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 Amortensia - Antarès&Orfeo

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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
Amortensia - Antarès&Orfeo Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptySam 13 Juin - 17:29

there's something rotten in you
Now might I do it pat, now he is praying;And now I’ll do’t. And so he goes to heaven;
And so am I revenged. That would be scann’d: 1908
@Orfeo Lovegood (c) cass.

Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

C’était le passé, le passé qui frappait, qui revenait souvent, qui n’était pourtant pas lointain, mais déjà inscrits à la jointure des poings, il était dans les boucles un peu plus longue, sur la mâchoire un peu plus carrée. Il était surtout sur les océans de sang qui s’étaient déversé, il était dans cette cicatrice au coin du coeur, il était dans un regard qui ne disparaîtrait jamais, marqué peu importe le nombre de bras, de nuits, de soupirs qui avaient suivis. Il était marqué dans la violence née de l’amour, non, né de la passion, né de la folie, né de l’idiotie, du besoin de toucher l’interdit, de caresser l’inconnu du bout des lèvres, parce qu’à l’époque le coeur était encore trop jeune, et tout était possible tout était envisageable, même discuter avec le mec bizarre qu’Arcturus ne voulait pas qu’il approche. Il avait approché, il avait approché du soleil, trop près, trop longtemps, il avait brûlé, il était marqué. Et il avait conduit le soleil en enfer, pour avoir osé toucher l’étoile, pour avoir souillé le Prince des Black, souillé de ses baisers, de ses caresses, de ses soupirs. Et l’idée, la pensée crée une pluie de frissons dans la nuque. Parce qu’il n’a pas oublié, il n’a jamais oublié, peu importe combien de fois il l’avait détruit, le souvenir était toujours là, sali par la haine, par la honte, par ce qu’il aurait pu être.

Parce que Antarès n’était pas attiré par Apollon, il s’était offert à Aphrodite, mais Orphée était venu le chercher en enfer, et ça avait semblé bien, ça avait semblé juste, avant de devenir une erreur, avant que la réalité revienne. Et Antarès passait une main dans ses boucles, les murs du Fol’Opium se dessinaient alors, Gabriel a ses côtés, Mishka pas vraiment loin, Amos sûrement dans le coin. Les quatres garçon avaient quitté Poudlard, pourtant ils étaient toujours alliés, bien que de chemins différents, Mishka et lui même se vouant au silence. La porte s’ouvrait sur leur carcasse pleine de sève et de sueur, d’amour a donner a des catins bon marché. Du moins, pour Amos, pour Gabriel, peut-être pour Mikhail si ce dernier osait affronter le regard d’une pucelle. Pas pour lui, lui était là pour garder le bar, garder l’entrée, s’y accoudant à son habitude pendant que les autres se dispersaient. L’ambiance était particulière ici, elle prenait aux tripes, elle faisait trembler les murs de soupirs et de cris légers qu’on pouvait parfois discerner à travers les couches épaisses de velour qui tombaient du plafond.

Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Alors il glissait un verre à ses lèvres, chemise de satin noire qui brillait sous les flammes vacillantes des chandelles, la cape en velour brodée de vert et d’argent qui renvoyaient encore une fois le gamin a l’enfant éternel qu’il était, les boucles étaient rebelles, elles tombaient parfois, près de l’oreille et des yeux, son pantalon était noir, lâche, chaussures cirées, il était royal comme toujours, et il finissait son verre, le replaçant sur le bar pour le voir se remplir a nouveau, ses mains ouvrant sa chevalière, glissant dans sa narine un peu de poudre pour plus de plaisir, et il observait, il observait la danse des gens, la mécanique des corps, il goûtait du bout de la langue l’envie et la luxure, il la goûtait, lui le pécheur repenti, il avait juré fidélité, quelques semaines plus tôt, et si les autres n’y croyaient pas, lui semblait n’avoir besoin de rien d’autres. Alors il attendait, sachant que la nuit et l’alcool apporterait quelques surprises, que la nuit n’était pas finie, puisque pour le Black jamais elle ne finissait.

Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t415-madness-antares-bl
Orfeo Lovegood
sans camp
Orfeo Lovegood
crédits : corvidae. magma. tumblr.
face claim : ezra miller.
pseudo : spf.
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études : (serdaigle ; 1898-1906) l'irrévérence des bleus et argent.
particularité : (obscurial) la magie qui s'effrite, qui s'agite.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyDim 14 Juin - 17:28





il aurait
suffit
que j'ose


à chaque regard.
à chaque mot.
et dans tous les soupirs.

