besoin de ce moment, de cette possibilité et la silhouette doucement se lève, vient placer ses prunelles dans celles du neveu, la main sur le visage, joue caressée en douceur. « Et je serais là, tout au long du chemin… »Pour le sauver de lui-même, pour l’aider, pour lui permettre de ne pas flancher, pour influer sur les idées, pour l’aimer, le chérir, l’engueuler si nécessaire, pour accomplir leur destinée… « J’ai un pied dans le ministère, petit certes mais personne ne me soupçonnera, je serais tes yeux et tes oreilles, je serais l’épée s’abatant quand ils s’y attendront le moins… » Et au fond de l’être, la femme savait que l’homme serait obstacle, qu’il tenterait de la retenir, de l’éloigner, de l’empêcher d’approcher des rêves, qu’il faudrait s’en occuper… Pensée non exprimée, certaine, particulière, vivace… Oui, Bagshot ne pouvait perdurer, si son neveu sur le trône devait monter… La place retrouvée, le verre continuant de se vider. « Je t’aime de tout mon cœur Gellert mais ton mari nous serait utile maintenant, il pourrait aider pour la baguette et puis pour tout le reste. Albus a une magie unique… Et je sais qu’il ne t’a jamais oublié… » Léger silence, verre finalement posé sur la table quand les deux mains le visage viennent saisir. « Ce n’est pas ta faute, ce qui s’est passé est un malheureux accident, mais tu n’es pas responsable… » Douceur maternelle pour chasser les sombres idées, pour ne point laisser le choix… La douceur se fait différente, moins présente quand le visage finit saisit. « Je te tue la prochaine fois que tu disparais sans me prévenir ! Sais-tu les nuits blanches que j’ai passé à te chercher ! » A le pleurer aussi, à s’inquiéter, à se perdre, à ne plus savoir comment avancer, sans Helios elle aurait sombré, l’enfant arraché… « Jure-moi de ne plus jamais m’abandonner… » Souffler quand les bras autour de l’être aimé viennent se poser, quand les larmes finissent par s’exprimer, quand l’amour et la peine viennent s’entremêler, quand le besoin de l’autre devient priorité…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyVen 12 Juin - 19:10


   


l'ascension des Grindelwald


Godric’s Hollow, 1912

Elle n’était pas vraiment sa mère, il le savait, pourtant son odeur était ancrée dans sa mémoire, son odeur maternelle qui l’avait couvert pendant quelques années, pour rattraper tant d’autres. Il l’avait senti, à la seconde où elle avait posé le regard sur lui, il avait senti l’amour d’une mère qu’il avait peur de rencontrer, peur de voir, parce que le secret était là, il pesait, a l’époque plus que jamais, la raison de la mort de la mère, de la soeur de celle qui le serrait dans ses bras. Il en deviendrait peut-être fou au fil des années, chaque jours un peu plus, le meurtrier profitant de l’hospitalité, mais il avait eu besoin de se trouver, de se poser quelque part, et il y avait eu Albus, et toujours autre chose, toujours une nouvelle excuse, toujours une raison pour ne pas avouer la faute, pour ne pas risquer le jugement divin, parce qu’il savait que la mère pouvait devenir typhon quand elle le voudrait, qu’elle pouvait exploser de colère sur celui qui s’avouerait meurtrier, coupable sans même pouvoir ni vouloir démentir, il le savait, les années avaient aidé à s’en rendre compte, à savoir, qu’il était un monstre, et qu’il avait détruit la seule chose qui aurait pu changer la donne. S’il s’en voulait parfois, d’autre fois il était juste en colère, contre le père contre les coups et la colère transmise dans les veines. Mais ce soir c’était différent, le silence trop lourd à porter, le secret trop dangereux pour l’avenir doré, il la voulait a ses côtés, a chaque secondes, a chaque pas.

