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 secret (minéa)

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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
secret (minéa) 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: secret (minéa)   secret (minéa) EmptyDim 31 Mai - 17:15

L’air est définitivement trop chaud à Londres. Minerva McGonagall était pourtant si bien dans son Ecosse natale. Si elle avait décidé de s’écarter de Londres quelques temps avec tous les malheurs qui lui étaient tombés dessus ces derniers temps, elle avait décidé d’y revenir le cœur légèrement plus léger mais pas moins inquiet. L’objet de sa visite concernait la même femme qui, quelques semaines plus tôt, se retrouvait chez elle, prise par une crise d’angoisse d’origine inconnue ou tout du moins pas explicitement exprimé. Quand elle avait reçu la première lettre de Théa Malfoy, Minerva n’avait pas souhaiter l’ouvrir immédiatement, consciente que les mots de la demoiselle l’avaient plus touchées qu’elle ne l’aurait pensée. L’échange court avec Atlas l’avait cependant quelque peu rassurée : elle ne désirait pas être un sujet de discorde entre Atlas et sa future épouse, d’autant plus qu’il s’agissait d’une histoire sans lendemain et d’une amitié scellée dans les épreuves de la vie. Les quelques problèmes engendrés par les interrogatoires, l’avait empêchée de répondre dans l’immédiat et en y réfléchissant, Minerva s’était probablement dit que cela était pour le mieux. Le temps faisant son œuvre, elle ne pensait plus réellement à la dispute et ses premières impressions sur la blonde avaient quelque peu changé. Encline à pardonner mais à ne pas oublier, Minerva avait finalement répondu. Savoir que les choses s’étaient arrangées pour elle et Atlas était probablement l’une des rares bonnes nouvelles qu’elle avait en ce moment.

Alors, Minerva comptait bien en profiter et vivre un peu au travers de cela, se réjouissant pleinement pour son ami et peut-être sa future amie.

Le colis de poisson avait été une surprise et pas des moindres. Tandis qu’elle travaillait d’arrache-pied sur sa malédiction, lisant les livres que lui avait prêté Nile, passant presque pour une folle si on passait dans son bureau où il n’y avait littéralement plus de place pour quoique ce soit, si ce n’est l’empreinte de son corps allongé sur le sol en train de lire, annoter et gratter à la plume, elle avait poussé un cri de joie presque enfantin. La note accompagnant était d’une calligraphie qu’elle avait reconnue. Comment savait-elle qu’elle aimait le poisson ? Atlas, probablement. Un sourire mutin s’était dessiné et, faisant une pause dans ses aventures circéennes, Minerva avait immédiatement décidé de le cuisiner. Ce fut l’autre rare bonne nouvelle qu’elle eut sur ces dernières semaines, probablement la dernière. Le reste ne fut plus que terreur et douleur, sang et larmes, peurs et insomnies.

Retour des caraïbes et à la dure réalité, besoin de prendre le large mais lettre qui arrive. Théa veut la voir. Minerva y répond immédiatement, profitant du fait qu’elle est en vacances auprès du journal pour se remettre de ses émotions, ou tenter d’essayer. Les cercles autour de ses yeux pourtant sont difficilement cachés par le fond de teint qu’elle vient mettre. Elle ne veut pas qu’on s’inquiète, de toute façon, il serait trop fastidieux de tout raconter. Mais elle compte bien profiter de cette après-midi pour penser à autre chose que l’Ordre, la Confédération, la guerre Black-Umbridge ou tout ce qui se rapproche de près ou de loins à Henry Potter. Pas naïvement cependant, Minerva a trop appris avec Théa Malfoy qu’il y avait sûrement quelque chose dans sa tête. Le secret qu’elle sembla placer au centre de cette rencontre n’était probablement pas la seule chose dont Minerva devait faire attention. Elle préférait rester malgré tout sur ses gardes même si ses intentions étaient toutes disposées à créer un lien avec Théa. Plus que celui d’être seulement l’ « ex » de son futur mari.

Ainsi donc, habillée d’une robe d’été, dévoilant une peau légèrement plus teintée qu’à l’accoutumée (le soleil brille en Ecosse malgré ce que disent les mauvaises langues), la sorcière au chapeau pointu arriva devant chez Atlas Flamel à 16h précise, le 16 août de l’année 1914. Habituée du lieu pour y avoir créché quelques fois, Minerva parvint bien vite devant la porte d’entrée. Saisissant sa baguette, Minerva vient toquer de trois coups distincts comme à son habitude et attendit que Théa veuille vient l’inviter à rentrer, l’esprit malgré tout attisé par la curiosité de ce dit secret. En la voyant enfin, Minerva adresse un sourire chaleureux et doux à la jeune femme.

« Bonjour Théa. »

Déposant son chapeau là où elle avait l’habitude de le laisser, trahissant une certaine familiarité avec le lieu, Minerva suivit Théa probablement dans le salon. Prenant place en face d’elle sur le canapé, elle vient finalement lui demander un sourire joyeux aux lèvres :

« Comment vas-tu ? Ta lettre était pleine de mystère. Tu as définitivement su captiver ma curiosité ! »
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: secret (minéa)   secret (minéa) EmptyLun 15 Juin - 15:09


secrets - @minerva mcgonagall


Pookie agissait de façon si discrète que Théa n’avait pas eu le temps de finir de se préparer que le salon était déjà impeccable. D’un sourire sincère pour l’elfe, elle la remercie, et lui remet un bracelet brillant, ayant une affection toute particulière pour l’elfe. Elle y voyait l’artisante de leur amour, parce que l’elfe a bravé les interdits, a agit en pleine conscience pour que Théa et Atlas se retrouvent. Si la sorcière se serait vu il fut un temps être prise de tendresse pour une simple elfe, elle n’aurait jamais cru cela possible. Pourtant, il fallait reconnaître, la Malfoy se transformait sous les doigts d’Atlas. Elle tentait de contrôler sa colère, ses accents de jalousie, faisait une confiance aveugle en celui qu’elle aimait, et pardonnait les travers qu’il pouvait avoir. Ce n’était pas juste qu’elle allait devenir mère, mais surtout qu’elle deviendrait femme pour la première fois. A trente ans, fini les caprices d’enfant.

