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 pointillées (perseus)

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Naiara Fabregas
coalition sorcière
Naiara Fabregas
crédits : KANE. (avatar)
face claim : eva mendes
pseudo : guimauve
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyJeu 25 Juin - 14:02

1 septembre 1914Le train siffle déjà et les gens autour d’elle s’activent. Le petit Esteban Fabregas, onze ans révolu, se tourne vers sa mère, le menton droit, l’air déterminé.
« Mama, je te rendrais fier à Poudlard, papa et toi. »
Naiara se penche sur son fils et vient déposer un baiser sur son front. L’émotion était palpable chez Naiara qui voyait son premier né rentrer à Poudlard en ce 1er septembre. Si à la base, elle aurait préféré qu’il aille dans l’école qu’elle avait fréquenté elle et pas ce sombre château écossais, Lukian avait fini par la convaincre et cela lui allait bien. Sauf que Lukian Fabregas n’était même pas là pour la rentrée de son fils et Naiara Fabregas était intérieurement terriblement blessée et déçue pour son fils. Même ça il n’était pas capable de le faire, revenir juste pour Esteban. Naiara ravalait sa colère et préférait se concentrait sur l’émotion qui la gagnait lorsqu’elle voyait son garçon si bien apprêté pour sa première journée.
« Allé, tu vas rater le train sinon. » L’émotion dans la voix, Naiara laisse Haydée dire au revoir à son grand frère. Elle se contrôle pour que ses cheveux ne changent pas de couleur et meurt d’amour en voyant Haydée être si protectrice avec son frère. Parfois, elle se demande lequel des deux est l’aîné. Esteban monte et Naiara attendra avec sa fille sur le quai de voir que le train disparaisse.
Naiara devait commencer, comme elle l’avait négocié avec Gellert, ce premier septembre. Une fois son fils envoyé à Poudlard pour sa première année, elle déposa sa fille à la galerie où son esclave la garderait pour quelques heures, Naiara ne commençant que l’après-midi. Finissant de préparer des choses et d’autres à la galerie, elle promit à sa fille de lui faire le plus gros gâteau au chocolat qu’elle n’ait jamais vu le lendemain pour le petit déjeuner avant de filer droit sur le Ministère.
Y revenir après plus de dix ans d’absence en tant que nouvelle employée avait quelque chose de particulier. Lorsqu’elle était ambassadrice, elle restait un electron libre. Aujourd’hui, elle était complètement intégrée et avait maintenant un poste important pour le Ministre. Poste de chargé de l’image de la Confédération, qui, elle l’admettait, lui scellait bien. Naiara Fabregas se dirigea dans les couloirs pour arriver à l’endroit où elle avait son bureau. Une secrétaire l’y attendait et lui explique deux ou trois choses, notamment que le Ministre passerait plus tard et que pour l’instant, elle n’avait rien dans son agenda ce qui lui convenait très bien, elle voulait prendre le temps d’organiser son propre bureau.
« Et un bouquet de fleur est arrivé pour vous, lady Fabregas. Je me suis permise de le mettre dans un vase sur votre bureau. »
Naiara fronce les sourcils et son regard devient violet de curiosité. Elle rentre dans son bureau et à peine y met-elle les pieds qu’elle sait qui lui a envoyé le bouquet. Il est plein de fleurs exotiques variées, certaines, elle ne les a jamais vues. D’autres, elle les connait bien, ce sont ses préférées. Refermant la porte derrière elle, la cubaine s’approche et observe le bouquet.
Lukian avait pensé à elle malgré tout.
Cela n’excusait en rien qu’il ne soit pas là pour le premier jour de son fils et Naiara n’en restait pas moins en colère contre lui quand bien même dans le fond, fondait-elle encore pour son mari. Elle avait beau être furieuse, elle l’aimait et alors qu’elle se saisit du mot et que son regard maquillé se pose sur les lettres tracées, une longue lettre en réalité remplie d’amour et de passion, d’excuses aussi, Naiara sent qu’elle fond de bonheur, ses cheveux devenant d’un doux rose pâle. Elle le laissera au milieu de son bureau tandis qu’elle décide de personnaliser un peu son espace. Couleurs chaudes et doux au regard, elle vient y mettre sa touche personnelle, cubaine et passionnée avant de finalement se poser contre son bureau, dos au bouquet de fleur.
De son cigarier, elle vient en retirer un cigare cubain avant de finalement l’allumer et le glisser entre ses lèvres d’un geste gracieux. Expirant la fumée, son regard se pose sur la fenêtre magique. Au Brésil, le Ministère de la Magie était dans un des temples mayas cachés aux yeux des moldus. Cela avait beaucoup plus de cachet. Elle se disait qu’elle allait beaucoup rester hors de son bureau, elle qui avait besoin d’espace et surtout de soleil pour se sentir bien.
Pensive, elle vient récupérer de nouveau la lettre de Lukian et l’observe longuement. Il était quelque part en Asie apparemment. Elle ne se souciait plus de ce qu’il faisait, elle préférait le laisser vivre comme il la laissait vivre mais le cœur n’en restait pas moins brisée. Elle aimait Lukian et elle souhaitait qu’il reprenne raison et arrête ses enfantillages ou sa crise de la quarantaine, elle n’en savait rien. Même si elle était complètement indépendante de son mari, elle ne pouvait nier qu’elle avait besoin de lui et qu’il lui manquait affreusement. A cette constatation, alors que la tristesse s’emparait d’elle, Naiara sentit ses cheveux devenir de plus en plus ternes jusqu’au gris. Le coup donné à la porte la fit réagir cependant et elle retrouva une couleur de cheveux naturelle.
« Madame, M. Parkinson est là. »
Parkinson ? Comme Perseus ? Qui d’autre ?
« Faites-le entrer avec Monsieur le Ministre. » L’un n’allait pas sans l’autre en règle générale mais Naiara ne comprenait pas pourquoi la secrétaire n’avait pas d’abord annoncé Grindelwald.
« M. Parkinson est seul, Madame. »
AInsi donc, elle allait se retrouver seule en compagnie de Perseus. Ils s’étaient évités jusqu’à présent, leur romance éteinte d’un commun accord plusieurs mois auparavant. Romance en pointillé qui durait depuis six ans. Ils revenaient jamais quand ils n’arrivaient plus à tenir. Elle avait été surprise de constater qu’il avait été promu auprès de Gellert mais reconnaissait qu’il s’agissait là d’un choix certains. Pour avoir plusieurs voulu jouer avec sa force et qu’il la maitrisait avec deux doigts à peine, elle reconnaissait que Perseus était le candidat idéal.
D’un geste de la main, elle indiqua à la secrétaire de le faire entrer et Naiara observa l’immense homme passer la porte de son bureau.
Et tandis qu’elle l’observait en silence, son cigare à la main, toujours contre son bureau, une étincelle se forme.
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Perseus Parkinson
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyVen 26 Juin - 17:08