« J’ai un pied dans le ministère, petit certes mais personne ne me soupçonnerait, je serais tes yeux et tes oreilles, je serais l’épée s'abattant quand ils s’y attendront le moins… » Il souriait, ans douter de la véracité des propos, parce qu’il savait que pour l’instant il pouvait avoir en elle une confiance aveugle, il voulait juste au final s’assurer que rien ne pourrait briser cette confiance, parce que les secrets avaient une sale habitude de remonter à la surface, de revenir hanter le futur avec les sévices du passé, des blessures jamais vraiment fermées dans lequel aujourd’hui encore le carmin s’écoulait. Les nerfs tendus à vif d’un myocarde épuisé. Il appréciait pourtant la caresse, s’y perdait un peu, y retrouvait une douceur qui lui avait manqué ces dernières années où la solitude était une des seules choses qu’il connaissait, il avait fermé son coeur pour concentrer sa tête, avait tout mis en place pour son retour.
« Je t’aime de tout mon cœur Gellert mais ton mari nous serait utile maintenant, il pourrait aider pour la baguette et puis pour tout le reste. Albus a une magie unique… Et je sais qu’il ne t’a jamais oublié… » Il essaie de s’extirper sans vraiment pouvoir, alors ses mains se posent sur les siennes, mais il n’écoute pas, ne veut pas entendre, Albus, ce nom qui n’est jamais parti, qui résonne, Albus qu’il regarde de loin, non pas encore près de le revoir, pas après la dernière fois pas maintenant. « Ce n’est pas ta faute, ce qui s’est passé est un malheureux accident, mais tu n’es pas responsable… » Et les yeux se plongent dans ceux de la tante, et il pousse un soupir étonné, étonné de cet amour sans frontière, ce genre d’amour qu’il n’a jamais vraiment connu chez un autre coeur, et il ouvre les lèvres, les referme aussi tôt , parce qu’il se rends compte qu’il ne pourrait pas la perdre, il avait besoin d’elle, alors la décision était prise, quitte à ce que son coeur se brise. Elle saurait, et si elle ne pouvait plus l’aimer, alors il effacerait le souvenir. Et plus jamais n'évoquerai cette histoire. « Jure-moi de ne plus jamais m’abandonner… » Alors il s’extirpe de l’étreinte, il glisse ses mains sur le tremble dans sa cape, le bois brut, les trois épines qui viennent embrasser son épiderme. ”Je te promets, je ne partirai plus, je ne vais plus fuir. Je prendrais le Ministère, avec toi a mes côtés. Mais il y a quelque chose que tu dois savoir.” Il sortait la baguette, la tenant fermement, le bois brut un peu sauvage au bout des doigts, la baguette qu’il avait accepté mais avec laquelle il n’était pas comblé. Et il se retourne sans prévenir, sans plus de réflexion, pour ne pas changer d’avis. ”Legilimens” Et il se glisse dans l’esprit, ne regarde pas, parce qu’il ne veut pas voir, ne pas briser son intimité, mais il glisse dans sa propre mémoire, l’emmène avec lui.

La chaumière à peine éclairée par une bûche brûlant dans l’âtre. Quelques bougies qui fondaient, les effluves d’alcool et de fumée des cigarettes consommées par millier. L’atmosphère était lourde, comme si la demeure n’avait jamais connu de soleil, n’avait jamais connu de bonheur. Silence imposant, rompu par quelques cuillères dans les bols fragiles et abîmés L’orage avait grondait, et le gamin du souvenir sous la terreur de la voix du père s’était pétrifié, mouvement trop brutal qui renverse le bol, éclats de verre dispersés sur le sol.  « глупак! » -imbécile-* Jurant, bruit brutal et violent, assourdissant. Gellert ressentait encore la peur tendre chacun de ses muscles, même après avoir revécu ce souvenir dans ses cauchemars de nombreuses fois, pourtant il approchait Bathilda, glissant ses mains dans les siennes, peut-être pour la dernière fois. Il lui livrait son plus noire secret, la naissance de la violence, la naissance du démon. Et le gamin était terrifié, alors que le père fondait en un coup, poing fermé, sur les lèvres enfantines qui cédait violemment, du haut de ses 10 ans, il avait redressé le menton, se tenant droit, près à ce que la foudre s’abatte. « стани »-debout-** sous l’ordre il s’était redressé, fixant l’ennemi avec une colère palpable. Effrayante dans les yeux encore innocents Et il glissait toujours le souvenir dans l’esprit de sa tante rappel constant de la naissance violente du monstre qu’elle avait recueilli toutes ces années auparavant. « J’aurai du te tuer quand tu es sorti du ventre de ta traînée de mère » Les mots qui frappaient, blessant sûrement plus que les coups, les cicatrices plus profondes qui se marquaient dans les pensées, dans la cervelle d'un gamin apeuré. La main du paternel saisissait le cou du fils, serrant de plus en plus, l’air qui venait à manquer, qui s’échappait, le gamin qui n’arrivait plus a respirer, le myocarde qui s’emballait, une puissance dégagée. Gamin instable dont la magie avait fini par éclater. Et dans le silence, le corps étendu de sa mère, échardes boisées tachées de rouge dans le corps blessé, corps détruit. Le gamin au sang sur la main. Matricide dans ses souvenirs, le plus affreux des crimes. vérité qui surgissait d'un passé nébuleux. Secret toujours chèrement gardé qui était venu de lui même, établissant une vérité troublante. Gellert était un monstre.

