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 game of survival + theo.a

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AuteurMessage
Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
game of survival + theo.a XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: game of survival + theo.a   game of survival + theo.a EmptyJeu 11 Juin - 7:11


game of survival - @theodora templer


Matinée mouvementée. Elle avait ses premières nausées matinales, elle l’aurait bien caché à Atlas, mais il semblait si attentif à ses réactions, prévenant, parfois trop, qu’elle aurait bien eu du mal à lui dissimuler cela. Pas encore mariés qu’il se retrouvait déjà à la border alors qu’elle tentait de se remettre de son estomac capricieux. Sa première grossesse s’était révélée de cette façon, et pendant un temps, elle ne pouvait plus rien manger. Le mariage approchait, et les jours défilaient à une vitesse éhontée. Elle n’avait pour elle que le temps de se reposer le matin contre les bras tendres de son futur mari, quand ils passaient des soirées entières à organiser les détails de leur union par hibou interposé avec l’organisatrice. La vie restait douce, aussi tendre qu’un baiser déposé sur son front par Atlas.

Il était parti discrètement pour la laisser dormir plus longtemps après son réveil indélicat, et déjà, il fallait qu’elle se prépare pour la journée quand ses yeux se trouvèrent flattés des rayons de soleil légers par la fenêtre de la chambre. Elle se dépêche, un rendez-vous avec un prestataire dans un café, une robe longue crème après son bain, quelques artifices dans ses cheveux, des pinces pour retenir sa coiffure, son chapeau ajouté pour agrémenter la tenue, et là voilà déja dans le réseau de cheminée pour rejoindre le chemin de traverse. Elle est tentée d’aller voler un baiser à Atlas, mais elle a peur de le déranger, ou de ne plus vouloir partir, c’est ce qui arrive quand deux esprits, deux corps, deux coeurs s’aiment autant qu’eux.

Elle flâne un peu, le rendez vous est retardée dans une note qu’elle reçoit par en arrivant sur place, le glacier s’excuse et Théa lui offre un sourire, tout pardonné. Puis, elle se fige. Elle pourrait presque en tomber à la renverse. Theodora Templer qui s’échappe d’une ruelle pour poursuivre son chemin vers l’allée des embrumes. Le regard ne trompe pas, les cheveux blonds non plus. Coup au coeur, coup au corps, elle doit se tenir le ventre car elle a peur que, soudain, Theodora vole aussi sa vie et son enfant, comme elle l’a fait dans l’arène, bête sauvage qu’on ne peut plus défendre. Ce n’était plus la grossesse qui lui donnait envie de vomir, mais bien la vue d’une personne aussi abjecte que la Templer. Elle ne s’est pas remise de la nouvelle. Elle avait eu envie de la récupérer elle même dans l’arène et de la tuer, lentement, de la regarder fondre à petit feu, peu importe la méthode choisi tant qu’elle fasse mal, et que la sorcière finisse calcinée. C’était tout ce que méritait la médicomage. Elle la suit jusqu’à une ruelle, discrète, et garde sa baguette près d’elle. Proche d’une intersection, Théa repousse la sorcière contre un mur du peu de force qu’elle pouvait avoir, la menaçant de sa baguette. La rage au corps, elle s’apprête à lui lancer un sortilège, crucio, impardonnable ? Les choix sont trop grands, elle tremble de colère, ses prunelles fixent la meurtrière : elle doit payer.

Theodora.

Le nom claque contre le palais, aussi fort que les sorts qu’elle voudrait lui envoyer. Le problème, avec les hormones de grossesse, c’est que la colère se mue en tristesse infini, elle éclate en sanglots sans pouvoir se contenir, voyant encore les lettres de l’article narré la boucherie dans l’arène : La médicomage qui l’avait aidé, qui l’avait sauvé pour Orion n’était qu’un monstre sans âme. Aurait-il pu lui arriver la même chose ? La née moldue avait-elle un penchant sordide pour la tuerie de femmes enceintes ? Théa retient un mouvement vers l’endroit qui porte son enfant. Elle a envie de soupirer de soulagement quant à son secret. Mais elle s’effrait de se dire qu’une femme qu’elle pensait proche, amie et protectrice puisse devenir une créature si terrifiante. Théo a rejoint la danse de ses cauchemar, bourreau contre Orion, un soir d’été. Si elle avait été un jour tenté de rejoindre la confédération, cette histoire aurait pu l’y mener.