Nœud coulant autour de la gorge, souvenir sensoriel de la corde qui ciselle le derme esquinté. Marques violace sur l’épiderme basané, glorieux ecchymoses d’une lutte victorieuse, ou souvenirs de l’expiation imposée et dégradante.
Tissu coulant autour de la gorge, souvenir sensoriel d’un autre monde, d’un autre temps. Bientôt la simple cravate est délaissée comme le tissu trop serré de cette chemise qu’il boude prodigieusement. Il en fait pourtant des efforts, le loup sauvage, le chien de garde, l’homme fou, la bête sanguinaire. Il a enfilé le costume châtaigne ou mordoré, couleur qui le transporte dans des brides de souvenirs d’autrefois, à un reste de café au lait sur lequel l’on aurait trop forcé la cannelle, à moins que ce ne soit de la châtaigné écrasée au fond d’un chaudron, ou encore les feuilles mortes d’automne de la cour du manoir des Parkinson, de la crinière d’un jaune fauve, ou de tabac séché de la mère concentrée sur son œuvre. Il n’aime pas ce costume, qui est, à l’image du sceau à son poignet, signe de sa soumission envers ce peuple de sorcier, envers ce Ministre, envers cette communauté qui ne le respecte pas.
Il ne l’aime pas, mais il fait un effort envers cette étiquette, mais surtout pour s’attirer un peu moins de regards, de remarques, ou de remontrance. Le calcul du flemmard, qui ne cherche qu’à écourter le calvaire, qui suit le chemin du gain de temps et de calme.

Il est ombre dans la pénombre, ses pas suivent ceux du mage noir, visage d’une communauté apeurée par des êtres parait-il inférieur, mais qui pourtant est prêt à assiéger le monde entier. Il le suit, et l’observe peu, ce qu’il l’intéresse lui, ce sont les alentours, les personnes qui approchent avant même qu’elles n’apparaissent, les odeurs, et les intentions qui se dessinent parfois dans le comportement de ces autres. Il n’est qu’une ombre, qui se met en mouvement. Et qui parfois disparaît pour quelques nouveaux ordres qui le glissent bien loin de l’homme qu’il doit protéger de toute son âme.

Et c’est précisément le cas présentement, lors le chien de garde se transforme en messager. Il n’a pas la joie au cœur, mais il a fait répéter une seconde fois à Gellert Grindelwald l’identité de la personne qu’il devait voir. Il se demande un instant, pourquoi, il se demande si son ancien ami sait quelque chose, mais c’est pourtant impossible. Coïncidence risible, coup du sort, la vie est une pute, ce n’est pas nouveau, alors pourquoi s’en étonne-t-il encore parfois ?

Marcher dans le Ministère de la Magie, qui plus est seul, lui laisse toujours une sensation grisâtre dans l’âme. Une amertume certaine, comme le fantasme d’un autre lui, d’un petit garçon qui voulait simplement être la fierté de sa famille, qui se voyait déjà rejoindre les illustres guérisseurs de Sainte Mangouste, venir assister à des conférences ici même, à inventer de nouveaux remèdes, à protéger la magie et le savoir-faire ancestral de sa famille, des sorciers. Des rêves avortés depuis bien longtemps. Il sait qu’il se fait remarquer, car plus grand, plus massif que la majorité. Il sait que certains se rappellent de son visage sanguinolent dans les arènes. Il sait que d’autres savent que c’est le chien de garde du Ministre, et l’on se demande alors ce que la bête fabrique, qui va-t-elle mordre. On le regarde, l’épie, on murmure parfois, on l’évite, mais personne ne s’adresse à lui. Paria, gueux misérable qui se promène dans un semblant de liberté dans le cœur même de Londres. Comment ose-t-il ?

Il se repère difficilement, dans ces bureaux dans lesquels il ne s’est trop vraiment aventuré. Il n’a que les plans en tête, mais tout ce monde qui grouille, c’est déplaisant. Il étouffe un grondement agacé, avant d’arriver vers ce qui te sert de…. Secrétaire ? Il reste silencieux quelques secondes de trop, ce qui a l’art de mettre mal à l’aise la secrétaire. « Mrs. Fabregas est-elle là ? » La secrétaire est déjà sur ses pieds prête à l’annoncer. En avait-il seulement envie ? De te revoir après tout ce temps ? Et puis qu’est-ce qu’il a chaud dans ce costume, qu’est-ce qu’il s’y sent à l’étroit. Il grogne tout bas, encore, l’air renfrogné.

La réponse est toujours la même. Toujours la mauvaise. Bien sûr. Mais à quoi bon ? Il sait très bien ce que tu éveillais chez lui. Il se souvient de ce qu’il a partagé avec toi, et sans doute trop… ou pas assez. Le sentiment est toujours palpable. Cette injustice gravé dans sa chair.

Il passe lentement la porte. L’odeur de tabac et de cannelle, de poivre flotte dans l’air. Il met quelques longues secondes avant de sentir ton parfum à toi, celui qui est naturel, parfois étouffé sous les artifices. L’acidité boisé d’un flamboyant, le sucre acidulé de l’orange sanguine, de ta peau vanille, et de sa chaleur envoûtante. Il le discerne encore. Et chaque odeur est un souvenir à elle seule. Un sourire. Un rire. Tes cheveux au vent. Tes éclats de colère. Les giflés volées. Ton cœur qui s’emporte, et tes lèvres qui s’enflamment.

Il te sent, il ressent avant de véritablement te voir. Avant que ses yeux se plantent dans les tiens.

Le silence est sans doute trop long, avant qu’il ne détourne le regard. Observe un peu ton bureau. Léger rictus sur le coin des lèvres. Il finit par ouvrir la bouche, serrer les dents en réprimant quelque chose, avant de parler, la voix posée et rauque : « Mrs. Fabregas. » Une énième fois dans sa bouche. Parfois pour te provoquer, parfois pour un rappel à la réalité. Ses prunelles ne tardent pas à revenir vers toi, nonchalante. Il n’approchera pas plus. La distance de sécurité est toujours de mise avec toi. « Gel…. Mr. Grindelwald ne pourra pas honorer votre rendez-vous d’aujourd’hui. » Quand avait-il dit déjà ? Vague souvenir…. Demain ? Après-demain ?

Il te fixe toujours.