à jamais. à jamais quand le soleil se lève et que le regard croise le corps dénudé dans le reflet de la glace. à jamais dans les murmures enivrés lorsque la nuit chasse les démons inscrits. pour toujours marqué dans la peau, lorsque d’autres mains si posent et que l’ivresse se lit dans les yeux. le temps avait passé. l’eau avait coulé. mais la douleur était toujours vive, toujours là, cicatrice béante tout près du coeur, le palpitant à jamais abimé, par tous les mots, tous les gestes. et il y avait cru, l’être au grand coeur, alors que les baisers presque infantiles avaient recouverts la peau blême du prince, et que les lèvres s’étaient rencontrés, dans un excès de folie, dans une téméraire envie. mais le plaisir avait bien tôt fait place à la peine, et le supplice avait violemment remplacé la passion. i loved you as icarus loved the sun. too close. too much. les mots avaient étaient griffonnés à la vas vite sur une dernière lettre jamais envoyée, alors que les échos arrivaient déjà jusque ses oreilles, jusque dans ses tripes. désordre. chaos. pour avoir souillé le roi des serpents d’un lubrique battement d’ailes. et la promesse. d’un jour lui faire comprendre. d’un jour lui fair payer. à son tour.

que
j'ose
l'imprudence


les souvenirs balayés d’un geste inopiné, la main s’élevant dans l’air. à quoi bon. à quoi bon ressasser de vains stigmate, datant déjà d’une dizaine d’année. le temps panse les blessures. mais les siennes restaient toujours aussi vivent, alors que la vigne s’insinuait dans l’esprit. ses pas le menaient finalement ici, dans le temple de la débauche, sanctuaire d’une luxure dont il ne pouvait se défaire. depuis ce jour là, depuis sa mort, il n’avait cessé d’y venir, y cherchant l’unique moyen d’étouffer son propre chagrin, anéantissant les sombres pensées dans l’opium et tous ces agréables poisons. la cape était pourpre, la chemise, bariolée, déjà entrouverte, et les ongles encore couverts d’une fine couche d’acrylique. à croire que la peinture lui était, elle aussi, gravé dans la chancelante carcasse de l’artiste.

» un autre.

la voix est grave, les mots sont lancés dans un souffle, comme ci la moindre parole était un dur exercice, et les yeux se posent sur l’inconnu qui prend place pas très loin de lui. et il suffit d’un regard pour le reconnaître. pour qu’une vague s’empare du corps tendu. chaleur. angoisse. un mélange implacablement désagréable. lui. le souffle se coupe, tant il n’a pas vraiment changé. les boucles brunes. la peau blême. et toujours la même stature, la même droiture. les prunelles ambrées observent, de loin d’abord, sans s’annoncer, sans s’approcher. et la décision est prise, alors qu’orfeo se lève, s’approchant de lui. doucement.

suffit que
je dévoile
mon coeur


car persephone reviendra toujours en enfer. et que l’astre solaire entrevoit enfin sa revanche face au prince des ténèbres. il s’assoit sur le siège juste à côté de l’éphèbe, sachant qu’il se retournera, qu’il ne tardera pas à reconnaître, ne serait-ce que l’odeur ambrée qui recouvre sa peau, ou le timbre de sa voix qui rejoindra bientôt ses oreilles. un geste au serveur, un autre verre venant prendre place devant lui, liquide d’or pour amadouer les esprits.

sans
complaisance


» permets moi de t’offrir un verre, antarès.

une phrase. quelques mots. et déjà les portes de l’enfer qui s’ouvrent, comme il les avaient empruntées, des années plus tôt, pour l’y abandonner.

pour qu'il
n'attende rien
de nous


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Antarès Black
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyDim 14 Juin - 23:48

there's something rotten in you
Now might I do it pat, now he is praying;And now I’ll do’t. And so he goes to heaven;
And so am I revenged. That would be scann’d: 1908
@Orfeo Lovegood (c) cass.

You use your words as a weapon dear
you think that your deep under my skin
you’re trying to keep me suffering
if you use your words as a weapon
then as a weapon, i’ll shead no tears.



Black était des rares intouchables, les princes de la nuit, les régents du Londres sorciers quand la lune se levait. Ils étaient connus, leurs visages gravés sur les rétines, sur leur peau opaline et encore juvénile marquées en lettre dorées les syllabes de leurs patronymes. Ils inspiraient la peur, ils transpiraient de jeunesse et d’aventure. Et ils s’y perdaient volontier, lui se perdait aux plaisirs de l’alcool et de la poudre, parfois de l’opium, de toutes ces choses qui font voyager l’esprit, qui font oublier la réalité, qui détruisent les entraves et les boulets et réparent la peau marquée de cicatrices invisibles. Alors il s’y plaisait au fol opium, sans vouloir goûter au désir, il en profitait un peu, c’était l’atmosphère, un peu étrange, qui rendait tout possible, tout envisageable, même les pires cauchemars. Alors l’étoile se perdait dans l’ambré, les yeux balayant lascivement le ballet des corps qui s’offraient à lui. Fut un temps il aurait pioché au hasard, peut-être en emportant plus d’une entre ses bras. Ca lui arrachait un sourire, les souvenirs parfois agréable qui revenait, mais chacune avait son visage, elle, la déesse, celle qui régnait sur son corps et son coeur. Il glissait le verre à ses lèvres, sa langue frottant sur le cristal un peu froid, chaque sensation décuplée par la poudre, il se laissait soupirer avant de laisser glisser l’alcool le long de sa gorge. Il appréciait la solitude, quelques secondes encore, avant qu’elle ne soit finalement brisée, il avait senti la présence à ses côtés avant même de tourner les yeux, ne daignant probablement pas le faire. Il était habitué aux avances diverses, il était de ces jeunes a la gueule d’ange, le physique presque trop parfait, les boucles légères qui cachaient des yeux dangereux. Sa main glissait pourtant sur sa baguette qu’il sortait.