Elle s’était vêtu d’une jupe longue et d’un chemisier qui cachait sa peau à tous. Couleurs ternes réhaussées par ses boucles blondes coiffées et ses pommettes rosées, elle s’est affairée en cuisine pour proposer à son invitée du jour un accompagnement à son thé. Des sablés à la fleur d’oranger, encore un cadeau des voyages de Méra, la pièce se met vite à embaumer des délices qui cuisaient. Pookie s’était proposée pour s’occuper de la patisserie, mais Théa trouvait ainsi le temps de s’adonner à une de ses passions, tout en réfléchissant à la façon dont elle annoncerait la nouvelle à Minerva. Même sa soeur n’était pas au courant, secret partagé avec Atlas seulement. Elle s’amuse à imaginer les différentes étapes de l’évolution de son enfant au creux de son ventre d’un sourire. Lorsqu’elle sort des biscuits du four, déjà, quelques coups frappent à la porte et Théa charge Pookie de rapporter les douceurs près du thé déjà posé sur le gueridon du salon.

Minerva a la peau gorgée de soleil, ce teint hâlé qui souligne ses yeux expressifs et son air bienveillant. Ca frappe Théa au coeur, de la voir si douce après leur dernière rencontre. Elle se jure qu’elle ne ferait rien déraper, pas cette fois, elle réussirait à construire une relation saine et solide avec la Mcgonagall parce que cette dernière le méritait. Et parce que Théa est égoïste. Elle voit en elle la personne qui ne faut pas laisser disparaitre, apaisement dans les tempêtes de leurs vies respectives. Elles pouvaient s’apporter des choses, l’une à l’autre, Théa en était convaincue.

Minerva, je suis ravie que tu sois là. Je t’en prie, fais comme chez toi.”

Pas le temps de se mordre la lèvre qu’elle voit déjà que Minerva est déjà habituée au lieu. Evidemment. Elle ravale l’amertume, Atlas a eu une vie avant elle, ce n’était qu’une aventure, rien d’important aujourd’hui, si ce n’est une amitié sincère. Théa doit se battre si fort contre ses instincts, mais elle est née Malfoy, ce qui lui offre la capacité de paraître ravie même quand elle se sent mal. La dualité se balance de part et d'autre de son esprit, comme si on marchait sur un fil d’équilibriste. Dans son cas, elle gardait le cap, plus important que de tomber d’un coté ou de l’autre. Bien qu’elle réussirait à se relever, quelles échardes se coinceraient sur ses genoux ?

Elles s’installent, Théa lui tend une tasse de thé, l’odeur est similaire à celui qu’elle lui avait offert lors de sa visite chez elle, elle espère que ça lui plaira, après tout, elle essayait vraiment d’avoir une entrevue sereine avec la jeune femme.

Je suis plus heureuse que jamais. Tu devrais bientôt recevoir le faire part qui notifie de mon bonheur.

Sourire complice, franc, parce qu’il n’y a rien de plus vrai que l’amour qui déborde pour Atlas en toute circonstance. C’est un phare dans la nuit qui lui permet de se raccrocher aux ouragans.

Et de ton côté, tout va bien ? Tu as l’air d’avoir bien profité de tes vacances, tu es ravissante, voudrais tu me les raconter ?

Elle lui tend l’assiette de biscuits et l’invite à se servir si elle le souhaite. Théa ne résiste pas à en prendre un avec son thé, et poursuit.

Je voulais t’annoncer une belle nouvelle. Elle est aussi un peu grâce à toi, il me semblait juste de te l’apprendre rapidement.

Elle replace ses cheveux, mord sa lèvre inférieure, dévorée par l’excitation de pouvoir révéler cette information à quelqu’un d’autre qu’au père de leur bébé.

Tu sais suite à notre malheureuse conversation que nous avons… Consommé le mariage avant l’heure… Eh bien, il semblerait que nous n’ayons pas été assez attentifs.” Elle rougit, son regard se baisse et sa main frôle le tissu de sa jupe qui cache la peau de son ventre. “Je suis enceinte, Minerva.” Toute l'émotion d’une annonce inattendue, des larmes au bord des yeux, le secret entre les mains de l’animagus, sororité qui se dessine, bien loin d’être acquise.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: secret (minéa)   secret (minéa) EmptyJeu 18 Juin - 22:48