Et il s'extirpe de l’esprit de la tante, et il tournait le dos, calmant le myocarde qui s’était emballé, n’osant pas vraiment se retourner, la main coincée sur la baguette, l’oubliator prêt à agir, a tout effacer s’il le fallait, s’il venait encore une fois à tout briser.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptySam 13 Juin - 17:49

Offrir le soutien, offrir la présence, offrir le monde à ses pieds, offrir les milles et une possibilités, offrir tout ce qu’aucune autre ne pourra lui donner. La mère, l’amie, la compréhension, le soutien qui ne partira pas, même sous la torture… Rien ne pourra le faire disparaitre, l’enlever, le présent, le cadeau, le lien perdurant pour l’éternité. Le fruit n’est point de ses entrailles mais le palpitant ne fait point de différence, s’y refuse depuis toujours, depuis ce jour où la lettre est arrivée, où leurs destins se sont lités, protection, promesse, infinie, dépassant la conscience normalisée. Les entrailles après Helios jamais plus ne se sont remplies, jamais plus n’ont enfantées, jamais le fruit d’un Bagshot dans le ventre, l’impossibilité comblée par la famille recrée par le second fils, le gendre, les autres enfants, certains distants, détruisant le palpitant, d’autres partis avant l’autre mais toujours le même amour, à préserver, à perdurer, jamais loin, toujours pour lui, toujours le même amour.

Les plans à préparer, la montée de leur nom, de celui qui dans la boue trop longtemps a été trainé, les oubliés, les laisser de côté, les terrifiés, les perdus, les détruits qui se reconstruiraient maintenant. Offrirait un nouvel ordre sorcier dans lequel plus personne ne viendra les rabaisser, personne si ce n’est l’époux endormi… Frison parcourant l’échine, non envie d’y penser, de l’imaginer, là dans l’espace sien, dans la compagnie voulue, attendue, dans cet échange naturel. Dans les supplications de la mère, le non refusé, le non laissé de côté car l’amour doit triompher, car la mère ne voit point la destinée s’accomplir si l’époux n’est point aux cotés de son aimé. Un monde où ils pourront s’aimer au grand jour, désir surement un brin utopique, trop surement mais elle ne peut s’empêcher, refuse tout simplement de le laisser s’engluer dans cette voie. Mais du tout, il en faudrait, surtout qu’il ne veut plus aborder, qu’il refuse même quand l’œillade sur lui vient se poser, même quand il offre toutes les possibilités. Regard, besoin, sensation, ne point arrêter, toujours, même quand les portes se ferment comme à cet instant. Et ce besoin de lui rappeler également cette non-responsabilité dans l’affreuse affaire, dans ce qui a tout brisé. Un mauvais coup du sort, un accident monstrueux mais point de responsable, seulement des gamins apeurées et la petite fille, la larme à peine retenue quand le cœur saigne de son absence… Ariana…

Le cœur serré de la maternelle présence, le besoin de s’assurer de ne plus jamais le voir partir, abandonner, tout détruire, elle ne s’en remettrait pas, en aucun cas. Jamais. Le cœur compliqué quand l’éloignement se fait. Quand les idées dans tous els sens sont entrainées, quand l’impossible savoir devient, quand les pensées éloignent encore et toujours. Pourquoi ? Raison ? Pression ? Quoi ? Où ? Comment ? Reviens crié par le regard, les prunelles proches de s’humidifier…  Les mots rassurent, les mots font exploser les premiers diamants, s’échappant, l’envie de s’enfoncer dans ses bras, point le temps pourquoi baguette dressée « Gel… » Point le temps de terminé, transporté, sans le comprendre, ailleurs, là sans l’être. La vision contrainte, détestée, incomprise dans les premiers instants.

