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 (-18) fire and blood. (léonide)

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Eden Lestrange
coalition sorcière
Eden Lestrange
crédits : doomdays (avatar) + écrire (signature).
face claim : madelaine petsch.
pseudo : criminal damage.
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Message (ϟϟ) Sujet: (-18) fire and blood. (léonide)    (-18) fire and blood. (léonide)  EmptyLun 3 Aoû - 0:32

fire and blood

eden lestrange & @léonide lestrange



Cette fichue bête ne pouvait-elle pas crever, une bonne fois pour toute ? Ne pouvait-elle pas comprendre qu’on ne résistait pas bien longtemps au courroux d’Eden Lestrange ? Humains, animaux et plantes brûleraient tous en Enfer sous ses mains. Sa dextérité ne s’arrêtait pas au piano : elle maniait également la Mort à la quasi perfection.
Ses griffes se refermèrent autour de la queue du lapin, qu’elle attira violemment vers elle, ignorant les cris de la bestiole. Sa main gauche chercha à tâtons le poignard dissimulé dans une des poches secrètes de sa robe, à défaut de pouvoir utiliser sa magie.
La pauvre chose semblait désormais couiner davantage à la vue de la lame, pressentant certainement le carnage à venir. La bestiole vivait ses dernières minutes, là où le bourreau se réjouissait presque de lui retirer la vie.

Quelques instants plus tard, le carmin de l’innocence se déversait sur le parquet brillant du salon.

Le début d’une simple boucherie.


Spoiler:

+


« Madame… » L’elfe ne parvint pas à poursuivre sa phrase, couvrant instinctivement sa face de ses mains décharnées, hoquetant un cri de dégoût et de stupeur.
Impassible, l’épouse Lestrange déposa le couteau qu’elle tenait entre ses doigts sur la table de travail afin d’ôter le vermeil couvrant ses pattes. Les vestiges du liquide pourpre s’entremêlèrent à la transparence de l’eau, éclaboussant l’évier. Expression paisible sur ses traits fins, ce fut d’une voix légère qu’Eden ordonna les directives à suivre, tout en séchant ses mains entre la douce chaleur d’une serviette propre.
« Minsk, sois donc aimable : j’aimerais que tu entreposes ces morceaux sur un plateau. Le plus beau parmi l’argenterie familiale. Tu porteras ensuite cela dans ma chambre, veux-tu ? » Le regard de l’elfe fit la navette entre les bouts de chaires découpées sur la planche de bois et la rouquine, effaré et révulsé.

Le lapin avait été découpé frais et cru, son pelage soigneusement ôté gisant sur le sol.

D’une démarche chaloupée, Eden remonta à ses quartiers, sifflotant une mélodie allègre le long du corridor. Une fois à l’intérieur, la belle vint se vêtir d’une robe d’un rouge profond, dévoilant ses épaules et pourvue d’un décolleté qui faisait généralement ravage. La favorite d’Endymion et la plus détestée de sa belle-famille. Une aberration, un blasphème, s’étaient-ils époumoné la première fois qu’elle avait osé la porter.
Cela n’avait pas empêché Eden de porter cette robe plus d’une fois, ni de commettre d’autres infamies au sein de cette maisonnée. Demeure qu’elle haïssait et chérissait simultanément : elle n’avait jamais aimé l’austérité de ces murs, autant que l’endroit la fascinait par son ambiance ténébreuse et restait également emplie de souvenirs cruciaux. Telle que la naissance de sa fille, Azélie.
Dernier coup d’oeil jeté au miroir de sa coiffeuse, là où son propre reflet lui souriait. Elle ne s’était pas embarrassée d’un chignon ou une quelconque attache, préférant porter ses cheveux librement le long de son dos. La belle était définitivement superbe, prête à affronter le monde par son insolence apparente. Tout suintait la provocation, sur elle.
Ses yeux bruns dévièrent vers le plateau que l’elfe avait déposé sur le lit, là où les restes du lapin gisaient. Parfait.

Ce fut accompagné de son chef d’oeuvre qu’Eden descendit jusqu’au salon du manoir Lestrange, sûre et certaine de pouvoir y retrouver Léonide. Le vieillard s’y prélassait généralement souvent à la même heure  et en ce jeudi brumeux, personne ne viendrait les y déranger. Tous étaient à l’extérieur, hormis les domestiques. Même Azélie séjournait chez Caecilia.
La peste constata que son instinct ne l’avait pas trompé, une fois arrivée à destination : Léonide trônait sur son fauteuil fétiche, les yeux rivés vers la fenêtre, pensif. Elle lui ferait amèrement regretter son acte, car oui, elle le savait. Droguée ou pas, sa petite voix lui soufflait une vérité : ce bougre ne l’aimerait jamais et c’était lui qui avait fourré ce lapin dans le piano, histoire de lui prouver une bonne fois pour toute qu’elle n’avait pas sa place chez les Lestrange. Eden dérangeait son monde, littéralement.