Tu l’as tuée. TU L’AS TUEE !

Elle presse sa baguette sur le front de la blonde, qui pourrait être sa soeur tant la ressemblance est frappante. Mais elles sont bien loin d’être nés sous les mêmes étoiles.

Je peux la venger, tu sais. Ce sera facile. Je pourrais même y prendre du plaisir.

C’est faux. Mensonge éhonté. Elle serait démolie à l’idée de voler une vie, quelle qu’elle soit, elle aussi. Mais le reconnaître serait trop dur. Les larmes qui s’effondrent sur ses joues pour témoin de ses paroles bancales, Templer ne la croira sûrement pas. Mais Théa essaie de rester digne et effrayante, dans le jeu pour savoir qui est la plus abimée, il n’y a pas à en douter, il faudrait un pile ou face, parce que les deux âmes sont aussi brisées. Pas pour les mêmes raisons, pas de la même façon. Mais Theo et Théa sont faites du même bois, la colère qui ravage tout.

Mais il restait un peu de lumière en Théa. Pas sûr qu’il puisse y avoir quoique ce soit à sauver chez Theo, cependant.
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Dagmar Koren
fresh muggle of bel air
Dagmar Koren
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études : Poudlard, Poufsouffle, années 1856-1862. Aucune insigne de préfète sur sa poitrine.
particularité : demi-vélane, beauté trompeuse tantôt bénédiction, tantôt malédiction.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: game of survival + theo.a   game of survival + theo.a EmptyDim 14 Juin - 9:56

tw : début de crise de panique, narration dure à propos de meurtre, mention de fausse couche, mention de meurtre, mention de viol

L’angoisse est toujours présente, subite. Ça arrive par sa gorge qui se noue. Ça passe par ses tripes qui se resserrent. Ca sa termine par sa pression artérielle qui augmente, les battements de son palpitant avec. La crise de panique guette mais déjà, elle commence à compter. Les chiffres défilent dans sa tête et aux chiffres s’associent des souvenirs plus réjouissants. C’est toujours la même rengaine quand elle doit sortir du casino et affronter le monde extérieur qui lui fait peur. Ses sorties se font rares parce qu’elle a trop peur de faire une crise de panique dans la rue. Theodora ne fait que les chemins qu’elle connait : de chez elle, chez Susan et elle, au casino où elle travaille. Elle ne déroge jamais à cela et passe toujours par le même chemin, essaie de se faire une habitude rassurante. Elle connait chaque recoin et sa mémoire enregistre à l’affut. Elle connait chaque habitué qui y passe et reconnait chaque tête nouvelle qui apparait. Créer une habitude c’est créer un refuge rassurant, revenir peu à peu à la vie normale. Elle laisse l’elfe de maison qu’elle partage avec Susan bien que la condition de cet elfe la mette mal à l’aise s’occuper des courses. Pour l’instant, c’est trop pour elle. Elle ne peut pas le faire. Alors, prenant une inspiration, essayant de calmer son palpitant, Theodora prend le chemin habituel pour rentrer chez elle et s’y enfermer.

18 pas.
Tourner à gauche.
50 pages.
Tourner à droite.
24 pas…

Elle n’a pas le temps de tourner à droite encore qu’une main la prend et la pousse contre un mur. Panique dans son cerveau et subitement sa main se lève pour attraper la gorge de la personne qui ose la toucher, son regard subitement aveuglé, tous ses sens en alertes. Le stress qui augmente.

Mais c’est alors qu’elle va pour refermer ses mains sur le coup délicat de la jeune femme qui lui fait subitement fasse, qu’elle la reconnait.

« Theodora »

Théa.
Théa Malfoy. Théa Selwyn.

Coup dans le cœur.

La main s’arrête alors et son regard tombe sur la baguette qui est dressée contre elle, prête à attaquer, prête à lui faire du mal. Presque commettre l’irréparable et refermer sa main sur la gorge de celle qui n’a pas compris que toucher quelqu’un avec un stress post traumatique c’était tenter le diable. Mais Théa est dans son droit et tandis que les pupilles tout aussi claires de Theodora se posent sur celles furieuses et meurtrière de son amie… de son ancienne amie, elle arrête alors son geste.

Mon dieu. Théa.

L’arène lui aura tout pris.
Son accès au paradis.
Ses amis.
Jusqu’à même son sommeil.