» permets moi de t’offrir un verre, antarès.

C’était la voix qui avait fait réagir le prince, les poils se dressant, des frissons le long de la colonne et se perdant dans la nuque. Cette voix qu’il ne reconnaissait que trop bien, pour l’avoir trop souvent entendue, pour avoir trop souvent cherché à l’oublier. Le prince des enfers se dressait maintenant, et le visage avait changé, plus rien d’angélique tant les yeux semblaient plus sombre, plus nuit qu’océan. Il les posait sur le faciès de l’autre, la peau qu’il rêvait encore de couvrir de carmin. Les doigts se serraient autour du verre, comme la mâchoire quand les dents venaient grincer. Un souffle s’échappait de ses lèvres, il finissait son verre d’une traite avant de le poser brutalement sur le bois. Puis il bougeait, finalement, le serpent attaquait, sa main venant se réfugier dans la crinière ennemie alors que le bout de la baguette effleurait son cou dévoilé d’un mouvement sec. Il en oublierait presque la proximité des corps, alors qu’il sentait l’autre contre lui, mais il était pris d’une envie plus dangereuse. Trop habitué à le voir souffrir, trop habitué à le détruire. Toujours rester sur ses gardes, parce que le coeur ne savait plus comment battre quand l’autre était dans l’équation. Alors il ignorait qu’il se retrouve collé au dos de l’autre, les lèvres proches des oreilles, il n’y avait que sa baguette contre la gorge et le poison au bord des lèvres qui l’intéressaient. ”Laisses moi deviner, tu n’as pas trouvé de client ce soir ? J’ai toujours su que la peinture c’était juste un prétexte, tu n’étais même pas si doué.” Il souriait un peu, presque dément, toujours démon, finissant par relacher sa prise en poussant le Lovegood hors du siège. Il s’appuyait de nouveau sur le bar en le regard un sourire au lèvre, entre ses doigts, la baguette de l’autre qu’il avait subtilisé. ”Alors Lovegood, je te manquais tant que ça ?” La langue s’aventure sur les lippes, elle y dépose le poison, il se fait venin, il se fait arme, comme toujours, pour protéger le secret qui liait les deux être, pour prouver, toujours prouver qu’il n’était pas l’un de ces sodomes répugnants, qu’il ne l’avait jamais été, qu’il ne l’avait jamais aimé. ”Qu’est-ce que tu m’offres contre ta baguette dis moi...qu’est-ce que tu es prêt a faire catin  Et il aurait dû partir a ce moment là, il aurait dû lâcher la baguette et tourner le dos, claquer la porte de l’établissement pour ne plus jamais y mettre les pieds, mais il était tombé dans ses yeux, et inconsciemment, ressentait le besoin de le contrôler, de dominer toujours de prouver qu’il n’avait sur le Prince plus aucune influence.

Il voulait jouer en enfer, il voulait jouer dans son monde, mais Orphée savait souvent s’y prendre pour que Cerbères baisse la garde.
[/quote]
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études : (serdaigle ; 1898-1906) l'irrévérence des bleus et argent.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyMer 17 Juin - 16:06



amortensia


and my
soul
is


à croire qu’on s’habitude. à la douleur. à la violence. qu’elle s’imprime dans le corps pour ne plus la sentir. qu’elle s’imprime dans le coeur pour ne plus jamais l’oublier. c’était ce qu’il avait fini par se dire, au fil des années, au fil des insultes inscrites dans sa peau blême, dans son derme encore vierge de souffrance. et il n’avait pas réussi à l’époque. à se battre. à dire non. à réagir. il avait préféré baisser la tête, courber l’échine devant eux, les bourreaux, pourtant plus jeunes, mais ô combien plus fort que lui. l’enfer était devenu ses journées. les larmes étaient devenues ses nuits. et il n’avait jamais réussi à en revenir, même après ses années. et ce soir, alors que le fol’opium était plein, et que ses doigts désormais adultes se posaient sur le bois vernis du comptoir, il fallait croire qu’orphée était revenu chercher son eurydice. eurydice qui s’était transformé en hadès, roi des enfers, sa cour de chiens rampants autour de lui, venimeux serpents dont il était le maître, et dont le simple artiste serait toujours la cible. à croire qu’il revenait chercher son supplice, désireux d’en avoir encore, alors qu’il offrait un verre à celui qui avait fini par le détruire, à cause de l’amour qu’il avait osé posséder envers lui.