Théa Malfoy avait toujours l’air d’être impeccable que ce soit dans sa manière de s’apprêter tout comme ce qu’elle transmet. Minerva McGonagall le constate avec plaisir bien qu’elles furent toutes les deux deux styles bien différents, aux antipodes même. Peau blanche comme le lait contre peau métisse. Cheveux blonds contre cheveux foncés. Boucles soyeuses contre tresses et frisures. Il y avait là tout pour les séparer, tout pour les opposer. C’est sans compter sur les deux femmes pour qu’après leur première entrevue catastrophique, aucune inimitié ne persiste entre elles. Il valait sans dire que Minerva dans le fond, n’en restait pas moins en retrait, consciente qu’elle n’était pas dans un terrain neutre dans les appartements de son cher ami, Atlas, consciente aussi qu’elle commençait sérieusement à connaître Théa maintenant. Il vint à l’esprit que Théa aurait fait une bonne Héra, protectrice des femmes et déesse du mariage. Après tout, Théa allait se marier. Ne manquait plus que la gardienne de la fécondité du couple et des femmes enceintes… Et Athéna ferait face à Héra. Elles ne sont pas ennemies ou l’auront été vaguement lors de la Guerre de Troie. Mais aucune guerre en ce lieu ne les séparerait, de cela Minerva s’en assurerait.
« Minerva, je suis ravie que tu sois là. Je t’en prie, fais comme chez toi. »
Et comme chez elle, Minerva le faisait plus ou moins, gardant malgré tout une certaine retenue pour ne pas froisser Théa. Pourtant dans le craquellement du masque de bienséance de Théa, Minerva devine. Elle n’est pas bête et pour avoir affronté une Héra jalouse, elle sait que tout peut devenir un affront. Et les colères d’Héra sont légendaires après tout. Elle sait de quoi elle parle.
S’installant, Minerva semble calme et douce face à Théa. Inutile de regarder autour d’elle. Elle reconnait les lieux même si elle constate que Théa les a investi. C’était une bonne chose. Minerva était réellement contente pour les deux jeunes fiancés. Récupérant sa tasse de thé, Minerva remercia Théa avec chaleur. L’odeur du thé lui chatouille les narines et Minerva apprécie même s’il fait un peu chaud en cette période.
« Je suis plus heureuse que jamais. Tu devrais bientôt recevoir le faire part qui notifie de mon bonheur. »
« J’ai hâte de recevoir cela ! » s’exprime la sorcière avant d’adresser un clin d’œil à Théa.
Elle savait parfaitement ce que l’organisation d’un mariage signifiait (annuler pour cause de décès du futur marié aussi). Elle ne doutait pas que Théa était en plein préparatifs. Puis, Théa n’était pas à son premier mariage. Elle était persuadée que celui-ci serait encore mieux réussi que le précédent que ce soit au niveau de la cérémonie qu’après la cérémonie. Atlas et Théa méritaient d’être heureux. Le sourire franc et rempli d’amour de Théa ne laisse aucun doute planer de toute évidence et Minerva le lui rend, heureuse et bienveillante. Les bonnes nouvelles se font trop rares en ce moment.
« Et de ton côté, tout va bien ? Tu as l’air d’avoir bien profité de tes vacances, tu es ravissante, voudrais tu me les raconter ? »
Minerva vient récupérer un biscuit mais ne le mange pas tout de suite. Elle s’amuse cependant de la question de Théa.
« Oh tu sais, je suis restée en Ecosse pour m’occuper de la maison, de ma famille et aussi pour l’Ordre… » Autre clin d’œil amusé. Évidemment, Minerva même si elle était en vacances officiellement avec son travail à la Gazette (et honnêtement, en août l’activité était plutôt au ralenti en règle générale), elle ne l’était pas pour le reste. « Je suis partie un week-end à Puerto Rico avec Abelforth. Il m’a fait une surprise. C’était magnifique et agréable. Cela m’a fait énormément de bien. »
Le souvenir de ce moment est toujours particulier et Minerva sourit amoureusement. Elle vient finalement croquer dans le biscuit qu’elle trouva délicieux au passage et laisse donc Théa parler :
« Je voulais t’annoncer une belle nouvelle. Elle est aussi un peu grâce à toi, il me semblait juste de te l’apprendre rapidement. »
Un des sourcils de Minerva se lève, la curiosité piquée. La métisse finit sa bouchée et adresse un sourire d’encouragement à la blonde qui semble subitement excitée. S’en est même communicatif.
« Tu sais suite à notre malheureuse conversation que nous avons… Consommé le mariage avant l’heure… Eh bien, il semblerait que nous n’ayons pas été assez attentifs. Je suis enceinte, Minerva. »
Est-ce qu’elle est surprise de la nouvelle ? Pas réellement. Après tout c’était l’ordre logique des choses bien qu’elle se rappela qu’Atlas était sacrément organisé concernant les fioles de contraception… Mais un immense bonheur parcourut le corps de Minerva qui déposa sa tasse et son biscuit et s’exclama très enthousiaste et débordante de joie :
« Par la barbe de Merlin, mais c’est une nouvelle fantastique Théa ! »
Et ainsi donc Théa devenait Héra, protectrice des femmes enceintes.
Folle de joie et imaginant sans mal que ce fusse la même chose pour Atlas, Minerva se lève alors en riant un peu, terriblement enthousiaste et heureuse pour le jeune couple :
« Tu permets que je te prenne dans mes bras pour te féliciter ? » demanda-t-elle avant de se pencher vers Théa pour la prendre dans ses bras quand celle-ci lui donne l’autorisation.
Évidemment, cela lui effleure l’esprit que Théa doit aussi être dans l’embarras. L’enfant était donc conçu hors du mariage quand bien même était-elle engagée. Aux yeux de la société sorcière du milieu dans lequel elle venait, Minerva savait que Théa devait probablement tout faire pour avancer le mariage pour ne pas que la grossesse commence à se voir. Cela serait désastreux pour l’image que Théa voulait rendre. Compréhensif bien que pour Minerva le mariage n’était qu’un détail. Mais sa conception du mariage était bien loin de celle de la plupart des autres sorciers et sorcières de leur temps.
Revenant à sa place, Minerva se rasseoit et demande alors :
« J’imagine qu’Atlas doit être fou de joie ! Comment va-t-il d’ailleurs ? » s’enquit-elle.
Construire une famille sans Margot. Voilà un pas en avant qu’Atlas faisait là mais Minerva, qui connaissait suffisamment son ami pour cela, se doutait que le spectre de l’être aimé devait probablement toujours être quelque part. Invisible. Mais toujours bel et bien là.
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Théa Flamel
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: secret (minéa)   secret (minéa) EmptyLun 27 Juil - 23:56


