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 (gellert + minerva + albus) the fall

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Message (ϟϟ) Sujet: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptyDim 7 Juin - 0:55



the fall


Oubliette.” Désespoir au bord des lèvres, le souffle s’égare dans l’éther. Oscillant entre limbes et réalité, Albus Dumbledore tombe. Pris dans une tauromachie infernale, ce soir le père de la résistance a goûté au courroux de Njeri Rosier. Vérité éclatée dans une chute abyssale. Le sortilège met fin au deuxième duel le plus douloureux de son existence. Spectacle d’atrocité qu’il peine à croire. Le dernier coup de la sorcière l’a pris de plein fouet, l’assourdissant au passage. L’oreille rougeoyante, il s’effondre aux pieds du manoir, son bras joignant la main inerte de son aînée. Combattre son mentor est un crève coeur qui le laisse sans voix. Le mélèze contre le tremble, Albus aurait préféré ne jamais mener cette bataille qui aura eu raison de lui plus encore qu’il ne l’avouera jamais. La chute égale la force de l’assaut des deux titans. Tout est arrivé si vite. Les interrogatoires. Newt questionné. L’Ordre dévoilé à la Confédération sorcière. Coups du bras droit de Grindelwald, que Dumbledore considère comme sa propre mère. L’ignominie est grande et le gallois anéanti. Coupable de ne pas avoir protégé le secret de la faction de la femme qui l’a recueilli. D’avoir trahi l’homme qui a mis la Grande-Bretagne a feu et à sang pour lui, et dont il demeure l’adorateur. Karma brûlant qui lui arrache les ailes. Lui, que tous pensaient intouchable. Un hurlement de douleur profond quitte ses lippes tremblantes. Noyé dans son supplice, le carmin s’écoule de son crâne endolori à une vitesse étourdissante. Confus par le choc, il devine une silhouette naître dans l’invisible. Minerva. Enfin. “N-Newt.” crache-t-il sans toutefois pouvoir entendre le son brisé de sa voix. C'est avant tout à lui qu'il pense. Enfant sauvagement jeté à la gueule du loup. Le sien. Il n'a pas oublier le serment prêté à sa mère. Où est-il à présent ? Est-il seulement en sécurité ? Et Gellert... Il ne tarderait pas à apprendre ce qui s'est passé, et alors ils perdraient tout. Il le perdrait lui, dont il ne peut décemment pas se passer, même dans la douleur la plus intense. Il demeure sa moitié. Son plus grand amour et sa plus grande perte. Un gémissement sonore se perd avant qu’il ne perde soudainement connaissance dans les bras de sa meilleure amie. Elle, qui a reçu son patronus interdit en guise d’alarme. Un aigle argenté, symbole des chaînes assassines qui se resserrent autour de son myocarde. Il lui doit tout, à elle sans qui il aurait sombré dans la folie six ans auparavant. Son corps ensanglanté gît entre les bras de l’animagus et, pour la toute première fois, il se dérobe à elle tel une poupée de chiffon.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
(gellert + minerva + albus) the fall 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptyDim 7 Juin - 11:32

« Minerva, vas-y. Je m’occupe d’Artemisia, d’accord ? » Le regard d’Isobel dans le sien, les mains délicates de sa mère qui la touchent. Minerva ne veut pas partir, ne veut pas laisser Artemisia. Non, non, non, non. Elle se détestera de laisser Artemisia alors que c’est sa faute si elle a été blessée par Henry Potter.
« Hey… Chaton, vas-y. » dit Isobel avant de l’aider à se relever.
L’aigle qui attend semble particulièrement agacé par la situation. Minerva le suit, ne sentant plus son corps, ne sentant plus le reste de ses émotions si ce n’est qu’on avait encore besoin d’elle.
La pièce de l’interrogatoire. Subitement, elle crève de peur de devoir y retourner parce que c’est bien là qu’on l’emmène. Va-t-on encore « l’interroger » ? Va-t-on cette fois-ci la torturer physiquement ? Elle ne peut plus avancer, livide. Son corps, ne voulant que fuir cet endroit le plus rapidement possible, refuse d’obéir mais c’est quand la porte de la salle d’interrogatoire s’ouvre et qu’elle voit Newton Scamander, son filleul, que cela lui fait un electrochoc. Elle va alors pour se diriger vers la salle d’interrogatoire quand son regard est subitement attiré par une chevelure blanche magnifique. Njeri Rosier qui vient refermer la porte de la salle d’interrogatoire d’Albus. Quelque chose se passe dans l’esprit alerte de Minerva McGonagall.
Quelque chose ne va pas du tout.
Ses pieds se dirigent alors directement dans la salle d’interrogatoire de son filleul et elle vient refermer la porte. Ils sont seuls.
« Newton, par merlin. Newton. » souffle-t-elle alors en se précipitant sur le jeune garçon, à peine majeur.
Ses mains se veulent rassurantes et elle vient constater qu’il n’est pas blessé physiquement avant de se rendre compte que c’est tout comme elle, dans sa tête.
« Newton, c’est fini. Regarde-moi. » souffle-t-elle avant de prendre le garçon dans ses bras et tenter de le bercer. Il fallait qu’il se calme. Elle devait savoir ce qu’il avait dit ou non. Njeri était une excellente legilimens et elle se doutait bien que même si newton avait été entraîné par le meilleur legilimens qu’elle connaisse, Albus, il était encore trop jeune pour contrer Njeri. Prenant alors conscience que peut-être tout l’Ordre du Phénix était exposé, quelque chose s’enclencha dans l’esprit de Minerva.