Tenue du loup:
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Naiara Fabregas
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Naiara Fabregas
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyDim 5 Juil - 12:58

Le regard finement maquillé aux notes de chocolat le détaille alors qu’il rentre. Immédiatement, la pièce prend une autre dimension. Lui, ici, donne une autre dimension à la pièce. Lui, ici, est un aimant qu’elle ne peut ignorer, n’a jamais ignoré quand bien même se sont-ils mis des barrières, barrières qu’ils se plaisaient à déplacer quand cela les arrangeait. D’une manière ou d’une autre, ils revenaient toujours l’un à l’autre, conscients de ce qu’ils déclenchaient l’un chez l’autre. Il serait faux de dire que Naiara en l’a pas aimé, dans un sens, elle l’aime toujours mais ce n’est plus pareil, il n’y aura jamais plus que ce qu’elle veut bien lui donner. Parce que tous les deux le savent : s’il n’avait pas été loup, il aurait pu être son mari et probablement un bien meilleur mari que celui qui se cache derrière des fleurs et des lettres à présent.
Elle l’admet aisément : il est beau dans son costume quoiqu’un peu ridicule. L’ombre d’un sourire se dessine sur son visage et Naiara Fabregas vient poser ses lèvres, celles-là même qu’il avait tant dévoré, sur le cigare. Qui avait réussi à le convaincre de mettre un costume ? Qu’elle aille le ou la féliciter ? Gellert ? Elle lui ferait assurément le compliment. Elle se retient de rire, Naiara, véritablement amusée et ne souhaitant pas le froisser. Elle se doutait qu’il avait juste envie de retirer ça et elle se dit qu’elle pourrait bien l’aider… Mauvaise idée.
Elle était ici pour travailler pas pour cela. Pourtant, l’attraction physique qu’elle ressentait pour lui était toujours là et dans cet accoutrement, évidemment qu’il lui faisait de l’effet. Cela lui mettait aussi des regrets multiples : dommage qu’il soit loup-garou. Elle note cependant qu’il garde une distance de sécurité. Il fait bien, mais ça lui donne envie de le chercher un peu.
« Mrs. Fabregas. »
Mrs. Fabregas.
Soufflé parfois pour la provoquer.
Soufflé d’autre fois pour lui rappeler qui elle était que ce soit à lui ou à elle.
« M. Parkinson. » répond-t-elle après avoir laissé ressortir la fumée du cigare, le regardant droit dans les yeux.
Elle vient faire tomber la cendre de son cigare dans son cendrier en le dévisageant. Que faisait-il donc ici ?
« Gel…. Mr. Grindelwald ne pourra pas honorer votre rendez-vous d’aujourd’hui. »
Ah vraiment ? Naiara ne laissa rien paraitre bien qu’elle en fut malgré tout chagrinée. Évidemment, Gellert avait par définition, un emploi du temps de Ministre. Naiara ne doutait pas qu’elle le croiserait bientôt ou même aurait à déjeuner avec lui. De toute façon, elle doit prendre ses marques et ira sûrement fureté dans des services… Dire bonjour à Henry, faire une œillade à Alaric… entre autres.
« Savez-vous s’il a communiqué un autre moment, M. Parkinson ? » lâche-t-elle enfin, avant d’écraser son cigare dans le cendrier pour l’éteindre. La fumée se dissipe et Naiara se redresse. Le regard le détaille toujours. Ça l’amuse profondément qu’il la vouvoie. Elle trouve ça sexy même. Elle fait un pas vers lui.
« De très bon goût ce costume. » admet-elle, un sourire diablement charmant aux lèvres. « Est-ce Monsieur le Ministre qui l’a choisi pour vous ? » Elle s’approche encore de lui et vient remettre correctement sa cravate. « Peut-être est-ce un peu trop serré… Vous devez manquer d’air. »
Elle redresse son regard droit sur lui ne cachant nullement qu’elle le cherche, sa manière à elle de lui dire qu’il lui a manqué.
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Perseus Parkinson
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Perseus Parkinson
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyLun 27 Juil - 12:10

Ton amusement est palpable, il se doute bien pourquoi. Tu l’as bien vu habillé de mille manière, mais certainement pas ainsi, quand bien même faisait-il des efforts parfois. Non. Il est bien plus à l’aise lorsqu’il est libre de ses mouvements, il a toujours cette impression, qu’il suffit d’un geste un peu brusque, d’un saut inopiné pour entendre les tissus craquer. Ce n’est pourtant qu’une impression.

Il retient un soupire, mais pince légèrement ses lèvres. Il attend cette remarque sur son accoutrement, car il sait bien qu’elle viendra, que ce soit toi, ou d’autres, toujours la même histoire. Souligner la différence.

C’est dur de ne pas t’observer dans les yeux, il a l’impression de te manquer de respect, de fuir. Mais c’est dur aussi de le faire, car l’ambiance si étrange s’effiloche lentement, comme tout se distordait autour de toi, autour de lui. Parce qu’il sent lui, la bête, s’unir pour une fois, et ronronner tout bas. Une seule envie, un seul objectif : toi. Et pourtant, vous avez tiré un trait commun ensemble sur cette histoire, qui n’a pas d’avenir, qui n’est qu’un pas de côté systématique. Tu es l’image même de tout ce qu’il n’aura jamais, qu’il a perdu à tout jamais, car les étiquettes sont trop précieuses.

Alors il te regarde dans les yeux. Et il regarde ailleurs, détaillant ton bureau.

« Savez-vous qu’il a communiqué un autre moment, M. Parkinson ? »
« Sans doute. » Franchise décapante. « Mais j’ai oublié. » Il n’a pas changé. L’agenda du Ministère ne l’intéresse guère. Faire le messager ministériel non plus.

Son regard croise de nouveau le tien, sans rien ajouter de plus.

Le colosse aux pieds d’argile reste figé. Tu regardes ailleurs, éteint le cigare qui dégage alors un peu plus d’odeur. Les notes de tabac sucré de diffusent un peu plus, se mêlent à toi, ton parfum. Tes cheveux ont toujours senti ceci, il s’en souvient, cela l’avait intrigué au premier matin où tu étais resté. Une odeur masculine dans ta crinière qui n’appartenait en rien à un homme.
Il t’observe, il t’épie. Et c’est lorsque tu fais le premier pas, qu’il réalise qu’il devrait être déjà dehors, loin, être dans un couloir pour rejoindre Gellert Grindelwald, et ne plus être là, face à toi. Toi qui avance. Il devrait reculer d’un pas, mais il n’en fait rien, comme si soudainement son corps si puissant avait décidé de tout simplement ne plus l’obéir. La bête en veut plus, elle veut savoir, elle veut toucher et goûter. Elle ronronne tout bas en lui, dans son ventre et son poitrail, enchantée de voir la femme s’avancer. Et lui ? Trop faible pour se détourner.