secrets - @minerva mcgonagall


La balance était douloureuse. Délicate. L’exercice de loin le plus difficile qu’elle eu à faire jusqu’aujourd’hui, entre les mémoires gravés un peu partout de son précédent mariage, les femmes qui avaient flirté avec sa vie, et les souvenirs entremêlés aux leurs dans une demeure qu’elle ne fait que caresser du doigt, sans jamais vraiment la posséder : Elle était chez lui, et toutes les traces des autres femmes de sa vie se dessinaient sous ses yeux. Pourtant, elle n’avait pas l’impression de dominer l’espace, simplement de n’être qu’une pièce supplémentaire sans être certaine d’être devenue maîtresse des lieux. Un côté si douloureux à une telle révélation quand elle observe une autre se sentir plus à l’aise qu’elle, qui osait à peine déposer ses affaires lorsqu’elle patientait en travaillant lorqu’Atlas était à la boutique.

Mais encore une fois.
Lentement.
Théa s’efforce à gommer la jalousie qui la caractérise.

Minerva mérite bien mieux qu’une énième crise malvenue, d’une jalousie déplacée, quand la jeune femme était heureuse avec un autre bien loin de son jules. Elle aussi était heureuse, d’une manière si différente de la blonde. Parce que Théa pouvait jouer à l’ingénue parfaite, son corps prouvait qu’elle était bien loin des dessins qu’elle annonçait quand on la rencontrait : s'époumoner dans le péché charnel était devenu une habitude délicieuse, qui avait laissé grandir en son coeur et en son ventre le fruit d’un amour tacite et réel pour celui qui allait devenir son mari. Alors, elle pouvait jouer à la jeune fille naïve qui ne connaissait pas grand chose à la vie : c’était là le plus grand mensonge dressée par la Malfoy. Celle qui allait bientôt devenir Flamel devait le reconnaître : elle s’était brulée les ailes dans le plaisir de la chair, et n’avait pas trouvé de recours possible car rien ne lui semblait plus naturel que de s’unir le plus vite possible avec Atlas de cette façon : insatiable.

Et la Mcgonagall qui semblait être toujours heureuse pour elle : la jalousie qui ronge l’opposée, pas parce qu’elle a peur que sa moitié s’échappe à nouveau dans les bras de la brune, mais parce que celle ci est capable d’une empathie que Théa peine à toucher des phalanges. Elle reste si loin de l’humanité débordante de Minerva, et ça la blesse de se dire qu’elle est incapable de ressentir autant de bonté que sa comparse. Un jour peut être, là était tout ce qu’elle arrivait à se dire. Alors, elles échangent sourire et oeillade complice, celles qu’alors tout opposait pour un jour venir trouver un équilibre ténu, mais présent, enfin. Frôler enfin l’amitié quand l’inimitié leur était promis, détruire ce qui aurait du se construire pour développer des fondations plus saines, plus réelles, plus franches.

Cela explique les jolies couleurs qui couvrent ton corps, on dirait que tu es devenu un brin de soleil dans Londres, quelle chance a Abelforth de t’avoir auprès de lui, j’espère qu’il en est conscient !” En parlant de son compagnon, Théa se raccrochait à nouveau au fait que Minerva était en couple. Fidèle à un autre qu’Atlas. Le rappel constant pour ne pas perdre pied, rester focalisée sur sa demande loin d’être acquise quand de ses lèvres franchit le secret qu’elle a longtemps gardé, à ses yeux, les heures devenaient des semaines, et les jours, des années.  La réaction est presque automatique, et, égoïste, Théa a presque déjà oublié les congés bien mérités de sa visiteuse. Elle hoche la tête, et accueille son corps dans ses bras, l’étreinte qui rassure, le parfum qui calme, qu’elle a assimilé à sa crise d’angoisse : Minerva était devenue familière. Elles se serrent l’une contre l’autre, ça dure un instant, mais ça offre tant de chaleur et de réconfort à Théa que des larmes s’échappent de ses yeux, le bonheur qui déborde. “Je suis si heureuse, Minerva, et d’autant plus de te l’avouer, c’était important pour moi !” Secret partagée, elles sont désormais liées par autre chose que le corps d’Atlas pour une nuit, quand l’autre l’aura pour la vie.