Survivre.

« Newton, Newton, j’ai besoin que tu te calmes et que tu m’expliques. Ce n’est pas de ta faute, d’accord ? Tu as été très courageux mais j’ai besoin que tu le sois encore, d’accord ? » Elle sait que c’est dur, de raconter. Le traumatisme encore vivace de se faire violer l’esprit avec force. Ce n’est pas si différent que de voir sa marraine se faire torturer sans pouvoir jamais rien faire. Tandis qu’elle le berce comme la mère qu’elle aurait aimé être, le garçon lui raconte alors tout et au fur et à mesure des explications, le visage de Minerva change, elle se referme immédiatement sur elle-même.
Albus était découvert mais pas le reste de l’Ordre.
Cela ne changerait rien que si Albus était découvert, de nombreuses familles le seraient aussi, y compris la sienne et elle-même.
Des noms passent dans son esprit, des êtres chers mais elle se refuse d’aller plus loin. Elle ne peut pas se laisser aller à la panique. Il faut qu’elle aille voir Albus. Il faut qu’elle s’assure que l’information n’est pas encore remontée aux plus hautes instances car presque tout l’Ordre du Phénix était en interrogatoire.
« Newton, chéri, tu as été le garçon le plus courageux que je connaisse et tu as fais de l’excellent travail. Ce n’est pas de ta faute. Personne ne t’en veut. Albus ne t’en veut pas d’accord ? » D’un geste mécanique pour rassurer le gamin, elle vient déposer un baiser sur son front avant de le relever. « Ecoute, moi, Newton. Il faut que tu sois encore courageux. On va sortir d’ici mais j’ai besoin que tu sois le plus calme possible. »
Ne pas lui dire pour sa mère encore, Newton allait paniquer et Minerva inspira profondément.

Quand elle ouvrit la porte de la salle d’interrogatoire, son bras autour de Newton, protecteur, Minerva McGonagall avait un visage calme. Autour d’elle, c’est encore le chaos mais son esprit pragmatique et stratégique chercher des personnes familières. Elle tombe alors sur Theseus.
« Theseus, fais sortir ton frère ici dans le plus grand des calmes. Directement à La Tannière, sans discuter. »
Dans son regard, l’aîné des Scamander sut qu’il aurait ses réponses plus tard. Si déjà la famille Scamander était hors du Ministère, c’était déjà ça de gagner. Isobel aussi mais le reste de sa famille ? Lysander, Léocadie ? Ses cousines ? Sa tante ? Abelforth ? Un vertige. Elle ne pense pas à elle. Elle ne doit pas penser à eux, l’affectif. Elle doit penser stratégiquement et alors qu’elle voit Newton partir avec Theseus, Minerva McGonagall prend une grande inspiration et ferme les yeux.

Stay calm. Be strong.

Ses yeux se rouvrent et c’est alors qu’elle commence à se diriger vers la salle d’interrogatoire d’Albus et Njeri. Nicolas sort de sa propre salle et Minerva s’arrête à sa hauteur. C’est alors qu’elle la voit, la lumière qui jaillit de la porte fermée de le salle d’interrogatoire. La brune va alors jusqu’à la porte et l’ouvre. Le couple a disparu, probablement par transplanage et tout de suite tout s’enclenche dans sa tête.
Albus est en danger.
Revenant droit sur Nicolas, Minerva le fixe et d’un mouvement de la main, un signe que seul lui connait pour qu’il comprenne qu’il puisse rentrer dans sa tête.
Je m’occupe d’Albus. Sors d’ici comme si de rien n’était. Assure-toi que c’est le cas aussi de la plupart des autres…
Dans le regard sombre de Minerva McGonagall, une détermination mélangée à l’adrénaline qui la prend. Sans attendre, et refermant son esprit, la sorcière se dirige droit sur les cheminées à disposition. Rentrant dans l’âtre, elle prononce alors :
« Manoir Rosier. »
Les flammes vertes l’enveloppent et le décor change. Elle attérit dans le manoir des Rosiers, baguette magique à la main.
« Njeri ? Albus ? » appelle-t-elle.
Pas de réponse. Il ne semble y avoir personne ici. Inspiration. Reflexion. Où peuvent-ils bien être ? Elle commence à réfléchir aux endroits possibles…

Et puis, l’aigle.