Lointain, souvenir non siens, elle observe, regarde prend conscience de l’horreur, de tout ce qui est montré, l’horrible homme, détesté ! Le moldu ayant détruit les siens, le moldu ayant brisé sa vie ! Sa famille ! Ayant emporté sa sœur… Le cœur tambourine, la peut est là, si puissante, encore plus, sentant l’affolement certain du neveu, souvenir détruisant encore son cœur, son corps, son âme, son esprit, toute composante de sa vie. Larmes qui ne se retiennent plus, les yeux fermés, toujours, coincée dans cette autre réalité. Le cri qu’elle ne peut retenir en voyant la terreur de l’enfant, en observant la préséance terrifiante, et les mains, celles de son neveu revenant, elle serre. Non, elle écrase pour lui prouver qu’elle est là, qu’elle le restera. Et cette angoisse cauchemardesque qui ne devait pas être unique, elle détestait encore davantage l’ordure, comment était-ce possible de faire subir pareil traitement à un enfant ? Comment traiter la prunelle des yeux comme un moins que rien le frapper. « Non ! » Crier, elle ne peut le retenir, le sang sur le visage et les millions de précieuses qui s’échappent… Non, pas Gellert, non ne le touche pas. Qu’elle voudrait crier mais la gorge se serre encore, toujours plus quand la main autour du cou du fils vient se trouver, ses propres doigts quittent ceux du neveu pour venir autour de sa gorge, tenté d’enlever l’imaginaire présence avant que tout ne prenne fin, que tout ne change. Que la vie disparaisse. Que les jambes ne finissent par lâcher, l’homme maintenant de dos et elle incapable de reprendre le court de son esprit, de ses pensées, elle au sol, elle en pleure, elle criant, elle déchirant l’ensemble de son être, elle incapable de quoi que ce soit. Les mains dans les cheveux, les larmes qui continuent, la rage qui ne cesse de s’exprimer. Pas encore revenue, plus vraiment là-bas pour autant… Entre deux qui cesse peu à peu, le gamin avec du sang sur les mains. Le gamin qui n’est plus enfant, non, qui se tient, là dos à elle.

Tête tournée et toujours cette impossible nœud, toujours ce flot d’émotions, cette sensation de destruction, d’impossibilité, tout ce flou, tout ce flot et les tremblements. La complication de se relever, d’avancer, la tentative pourtant, un pas après l’autre, de venir jusqu’à lui, de s’accrocher là, les bras venant autour de son cou, lui toujours de dos, elle tenant à peine debout, s’accrochant à lui pour ne point tomber. Les larmes qui ne cessent, les pleurs entendus, si puissamment, ça crie, c’est la perte totale de repère, c’est tout explosant tant que les pots de fleurs se brisent aux alentours, que la magie n’est plus contrôlée par l’impossibilité de combiner toutes les émotions. De s’accrocher à une seule. Et les minutes passant, le temps de retrouver l’esprit, le temps de pouvoir faire autre chose que le serrer contre soi, que ne jamais arrêter de le serrer, quitte à faire mal, quitte à en devenir folle. « Je te pardonne mon fils... Ce n'est pas ta faute » Prononcé faiblement tant les forces se sont éloignées, tant tout est parti dans le lointain tant la femme ne sait plus contrôler le flot de sensations, de mots, le flot de tout ce qu’elle est et finalement la plus simple vérité. « Je vais le retrouver Gellert et je ne serais rassasiée qu’en me baignant dans son sang. » La promesse faite, les pupilles enfers, la pire facette de la femme, de la mère, la louve protégeant son enfant jusqu’au bout, les souvenirs toujours en elle subsistent, écœurement du moldu, destruction assurée. Promesse de venger les vies détruites par le cafard sous son pied…
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyDim 21 Juin - 17:44