Atlas se porte pour le mieux, il est très heureux. Tout ce qu’il y a de plus parfait.” Tout ce qu’il y a de moins Arctus. Parce qu’il a toujours su être tout ce dont elle avait besoin, il avait prouvé en quelques heures qu’il saurait être père idéal. Pourtant, elle ne veut pas s’étendre trop sur son fiancé, parce qu’elle a d’autres choses à révéler. “Je me permets aussi de te montrer quelque chose qui s’est passé pendant mon interrogatoire. Peu de gens sont dans le secret” Presque personne, en fait. Théa lève le voile qui couvre son cou, sortilège parfaitement exécuté qui cache son tatouage improvisé par la Greyback, et révèle la rune encore carmin. “Elle m’a marqué comme du bétail parce que je n’ai pas été assez coopérative. J’arrive à la cacher, mais je ne pense pas pouvoir la faire disparaître. J’étais déjà enceinte quand elle m’a infligé cela.” Elle passe une main sur son ventre, protectrice, et des perles salées s’écroulent, vestige de sa terreur passé, mais encore si présente : qu’on fasse encore du mal à son enfant, qu’elle le perde comme Orion, une pensée impossible, inssuportable, une perte imaginaire mais insurmontable : pas encore. “Elle m’a cependant donné une idée. Je ne veux pas perdre ce bébé. Et je ferais TOUT ce qu’il faut pour. Y compris ajouter d’autres runes pour le protéger. Pour être plus forte. J’ai besoin de ton aide pour sauver mon enfant, Minerva.

Tu entends, Athéna ?
Sauvons le ensemble.
Sans toi, il est perdu à jamais.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: secret (minéa)   secret (minéa) EmptyMer 5 Aoû - 17:35