La pièce semble métamorphosée et Minerva a un mouvement en arrière. L’aigle était associé à Gellert et elle a un instant de panique dans sa tête. Sait-il ? Mais la voix chaude d’Albus se faire entendre.
Manoir Zabini.
Calme. Il faut qu’elle reste calme. Ce Patronus c’était leur code à tous les deux. Albus n’en avait jamais lancé car aucune situation ne nécessitait qu’elle le rejoigne pour potentiellement l’aider à se sortir d’une situation mortelle. Mais qu’il le fasse ne laissait place à aucun doute : Albus Dumbledore était en danger de mort.
Pique d’adrénaline. Minerva se redirige vers la cheminée et prononce alors cette fois-ci le bon endroit.

Elle n’est jamais allée dans le manoir des Zabini, pourtant, ce qui la frappe immédiatement c’est l’aspect abandonné de l’endroit. Baguette à la main, prête à se défendre et attaquer, Minerva observa la pièce. Tout est renversé. Des fioles brisées aussi. Ca pue. L’endroit est devenu le repère de squatteurs à n’en pas douter. La métisse ne fait aucun bruit et sort de la cheminée avant de chercher les deux autres. Terrain ennemi et inconnu. Il y a peut-être des gens ici autres que Njeri et Albus. C’est même peut-être un piège qui sait. Mais si c’est le cas, elle ne se laissera pas avoir.
Minerva McGonagall préférait mourir en emportant le plus de monde pour garder le silence sur la cause qu’elle défandait, protéger ses proches, que de finir torturée et brisée.
Et elle ferait exploser cette endroit avec ceux qui voudraient l’attraper.
We burn our enemy.
Un cri lui glace le sang et elle reconnait la voix d’Albus. Elle se précipite alors dans la pièce.
C’est un champ de bataille ici et Minerva constate que Njeri est à terre et inconsciente. Albus, lui tombe.
« Aresto Momentum » dit-elle en pointant sa baguette sur le corps d’Albus qui ne s’écrase pas de son mètre quatre-vingt-neuf sur le sol. Trois bons en avant et elle vient s’accroupir pour qu’il tombe dans ses bras. D’une douceur infinie, sa main vient se pose sous sa tête pour que celle-ci ne cogne pas et elle souffle alors le regard paniqué :
« Albus ? Albus, reste avec moi. » C’est alors qu’elle le voit, le sang. Ca ne s’arrête pas.
« N-Newt. »
« Il va bien. Il est en sécurité… Shhh ne parle pas… je vais te sauver… Albus… Oh mon dieu… »
Les larmes coulent sur ses joues et elle comprend qu’il ne l’entend pas. Elle comprend aussi qu’elle doit rester calme. Son meilleur ami a besoin d’elle. Elle a si peur pourtant. Elle a si peur qu’il s’éteigne dans ses bras. Que fera-t-elle sans lui ? Non, non, non, non. Il ne peut pas. Il ne peut pas mourir, lui aussi.
C’est un cauchemar. C’est un véritable cauchemar.
« Albus ? Albus ! » crie-t-elle alors qu’elle le voit s’évanouir.
Mains qui tremblent. Elle doit se ressaisir. Le sang chaud coule contre ses doigts, vient imbiber sa robe.
Réfléchis, réfléchis…
Se calmer. Analyser de sang froid. Ca, elle sait faire. Définir les priorités.
Njeri.
Minerva laisse Albus là quelques instants pour voir Njeri.
1, la sortir d’ici d’abord.
Elle vient doucement prendre l’épaule de la femme qu’elle admire et transplane. Sainte Mangouste. Service urgence.
« A L’AIDE ! » hurle-t-elle à peine voit-elle les murs blancs de l’hôpital. On se précipite sur elle, lui demande ce qui s’est passé.
2, trouver une demi-vérité.
« Le manoir Rosier est infesté de squatteurs et drogués. Je suis arrivée elle était déjà inconsciente. Je ne sais pas ce qui s’est passé mais j’imagine qu’elle a voulu… » Elle parle rapidement Minerva
On prend le corps de Njeri et on lui dit d’attendre là. Elle n’attend pas, retransplane.
3, sauver Albus.
Elle se précipite sur lui. La flaque de sang continue de s’agrandir à vitesse alarmante. Impossible de le déplacer sans risquer qu’il ne se vide plus de son sang. Retarder cela au moins le temps de l’emmener dans un endroit où il peut être soigné.
« Vulnera Sanentur » souffle-t-elle sur la blessure.
Elle se doute qu’il s’agit d’un maléfice puissant, connaissant Njeri et que la blessure ne sera pas réparée comme cela. Mais Minerva maitrise suffisamment le sortilège pour voir que le saignement est maitrisé.
4, choix stratégique où emmener Albus.
Sainte Mangouste ? Choix logique mais on poserait des questions.
Chez Nicolas ? Elle n’était pas sûre qu’il soit encore arrivé avec tout ça.
Alors…
Gellert.
Impossible de l’oublier. Il doit sentir qu’Albus est en danger. Pacte de sang. Ses deux bras droits introuvables…
Gellert, oui.
« Albus… Albus… » souffle-t-elle en déposant un baiser sur son front. « Tiens bon, je t’en pris. »
Le craquement sonore se fait entendre dans le manoir des Zabini qui se fait de nouveau silencieux.