Théa. Théa. Théa.

Théa qui l’avait aidée tant de fois à Poudlard. Théa qu’elle avait aidé lors de sa fausse couche, enterrant le bébé mort avant de jouer le rôle du prêtre, baptisant et emmenant le petit ange dans les cieux par ses prières. Théa qui se retournait contre elle à présent et Theodora lui donnait raison : qu’elle la tabasse ici, qu’elle la torture. C’est tout ce qu’elle méritait et elle comprenait Théa. Elle était un monstre maintenant. Elle était une faiseuse d’anges. Elle était une tueuse de bébés.

Les traits de son ancienne amie s’impriment alors que Theodora lève les mains en signe de non agression. Ca lui coûte. Ca lui coûte parce qu’elle sait qu’elle a envie d’attaquer mais elle doit se contenir. Théa n’est pas l’ennemie. Théa est une amie et Théa porte la main à son ventre ?

Theodora fait les maths.
Mon dieu.

Theodora tremble. Elle a bien perdu une amie, encore une. Les larmes lui viennent aux yeux.

« Tu l’as tuée. TU L’AS TUEE ! »

Oui. Elle sait. Elle était là quand c’est arrivé. C’est même elle qui lui a brisé son cou pour qu’elle ne souffre plus du sortilège qui avait rebondit sur elle. Un craquement et c’était arrivé. Un craquement et c’était terminé. Se mord violemment la lèvre jusqu’au sang pour ne pas revoir les images. Pour ne pas être violente envers Théa qui pointe sa baguette sur son front. N’arrive pas à aligner deux mots parce qu’il n’y a rien qu’elle pourra dire qui pourra ramener son amie, leur amie. Parce que Proserpina avait autant été son amie que celle de Théa.

« Je peux la venger, tu sais. Ce sera facile. Je pourrais même y prendre du plaisir. »

Les larmes coulent sur les joues des deux blondes, si semblables. Elles auraient pu être sœur. Theodora n’est juste pas née sous la bonne étoile et c’était cela le grand drame de sa vie : ne pas être née dans la bonne famille. Elle qui, avait toujours voulu montrer qu’elle était sorcière aussi capable qu’un sang-pur ou un sang-mêlé. Elle, qui avait travaillé si fort pour le prouver.

Elle qui se retrouvait au fond de l’allée des embrumes contre une amie qui veut la tuer pour ce qu’elle a fait.

« Fais-le alors, Théa. » souffle-t-elle, les mains toujours en l’air en signe de non agression. « C’est tout ce que je mérite. Fais-le et tu la vengeras. »

Théa Malfoy ne pouvait pas vivre avec cela sur la conscience. Elle non plus. Elle ne vivait pas d’ailleurs. Elle ne vivait plus.

« Tu crois vraiment, Théa, que j’ai fais ça par pur plaisir ? Après… après ce que j’ai fait pour toi et ton bébé… »

Mais il y a autre chose qui brise le cœur de Theodora dans le comportement de Théa : le fait que Théa ne la reconnaisse plus. Peut-être a-t-elle raison de ne plus la reconnaitre. Elle-même quand elle se regarde dans le miroir ne voit plus qu’une tueuse de bébés et de femme enceinte. Mais Théa la connaissait. Théa savait qu’elle accordait de l’importance à la vie. Et la colère subite gonfle dans son cœur. La colère que Théa aussi, la trahie d’une certaine manière. La colère que Théa ne voit plus que ce que l’arène a fait d’elle. La colère que ce monde devrait être à feu et à sang pour briser des âmes, tuers les siens, faire des martyrs tous ceux qui sont morts dans les jeux. Faire de Proserpina un symbole, une déesse qu’on adorerait, pleurerait.

« Elle a… » Les sanglots se font plus forts. Les sanglots et les poings en l’air qui se serrent aussi. « On l’a violée… Elle ne voulait plus se battre, ne voulait pas du bébé… » Théa a le droit de savoir. Mais Theo lui épargne les cris qu’elle a entendu la nuit où s’est arrivé. Parce qu’elle les a entendu et que ça aurait pu tout aussi bien lui arriver à elle. Le viol comme arme pour détruire et terroriser. « Je ne voulais pas, Théa… Mais elle a tout fait pour… Elle s’est suicidée. »

Suicide.
Suicide qu’elle ne peut comprendre.
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