Les couleurs changeantes sur son corps lui ont redonné du baume au cœur. Minerva en avait besoin et celui qui partage sa vie l’avait bien deviné quand bien même savait-elle qu’il ne s’était, en fin de compte, pas réellement agit de cela. C’était plus l’envie de se retrouver après la dispute qu’ils avaient eu, elle quittant le bar, lui seul de nouveau chez lui. Mais retrouver le soleil, autre que celui balbutiant d’Ecosse ou de Londres, lui avait redonné un peu de vitalité, ce que Minerva manquait depuis ce fameux interrogatoire.
« Cela explique les jolies couleurs qui couvrent ton corps, on dirait que tu es devenu un brin de soleil dans Londres, quelle chance a Abelforth de t’avoir auprès de lui, j’espère qu’il en est conscient ! »
« Un brin de soleil dans Londres ? Si seulement ! Mais n’exagérons rien. dit Minerva avec un brin d’humour. Pour la bonne société sorcière, ce bronzage est indescent. Quant à Abelforth, il le sait, crois-moi. Tout comme je sais que j’ai de la chance de l’avoir auprès de moi. »
Le clin d’oeilo qu’elle adresse à Théa est doux et joueur. Minerva sait faire des pieds de nez à ceux qui pensent qu’ils sont supérieurs à elle. Si elle n’est pas née dans l’opulence, elle, elle était née dans l’amour et la simplicité. Les terres de McGonagall lui avaient offert cela et elle n’avait jamais été malheureuse, bien au contraire. Il était cependant vrai que les peaux bronzées étaient mal vues encore, trop associées à la pauvreté et le statut du paysan qui n’avait pourtant rien de honteux. Les McGonagall vivaient dehors et au-delà même de leur couleur de peau qui en disait long sur leur passé familial et leurs ancêtres, elles représentaient ce que les bourgeois n’aimaient pas, leur attribuant une frivolité qui était pourtant bien infondée quand on regardait certains membres de cette famille, mais il était vrai qu’ils ne se trompaient pas sur la légèreté des mœurs qu’elles réinventaient constamment. Minerva la première.
Mais il y avait des choses que les McGonagall ne jouaient pas : les règles de la maternité si importante dans en leur propre sein. Savoir qu’une McGonagall ou toute autre femme était enceinte était toujours un bonheur. Alors, Minerva laissa éclater sa joie de savoir son amie en devenir abriter la vie dans sa matrice, ignorante alors que ce fut le cas pour elle-même. Se serrant l’une contre l’autre, Minerva cajole un peu le corps de Théa si différent du sien. Elle est sincère dans sa démarche : c’est une excellente nouvelle, la preuve que la vie malgré la guerre était toujours là. Les larmes dans les yeux de la jeune Théa ne lui échappent pas et Minerva lui adresse un sourire chaleureux. Elle imagine bien que Théa doit déborder de joie, elle qui a tant vécu de choses affreuses.
« Je suis si heureuse, Minerva, et d’autant plus de te l’avouer, c’était important pour moi ! »
« Ton secret est en sécurité avec moi, Théa. »
Toujours.
Elle sait bien que Théa veut être discrète. Une réputation à tenir. Si Minerva, elle, ne voit pas les choses comme cela, elle est toute disposée à l’aider. Mais elle se dit que si cela lui arrivait, un enfant hors mariage, ce ne serait pas un drame, tout du moins, elle n’en avait rien à faire qu’il soit conçu ou élevé hors mariage. Ce serait plutôt le contexte actuel de l’Angleterre qui lui poserait problème. Mais ne voulant nullement accabler Théa d’inquiétudes dont elle devait être loin, le sujet dérive sur Atlas dont Minerva s’enquiert de ses nouvelles.
« Atlas se porte pour le mieux, il est très heureux. Tout ce qu’il y a de plus parfait. »
L’amazone se doute bien qu’Atlas est heureux. Elle l’est aussi pour lui connaissant une partie de son parcours. Minerva acquiesce simplement et se note à elle-même de passer le voir quand elle aura le temps.
« Je me permets aussi de te montrer quelque chose qui s’est passé pendant mon interrogatoire. Peu de gens sont dans le secret »
Minerva repose sa tasse calmement, l’air neutre sur le visage. Elle pressent. Elle pressent parce qu’elle-même a vécu. Ses yeux suivent les gestes de Théa Malfoy pour ne rien oublier. Ni la manière dont elle prend sa baguette, ni la façon dont apparait la rune sur son cou. Son cou.
Le temps semble se suspendre. Minerva ne respire plus quelques instants. Elle en est incapable. Elle a du mal à se rappeler où elle est, chez Atlas et croit un instant que c’est Artemisia qui se trouve en face d’elle à la Tannière, son cou bleu de l’étranglement qu’elle a subi, la marque de la ceinture bien visible. C’est uniquement la voix de Théa qui la rappelle alors à la réalité.
« Elle m’a marqué comme du bétail parce que je n’ai pas été assez coopérative. J’arrive à la cacher, mais je ne pense pas pouvoir la faire disparaître. J’étais déjà enceinte quand elle m’a infligé cela. »
Elle. Qui ça elle ? Elle ? Une femme ? Une femme a infligé cela à une autre femme ?
La main sur le ventre qui cherche à protéger. Les larmes qui coulent.
Minerva ne respire plus.
Elle n’y arrive toujours pas.
« Elle m’a cependant donné une idée. Je ne veux pas perdre ce bébé. Et je ferais TOUT ce qu’il faut pour. Y compris ajouter d’autres runes pour le protéger. Pour être plus forte. J’ai besoin de ton aide pour sauver mon enfant, Minerva. »
Le frisson passe sur son corps et c’est son corps, instinct de survie fabuleux qui se met en place et l’oblige à reprendre une goulée d’air. Le regard rivé sur la rune carmin, Minerva reste silencieuse et le visage fermé.
Subitement, elle a envie d’envoyer valser la table basse et dans une énergie qu’elle se découvre trop souvent dernièrement, elle se lève rapidement et se force à faire les cent pas. Elle est une lionne en cage. Une lionne qui a besoin de se calmer sans quoi elle risquait de faire exploser deux ou trois choses dans cet appartement qui n’était pas le sien. Le silence qui s’en suit est épais. Minerva lutte avec elle-même. Le traumatisme qu’elle tait et qu’elle a tû aux membres de l’Ordre refait surface. Elle pense à Artemisia. Elle pense aussi à Théa. Elle avait toujours pensé que même quelqu’un qui ne la respectait pas mériterait son respect. C’était un principe chez Minerva. Mais tout venait de voler en éclat et se déconstruire subitement à l’évocation de la tortionnaire de Théa. Une femme qui s’attaque à une autre femme. Cela lui est insupportable et elle se dit que le patriarcat a encore de beaux jours devant lui.
Evidemment, elle part du présupposé que celle qui a fait cela ne sera jamais incriminé pour ce qu’elle a fait. La torture semble donc être une mesure que le gouvernement tolère et encourage à pratiquer. Elle n’est pas surprise mais connaitre encore une histoire similaire à la sienne suite à ces interrogatoires la met hors d’elle.
Il ne s’agit pas que de l’enfant que portait alors Théa. Ce n’est après tout, qu’une des nombreuses choses qui devaient peser sur la conscience de celle qui avait torturé Théa. Parce que c’était bien de cela dont il s’agissait et de la plus odieuse des façons : en utilisant son enfant contre elle-même.
No fucking honor, no fucking loyalty, no fucking humanity. Shame upon them. Shame.
Et elle se fiche d’avoir la langue insultante. Minerva est hors d’elle et elle sait qu’elle a le droit, que sa colère est légitime. Qu’elle le prenne autant à cœur ne se voit pas tant que cela. Théa ne sait pas ce qu’elle-même a vécu, d’un point de vue extérieur, elle ne voit probablement qu’une amie énervée qui tente de se contrôler pour ne pas faire de bêtise à l’évocation de l’enfant. Ce n’est pas faux mais ce n’est pas entièrement cela. Il y a plus. Il y a bien plus. Qu’elle semble garder toute sa colère pour elle-même malgré son visage qui semble l’exprimer, la lueur dans le regard, n’est pas bon signe. Minerva a la mauvaise habitude d’intérioriser ce qui la contrarie, de le digérer tellement qu’elle finit par voir le problème sous un œil calme et distant. Mais elle le sait : cela lui reviendra plus tard quand elle s’y attendre le moins et qu’elle sera seule, la pudeur de son caractère même devant une amie, parfois même devant Abelforth lui-même l’en empêche.
Alors, il lui faut un temps infini pour se calmer et se rappeler qu’il ne s’agit pas d’elle, que c’est Théa, que celle-ci lui demande de l’aide et qu’elle est dans une situation de détresse.
La respiration finit par se faire plus calme et elle vient se rasseoir en face de Théa. Elle ne lui posera pas plus de questions sur ce qu’elle a subi. Elle sait trop bien que cela fera ressortir le traumatisme. Théa le fera si elle en ressent le besoin, si elle en envie, si elle pense que cela lui sert.
« Je suis désolée de ce qui t’es arrivée, Théa. » Elle la regarde dans les yeux sans un instant quitté les billes bleues de la Malfoy. Cela lui semble déjà en toute première parole de rétablir cela : qu’elle compatie. « Je condamne fermement la torture qui t’a été infligée et cette personne sera traînée devant les tribunaux. » Peut-être pas tout de suite, peut-être pas demain, mais cela arrivera. La Justice n’était pas morte et Minerva y croyait encore dans sa forme la plus absolue, pas celle terrestre gouvernée par son tortionnaire même, son harceleur aussi. La balance finirait par se retourner tôt ou tard.
« Qu’as-tu exactement en tête, Théa ? » Question directe et sans détour, Minerva pose son regard sur la rune sans exprimer le moindre dégoût mais acceptant simplement qu’elle soit là. « Me permets-tu que je l’observe de plus prêt ? » Toujours l’idée d’un oui clair et consentit. Minerva veut simplement voir comment la rune a été apposée à défaut de poser frontalement la question. L’orientation, le choix de l’endroit du corps, la profondeur de la plaie, l’instrument utilisé sont des choses importantes dans la magie runique. La longueur avec laquelle cela avait été fait aussi. « Utiliser les runes Théa, n’est pas anodin et peut se révéler dangereux autant que bénéfique. » Commença-t-elle à la prévenir. « Il n’y a aucune garantie que cela fonctionne non plus. Beaucoup d’éléments rentrent en compte et parfois l’énergie magique même du sorcier qui appose ou a apposé la rune sur lui-même ou sur un objet peut influencer la rune et sa magie. » Elle vient finalement montrer son bras qui est recouvert de son chemisier, là où elle a sa propre rune du feu qui se veut protectrice. « J’en possède une sur le corps mais il s’agit d’un rituel chez nous. Je ne suis pas une experte en la matière mais je les utilise régulièrement pour certaines choses, aussi pour canaliser ma magie. J’ai besoin que tu sois franche et honnête avec moi sur ce que tu comptes réellement faire de ces informations si je t’aiguille… » Pause. « Atlas est-il au courant de cette rune, qui l’a apposée ? Et de l’aide que tu me demandes aussi ? »
@Théa Malfoy
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Théa Flamel
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: secret (minéa)   secret (minéa) EmptySam 22 Aoû - 10:41