C’est devant le portail de l’immense propriété du manoir Grindelwald que Minerva attérit, le corps d’Albus entre ses bras.
5, Gellert.
Pas le temps de sonner, Minerva pointe sa baguette sur le portail et lance un Bombarda. Si le portail est protégé, il tremble violemment créant un bruit d’enfer.
« GELLERT ! »
Cri à en déchirer les tympans. Cri à en faire dresser les poils du corps.

Cri d’appel à l’aide.
Gellert.
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Gellert Grindelwald
coalition sorcière
Gellert Grindelwald
crédits : voluspa + alex
face claim : cillian murphy
pseudo : Kraeken
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études : Quelques années a Durmstrang, d'autres dans des voyages sans but
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptyMar 9 Juin - 19:39

L’aigle était dans son bureau, la cigarette aux lèvres, les éclairs plantés sur les parchemins qui lui faisaient face, les hiboux du ministère s'enchaînant dans la pièce, l’endroit était en effervescence, la journée qu’ils avaient préparé depuis l’attaque de l’arène, depuis que ces idiots avaient osé menacer son pouvoir, son ordre, son gouvernement. Et il savait bien que les interrogatoires seraient complexes, il avait voulu que tous soient interrogés, et il savait que certains des interrogateurs étaient des chiens dangereux. Et si le sang coulerait, il aurait ses réponses, il dénicherait la vermine, en couperait la tête avant que d’autres ne pousse, la détruire dans l’oeuf, cette rébellion dangereuse. Cette rébellion qui menaçait la liberté, qui menaçait l’avenir, l’avenir brillant qui attendait la société sorcière. Une ère nouvelle, qui tanguait sous les coups imbéciles d’obscurantistes, cette radio prônait la liberté de ceux qui opprimaient. Mais Gellert Grindelwald offrira au monde Sorcier une réelle liberté, tangible, brisant sous leurs talons les os de ceux qui pouvaient à tout moment se retourner sur eux, cette sous-espèce qui proliférait alors que les sorciers se cachaient. Pour le plus grand bien