Et la remarque arrive enfin. Il hausse légèrement un sourcil. Il imagine un instant le Ministre choisir un costume pour lui : l’idée lui semble terriblement grotesque et en même temps, très plaisante. Il sait, que fut un temps, leur proximité était réellement, leur promiscuité tangible. Aujourd’hui, tout est si diffus et lointain, les années sont passées par ici. Il ne reste plus que les mensonges et les manipulations. Grotesque et blasant. « Sa tante. » Il ignore pourquoi il dit la vérité. Parce que c’est toi ? La vérité ne change rien au ridicule de cette scène.

Il relève la tête, le menton, lorsque tes doigts s’approchent, et attrape cette cravate que tu remets en place. Il inspire légèrement, avale sa salive, avant de glisser ses doigts contre les tiens. Son sourire est infime, entre regret et retenu. Il voulait éloigner tes doigts de lui, de sa gorge, de son corps qui rayonne de chaleur. Il le fait, mais trop lentement. Le contact a duré trop longtemps, trahissant cette lutte interne. « Cesse de jouer, je te prie... » Rappel à l’ordre, il te tend la main pour l’aider à tenir cette promesse, cet engagement que vous avez pris. Pour oublier que derrière toi il y a un bureau, qu’il pourrait tout simplement te pousser, et remonter ta robe sur tes cuisses. Qu’il pourrait baptiser ce bureau avec toi, et que tu t’en souviendras jour après jour en venant ici, travailler dessus.

Il s’en veut d’y penser, d’être faible. Il rejette l’idée, mais les images reviennent sans cesse.

Enfin, il réussit à éloigner tes doigts, et surtout à les relâcher, non sans laisser son pouce effleure ton derme vanille. Pourtant il ne recule pas. Il t’observe. Respire lentement, avant de souffler, si bas : « Comment vas-tu ? » Parce que cela fait longtemps qu’il ne t’a pas vu. Parce que te voir ravive toujours milles pensées, milles souvenirs, ces combats jamais mené. Et même si sa condition serait acceptée, il sait que tu resteras inatteignable, les mœurs ne sont pas prêtes de changer.



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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyMar 28 Juil - 10:44

Qu’il est dur de respecter ce qu’ils s’étaient promis de ne pas faire. Cela avait été toujours le cas dans le fond avec lui. Ni l’un, ni l’autre ne résistant bien longtemps, l’interdit trop grand et trop frustrant. Il est la lune et elle est le soleil mais l’un ne peut aller sans l’autre et irrémédiablement, ils s’attirent autant qu’ils se repoussent. Il est ce qu’elle ne peut avoir autant qu’elle l’est aussi pour lui. Naiara a choisi sa vie depuis bien longtemps acceptant des choses du patriarcat environnant mais gardant une liberté qui fait jaser, envier. D’une certaine façon, lui, Perseus représente cela pour elle. Ironiquement.
Elle ne sait pas si elle doit s’offusquer qu’il ne la regarde pas dans les yeux mais elle sait qu’elle n’aime pas vraiment cela. Cela lui rappelle une certaine supériorité qu’elle a sur lui alors qu’elle ne la souhaite pas vraiment. Pour elle, Perseus reste un sang-pur, sa maladie est malheureuse mais ne devrait pas le discriminer. Un contrôle des loup-garous est certes nécessaire mais elle n’est pas d’accord sur toutes les règles établies dans ce monde. Naiara est sur le point de lui dire, légèrement agacée d’arrêter cela. Cela la gêne et est inutile. Pas de cela entre eux même si la situation d’aujourd’hui est différente de toutes celles qu’ils ont connus. Quand enfin, il relève le regard, elle est soulagée mais fronce les sourcils. Il ne la regarde toujours pas elle.
« Sans doute. Mais j’ai oublié. »
Naiara hausse un sourcil. Cette réponse très utile mais pas vraiment étonnante. Si Naiara avait l’art de provoquer, Perseus, lui, avait l’art de s’en foutre. Ce qui était autant agaçant qu’amusant. Tant pis. Elle demanderait à sa secrétaire de faire le nécessaire pour s’arranger avec la secrétaire de Gellert.
Enfin les regards qui se croisent. Cela la rassure. Elle se dit qu’elle aime toujours le bleu particulier de ces yeux, ce regard auquel on peut être facilement gêné, facilement intimité mais surtout charmé. Elle a essayé sur une peinture de retrouver ce bleu. La peinture n’a jamais été terminée, toujours dans l’ombre de son atelier parce que, frustrée, elle n’a jamais pu en reproduire la couleur. Naiara n’abandonnera pas. Le simple fait de le voir lui donne envie de réessayer bien qu’elle ne le lui a jamais dit. Des bouts de ses amants, ceux qui comptent en tout cas, elle en immortalisant dans ses peintures jamais exposées. Cela n’appartient qu’à elle et n’appartiendra jamais qu’à elle.
Le roux des cheveux d’Archibald Weasley.
Le bleu des yeux de Perseus Parkinson.
La peau burinée de Lukian Fabregas.
L’or invisible des mains d’Elliott Selwyn.
Le jaune fauve de la fourrure d’Isobel McGonagall.
Le mélange de couleur des visages de Sastya Apraxina.
Le blanc lunaire de Gabriel Potter.
Tous immortalisés. Tous gardés secrets prêt du cœur. Perseus ne fait bien sûr pas exception.
Étrange ambiance dans la pièce attisé par des éclairs électriques invisibles qui n’appartiennent qu’à eux, n’appartiendront jamais qu’à eux. Elle le sait évidemment que quand elle pose la question sur son costume, joueuse, charmeuse, malicieuse, elle est maladroite avec lui.
« Sa tante. »
Toujours aussi fascinant de voir que Perseus parle si peu et pourtant si clairement. Bathilda Bagshot a dû passer un excellent moment à essayer de l’habiller. Naiara aurait payé cher pour voir cela. Mais elle préfère quand il a ses vêtements normaux ou pas du tout. Surtout quand il n’en a pas en fait. Elle n’ajoute rien cependant et vient desserrer la cravate, tentatrice et funambule sur un fil, ne perdant pas l’équilibre sauf s’il la pousse.
Doigts fermes qui se posent sur les siens. Il écarte sa main et elle le sent fébrile.
« Cesse de jouer, je te prie... »
Petite moue de Naiara qui pourtant vient effleurer le derme de sa peau dans une caresse. Caresse mutuelle d’une tension qu’ils ne connaissent trop bien.
« Tu aimes cela quand je joue. »
Mais peut-être a-t-il raison. Peut-être faut-il être raisonnable. Cela l’ennui d’avance. Elle ne se recule pas pour autant, reste face à lui.
« Comment vas-tu ? »
« Frustée. » Tant par lui que par son idiot de mari. « Mon fils est rentré à Poudlard ce matin même. » Le visage se transforme et devient plus doux. Naiara sourit passant de tout à rien ou de rien à tout. « Et je prends mes fonctions aujourd’hui, cela va donc bien. »
Elle veut se détourner mais c’est plus fort qu’elle : elle vient attraper ses doigts et le tire. Toujours tactile et jouant peut-être encore, elle veut qu’il la suive mais le colosse fait toujours bien ce qu’il veut. Elle aurait bien aimé vouloir lui retirer le premier bouton de sa chemise… Mais elle sait qu’elle ne s’arrêtera pas là. L’idée pourtant devient obsédante.
« Tu bois au travail ? » La question est posée sérieusement. Elle ne veut pas qu’il parte tout de suite mais elle sait que s’il reste trop longtemps, elle va craquer. Pourtant, le savoir ici est agréable. Il lui a manqué. Sa baguette s’agite et elle vient servir magiquement deux verres de rhum. L’un lévite vers lui et il peut le prendre s’il veut.
« Et toi, comment vas-tu ? » demande-t-elle enfin sans le quitter des yeux.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyMar 28 Juil - 13:55