a sorry
state
so come on down


et il les remarque tout de suite, les signes. et pourtant il ne bouge pas, sans vraiment savoir pourquoi, alors que la mâchoire ennemie se sert, et que lui ne baisse pas le regard, ultime provocation. et tout va très vite pour qu’il est le temps de faire quelque chose. les doigts qui attrapent les cheveux, bien différemment de la fois unique où ils avaient fini par s’y perdre, des années auparavant. la dynamique dominante bien trop acceptée, bien trop ancrée alors que le coeur rate un battement, de peur cette fois, alors qu’il sent ce corps qu’il avait temps de fois désirer se tendre dans son dos. laisses moi deviner, tu n’as pas trouvé de client ce soir ? J’ai toujours su que la peinture c’était juste un prétexte, tu n’étais même pas si doué. le rire qu’il ne peut réprimer, alors que la première attaque est cinglante, piquante. ses yeux toujours rivées sur les bouteilles alignées devant lui, taches d’or dans son sillage, à défaut de pouvoir observer le visage du black. victime qu’il restera, alors qu’il se doute déjà de la finalité de cette rencontre, de l’audace qui n’aurait jamais du le traverser, lorsqu’il avait décidé de le rejoindre. alors lovegood, je te manquais tant que ça ? et même pas le temps de répondre alors que son corps quitte se siège se retrouvant au sol.

you
empty
lovers


» toujours l’attaque facile, antarès. mais je te mentirai en disant que tu n’es pas revenu hanter mes nuits, plusieurs fois.

le prénom qu’il utilise, seule défense qu’il a trouvé pour le moment. à bas la politesse. à bas la bienséance. pas après tout cela. pas après les bleus sur la peau. le sang sur les lèvres. et la plaie ouverte laissée sur le coeur. sa seule attaque finalement, que de rappeler la nuit partagée. que de rappeler les sentiments dessinés, pour sa part, sur les bouts de papier échanger. qu’est-ce que tu m’offres contre ta baguette dis moi...qu’est-ce que tu es prêt a faire catin. sa main se porte au nez, qui commence déjà à menacer de saigner de la mauvaise chute.

» j’t’aurais bien proposé la même chose que la dernière fois que j’me suis retrouvé à genoux devant toi, mais je doute que tu m’laisse faire.

les yeux se rivent sur la baguette, avant que les coups pleuvent de nouveau. sa baguette dont il sait à peine se servir, à cause de tout ça. à cause de lui. et c’est peut-être ça qui ravive le désire de vengeance, qui menaçait de s’envoler, alors que la tête est embrumée, que les images pleuvent devant les yeux, et que la gorge se sert à défaut d’éclater en morceau. pas envie de ramper devant lui. par envie de se laisser avoir encore une fois. alors les mots. les mots comme ultime attaque envers la vipère. les yeux qu’il ne quitte plus des siens, se relevant doucement pour venir se saisir du verre vide.

worms
come out
of the woodwork

» t’aurais du faire attention. j’ai peut-être eu le temps d’y glisser quelque chose, cette fois.

la langue qui passe sur les lippes. la main qui démêle les cheveux. et l’attente d’une nouvelle attaque. l’allusion à la rumeur. l’allusion à cette protection qu’il n’a jamais démenti, qu’il a juste accepté. passer pour un creep. trois ans son aîné. illusion parfaite. les doigts se portent au niveau du nez, et le sang s'est mis à y couler, recouvrant la peau blanche, et la bouche rosée.

» allez vas-y frappe moi, abîme moi. j'ai bien compris que c'est comme ça que t'exprime ton désir.

and the
snakes
start to sing




Dernière édition par Orfeo Lovegood le Mar 30 Juin - 19:34, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyDim 21 Juin - 17:25

there's something rotten in you
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Penses-tu qu'j'suis responsable
Penses-tu qu'tu sors du tas
Penses-tu mais pour qui tu t'prends
Tu te crois saint, t'es juste insultant.