Les yeux du ministres se posaient sur sa montre a gousset alors que la porte s’ouvrait sur la carcasse du chien de garde. ”Les interrogatoires sont finis, Albus n’est pas là” Le ministre levait les yeux, les lèvres se crispant à la nouvelle. Il écrasait la cigarette dans le cendrier avant de se lever et de suivre Perseus, disparaissant pour se retrouver au manoir. Sûrement Albus était-il déjà rentré, il débarquait alors dans le salon du manoir. ”Il n’est pas là.” Gellert tournait le visage vers le chien en soufflant. Levant la main pour faire signe a l’autre de le laisser. Il s’asseyait face a la cheminée, le sureau bout des doigts, un verre de whisky à la main qui se remplissait déjà avant de venir à ses lèvres. Il le posait sur la table en bois, allumant une cigarette. La baguette tapotait sur sa jambe, impatient, ses yeux étaient plantés dans les flammes. Plusieurs cigarettes s’écoulaient, plusieurs verres aussi, et Gellert s’était retrouvé le poing serré debout face à la cheminée, chemise entrouverte et cravate relâchée. Toujours pas de nouvelle, ni d’Albus, ni de Njeri, la seule qui était venue était Bathilda. Les deux autres bras droit étaient introuvable, et Gellert avait ce genre de pressentiment qui se mêlait à la rage d’attendre indéfiniment. Il avait les muscles tendus, sans savoir pourquoi, massant doucement la nuque endolorie, une douleur aiguë lui prenait l’oreille, lâchant un cri de surprise en y passant sa main, s’il n’avait aucune blessure le sang brûlait dans les veines fines, et le cœur s’accélérait, l’autre main serrant la baguette. Quelque chose n’allait pas, il restait les yeux rivés devant sa cheminée quand un bruit d’explosion le sortit de ses pensées, lâchant son verre qui s’écrasait au sol en éclats pointus il se retournait rapidement. Il jurait en traversant le salon en grandes enjambées, les dents serrées les portes du manoir s’ouvraient brutalement sur sa silhouette dangereuse, prêt à faire fondre sa colère sur l’imprudent qui n’avait pas choisi le meilleur moment. Sa baguette à la main crachant déjà des étincelles sombres. « GELLERT ! » Le cri qui immobilisait le sorcier, la Banshee devant les grilles imposantes du manoir, le cri qui annonçait la mort, qui faisait naître des frissons sur la colonne de l’aigle, les yeux se posant sur l’écossaise, des tresses jusqu’au corps à ses côtés, et le myocarde qui s’effondrait, le ciel qui grondait, le sorcière restait immobile, n’osant plus respirer, quelques secondes, trop longtemps, un second cri, elle appelait son nom, et il sortait de sa torpeur, la baguette claquant l’air dans un hurlement enragé, les grilles qui disparaissaient, alors que le ministre arrivait en courant près de l’amazone et du phénix blessé, la main se glissant sur le visage, les doigts qui tremblaient en se couvrant de sang, l’oreille, la cicatrice. ”ще бъде наред, моя любов*. A l’intérieur Minerva” Le sureau claquait l’air, pas de temps a perdre, trop de sang perdu, il le sentait partir, mais il n’irait nul part, non ils avaient encore trop de choses a accomplir, ils avaient un monde à diriger, leur rêve, leurs ambitions. Et a cet instant, plus rien n’avait d’importance dans le coeur du bulgare, non la seule chose qui l’intéressait c’était de sauver son compagnon. Le corps du phénix lévitait alors jusque dans le salon, suivi par Gellert et Minerva, d’un geste il dégageait une table sur laquelle le gallois inconscient allait se poser. Gellert se penchait alors sur Albus, les mains encadrant son visage ”Tu ne va nulle part Albus Dumbledore.” Il y déposait un baiser léger, léger mais qui voulait tout dire, qui transmettait l’amour qu’il portait au blessé dans l’espoir un peu naïf que ça suffirait a le sauver alors que Minerva s’activait à ses côtés. Gellert tournait la tête d’Albus, les yeux se posant sur la blessure en grimaçant, si Minerva avait arrêté le saignement elle n’était pas agréable a regarder, le Bulgare glissait la baguette sur la peau, nettoyant le sang qui avait déjà commencé a sécher, nettoyant la plaie encore légèrement ouverte. Gellert se retournait alors vers Minerva qui était occupée à nettoyer les autres blessures sur le corps d’Albus, les doigts du bulgare attrapaient le visage de l’écossaise, le retournant peut-être plus brutalement qu’il ne l’aurait voulu, avec un air sauvage sur le visage il plantait ses iris dans celles de l’animagus, se heurtant alors à des barrières entourant son esprit, il jurait alors en bulgare. ”Je veux tout savoir.” Avertissement plânant, une fois qu’ils en auraient terminé, une fois qu’il serait sauvé, l’esprit du bulgare était embrumé, pour se rendre compte que la McGonagall était tout autant touchée que lui par la vision du géant terrassé..Vulnera sanentur, vulnera sanentur, vulnera sanentur Les plaies superficielles disparaissant sous les tracés du sureau.

Un cri perçant résonnait alors, Fumseck apparaissant dans la salle avant de se poser sur le bras de Gellert. Le Bulgare tournait le visage vers l’oiseau, jurant en bulgare pour le faire disparaître avant de ravaler les mots dans sa gorge, ses yeux se posant sur Minerva, les iris se croisaient dans un accord mutuel alors que Gellert accompagnait l’oiseau, le posant près du visage d’Albus. Les larmes venaient refermer la plaie, l’oiseau frottant doucement sa tête sur le maître encore endormi. Gellert glissait alors sa baguette sur albus. ”Revigor” le murmure était vite remplacé par un souffle chaud parcourant le corps du gallois.
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Minerva McGonagall
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptyJeu 11 Juin - 21:17