Mais elle ne le laisserait pas faire.

Epouse légitime d’Endymion Lestrange était-elle et resterait-elle jusqu’à la fin des temps. Elle n’avait même pas besoin de le lui prouver et n’en ressentait guère l’envie.

« Léonide. » chantonna la vipère d’une voix délicieuse et adorable à souhait, arpentant le salon avec grâce jusqu’à sa cible. « J’ai un cadeau pour vous, qui j’en suis sûre, vous sera bien familier. » Et la garce vint alors déposer le plateau d’un mouvement théâtral sur la table basse qui les séparait. Elle avait certainement dépassé les bornes et cela, sans s’en embarrasser. « Cela ne vous dit donc pas quelque chose ? » demanda-t-elle avec une innocence feinte, inclinant légèrement son visage sur le côté.

Ce soir, il ne jouerait pas à l’idiot.
Léonide ne flirtait jamais avec l’idiotie.


Ce soir, les deux ennemies ne feraient que poursuivre une partie d’échecs inachevée depuis cinq ans.

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Léonide Lestrange
coalition sorcière
Léonide Lestrange
crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon)
face claim : viggo mortensen
pseudo : tangerine dream
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études : (serdaigle)
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) fire and blood. (léonide)    (-18) fire and blood. (léonide)  EmptyLun 3 Aoû - 9:16

Hold down your lies
Once upon a time, there was a boy and the boy had a shadow. The two were connected, tethered together. And the boy ate, his food was given to him warm and tasty. But when the shadow was hungry, she had to eat rabbit raw and bloody.
@noumenal


L’homme parle, la voix neutre, le faciès dénué d’expression. Passif. “Combien pour le lapin ?” De nombreux animaux s’agitent dans les cages. Chemin de Traverse. Des familiers vendus pour les jeunes sorciers. C’est un garçon qui tient boutique en l’absence du paternel. Il bafouille, reprend ses mots. “Il… vous comptez l’offrir à quelqu’un ?” Demande le minot, cherchant à se persuader que la fourrure n’ira pas rejoindre les casseroles. Un sourire coule sur les lippes, une déformation, une horreur au faciès blême. “Crois-moi petit, le cadeau l’enchantera.” La transaction est faite. L’animal lui est donné dans sa cage. 

Retour au manoir. Les murs sont vides de présence. Tous sont au-dehors, à voguer d’activités qui n’ont aucun intérêt pour lui. Famille éventrée. Les liens ignorés. Un coup assomme le lapin, l’empêche de couiner à l’aide. La cage est ouverte, la bestiole sortie par ses oreilles. “Voyons si cette garce continue de jouer du piano après ça.” Marmonne Léonide. Le sorcier rejoint la pièce où trône l’objet diabolique, l’infamie ; le piano. Le couvercle arrière est ouvert, laisse voir les entrailles de l’instrument. Assemblage de cordes. Tissage ambitieux. Lestrange y faufile l’animal, l’enroule entre les cordes, l’emprisonne entre les notes. Minutie du travail. Il prend son temps, ne voudrait pas que l’idée soit gâchée. Puis il se recule, s’efface, va s'asseoir sur le siège accompagnant l’instrument. Le coma superficiel s’estompe. L’animal se débat, se défend, cherche une issue. À chaque coup de patte, il s’étouffe, s’étrangle et se lacère. Torture. Le pelage rougit d’un suc évadé des plaies. Une agonie de quelques minutes, juste assez pour y savourer un cognac. Le lapin est entremêlé, jumelé à l’instrument.

La satisfaction de son oeuvre. 
Quelques soubresauts, et plus rien. 
Un massacre. 
Léonide referme le capot... 
cache son cadeau. 

Les heures se sont écoulées. Il est au salon, dans ce fauteuil qu’il occupe chaque soir. Le visage rivé à la fenêtre. Des passants agrippent son attention, des silhouettes pour lesquelles il s’imagine une date de trépas. Le plancher craque sous le poids d’une arrivée. Deux âmes dans la maison. Il sait que c’est elle. Toujours ce même parfum, ce pas léger sur le sol. Lestrange n’a pas besoin de l’observer pour être certain. Eden. Le fruit pourri, l'engeance terreur, le malheur. Un sourcil se hausse au plateau qu’elle lui présente. L’argenterie rougie de chairs en décomposition. “En voilà une charmante créature. Est-ce un nouveau jeu ? Dois-je reconstituer les pièces ?” Les doigts touchent sans dégoût les morceaux de chairs, soulèvent une patte, une oreille. Orfèvre de la mort. Il additionne les morceaux, rejoue la partition, restaure l’animal dépiauté. “Je l’avais nommé Eden, me voilà triste de le savoir déjà mort. Que lui est-il arrivé ?” L’ironie mauvaise. L’utilisation du prénom de la donzelle pour nommer le cadavre, y faire parallèle morbide. Léonide joue l’imposture, la naïveté. 