“ toujours l’attaque facile, antarès. mais je te mentirai en disant que tu n’es pas revenu hanter mes nuits, plusieurs fois.” L’animal osait parler, et Antarès se léchait les lèvres en observant l’autre au sol, il observait le faible, lui, lui qui avait toujours dominé, toujours sauf une fois, une fois de trop, qui restait gravée dans la mémoire, qui revenait comme un coup de poing du passé dans la face. Alors il regardait, air de défi dans les yeux, de cette baguette qu’il avait à la main. Il observait la vermine, les yeux glissant sur le doré de ses yeux, sur ce visage qu’il avait autrefois adoré regarder, qui ne lui inspirait maintenant que du dégoût, la faiblesse a l’état pur, destiné à ramper sous les pieds du prince qu’il avait osé souiller. " j’t’aurais bien proposé la même chose que la dernière fois que j’me suis retrouvé à genoux devant toi, mais je doute que tu m’laisse faire” Les poings se serrent un regard vif aux alentours, pour vérifier qu’aucune oreille indiscrète n’aurait entendu l’insolent, et un regard empli de dégoût. ”Ferme là Lovegood.” Il lui aurait volontier craché au visage, il ne voulait pas y repenser, jamais, il s’était fait avoir, rien de plus, il n’avait jamais rien ressenti, il refusait d’y croire, refusait d’accepter l’idée, l’idée que le visage lui rappelait autre chose, une époque différente, où l’aventure avait eu un goût d’erreur. Et il secouait légèrement les boucles brunes pour se remettre les idées au clair, l’alcool et la drogue faisant gronder les nerfs. Il regarde l’autre se lever, hésite un peu trop longtemps a le remettre au sol, reste immobile finalement. Les poings serrés sur les deux baguettes qu’il tient fermement. Il a la mâchoire serrée et les crocs qui grincent, retroussant légèrement les babines, les yeux crachent des éclairs, l’azur calme est devenu tempête.

"t’aurais du faire attention. j’ai peut-être eu le temps d’y glisser quelque chose, cette fois." Le regard sur le verre, le myocarde qui rate un battement, la tête qui se fait des idées, non il n’aurait pas osé, et pourtant la gorge se serre à l’imaginer. Et forcé de se souvenir, de cette excuse sortie, rumeur qui avait traversé les murs pour nettoyer son honneur, le gamin, encore bambin, les lèvres formulant quelques mots assassins. Orfeo Lovegood donne de l’amortensia a des mecs, c’est un dégénéré, mensonge à profusion pour se protéger, pour que si l’affaire sortait, il serait immédiatement accusé. Et ensuite, ensuite il avait accueilli l’autre dans son enfer, il lui avait ouvert les portes avec un sourire mauvais qui revenait sur les lèvres finalement. " allez vas-y frappe moi, abîme moi. j'ai bien compris que c'est comme ça que t'exprimes ton désir." Un rire s’échappait alors de la gorge, entre rire et râle animal, il s’approchait brutalement, attrapant l’autre par le col, il plongeait son regard dans le sien, lui crachant presque son venin au visage. ”Je n’ai jamais éprouvé du désir pour toi Lovegood” Le barman tapait sur le meuble, les observant, alors Antarès lâchait l’autre, balançant quelques gallions, sa main tendue faisait léviter une bouteille, Il se retournait vers l’autre, baguette tendue silencieux, Impero et il se dirigeait vers les escaliers. ”Suis moi” le serpent claquant l’ordre, sachant très bien que l’autre suivrait. Il avait de la pression à cracher, du venin a planter dans le corps fragile de l’autre, ouvrant la bouteille pour la boire au goulot, il ouvrait violemment la porte d’une chambre.

Les secondes les séparent, Antarès s’approche du mur de la chambre, bras croisés, il a dans ses yeux l’air d’un démon, des flammes dangereuse qui rappellent les marches des enfers, il brûle, brûle d’envie de le détruire, alors il se retourne, face à l’autre, la porte se fermant violemment d’un coup de main, et le sort disparaît, l’emprise se relâche le scorpion laisse s’échapper sa proie de ses pinces. Et en quelques enjambés il rejoint Orfeo, et c’est plus fort que lui, la main qui se tend, qui fend l’air, qui frappe de son revers le visage déjà taché par le sang, et les crocs qui sortent pour cracher sa rage et sa haine et la main qui se tends vers l’autre, la magie qui opère, qui enserre la gorge comme un étaux, les doigts qui se referment dans l’air pour appuyer la pression, ignorant le sang qui perle de son propre nez, les fourmillements de l’énergie brûlée par la magie sans baguette ”Pour qui est-ce que tu te prends ? Il n’y a jamais rien eu Lovegood, je te savais idiot, mais pas au point de me menacer ainsi” Il n’a pas honte d’être odieux, il crache aux pieds de l’autre, il broie sa colère, et il croise de nouveau le doré des yeux, et ce doré qu’il connaissait, près duquel il se sentait à sa place quelques années auparavant, frissons de dégoût en y repensant, ses doigts viennent saisir le visage de l’autre, alors qu’il s’approche toujours trop, risquant de se brûler près du soleil, mais Hadès ne répondait plus à la logique, il buvait à la bouteille, avant de forcer l’autre à faire de même. ”Tu n’es rien d’autre qu’un animal de cirque Lovegood, un dégénéré, une raclure, une putain de tapette.” Il ne lachait pas son étreinte, les doigts fins enserrant la mâchoire de l'autre, défiant l'insolence de ses iris dans lesquelles se mêlaient une douce flamme de peur, il a la langue qui vient se poser sur ses lippes sur lesquels demeurent les vestiges d’anciens soupirs mis à la trappe. Et si l’alcool fait tourner la tête, si la poudre accélère le coeur, elle réveille des démons enfouis, il passe une main sur son visage. Plante son regard dans celui de l’autre. ”Tu me dégoûtes, les gens de ton espèces ne méritent aucune pitié” Il a une lueur de défi dans les yeux le rejeton des enfers, il veut voir l’autre ramper a ses pieds, il veut le voir trembler sous ses griffes, besoin presque sur-humain de toujours plus le détruire.