Il devait être là. Il devrait être là, il ne pouvait pas en être autrement. Si Albus mourrait entre ses bras, elle le retrouverait et baguette de sureau ou pas, elle le tuerait. Alors, en espérant ne pas être seule, en espérant que Gellert Grindelwald lui vienne en aide, elle qui n’aurait en temps normal jamais pensé une chose pareille, elle hurle. Elle hurle comme une démente devant le portail qui fait un bruit d’enfer. Ses yeux se concentrent sur Albus dont les blessures sont multiples. Le saignement à l’oreille est arrêté mais cela ne dit pas qu’il peut avoir des lésions internes, une hémorragie interne.
« Albus… ne me laisse pas… Ne me laisse pas comme ça… » souffle-t-elle. Les larmes coulent. Elle ne veut pas, elle ne veut pas qu’il meurt lui aussi. Pas son meilleur ami, pas lui. Ils seront perdus sans lui. Elle serait perdue sans lui.
« GELLERT ! » hurle-t-elle encore comme une folle.
Elle pointe de nouveau sa baguette sur le portail espérant au moins faire trembler encore le tout quand elle le vit enfin arriver. Immédiatement, elle se verrouille l’esprit, ramassant ses dernières forces, ses derniers éclairs de lucidité. Albus. Albus est le plus important. L’espoir dans le regard, Minerva attend après Gellert… qui ne bouge pas, figé par la scène.
« GELLERT PAR LA BARBE DE MERLIN REAGIT ! » lui hurle-t-elle dessus sans aucune cérémonie. Fini de se retenir. Fini le calme. Albus Dumbledore était en train de mourir dans ses bras. Son cri ou alors est-ce Gellert qui sort de son choc devant cette scène chaotique, sort de sa torpeur et se précipite sur eux.
Bien. Bien.
Gellert peut faire quelque chose. Ils peuvent le sauver tous les deux. Ils doivent le sauver tous les deux. Cela ne peut être autrement.
Le corps d’Albus lévite grâce à la baguette de sureau et Minerva se redresse immédiatement, court presque jusqu’à l’intérieur, le corps et le cœur en alerte. Table débarrassée dans un grand fracas et le corps d’Albus est posé sur la table.
On peut le faire, Minerva. s’encourage-t-elle alors qu’elle s’approche de nouveau laissant Gellert à son intimité cependant. Elle vient observer le corps de son meilleur ami inconscient pour voir s’il a d’autres plaies. Referme au passage facilement celles qu’elle voit, le souffle court, le cœur au bord des lèvres. Vite, vite, vite. Il faut qu’Albus tienne le plus longtemps le temps qu’ils trouvent comment arranger sa plaie.
C’est alors qu’elle voit une paire de mains passer devant ses yeux et son visage est forcé à se tourner brusquement pour rencontrer les billes glacées de Gellert qui ordonne :
« Je veux tout savoir. »
Pression dans son crâne. Elle sait ce qu’il veut faire, rentrer dans sa tête. Mais elle met toute son énergie à le repousser en lui faisant autant mal qu’il lui fait mal à vouloir pousser ses barrières mentales. Minerva grimace mais ne le laissera pas entrer dans sa tête. Elle a eu un trop bon professeur pour cela, professeur qui était actuellement entre la vie et la mort.
« Albus m’a envoyé son patronus… » commence-t-elle avant de chercher un moyen de faire quelque chose pour la plaie de la tête. « Il était au manoir des Zabini avec Njeri. Il y avait des squatteurs depuis l’abandon du manoir et… Je suis arrivée, Njeri était inconsciente et Albus… » souffle difficile. Minerva se force, de toutes ses forces à ne pas succomber aux larmes alors que mentalement elle prononce plusieurs vulnera sanentur pour que les plaies cessent de saigner, l’adrénaline grimpant encore à l’idée que Gellert puisse passer ses défenses mentales. « J’imagine qu’ils ont voulu les retirer de là… J’ai amené Njeri à Sainte Mangouste et puis Albus ici… » Elle se tait et reprend ce qu’elle fait sur Albus, se repenche sur la blessure à son oreille.
Quand le cri perçant retentit dans la pièce, Minerva se fige et finit par observer l’oiseau avant que l’idée ne vienne d’elle-même. Fumsec. D’un regard d’accord avec Gellert, elle le laisse récupérer l’oiseau et celui-ci vient alors verser les larmes qui sauvèrent la vie à Albus. Léger soupir de soulagement. Minerva vient se passer une main sur son visage, laissant du sang d’Albus sur sa joue. Sa main vient saisir celle de son meilleur ami doucement. Le sortilège lancé par Gellert semble réchauffer la température corporelle d’Albus. Minerva vient y déposer un baiser délicat et reste de longues secondes comme cela. Reposant délicatement la main d’Albus, elle l’observe longuement avant de venir caresser le phoenix.
« Merci Fumsec. » souffle-t-elle.
Son regard se pose sur Gellert.
« Merci à toi aussi. » achève-t-elle.
Elle vient se pencher alors sur Albus et lui souffle à son oreille valide :
« Tu es sauf, Albus. Reviens-nous. Je t’aime. »
Elle se redresse finalement mais ne quitte pas sa main, ne veut pas le quitter.
« Il faudrait peut-être le changer ? Le mettre dans une chambre ? Le temps qu’il… se réveille ? »
@Gellert Grindelwald @Albus Dumbledore
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptySam 13 Juin - 16:38

