wolves are coming ; tw (gabriel)

Tw – violence physique, homophobie, langage cru
Les mots raisonnent dans l’esprit, à chaque pas davantage, à chaque pas un peu plus. Amusement du chasseur envers sa proie. Non, point d’argent à la clé, seulement venger l’ami bafoué, l’ami éloigné, tout ce qui s’est mélangé. Le visage revient sans cesse, s’impose dans son esprit, le désespoir, la rage aussi, le mélange de tant d’émotions prenant leurs sources dans une rencontre. Il était là, dans le lointain attablé au bar, bien loin de se douter de l’ignominie subie dans les étages. Perversion ultime, forcé l’être dans un acte innommable. Le criminel allait payer, là, maintenant, quand il comprendrait ce qui l’attend, quand il prendrait totalement conscience de ce qui est en train de se jouer. Ce n’est encore rien mais ça deviendra bien vite un tout certain, trop peut-être… Le patriarche désapprouverait l’action, ne comprendrait pourquoi cette vendetta mais lui ? Non, ne point laisser impunie l’agression de l’étrange. De celui qui sur son cousin avait osé utiliser l’armontensia ! Détruire toute chance de résistance. Et l’esprit renvoyait sur l’instant, sur l’échange, sur tout ce qui ne pouvait s’oublier, l’esprit ne se doutait en aucun cas de la fausse vérité. Des actions non assumées de l’ami, du besoin d’une excuse toute trouvée, d’un coupable tout désigné et d’un vengeur si facilement acquis à la cause, trop peut-être. Regard se poursuivant, l’échange ne cessant, lointain, parce que la nuit cache la noirceur, permet de ne point laisser entrevoir l’action qui bientôt deviendra réalité. Poursuivre l’être vaquant toujours à d’autres occupations, là, n’imaginant point que derrière son sifflement joyeux se cachera bientôt l’enfer s’ouvrant sur ses pieds. Avance, continue, ne te doute de rien, encore et toujours et le glacial, sourire cruel déjà sur les lèvres, encore trop surement.

Causé un bruit, un simple bruit, c’est tout ce qu’il suffit pour transformer le serein en son opposé, pour voir apparaître les premiers signes de ce qui deviendra bientôt douleur éternelle, souvenir qui jamais ne partira, qui jamais ne s’oubliera, en aucun cas. Tout comme par ça, un bruit, une sensation de ne point être seule sans savoir, sans certitude. Sans rien finalement si ce n’est l’idée venant, se présentant, arrivant, encore et toujours de vengeance, de destruction, de tout ce qu’il restera. Le pervers, le détruit. Qui est là ? La question est posée, la question lointaine à laquelle le monstre ne répondra pas, pas tout de suite en tout cas, pas tellement, pas aussi facilement. La baguette trouvée et le sourire carnassier, il tente n’est-ce pas ? Lumos trop lointain pour le concerné, il attend, le changement de côté, que l’être putride de dos finisse par se trouver pour lancer le sort. « Petrificus Totalus» se lançant si facilement, venant atteindre la cible, les doigts se refermant autour de sa toile, là, tombant au sol, finissant sa course et l’être sait, il voit tout, entend tout mais le reste n’est plus qu’une idée, qu’un oubli passage.

Spoiler:

C’est immoral, sans nul doute. C’est interdit, sans doute encore. Ce n’est point arrêté pourtant, bien au contraire, ça se poursuit, ça se continue, ça ne s’arrêtera en aucun cas. Pourquoi ? Pourquoi le laisser gagner ? Lui qui a déjà bien trop emporté ! Son frère d’une autre mère, détruit par son contact, par sa mauvaise magie, par les choix odieux, pervers, malsains, vers tout ce qui est loin de la normalité même pour l’anormal Potter. L’héritier se complait dans l’action, dans le premier geste point le dernier, le sort scellant le destin et l’être incapable d’agir, de réagir, capable d’entendre, de comprendre pourtant ce qui arrive, ce qui touche ce qui va détruire, ce qui ne cessera de détruire finalement. Le début de la fin, du supplice, de la torture, de la vengeance surtout, quémandée par l’être auquel il ne peut rien refuser et surement pas cette dernière, en aucun cas quand elle est nécessaire, quand elle est méritée. Et même quand elle ne l’est point, jamais vraiment de raisons pour pousser dans les pires retranchements, ils viennent toujours inlassablement, ils perdurent encore et encore, ne s’arrêtent point, jamais plus finalement. C’est le rire sadique c’est le geste supplémentaire, faire mal uniquement, sans d’autre but si ce n’est une souffrance arrivant continuant encore et toujours. Peur sentie, malgré le sort empêchant les mouvements, peur appréciée, nécessaire face à la bête, face à l’envie dévorant les entrailles. Elle emportera tout, lui surtout.  C’est si simple, si plaisant un corps se trainant contre le gravier, s’écorchant au passage, si peu pourtant face à ce qui est préparé, attendu, désiré. Premier acte terminé, le sol de la demeure retrouvée, celle de cet autre, du putride, du dégénéré. Oh oui, il souffrira, oh oui ce n’est qu’un apéritif pour ce qui va suivre. Et la langue déliée tandis que d’un sort la baguette devient insonorisée. Il ne faudrait pas que les appels à l’aide s’entendent, le laisser dans son désespoir, dans sa certitude qu’il est seul sans âme pour l’aider, les âmes n’ont pas la place dans l’échange, la sienne finira surement arrachée, abime, éloignée, tout ce qu’il faut, tout ce qui est nécessité. La supplique, il ose, croit pouvoir utiliser son prénom, pourquoi le convaincre que tout cela n’est qu’une erreur. Le frère l’avait prévenu, il tentera de t’attendrir, de te faire croire aux plus odieux mensonges. Il tentera tout ce qu’il pourra pour s’en sortir et toi, tu ne dois point craquer, point le laisser gagner. Et il ne ferait pas, il ne s’arrêterait plus, pas là maintenant, non quémander une issue favorable ne servait à rien… Seule la souffrance l’attend en chemin. L’archange ne prend guère la peine de contraindre au silence, qu’il tente de trouver le cœur existant, d’appuyer sur le néant pour se sortir d’une situation qui ne continuera qu’à s’intensifier dans la mauvaise direction.

tw violence physique:

Pour mieux le mettre en confiance et atteindre finalement les tréfonds de l’être encore plus rapidement pour que jamais plus il ne s’en prenne au cousin tant apprécié.