secrets - @minerva mcgonagall


Parfois, Théa avait le sentiment de ne pas mériter autant. Autant de tendresse, d’amour autour d’elle, quand elle avait blessé, insulté, dévoyé, menti, caché à ceux qui l’entourait dans la vie. Elle aurait dû faire mieux. Pourtant, ses instincts savamment dessinés depuis l’enfance avait tendance à ressortir régulièrement. Théa vivait la rage, la colère, les éclats d’horreur dans le regard, sans jamais vraiment cligner des yeux. Toujours fière en surface, brisée et abimée dans le gouffre des sentiments, et au coeur de tout cela, l’injustice d’être née comme elle l’était, qu’elle comble, qu’elle se sauve en caressant du regard son sauveur, Atlas, encore et toujours. Elle n’imagine pas ce que sa vie serait devenu s’il n’était pas intervenu de façon presque cosmique. Il avait le poids du monde sur ses épaules, son monde à elle. Jamais prénom n’avait été aussi adéquat. Et d’un sourire de sa part, elle retrouvait ancrage. Elle lui pardonnait tout. Presque tout. Parce que de l’autre côté, il avait sauvé tant de chose que ça en était dérisoire de lui en vouloir pour des broutilles. Alors, elle était ravie que Minerva puisse avoir trouvé en Abelforth son égal, un homme qui la rassurait et qui l’aimait vraiment, profondément. “Tu le mérite tant, Minerva. Je suis heureuse pour vous, je te souhaite une vie d’amour, c’est là tout ce qui serait justice.” Pas que de lui, mais bien de tous les autres autour d’elle.

Partager son secret ténu au creu du ventre la soulage. Parce qu’elle aimerait hurler au monde qu’elle va enfin devenir mère. Enfin. C’est la son rêve depuis si longtemps, qu’elle ne voit plus sa vie autrement qu’avec une myriade d’enfants blonds courant autour d’elle. Elle pose une main sur son ventre, si heureuse de pouvoir se permettre ce geste devant une autre personne que son fiancé. La grossesse n’était pas évidente, son corps était si fragile par rapport à la dureté de l’accouchement, porter 9 mois un être dans son ventre était une épreuve qu’elle se sentait prête à supporter, mais c’était tout de même délicat au vu de son passif. Les souvenirs qui la frappaient comme des flashs de lumière dans son esprit pour la tourmenter en tout temps, comme s’il n’était pas suffisant qu’elle subisse déjà les stigmates lorsqu’elle se retrouvait malade le matin, nausées difficilement tolérables, à grand peine soulagées par les potions d’Atlas, mais ce n’était parfois pas suffisant. “J’ai toute confiance en toi, ne t’en fais pas.

Et alors, vient le second traumatisme de sa vie. Violence insurmontable, aiguisée par sa verve insupportable. Son égo déplacé qui a entraîné une torture plus terrible que ce qu’elle aurait pu subir si elle s’était soumise. Mais Théa Malfoy ne fléchit pas. Elle ne pli pas le genou devant une ordure comme Enkhjin. Non, elle reste droite, avec quelques larmes sur le visage, mais aujourd’hui, ses cauchemars sont peuplés de runes gravés sur son corps, entraînant des torrents de souffrance et de sang. Le carmin qui s’étale au sol, offrant une vision d’horreur, un bain dont elle se serait bien passé, qui passe de sa gorge à ses bras, pour finir encore et toujours sur son ventre qui se mue en la perte de son enfant, inlassablement. Les deux pires épreuves de sa vie ainsi liées dans le plus grand traumatisme de sa vie. Elle parvenait à peine à respirer, ne criait pas, sans voix, tétanie provoquée par la panique de ses idées noires. Atlas ne savait pas à quel point l’expérience affreuse du ministère avait créé des mémoires bouleversantes. Elle refusait de l’inquiéter plus que de raison. A la place, elle souffrait, presque en silence, se levant pour se cacher dans la salle de bain, pratiquant des exercices de respiration, s’assurant de ne pas partir trop longtemps pour ne pas qu’il se réveille en sursaut, bousculé par ses propres rêves, afin d’être présente pour le réconforter.