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyDim 21 Juin - 23:53



amortensia


et c’est comme un besoin. comme une nécessité. un devoir. celui de lui tenir tête. celui de lui répondre. de lui aussi, pour une fois, lui cracher des choses au visage, comme lui l’avait fait toutes ses années durant. pour se prouver. lui prouver. qu’il avait grandi. qu’il n’était plus l’enfant apeuré, terrorisé au coeur abîmé. mais qu’il renaissait de ses cendres pour s’embraser de plus belle, alors que la vengeance brûlait le corps de la même manière qu’elle ne glissait sur ses lèvres. les mots se faisaient attaque, alors que sa baguette trônait encore dans les doigts du bourreau, de l’hadès qui trônait fièrement au dessus de lui, soumis, le nez en sang, la haine recouvrant les iris. comment. comment avait-il pu y croire ? la tête avait déjà valsé, du moins c’est ce qu’il constatait, alors qu’il se remémorait vainement les songes qui avaient caressés ses nuits alors qu’il n’avait que seize ans. comment croire qu’un garçon comme lui aurait pu partager ses draps autant que sa vie, alors que les mots passionnés noircissaient des parchemins qui reposaient sous son oreiller. bêtise. fabulations romantiques. vague d’illusions embrasés.

dying
is
an art


je n’ai jamais éprouvé du désir pour toi lovegood. le rire de la bête, qu’il aurait presque pu accompagner du sien, alors qu’il essuyait son nez du revers de sa pauvre main. faux. aussi bête avait-il été, les soupirs, les corps unis, eux, n’avaient pas menti. et même si les illusions berçaient souvent sa vie, la nuit partagée dans une salle-sur-demande qui n’appartenait qu’à eux était une réalité ancrée dans son corps, dans sa peau. dans tout son être. ils plantent ses yeux dans les siens, à quelques centimètres de lui, plus proche qu’il ne l’a jamais été, depuis des années. et les mots s’apprêtent à glisser une nouvelle fois, pour se défendre, pour relever la tête, pour ne pas le laisser, une nouvelle fois, gagner. mais l’esprit se brouille. la brume recouvre les yeux. et c’est le noir total dans sa tête. et le corps n’est plus que marionnette, dont les ténèbres possèdent les fils. un combat perdu d’avance, alors qu’il grimpe les escaliers, alors qu’il suit la mort promise, incapable de combattre, incapable de l’en empêcher. perte de contrôle. totale.

impossible de savoir combien de temps. impossible de savoir ce qu’il s’est passé avant. avant de reprendre connaissance. et c’est un sentiment d’une vulnérabilité folle qui vient s’emparer de son être, alors que l’angoisse monte et qu’il comprends rapidement ce que l’autre vient de commettre. imperium dont il n’a pu se défendre. deuxième sortilège impardonnable dont le black est à l’origine, alors que l’ombre des douleurs reviennent faire surface sur le corps fatigué. la torture. la baguette braquée sur lui. et le corps qui s’effondre, en proie à l’extrême supplice, alors que les yeux s’emplissent de larme et que les cris raclent la gorge jusqu’à en abîmer les cordes vocales. arrêtes ça orfeo, propre conseil qui s’insinue dans sa tête pour se bien. pas la peine d’y penser.

like
everything
else


un mouvement. un éclair. et c’est le feu qui vient lui lécher la joue. le sang coule de nouveau , tachant le sol, tachant la chemise. et la rage qui monte, encore et encore, qui le ramène sur terre d’un coup, alors que les deux pinces se referme et que l’étau invisible se plaque contre sa gorge nu. réflexe inutile alors qu’il se recule, comme pour échapper à ce nouvel acte barbare, alors que la vue se brouille de nouveau, et que les tympans vrillent, sirène qui se glisse dans ses oreilles. impossible de répondre, impossible de se défendre alors que le monde tourne de nouveau, et que l’oiseau se brûle les ailes, persuadé qu’il y laissera sa peau, cette fois. les yeux qui se mêlent à l’océan où la vague de haine se déferle avec violence, tandis que l’ambre implore. alors c’est ça. les portes de la mort. la fin de la vie. l’entrée en enfer.