Il existe des armes contre lesquelles on ne peut rien faire. Cette moue qui glisse sur ton visage, presque boudeuse, presque malicieuse, il ne peut rien y faire. C’est quelque chose qui réchauffe son cœur, qui opère sur la dureté de ses traits. C’est comme si les liens se déchainaient, les cordes lâchaient soudainement, l’étau à ses poignets et sa gorge s’ouvraient. Cela fait fondre la muraille de glace, et l’ombre d’un sourire se glisse sur son visage. Mais il le réprime vite. Il ne veut pas se laisser avoir, il ne veut pas baisser ses gardes. Il ne veut pas retomber encore dans tes filets, dans tes draps, goûter à ta peau, à tes lèvres et se rappeler ensuite qu’il n’aura rien de plus. Juste les prémices d’un fantasme, d’un rêve, celui si cruel, qu’il peut toucher des doigts mais jamais l’attraper. Tu es fumée, tu es vapeur, tu es ombre, tu t’échappes sans cesse et ta vie continue, file à si grande vitesse. « Tu aimes cela quand je joue. » Ni toi, ni lui ne vous écartiez. Malgré les mots, malgré les craintes, l’attraction est trop forte. Juste un pas et il pourrait sentir ton corps contre le sien. Juste un pas et il pourrait deviner tes formes et sentir ta chaleur au travers de vos vêtements. « Seulement quand je maîtrise les règles. » Mensonge, il adore jouer les yeux fermés, se jeter dans l’inconnu, il s’y prélasse. L’ennui, il déteste, méprise, et c’est bien pour cela qu’il est si vivant avec toi. Spontanée et si vivante, tout semblait normal. Il était si bien dans cette dynamique dangereuse, où chaque fois était surprise.
Tu parles de ton fils, et un léger sourire encore se glisse sur ses lippes et bientôt il disparait. Il parle, bas, si bas, si calme, tout au plus : « Esteban doit être tellement grand maintenant… » Ce n’est pas arrivé souvent, mais il se souvient très bien, des rares fois où il a vu tes enfants. Lorsqu’il était là comme modèle, où Esteban se moquait car il était incapable de tenir en place, où il a fini par jouer à la balle avec lui, et à le faire monter sur son dos au lieu de simplement poser pour toi. A jouer au loup-garou. Il essaie, Perseus, de s’imaginer à quoi doit ressembler ton fils aujourd’hui, comme les autres bambinos. Il se souvient de la couleur de leurs peaux, de leurs odeurs à chacun d’eux, ces mêmes odeurs qu’il retrouvait parfois sur toi, contre tes bras, ou dans le creux de ton cou. C’était si fascinant, si chaleureux.
Tu parles de ton poste, et il souffle, sans émotion aucune : « Félicitations… » Il ignore tout de ton poste à ta fonction, il sait juste que c’est assez pour avoir une personne là pour monter la garde devant ton bureau en talon aiguille et gérer ton agenda.

Tu attrapes ses doigts et l’attire. Il réagit tardivement, mais finit par se mettre en mouvement, alors que son bras est déjà tendu entre lui et toi. Il suit, et ta question lui arrache un léger souffle amusé : « Au travail ? » Il a sincèrement envie de rire, c’est presque si doux, si naïf dans ta bouche. Il pourrait presque y croire, que tout ceci est un travail. Cela rend simplement la réalité un peu plus acceptable, pour toi, pour les autres. « Ce n’est pas vraiment un travail à proprement parler. » Ou alors il travaille nuit et jour, prêt à débarquer dès que la douleur dévore son échine, lorsque son ombre est loin de celle du maître. Pour toute réponse, il attrape le verre. Il l’hume, évidemment, il en apprécie les couleurs. Odeurs multiples qui lui rappelle encore une fois des souvenirs. Tout est souvenir avec toi, une vie dans le passé, plus rien dans le présent et encore moins dans le futur. Il y a comme une vague nostalgique sur le faciès de pierre, avant qu’il ne se fige de nouveau. Des émotions fugaces mais pourtant bien réelles. Il l’expérimente à peine, sitôt arrivées, qu’il les éloigne si vite. « Une éternité. » Le rhum de bonne qualité. Il en prend une gorgée. « Je crois qu’il va falloir que tu me donnes ton contact. » Une deuxième gorgée plus franche, trahissant son goût profond pour l’alcool, pour ces saveurs prononcées et si familières, presque rassurantes. « Et toi, comment vas-tu ? » Il repose son regard sur toi, croise tes prunelles, comme pour savoir si tu es sérieuse, ou si la réponse t’intéresse vraiment. Mais au fond, il ignore quoi répondre. Va-t-il bien ? Aussi bien qu’un esclave qui porte un costume ? Aussi bien qu’une personne qui n’a plus à se réveiller en sachant qu’il va devoir tuer pour sa vie ? Aussi bien qu’une personne qui n’a aucune envie d’être l’ombre du Ministre de la Magie mais qui doit simplement l’être ? Sa réponse ? Perseus Parkinson hausse simplement les épaules. Puis il termine son verre et le garde à la main. « Je ne t’aurais jamais imaginé travailler au Ministère. » Trop libre, trop vraie, trop solaire pour ça. Mais le monde change, tu as continué à avancer, là en est la preuve encore, l’appel à la dure réalité. Il regarde la fenêtre derrière ton bureau, et la magie ne leurre pas la bête : il se sent enfermé et en cage. « Ce bâtiment… » Silence. « Ça ressemble à une immense fosse. » Cela lui rappelle les arènes d’une autre manière. Cela grouille de monde, de vie, de mensonges, de travail. C’est une fourmilière sous terre.  « Les grands sorciers qui se terrent… » Cela l’amuse un peu, mais en réalité il n’aime pas être ici, il étouffe, comme dans ce costume. Il n’est pas lui, il joue une pièce dont il ne connait aucune ligne.