Les souvenirs étaient des armes dangereuses, Gellert plus que quiconque le savait, faisant en sorte de les protéger depuis ce fameux soir où Albus s’était forcé dans son esprit, dévoilant les lacunes dangereuses du Bulgare. Bien sûr, les années l’avaient forcées à travailler son occlumencie, son esprit devenant forteresse imprenable. Il était le gardien des horreurs de son passé, le seul a pouvoir les distribuer, avec des pincettes toujours, gardant la naissance du démon secrète toutes ces années, pourtant ce soir, le secret venait a se briser, la baguette tendue, quand il s’était infiltré, et alors que tout était fini, qu’il tournait le dos, il avait peur, quelque part, les poings serrés sur le tremble, les images qui passaient encore devant les yeux, comme a chaque fois qu’il déterrait ce souvenir, la sensation de la poigne sur la gorge encore présente, comme si l’ombre paternelle planait encore, après toutes ses années, dernier vestige de la lâcheté du gamin, qui a seize ans avait fui sans y retourner, tant de fois avait-il voulu le tuer, le briser comme il l’avait brisé, mais par peur, peur d’être tétanisé comme toutes ces fois auparavant, il avait simplement disparu, il avait laissé le vent le porter et les années travailler l’érosion de la mémoire, sans jamais y arriver. Et il s’attendait a ce qu’elle s’emporte, alors il ne se retournait pas, quand il entendait les cris et les sanglots, il serrait davantage la mâchoire, se rendant insensible au monde qui l’entourait depuis quelques mois déjà, le myocarde constamment gelé, pour ne pas céder, pour ne pas être faible et se laisser emporter par les émotions, pour ne pas être humain tout simplement. Humanité détestée car trop douloureuse, il s’était laissé glissé dans les ténèbres de la magie pour oublier les émotions, pour oublier les sentiments qui pourtant revenaient violemment quand il sentait l’autre dans son dos, les bras autour du coup, sur lesquels il posait sa main fébrile, un peu étonné, un peu surpris, pas vraiment convaincu que tout soit fini, il la laissait pourtant le serrer, comme une mère serre son fils, et d’une certaine manière il en profitait, de peur que tout disparaisse trop vite, que la réalité les rattrape, qu’elle ne puisse pardonner alors qu’autour d’eux un typhon se crée, tempête violente dont elle est l’épicentre, et alors il la serre a son tour, tentant maladroitement de la calmer, de la réconforter,

« Je te pardonne mon fils... Ce n'est pas ta faute » Les mots qui s’échappent comme un souffle, comme un murmure, le Bulgare ferme légèrement les yeux, il souffle, il souffle enfant alors que ses doigts se détendent autour de la baguette, qu’il profite encore quelque peu de l’étreinte. « Je vais le retrouver Gellert et je ne serais rassasiée qu’en me baignant dans son sang. » Les yeux du fils se posent dans ceux de la mère de substitution, de celle qui avait toujours voulu faire partie de son histoire, et s’il pensait avant que ce n’était que parce qu’elle ne savait pas, maintenant il se rendait compte qu’elle était sincèrement loyale, fidèle, aimante. Alors il ne put s’empêcher de sourire légèrement, la baguette tournant au dessus de leur tête, les pots qui se réparaient seuls, alors que ses doigts venaient glisser sur la femme abîmée, les mains encadrant le visage, il posait un baiser sur le front de Bathilda ”Merci...pour tout ce que tu as toujours fait Tante Bathi.” Pourtant il s’éloigne, s’extirpe de l’étreinte, parce que lui ne se remets toujours pas du souvenir, se sert un nouveau verre pour le finir d’une traite avant de saisir une cigarette pour la porter a ses lèvres, et en fermant les yeux, une main passe dans la nuque, massant légèrement, la sensation de la poigne toujours présente. ”J’ai été lâche...Lorsque j’ai été renvoyé de Durmstrang, je suis retourné là-bas, il était saoul, vulnérable. Mais je me suis enfui, j’ai pas put y aller.” les poings qui se ferment, la mâchoire qui se serre de nouveau, les dents qui grincent. ”Pourquoi est-elle allée avec lui ? Avec ce...putain de porc ?” Le poing qui frappe la table, qui fait trembler les pots à peine réparés, la colère qui éclate, l’incompréhension, toutes ces années plus tard toujours aussi présente. ”Je sais où il est…” l’aveux qui s’échappe finalement, parce qu’il l’avait retrouvé, l’homme qui avait lui aussi disparu en apprenant la fugue de son fils, probablement par peur de se retrouver face à lui. Mais il avait récupéré sa trace au fil des années, le suivant calmement, sans jamais oser lui faire front. ”Il vit en Allemagne maintenant. Dans un petit village moldu.” La révélation qui se fait, comme une proposition silencieuse. Si elle se joignait à lui, il pourrait enfin oser, avec elle a ses côtés.
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Bathilda Grindelwald
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le retour du fils prodige - Bathellert   Le retour du fils prodige - Bathellert EmptyMar 7 Juil - 15:39