Il avait mal a y voir clair, l’esprit embué par la peur, pour la première fois depuis trop longtemps, lui qui avait accepté la mort, l’avait embrassée comme une amante jalouse était terrifié à l’idée qu’elle ne vienne lui voler la dernière chose qu’il lui restait. Parce qu’à l’instant, c’était qu’il ressentait, le myocarde gelé pour ne pas se briser, l’encéphale se concentrant sur les plaies, sur la guérison, sauver le gallois, avant toute chose, sauver le gallois pour se sauver soit même parce qu’il n’avait pas besoin de réfléchir bien longtemps pour savoir que s’il perdait Albus, il ne serait plus jamais vivant, plus jamais complet, plus jamais humain. C’était Albus son lien avec l'humanité, Albus qui donnait des couleurs a un monde trop terne, Albus encore et toujours. Plus que des frères et aujourd’hui plus que jamais, ils étaient ensemble trônant au sommet, l’un sous les projecteurs, l’autre aimant dans l’ombre, aimant suffisamment pour donner du sens à tout le reste aimant tout simplement. Puisqu’ils étaient de ces chanceux au final, que l’amour avait béni, ou maudit, les deux variantes semblaient possible aujourd’hui, maudits parce que s’il le perdait, alors il savait que plus jamais il n’aimerait, que le coeur se fermerait à double tour, et il enterrait la clé avec la dépouille du gallois. Il ne serait plus qu’une coquille, une âme en peine, condamnée à errer, portant haine et chaos dans son sillage.

Alors il avait tout fait, tout tenté, jusqu’à ce que l’oiseau ne prenne le relai, le coup de pouce de la destinée, le phénix réveillé par un phénix, et s’il dormait encore, alors ça lui allait, qu’il dorme tant que l’épiderme se réparait, tant que le coeur reprenait sa course, que les veines acceptaient de fonctionner à nouveau. Il avait senti, alors que ses doigts avaient glissé entre ceux de son mari, il avait senti la chaleur reprendre ses droits, pas beaucoup, mais suffisamment, suffisamment pour souffler, pour enfin respirer a nouveau, pour que l’encéphale reprenne son rythme habituel, pour enregistrer, alors que Minerva s’expliquait enfin, et il n’en perdait pas une goutte, captant chacun de ses mots, les gravant dans le requiem de sa vengeance, parce qu’il y en aurait une, qu’il réduirait à néant ceux qui avaient osé s’opposer a lui, ceux qui avaient osé toucher Albus Dumbledore, ils connaîtraient son courroux, il serait leur dernière danse, la dernière bataille, l’ange de la mort, glissant sur eux sans même qu’ils s’en aperçoive. Manoir zabini. L’emplacement était noté, ce serait le terrain de son massacre, encore une fois, il ferait du manoir un mausolé, dénicherait les rats pour les égorger, maudissant la terre de leur sang, pour que plus rien n’y pousse, que plus rien n’y vive.

« Il faudrait peut-être le changer ? Le mettre dans une chambre ? Le temps qu’il… se réveille ? » Le Bulgare levait les yeux, les iris glacés transparant les promesses de sa haine, ils étaient plus froids que d’habitude, plus perçants, parce que sans même le savoir, ce soir avait tout changé, ce soir avait tout accélérait, quand Albus irait mieux, ils finiraient ce qu’ils avaient commencé, c’était le début de la grande guerre dans le coeur de Gellert. Et il réduirait a néant tout ceux qui osaient s’interposer entre eux et leur rêve. Il posait un nouveau baiser sur les lèvres d’Albus, glissant ses doigts sur son visage. ”Reposes toi mon amour” mots glissés dans la langue maternelle du gallois, à son oreille, pour lui, pour le guider, le ramener. Il se redressait alors, la baguette claquant dans les airs pour ouvrir une porte, deux elfes apparaissant. ”Mettez le dans la chambre, je le rejoindrais immédiatement.” Il passait une main sur son visage, y laissant une marque du carmin de celui dont il partageait le sang, la baguette claquant de nouveau, une cigarette sur les lèvres, deux verres qui se remplissaient de vodka. Il en glissait un a Minerva, finissant le premier cul sec avant de s’en servir un autre et de le glisser à ses lèvres. Ses doigts vinrent caresser le Phénix alors qu’il tournait ses iris vers Minerva. ”Merci a toi Minerva. Tu l’as sauvé. Je t’en serai éternellement reconnaissant.” Il la regardait, les souvenirs s’égarant sur Ephraïm, celui qu’il avait tué, parce que trop dangereux, trop indomptable. Il l’aurait presque regretté ce soir, alors qu’il voyait l’amazone déborder d’amour, et de blessures. ”Ceux qui ont fait ça paieront, je te le promets. Tu seras toujours la bienvenue ici Minerva. Considères toi chez toi” Parce que Albus lui devait la vie, que la dette était gravée, et que Gellert ne saurait l’oublier.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (gellert + minerva + albus) the fall   (gellert + minerva + albus) the fall EmptyLun 15 Juin - 21:02