Deux âmes perturbées, frappées par la douleur que la vie peut imaginer, alors qu’ils étaient si bien nés. Ils auraient du être protégé, choyés, ne pas avoir à endurer autant de malheur. Mais la vie en avait décidé autrement, et la gravure sanglante sur son cou en était la preuve. Minerva a l’air si en colère, son visage se transforme d’une rage glacée, miroir parfait de Théa qui sait être la même représentation quand elle se retient d’exploser, de tout détruire sur son passage. Une partie d’elle même est touchée par les ressentis de Mina, mais de l’autre, elle s’inquiète de ce que cela a pu lui infliger, si elle n’a pas remué un souvenir terrible qui provoque à la jeune femme des réminiscences incontrôlables. “Ne t’en fais pas. Ca va… Mieux.” Ca n’allait pas bien, elle se devait d’être honnête, mais c’était moins affreux que par le passé. Alors, elle lui offre un demi sourire pour tenter de la rassurer, sans être réellement convaincue par ses propres paroles. “Tu sais aussi bien que moi qu’avec le gouvernement en place, elle ne sera pas punie. Elle a même reçu une médaille pour ce qu’elle a fait. Tu imagines ? Une médaille !” Et soudain, l’envie de vomir qui dépasse l’entendement, et les larmes qu’elle s’efforçait de conserver bien auprès d’elle, surgissait sans prévenir. Elle respirait à peine correctement, tant c’était douloureux, de s’imaginer quelque chose d’aussi insensé. Elle avait souffert, hurlé, pleuré tout ce que son bourreau lui avait fait subir, et elle voyait désormais ce monstre être encensé ? Elle chasse les larmes vagabondes qui peuplent alors son visage pour serrer des dents, et offrir un visage plus serein à son invitée. “Excuse moi. C’est encore assez frais, je suis vite portée par l’émotion. C’était… Difficile.” Elle détourne le regard, et inspire profondément. Elle pouvait le faire. Elle était capable de supporter le regard de Minerva.


Ce qu’elle avait en tête. Tuer la Greyback. Lui faire bouffer ses boyaux, ses yeux et le reste. La torturer plus fort que ce qu’elle avait fait subir à Théa. La faire pleurer et la regarder se tordre de douleur… Ah non, ce n’est pas le sujet.

Son bébé.
Son doux bébé à protéger des démons qui peuplent la Terre.
Son bébé.

Je comptais… Je ne sais pas Mina. Je veux trouver un moyen de protéger mon ventre, mon enfant, et je pense que les runes sont la meilleure solution. Je ne peux pas vivre avec un protego autour de moi… Bien qu’Atlas l’a proposé.” C’était là qu’intervenait son amie. C’était elle qui avait des connaissances développées sur le sujet, qui pouvait la sauver du trépas, où si Théa y passait, leur enfant serait au moins sauvés. “Tu peux, vas-y.” Elle ne lui interdit pas de toucher, tout ce qui lui faudra pour trouver comment l’aider. A la place, elle serre les dents, prends une profonde respiration et tente de ne pas se remémorer la souffrance vécue quand le sortilège a creusé sa peau. Les souvenirs qui se confrontent, bercés dans l’horreur de sa fausse couche et de l’interrogatoire, ses rêves où elle perd son nouvel enfant dans la pièce lugubre, affreuse idée, qui ne la quitte plus.

Lorsque Minerva tente de la prévenir de l’utilisation des runes, Théa se rend alors compte qu’elle ne comprend pas : elle ne comprend pas pourquoi, comment, et la nécessité, presque vitale de cette action, le fait qu’elle souhaite tenter tout ce qui est possible. Elle a même songé à de la magie plus sombre que celle des runes, qui peut tendre à l’être si la personne est mal intentionnée. Mais ce n’est pas son cas, non ? Elle veut protéger, pas blesser. “J’entends bien, mais je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir… Tu sais, mon corps est si faible, je le sens. J’ai peur que ce bébé ne survive pas à cela, et qu’il… Qu’il en meurt, comme Orion pour qui je n’ai pas été forte. Je ne peux pas perdre mon enfant. Je n’y survivrais pas, toutes les tortures du monde sont sans douleur comparé à cela. Je prendrais ce que tu me donneras.” C’est Mina, qui a entre ses doigts, le pouvoir de son destin, c’est elle qui décidera ce qu’elle voudra offrir à Théa. Parce que la blonde avait toute confiance, et son côté Malfoy qui ressortait toujours un peu savait que son histoire allait l’attendrir, ou du moins la convaincre suffisamment, parce que Minerva était trop douce et tendre pour la laisser souffrir, ou se faire du mal ainsi. “Il n’est pas au courant. Je ne veux pas qu’il s’inquiète, il est déjà plutôt tourmenté, et s’il apprend que j’ai peur… Avec ce qu’il a vécu avec Margot… Je ne peux pas lui faire ça aussi. Il ne peut pas perdre cet espoir non plus.” Elle jette un regard à la photo immobile de la défunte femme de son fiancée sur la cheminée, et se mord la lèvre en pensant à quel point sa grossesse avait été rapide, quand la pauvre femme avait mis des années sans solution. L’injustice de la génétique, probablement, qui la confortait sur le fait qu’elle devait tout mettre en oeuvre pour son bébé.
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