Il repose son regard sur toi. L’envie de glisser ses doigts dans ta crinière, de venir poser ses lèvres contre ta mâchoire, derrière ton oreille, humer le parfum de ta peau, de tes cheveux. Juste étreindre ton corps. Et puis quoi ? Et puis rien.
Il t’observe trop longuement.

Et le loup échappe un léger grondement sourd, lorsqu’il sent l’envie, la tension prendre ses membres, pour réduire l’espace. Ce n’est qu’une envie, vouloir t’embrasser. Grondement qui réprime l’envie, où il détourne le regard, et il vient déposer délicatement son verre sur un meuble.
Il inspire profondément. C’est dur. De partir maintenant. Mais cela sera toujours plus simple que de partir après avoir céder.



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Naiara Fabregas
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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyVen 7 Aoû - 16:10

Elle aurait cru qu’avec lui la passion s’effriterait, s’essoufflerait durant les longues semaines et mois d’absence. Il n’en est rien, heureusement. Perdre cela serait le perdre lui et malgré ce qu’elle veut bien lui montrer, afficher, il est une composante de sa vie. Celui qui aura eu le privilège de la rétablir en tant que femme et non plus en tant que mère à l’époque où elle sortait de deux grossesses qui ont changé son corps de manière définitive. D’une certaine manière, il lui rappelle toujours qu’elle est femme, désirable, aimée ? Aimée, elle ne sait pas, mais désirable, cela lui suffit, surtout avec lui. « Seulement quand je maîtrise les règles.» ose-t-il et elle sourit, amusée et le fixe. Jeux amusants plus ou moins sérieux entre eux qu’ils n’ont jamais laissé de côté au final.
Le sourire qui passe sur ses lèvres à l’évocation d’Esteban renforce le sien. Il était rare que Naiara présente ses amants et amantes à ses enfants. Quelque part, Perseus avait la primauté sur cela et en réalité, Esteban et Haydée, trop petits pour comprendre alors avaient bien accepté sa présence. Quoiqu’Haydée avait eu souvent peur de lui, à se réfugier dans ses jupes à elle.
« Esteban doit être tellement grand maintenant… »
« Il fait le grand. » Nuance. Naiara le sait déboussolé depuis le départ de Lukian et à raison. Il se prend pour le petit homme de la maison mais elle reste sa mère. Aussi lui apprend-t-elle à être patient, son tour viendra tôt ou tard. Le sujet passe ensuite à son poste et le félicitations soufflé n’a aucune joie. Elle ne s’en formalise pas. Elle a l’habitude avec lui si éloigné des réalités émotionnelles. Elle s’était souvent demandée comment ils avaient fait toutes ces années durant. Si différents, elle qui respire la vie et la spontanéité. Lui qui n’est plus qu’un amas de neutralité. Naiara avait toujours su que ça marchait entre eux d’une certaine manière, peut-être pas conventionnellement, mais Naiara ne recherchait rien de conventionnel sinon, son mariage ne serait pas tel qu’il était.
« Au travail ? Ce n’est pas vraiment un travail à proprement parler. »
Il est vrai qu’il n’avait pas vraiment le choix, ne l’avait jamais réellement eu en fin de compte. Elle aurait peut-être dû se taire mais elle hausse les épaules : elle ne l’a pas vraiment blessé et il a l’habitude de ce genre de comportement, elle n’allait pas non plus changer le sien, après tout, c’était pourquoi aussi il revenait toujours et elle aussi. Mais la question était plus pratique vis-à-vis de Gellert. Evidemment qu’elle savait que Perseus s’en fichait. Mais Naiara avait malgré tout bonne impression à faire à son patron direct, le Ministre de la Magie. Quand bien même était-elle dans ses bons petits papiers, elle ne voulait certainement pas rendre hors jeu un de ses gardes personnel. Cela ferait mauvais genre pour l’image du Ministre lui-même et elle était aussi embauchée pour cela.
Mais elle le voit quand même attraper le verre, humer et elle ne le quitte pas des yeux un seul instant, toute tournée vers lui. Elle se rappelle de ces fois où elle ne savait plus ni quelle heure il était, ni combien de temps ils avaient passé ensemble. Il était si facile de se laisser aller à des choses plus simples avec lui, si facile d’oublier les préoccupations de la femme mariée et mère qu’elle était. Elle se souvient des moments d’ivresse physique tant amoureuses qu’alcoolisées, des cris de plaisir ou de colère et frustration. Elle se souvient avec un élan de nostalgie qui se traduit par une mèche grise dans ses cheveux. Elle savait bien sûr qu’il ne s’agissait là que de souvenirs et que même s’ils avaient été bons et qu’elle en redemandait encore, ils n’avaient aucun avenir ensemble.
Bien sûr que Naiara s’inquiète. Il reste important pour elle à bien des égards quand bien même ne le traite-t-elle pas bien parfois ou tout du moins pas à sa juste valeur.
« Je ne t’aurais jamais imaginé travailler au Ministère. »
Elle hausse un sourcil.
« Pourtant, j’ai travaillé quinze ans en tant qu’amabassadrice de Cuba ici même, mais je l’admets, c’était avant que nous nous connaissions. »
Si lointain son temps ici. En réalité, même si elle travaillait en tant qu’ambassadrice, elle avait la plupart du temps été partout sauf dans son bureau, préférant largement être sur le terrain à Cuba chez elle, ce qui ne signifiait pas qu’elle n’avait pas fait du bon travail, bien au contraire. Même le soleil ne pouvait rester enfermer ici. Les choses changent cependant et Naiara sait qu’elle doit penser à ses enfants, se mettre à l’abris et elle adhère aux idées de Gellert alors c’est un mal nécessaire. Elle reste cependant libre. Son temps n’est pas entièrement alloué à ce travail et elle ne se forcera jamais à quoique ce soit. Ca a toujours été comme cela et son privilège d’être riche, cela va sans dire.
« Ce bâtiment… Ça ressemble à une immense fosse. Les grands sorciers qui se terrent… »
Elle l’observe longuement là, devant la fenêtre magique, imprime ses traits dans son esprit dans son costume qu’elle trouve parfait.
« Et c’est ce à quoi Gellert s’attelle : nous faire sortir de terre et que les astres que nous sommes brillent enfin à leur juste place. »
Et elle y croit parce qu’elle aime bien l’orateur qui a sorti ce discours. Ces idées font écho à sa vie, ce qu’elle a vécu et lui aussi fait partie de ce dessein.
Regards qui se croisent de nouveau. Son palpitant bat le rythme et elle ne se dérobe pas, pas honteuse, ni soumise, juste vivante et confiante comme toujours. Il s’approche et elle croit défaillir. Elle a envie elle aussi de se jeter à son cou, poser ses lèvres sur les siennes, le sentir.
Mais ils se sont promis.
Ils sont censés être plus fort que cela sauf que l’onde de leur lien n’est plus à refaire. Ils le savent pertinemment tous les deux. Et elle fait un pas, réduit la distance. Elle n’y arrive pas, c’est plus fort qu’elle…
Trois coups à la porte.
La tension qu’elle exalte dans un soupire, peut-être que Merlin a entendu leur lutte interne et tente de les aider. Que c’est gentil de sa part.
« Entrez. » dit Naiara avant de faire un pas en arrière.
Secrétaire qui passe la tête et ne semble rien remarquer ou fait exprès de ne rien remarquer.
« Madame Fabregas, votre prochain rendez-vous vient d’arriver. Dois-je le faire entrer ? »
Frustration ultime. Naiara se tourne charmante vers la secrétaire et lui dit que oui avant de s’éloigner de Perseus, rétablir une distance nécessaire.
Et pendant son prochain rendez-vous tandis que Perseus est parti à ses occupations, elle viendra récupérer son verre à lui à peine entamé, y déposera ses propres lèvres dessus. Ce n’est peut-être pas un baiser mais c’est déjà goûter ce qu’il a goûté et c’est suffisant.
Pour l’instant.