les doigts du black qui se placent sur son visage alors qu’il peine à respirer de nouveau, alors que les jambes menacent de se dérober sous son poids. l’envie. de remonter le temps. de partir. loin. loin de toute cette haine dont il avait réussi à s’éloigner pendant ces quatre dernières années. mais perséphone finit toujours par retourner auprès d’hadès. et lui reste toujours désireux de faire payer celui qui entraina la plus grande de ses ruines.

i do it
exceptionally
well


tu n’es rien d’autre qu’un animal de cirque lovegood, un dégénéré, une raclure, une putain de tapette. c’est l’accumulation. non pas des gestes. mais des mots. des mots qui font mal. qui déchirent le coeur. qui marquent l’intérieur. dégénéré. cirque. tapette. et c’est ça. c’est ça qui le fait vriller. c’est ça qui le fait tanguer, alors que l’alcool coule dans sa bouche, et que les doigts sont toujours là, à trôner salement sur sa mâchoire. et c’est surement le trop plein d’émotions qui lui fait oublier le danger, alors que l’ambre ne quitte plus l’océan torturé. tu me dégoutes. phrase ô combien de fois entendue, ô combien de fois répétée, comme marquée au fer jour, facétieux refrain qui est devenu sien au fil des années. il aurait pu rire. mais l’envie ne viens pas, la réflexion est brouillée, et le myocarde quand à lui, bat la chamade à en faire craquer la poitrine. la haine. pure. simple. et c’est le genoux qui vient s’échouer contre le ventre de l’autre, avec une force inouïe, lui autrefois presque chétif, frêle, trop sensible. le black valse, juste de quoi récupérer le contrôle de son propre corps, alors que la bouche recrache la gnole qui vient se déverser sur le sol. pas le temps de penser, pas le temps d’observer, alors que l’aigle se jette sur le serpent, proie nouvelle, et que les deux corps valse, basculant à la renverse, le dos du reptile claquant sur le parquet. pas un mot alors que les jambes viennent enserrer le bassin, que les mains viennent se poser sur les épaules, plaquant le monstre au sol sous son poids, dominance passagère, alors qu’il sait que la tempête va se réveiller, frappant de plus belle, balayant tout sur son passage. et il aurait voulu. le rouer de coups. lui cracher au visage. voir le sang recouvrir ses traits comme il avait passé tant de temps à nettoyer le sien, à sécher ses propres larmes, à panser ses blessures.

» qu’importe si j’te dégoute. qu’importe si je te révulse. qu’importe le nombre de femmes dans ton lit.

le visage s’approche. à quelque centimètres. le souffle chaud qui vient choir sur ses lèvres.

» tu n’oubliera jamais que c’était moi, le premier.

i
do it
so


et c’est peut-être l’alcool. et c’est peut-être la drogue. surement l’ivresse qui coule dans ses veines. et il sait. les conséquences. mais l’envie est trop forte. trop grande. celle de cette divine provocation, alors que les lèvres de l’insolent viennent se poser sur celles du démon. une fois encore. une fois de trop.

folie douce.

it feels
like
hell




Dernière édition par Orfeo Lovegood le Mar 30 Juin - 19:34, édité 1 fois
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Antarès Black
coalition sorcière
Antarès Black
crédits : @jenesaispas (imageprofil: 0stara)
face claim : Timothée Chalamet
pseudo : Kraeken
Amortensia - Antarès&Orfeo Ererffeefefef
études : Les couloirs de Poudlard l'ont vu grandir, la salle commune de Serpentard comme salle du trône. 1901 - 1908
particularité : (EMPOISONNE) Magie sans Baguette, dangereusement silencieux, au sourire meurtrier
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Amortensia - Antarès&Orfeo   Amortensia - Antarès&Orfeo EmptyDim 28 Juin - 22:43

there's something rotten in you
Now might I do it pat, now he is praying;And now I’ll do’t. And so he goes to heaven;
And so am I revenged. That would be scann’d: 1908
@Orfeo Lovegood (c) cass.




“We can play if you want”