Soulagement et pourtant encore appréhension et peur. Minerva McGonagall savait que son meilleur ami était maintenant sauvé mais elle sait que son répis à elle est loin d’être terminé. En réalité, elle ne réalise pas encore tout ce qui s’est passé, ni l’interrogatoire, ni Artemisia, Newton, Njeri encore moins Albus. Elle réalise à peine où elle est. Elle réalise à peine qu’elle va devoir gérer l’Ordre pendant un temps sans Albus alors qu’elle se sentait déjà si épuisée, dépassée. Dans sa tête, elle a déjà pourtant les prochaines étapes et même si elle reste près du corps endormi d’Albus, Minerva lui fait la promesse silencieuse qu’il aura un rétablissement en toute quiétude et qu’elle s’occupait de tout. A commencer par leur alibi. A aussi imaginer des plans pour que plus jamais cela ne se produise de cette manière. Ils avaient trop été mis en danger et peu préparés. Ils auraient pu tous être morts à l’heure qu’il était. Elle redresse le regard sur Gellert qui a un regard d’une froideur effroyable. Si elle n’était pas Minerva McGonagall, probablement qu’elle aurait perdu ses moyens. Mais elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il avait quelque chose derrière la tête. Elle n’était pas dupe : elle savait que ce qui était arrivé à Albus aurait des conséquences non seulement sur les gens à qui elle avait remis la faute dessus, mais aussi sur tout le reste. C’est ce qu’elle aurait fait. Plus rien n’était pareil maintenant qu’Albus avait été touché et si Gellert pensait, et elle en était persuadée : il était convaincu de sa demi-vérité, qu’on s’en était pris à lui, il passerait à l’étape supérieure. L’ordre avait maintenant tout intérêt à être sur ses gardes.
En pensant à l’Ordre… Nicolas. Minerva maintient les barrières de son esprit mais sent qu’elle va devoir partir d’ici maintenant qu’elle sait qu’Albus est hors de danger. Déchirement au cœur. Elle aurait aimé rester. A l’arrivée des elfes, Minerva serra doucement la main de son meilleur ami. Elle ne pouvait rien faire de plus maintenant et laisser le temps à Albus de se remettre. Il serait en sécurité ici à défaut d’être sous sa garde. Laissant de l’espace à Gellert, respectueuse, Minerva resta silencieuse le regard dans le vide. Elle laisse les elfes l’emporter et repose finalement son regard sur Gellert dont elle voyait les cernes de l’inquiétude et le contre coup de la situation retomber.
Pour elle, ce n’était pas le cas.
Elle avait toujours l’impression d’être sous les effets de l’adrénaline et semblait alerte. Le verre qui arrive dans sa main est lourd de par sa composition mais elle ne se fait pas prier et l’engloutit, en ayant bien besoin. Grimace devant le liquide qui lui donne cependant un coup de frais au visage.
« Merci a toi Minerva. Tu l’as sauvé. Je t’en serai éternellement reconnaissant. »
Leur regard se croisèrent et elle acquiesça de la tête simplement. C’était normal et il le savait. On parlait d’Albus, son meilleur ami.
« Ceux qui ont fait ça paieront, je te le promets. Tu seras toujours la bienvenue ici Minerva. Considères toi chez toi »
Ceux qui ont fait ça paieront. Elle le sait et c’est peut-être ce qui redéclenche un excès d’adrénaline.
« Merci, Gellert. » dit-elle avant de finir le fond qu’elle avait dans son verre.
Elle devait partir maintenant. Elle ne pouvait pas rester et il y avait trop de choses à faire. Elle avait envie de bouger encore et encore, intenable. Artemisia, comment allait-elle ? Abelforth ? Mon dieu, elle avait oublié Abelforth ! Et tous les autres.
Reposant son verre, l’amazone finit par se tourner vers Gellert et lui adresse un faible sourire :
« Tu me tiendras au courant de son état ? Je vais rentrer, comme tu te doutes, je suis épuisée et… j’aimerais retourner auprès des miens. » Elle tourne la tête en direction de là où le corps d’Albus avait été emmené. « Albus est entre de bonnes mains et il est déjà auprès des siens, c’est tout ce qui compte. » Elle a mal au cœur pour Abelforth. Il devrait être là à la place de Gellert. Nicolas aussi.
« A bientôt, Gellert. » conclut-elle.
Et tandis qu’elle passe les grilles de l’entrée de la propriété, Minerva sent que ses barrières commencent peu à peu à céder. Un craquement sonore retentit au milieu de la nuit.

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