(…)

C’est l’enfer au Ministère. Tout le monde est pris par ses occupations et ceux des collègues qui n’ont plus de magie. Réunion de crise sur réunion de crise. Naiara est nerveuse. Sa propre fille a été empoisonnée, perte de magie. Naiara fume beaucoup, enchaine les cigares. Elle a même pensé qu’elle pourrait surement prendre autre chose que du cigare tellement son état est nerveux. Elle s’inquiète pour sa fille qu’elle couve de toutes les attentions du monde. Elle a renvoyé Esteban à Poudlard après le mariage. Elle doit gérer la boutique, son esclave est sans magie aussi donc inutile. Elle doit gérer au mieux la crise et les réunions avec Gellert s’enchainent. Elle fume encore et encore. Essaie de ne pas paniquer pour Haydée, culpabilise que ce ne soit pas elle qui soit touchée. Pourquoi pas elle ? Pourquoi sa fille à la place ? Naiara défaille et à la fin d’une réunion sort un peu en trombe, décide de trouver un endroit calme où elle peut fumer et qu’on lui fiche la paix.
Rentre dans les toilettes des hommes, parce qu’elle sera moins embêtée que les femmes qui voudront jacasser.
Les toilettes sont grandes, il y a plusieurs cabines, un grand miroir, des grands lavabos. La cubaine vient ouvrir chacun des cabinets pour voir s’il n’y a personne. Elle est seule et soupire de contentement. Naiara vient s’asseoir près d’un sur le marbre et allume sa cigarette.
Que ça fait du bien de fumer sans être interrompue toutes les cinq minutes.
La porte des toilettes s’ouvre et elle lève les yeux au ciel.
« Les toilettes des femmes sont libres. » dit-elle, agacée et avec son accent espagnol marqué.
Oh et puis, quand l’homme verra qu’il y a une femme, il ressortira immédiatement, trop embêté.
Pour une fois que le côté coincé des anglais lui sert !
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyMar 18 Aoû - 13:07

/!\ attention, poste avec contenu très vulgaire (insultes diverses et variées) non mis sous hide/spoiler !



(7 sept 1914) – (lune gibbeuse décroissante) – journées de liberté défoncées par cette humanité arriérée, souillées par la lune elle-même. Fatigue et agressivité, fatigue et animalité. L’homme a abandonné son carcan de chair pour rejoindre le costume de la bête poilue, dégoulinant de la salive affamée. L’homme est agacé, l’homme a contemplé cette dure et risible réalité : les voir, ces putains de vers putrides, se tortillant de douleur, agonisant car ils ont perdu le saint graal, cette catin de magie. Il a ri à gueule déployée, il a senti l’ironie du sort lui brûler la gorge d’amertume ! Oh cette chienne de vie, il aurait pu être libre et observer la pleine lune, la défier, mais non ! Ces crevures de sorciers hautains ne peuvent plus rien faire seuls, mais lui ? Oh non, toujours lié, condamné à suivre son amante la lune. Elle l’a éteinte de toute sa force, elle l’a sucé jusqu’à sa moindre vitalité, déjà asservie la journée par le Ministre pour courir après un mythe, pour le protéger comme un ennemi invisible, pour renifler le poison. Non, il est tombé de fatigue chaque matin, le corps meurtri, le cœur blessé. Doit-il se prétendre supérieur ? Sa magie est-elle meilleure, plus forte, plus présente que ces orchidoclastes privilégiés ? Il rit vert, il rit jaune, il s’étouffe dans cette folie incensée, et il peste.
Le corps douloureux, les nerfs à fleurs, il se remet de ces dernières journées exténuantes, de ces nuits bestiales. Il est fatigué, il est violent et brusque, désagréable et animal. Il est la bête, le gladiateur qui est dans l’ombre du mage puissant, il est le molosse qui montre les crocs. Aucune patience, aucun détour.

Il s’éloigne, s’enfuit presque lorsque la pause sonne son glas, à moins qu’il ne l’ait lui-même arraché de ses griffes.
S’éloigner de ces humains.
S’éloigner de cette agitation permanente, de cette peur frénétique.
La bête n’est pas totalement endormie, affolée par toutes ces émotions fortes, prêt et désireux de les dévorer, à pleines dents, y plonger ses griffes et tout déchirer, dévoré, avalé. Mais l’humain doit lutter, il doit reprendre sa place.
Tout va si vite, tout s’agite, et la fatigue tire jusqu’à ses fibres musculaires douloureuses, jusqu’à ses yeux fatigués, jusqu’à sa patience inexistante.

Alors il pousse la porte des toilettes pour hommes, son être entier brûlant des transformations précédentes, la peau brûlante sous le travail de son organisme. Il respire la force, il respire l’animal. L’instinct est titillé pour s’éloigner de lui, vous souffle de ne pas le contre dire, le bousculer ou même le regarder dans les yeux. Il n’est pas encore parfaitement homme, il est la bête déguisée encore dans un habit respectable.

Personne, il ne veut voir personne. Il veut juste calmer son palpiter, et ses envies de violence qui brûlent son sang, qui rongent ses os.

Il laisse la porte retomber derrière lui.

L’odeur de tabac flotte dans l’air. Une odeur familière.
L’odeur encore de cette femme.

Il échappe un grognement.