Il ne savait plus vraiment quand la violence avait pris l’ascendant sur son coeur déformé. Il ne cherchait pas non plus a savoir, la jeunesse aidait à ignorer les actes inconscients, a se perdre un peu plus dans des déboires dangereux. Le vice qui glissait au bout des doigts, sur les lèvres qui avaient probablement déjà le goût d’alcool tant la tête semblait légère. Les sens décuplés, le myocarde qui s’emballait sans vraiment savoir pourquoi, l’adrénaline qui coulait dans les veines et l’encéphale qui tournait au ralentit, imbibé par la drogue, il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait alors qu’il crachait sa haine sans aucune retenue. Trop de fois déjà ces mots avaient quitté ses lèvres, suffisamment pour presque étouffer le reste, le lien qui les unissait qu’Antarès avait tout fait pour briser. Pourtant il était toujours là quelque part, le garçon aux yeux d’ors. Si seulement Mishka l’avait laissé se noyer, il aurait apprécié voir sa carne s’enfoncer dans le lac, glisser face à la salle commune de Serpentard, sourire mesquin sur les lèvres, vision qu’il aurait espéré apprécier. Alors il laissait la violence couler, les doigts du scorpion sur le visage déjà abimé de l’autre, se nourrissant de ses détresses trop nombreuses, d’années de douleurs marquées sur un corps trop fragile. Et il cherchait encore ce qui l’attirait irrémédiablement au Lovegood, il cherchait pour pouvoir l’arracher, le détruire, lui enlever ce don qu’il avait pour faire sortir le Black de ses gonds, pour tuer la peur a chaque fois qu’ils se croisaient de tomber un peu plus bas, de regoûter aux délices des enfers, Orfeo lui emmenait volontiers le chien des enfers dans les jardins de l’élysée, et il savait que le suivre le conduirait bien trop loin des portes du tartares

“It was my game, last time i won”

Et le monstre avait déjà goûté à la folie, comme un requin qui après avoir eu sa dose de chaire humaine en recherche toujours plus, saleté de drogue qu’il n’avait pas pris volontairement, du moins s’entêtait-il a le répéter, pour justifier l’écart pour justifier la chute de l’ange dans des draps souillés par la honte et le dégoût. Plus jamais qu’il s’en était fait la promesse, plus jamais il ne céderait aux démons, a ce travers là qui le révulsait. Il n’était pas de ces gens là, l’avait prouvé en arrachant des cris aux femmes maintes et maintes fois. Et pourtant l’autre n’avait aucune honte de lui rappeler l’erreur. Et entre colère et Alcool, Antarès jouissait de la vue de son sang. Alors il crachait encore un peu plus sa haine avec véhémence, comme pour enterrer le doute, pour faire taire ce gamin dans sa tête qui se rappelait de la douceur des étreintes. Plus jamais. Et pourtant l’arrogant vacillait, alors que l’autre, sûrement fou, se rebellait, pour la première fois depuis des années. Alors la surprise faisait tanguer le Prince, le souffle se coupant sous le coup, et le choc qui suivait alors qu’il rencontrait le sol avec violence, à peine le temps de se débattre que l’autre l’immobilisait, et le temps semblait s’arrêter, alors qu’Antarès n’osait plus respirer, plus bouger, presque paralysé par la proximité, par la peau qui se souvenait finalement.

“But you changed the rules”

Le souffle qui se saccade, les idées pas vraiment claires, le visage de l’autre trop proche et le souffle qui venait caresser la peau sur sang-pur, “qu’importe si j’te dégoute. qu’importe si je te révulse. qu’importe le nombre de femmes dans ton lit.” Il se débat, pourtant l’autre tiens encore, appuies plus forts sur les épaules, “tu n’oubliera jamais que c’était moi, le premier.” Les lèvres s’ouvrent légèrement et avant qu’il ne puisse comprendre, elles se couvraient d’un goût particulier, il restait là, une seconde, immobile, sans réagir, goûtant dans ce baiser à un passé qui revenait en tsunami dans son esprit, et il se perdait à répondre, juste un peu, comme un ancien addict à qui l’on propose une dose, et il ignore le goût de rouille du sang de l’autre sur ses lèvres. Et puis les yeux s’ouvraient sur le trait d’or. Non Les mains qui aident à reprendre le dessus, d’un coup de bassin il reprenait le dessus sur l’autre. Une main qui attrape les poignets pour les tenir au dessus de la tête, alors que c’est lui maintenant qui maintient les jambes de l’autre sous son poids.



“Guess this time you win”

Son autre main venait s’écraser sur les lèvres, effaçant le sang et le baiser violemment avant de fondre sur la gorge du Lovegood. ”T’aimes a ce point avoir mal ? C’est ça qui te fais kiffer ?” La baguette qui se pointait sur le poignet de l’autre ”Diffindo !” La peau qui s’ouvrait sous un cri de douleur, l’autre qui se débattait mais que Antarès maintenait malgré tout sous sa poigne. Il fixait le visage Antarès, il fixait la grimace, il fixait les larmes qui menaçaient d’éclater, la colère qui grondait, cette colère qui répondait à la sienne, qui grandissait et prenait les mêmes couleurs étranges. ”Je te détestes you bastard La baguette qui frôlait le bras ennemi pour se réfugier sous son menton, appuyant légèrement. Et finalement il fondait, sans savoir pourquoi, porté par autre chose, par la colère, par la fureur, par la haine et la honte et les lèvres rencontraient à nouveau celles de l’autre, la baguette toujours plantée sur la carne. Baiser agressif, le monstre ne réfléchissait plus.

“But who's counting ?”



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