Trouver un point d’ancrage, quelque chose auquel se raccrocher, pour ne point totalement sombrer, pour ne pas se laisser emporter par tout ce qui a été montré. Par tout ce qui continue de résonner dans l’esprit, le neveu, le traitement inhumain et cet homme revenant sans cesse dans son esprit, cet homme ne cessant d’y rester. Cet homme haït plus qu’elle n’a jamais haï un autre… En cet instant, en ce moment, là, quand tout continue de la sorte, que les pensées ne sont plus vraiment évidentes. Que tout continue de se mélanger un peu trop finalement, bien trop rapidement, ça tourne, ça se détruit, là, autour d’eux, le flot des émotions, des sensations, tout se poursuivant, encore et toujours bien trop finalement. Tout, encore et toujours, trop et elle s’accroche, à lui, de toutes ses forces pour ne point flancher, totalement, pour tenter de garder un peu de constance mais le meurtre de sa sœur, là devant ses yeux, la scène, la peine pour elle, pour l’enfant qui est maintenant à ses cotés…. Qui n’est plus ce jeunot d’autrefois mais qui reste important, son fils, en partie et non, elle ne l’abandonnera pas en aucun cas. Ce n’est point sa faute, poussé à bout, poussé dans ces derniers retranchements, contraint de tout exploser. Responsabilité qui se trouve bien ailleurs, qui est le fait d’une toute autre créature… D’un homme n’en méritant nullement non, d’une créature bien trop horrible pour être nommée. Les bras l’un de l’autre, le contact, ne jamais le lâcher, ne jamais arrêté de le serrer, tenter de tout calmer, petit à petit, de faire taire la rage, le désespoir, la colère, la peine, toutes ses émotions ne cessant de se confondre, de se contaminer l’une l’autre. Rassurer le fils, elle pardonne n’en veut nullement à l’être qui n’a rien demandé, seulement subit ce qui s’est déroulé, bien trop finalement. Non, rien n’est sa faute, non, seulement la peur d’un enfant, impossible de reprocher quoi que ce soit, en aucun cas. Elle ne le fera point, nullement… Mais l’envie de sang, de vengeance, elle perdure encore, trop sans doute, elle se poursuit avec bien trop d’intensité… Elle revient en force, bien trop puissante, elle envahit tout l’espace, ne laisse plus rien d’autre finalement… Le sourire de l’enfant, la pièce redevenant plus ou moins semblable à ce qu’elle était avant le coup de folie, sourire qu’elle rend la main venant se poser contre sa joue, réconforté encore tandis que les précieuses brillent toujours dans le regard pourtant rempli d’une immense rage. Les mains du neveu viennent attraper, toucher, rassurer et tout avance étrangement, la promesse silencieuse de ne point laisser les choses continuer de la sorte, s’enfoncer dans cette direction, en aucun cas, il ne peut vivre, il ne peut survivre… en aucun cas. Bientôt elle le vengera, bientôt pas maintenant, concentration sur l’enfant. Toujours, pas besoin de la remercier, elle est là pour lui, elle le sera toujours. « Tu es mon sang Gellert, tu es mon enfant et je serais toujours à tes côtés… » Jamais elle n’arrêtera de le défendre, de tenter de l’aider, de le mettre dans le droit chemin s’il le faut aussi, tout ce qui sera susceptible de l’aider, encore et toujours, ne jamais arrêter, ne jamais laisser cela de côté en aucun cas. Non, elle ne se le permettrait point, pas du tout même… La colère, les regrets, l’apitoiement, la culpabilité et tout cela, tout qui vient se mélanger, lui s’éloignant, lui dont elle approche pourtant pour venir masser les épaules, pour venir relâcher la pression qu’il ressent, là, maintenant… « Tu n’étais qu’un enfant Gellert, tu n’étais pas lâche… » Le soupire, la question à laquelle elle ne sait quoi répondre. « L’amour est la magie la plus cruelle, elle ensorcelle et parfois elle devient malédiction… » Sa sœur et ce connard, elle-même et Icarus, Baghsot l’obligé, point d’amour entre eux jamais mais c’est ce palpitant battant qui a tout renforcé, tout ramener, tout rendu bien plus compliqué également. Les mains descendent, viennent entre le cou doucement pour câliner, pour cajoler, par besoin, par envie, par presque nécessité. L’aveux finalement, la vérité qui sort et l’idée qui ne fait qu’un tout, l’idée qui vient tandis qu’elle bouge en douceur, tandis qu’elle vient là prendre finalement place sur ses genoux, qu’elle vient toucher ses traits fins. « Je le tuerais de mes mains Gellert pour tout le mal qu’il a osé faire à notre famille, pour chacun de ses crimes il payera… » Le sourire qui vient, ombrageux, destructeur, compliqué également. « Nous pourrions organiser ce voyage dans un mois qu’en dis-tu ? Préparer les plus belles des funérailles… » Et le baiser vient sur la joue du fils, le destin du destructeur scellé…
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