Pourquoi faut-il qu’il te croise toujours lorsque la lune l’affole ? Pourquoi cette pute de destinée recroise toujours son chemin avec le tien, lorsque c’est le plus dur ? Les obstacles l’emmerdent, il n’a plus rien à prouver ! Il n’est ni libre, mais si fier. Cette promesse, à quoi elle tient ? A quoi elle sert ? Un engagement insensé de plus ! Ces sorciers si supérieurs, qui se sentent permis de tout ! Ne pas toucher la destinée de cette femme qu’il n’aura jamais, ne pas souiller la première dame car elle est le visage d’une nation (si seulement ils savaient comme elle couine et réclame, cette catin en manque), ne pas se glisser sur le chemin du mage le plus puissant (si seulement il pouvait cracher que cet homme en plus d’être mêlé n’est qu’un sodomite drogué alcoolique, il serait si beau le visage du grand sauveur !), ne pas, ne pas, ne pas trop de choses ! Il va juste leur pisser sur la gueule et on en parlera plus.

« Les toilettes des femmes sont libres. »
« Parce que tu as décidé d’être un homme aujourd’hui ? »

Il grogne, un peu plus brutal. Au fond, il s’en contre fou, d’où tu te planques, de qui tu es aujourd’hui. Il t’a déjà vu jouer, il a déjà joué avec toi, perturbé et parfois fort peu avenant à ces idées saugrenues. Il n’avait juste pas envie de devoir supporter quelqu’un. Mais tu l’as déjà pris sous ton toit cet animal après les lunes, après ces combats affreux dans l’arène, où en plus de panser la transformation, il y avait les blessures béantes. Tu sais ce qu’il est, tu sais danser avec la bête, et l’homme coincé qui tente de sortir du carcan de poils. Il sait que tu aimes le danger, que tu l’embrasses trop souvent, mais c’est exactement pour cela aussi que rien ne sera possible. Ni avec toi, ni avec d’autres. S’il veut retrouver un quelconque statut… ce sceau est déjà de trop. Le reste du Ministère aussi. Il rêve de sang, il rêve de feu. Saccager le monde, pour danser sur leurs cendres, et peut-être réaliser le rêve de ce fils qu’il a lui-même condamné.

Il avance.
S’arrête lorsqu’enfin il te voit assise au sol à côté des cabinets.
Il hausse un sourcil, sa face de chien n’exprimant que de l’animosité et du mécontentement. Indisposé à la vie, indisposé aux humains.

« Si quelqu’un t’emmerde, je veux bien me défouler dessus. »

Mauvaise idée, te souviens-tu ?

Son sourire est carnassier.

Mais il avance encore, disparait de ton champ de vision et s’avance vers les éviers en marbre. Il remonte les manches de sa chemise avant de plonger ses larges mains sous l’eau et venir mouiller son visage.
Insuffisant à calmer le cœur flamboyant.



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études : a étudié à Castelobruxo de 1880 à 1886, a organisé son emploi du temps pour suivre aussi les cours de danse magique au Brésil
particularité : métamorphomage, son corps fait partie de son art.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: pointillées (perseus)   pointillées (perseus) EmptyMer 19 Aoû - 15:48

Dans l’épaisse fumée de son cigare cubain au goût de tabac, elle ne le vit pas tout de suite. La fumée toxique qui vient donner une ambiance particulière aux toilettes des hommes, Naiara distingue finalement ses yeux avant d’entendre sa voix.
« Parce que tu as décidé d’être un homme aujourd’hui ? »
Grognement brutal. Evidemment, il fallait que ce soit lui et encore lui de tous les hommes du Ministère ! Comme si les réunions qu’ils avaient en commun, elle pour faire son travail, lui pour faire le sien aussi en protection d’une menace invisible mais pas si folle de Gellert, n’était pas suffisant. Naiara lève les yeux au ciel mais n’arrête pour autant pas de fumer, sa main tremblante.
« Cela te plairait-il ? » répond-t-elle du tac au tac, provoquant à souhait.
Il la cherche ceci dit mais en l’observant s’approcher, elle comprend qu’il lutte contre quelque chose. Son loup. Elle n’a pas fait attention à la pleine lune dernièrement. En fait, elle n’y fait jamais attention pour tout dire. Quand ils se voyaient alors c’était lui qui lui disait parfois qu’il ne pouvait pas venir parce qu’il avait un problème capillaire important pendant une nuit, chose qu’elle lui pardonnait aisément comprenant le contre temps. En général, quand elle y pensait alors, elle le prenait avec elle pour les lendemains de pleine lune. S’occuper de lui, lui faire penser à autre chose. L’influence de la lune sur lui en avait aussi eu sur elle, toujours, quand bien même était-ce le soleil qui régissait sa vie malgré tout, femme du soleil. Elle en avait soigné de ses blessures tant physiquement que psychiquement. La plupart du temps le danger qu’il représentait était excitant, elle ne le lui avait jamais caché, elle qui flirtait avec les sensations fortes pour se sentir vivante.
Et elle en avait grand besoin de se sentir vivante en cet instant où elle avait l’impression que le monde entier partait à la dérive et qu’à chaque instant, sa petite fille ne décède brusquement. Une putain de peur qui la ronge depuis qu’Haydée est désertée de ses pouvoirs.
« Si quelqu’un t’emmerde, je veux bien me défouler dessus. »
Elle lève un sourcil.
Oh elle se souvient bien, cela lui était arrivé une fois. Il avait presque tué l’homme devant elle. Elle ne l’avait pas laissé se reposer les heures qui suivaient.
« Si tu pouvais aller casser la figure à tous ceux qui ont empoisonnés ma fille, je t’en serais reconnaissante. Cette fois-ci, je ne t’arrêterai pas. »
Aucune pitié pour les terroristes qui mettaient en danger leur système. Naiara se voyait radicalisée par cette action odieuse. Ils avaient empoisonné des enfants, son enfant. Naiara vient reposer ses lèvres finement maquillées sur le cigare et nerveusement ses cheveux se raccourcissent légèrement.
Elle expire et le voit alors s’avancer, ce sourire aux lèvres. Par la barbe de Merlin, qu’il arrête de sourire comme cela. La pensée qu’ils pourraient bien décompresser tous les deux lui vient et elle souffle un peu plus fort. Une semaine. C’était bien une semaine ? C’était leur meilleur score jusqu’à présent en se cotoyant tous les jours…
« Irrité par la prochaine pleine lune qui arrive ? » commente-t-elle avant de se relever, lissant légèrement sa robe et la remettant correctement. Elle vient se mettre derrière lui et le regarde dans la glace tandis qu’elle le voit se mouiller le visage. Elle reconnait les signes.
« Tu n’as pas été empoisonné toi aussi ? » demande-t-elle, concernée, presque inquiète quand bien même se doute-t-elle que ce serait une libération pour lui de ne pas se transformer… Elle ne le lui souhaitait pas quand même. Tenir toute la nuit, bercer sa fille qui pleurait et délirait lui avait suffisamment retourné le cœur pour savoir qu’elle ne souhaitait cela à personne, même pas à lui.
@Perseus Parkinson
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