“Endymion vous abandonne encore pour quelques autres poules ?” L’acide sur les labres. Incapable d’une discussion correcte, de sujets neutres. Les billes cisaillent la silhouette, il inspecte. Rictus tiraille les lèvres. Accoutrement de putain. Toujours enrobée de rouge, la chair à nue. Ce soir, il s’arrête aux mains, les délicates, les mensongères. “Vous avez mal nettoyé vos mains. Apprenez à masquer correctement vos méfaits. On ausculte toujours les mains des potentiels criminels.” 



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Eden Lestrange
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Eden Lestrange
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) fire and blood. (léonide)    (-18) fire and blood. (léonide)  EmptyMar 4 Aoû - 21:16

fire and blood

eden lestrange & @léonide lestrange


Léonide et Eden.
La vérité était qu’ils ne s’étaient jamais accordés et ce, dès les premiers instants. N’avaient pas cherché à l’être par la suite et ne souhaitaient en aucun cas devenir amis. Neptune ne l’avait-il pourtant pas averti ? Lui soufflant sans cesse qu’il serait de bon goût qu’elle entretienne de bonnes relations avec les Lestrange ? Le parrain tendait à affirmer que son quotidien serait plus doux et les opportunités plus nombreuses si elle changeait d’attitude vis-à-vis de sa belle-famille, mais Eden n’en avait rien fait. La garce était tout bonnement incapable de changer, digne fille d’Oberyn Prewett et Kyra Rosier. Un jour, vous finirez comme vos parents, lui avait asséné son beau-père en pleine face. Découpée en morceaux et brûlée dans sa propre maison.
Et pourtant, Eden ne craignait ni la Mort, ni les Lestrange. Irrespect manifeste envers sa belle-famille, insubordonnée et trop révolutionnaire pour être acceptée par ces sorciers conservateurs. Ils avaient ployé le genou face à la rouquine uniquement pour les beaux yeux d’Endymion et la pureté de son sang. Car les autres demoiselles issues de bons partis, elles, étaient toutes prises à l’époque. Qu’ils pensaient pouvoir avoir une emprise sur la jeune Prewett qu’elle était, afin de la modeler à leur manière. Malheureusement, le plan avait échoué.

Eden n’était pas parvenue à s’habituer à ce mode de vie conventionnel, préférant flirter avec le danger et l’incertitude de l’existence qu’elle menait depuis la nuit des temps avec la mafia. L’adrénaline. Les cancans de l’élite sorcière ne l’intéressaient pas et son manque d’intérêt pour les affaires gérées par les femmes du manoir Lestrange avait déçu sa belle-mère.
La jeune femme arpentait uniquement le manoir pour Endymion et Azélie, se réfugiant le reste du temps dans sa musique. Le piano. Instrument qui était son plus grand refuge dans ses moments de solitude et de détresse. Beauté musicale qui horrifiait pourtant Léonide. Lèvres du bougre qui frémissaient de colère chaque fois qu’Eden le provoquait par l’intermédiaire de ses mélodies. Iris de la garce qui pétillaient de malice lorsqu’elle constatait que sa musique était insupportable pour son bel-oncle. Alors, la vipère persistait, toujours plus fort.

Piano désaccordé en début d’après-midi. Adorable bestiole logée à l’intérieur du précieux et gigantesque objet. La rage qui était montée en flèche, tel un brasier. Léonide. La vengeance. Tout était lié. Elle le sentait, le savait, l’affirmerait.
Ce vilain monsieur n’en aurait pas terminé avec elle avant qu’elle ne fuit, le plus loin possible de leur clan. Elle pouvait le lire dans ses yeux, assise à l’opposé, les deux ennemis séparés par la table basse où trônait le lapin mutilé.
« En voilà, une charmante créature. Est-ce un nouveau jeu ? Dois-je reconstituer les pièces ? » Et le maître s’exécuta, machinal et impassible, rassemblant les morceaux sans sourciller. « Je l’avais nommé Eden, me voilà triste de le savoir déjà mort. Que lui est-il arrivé ? » Elle l’étranglerait sans hésiter, si Endymion n’existait pas. Resserrerait l’étau jusqu’à l’asphyxie, lui enfoncerait les ongles dans la gorge et le jetterait dans la Tamise. Ou diluerait son corps, tiens. Mais en attendant, elle aussi, pouvait se mêler à cette comédie macabre. « Je l’ai surpris dans mon antre, vous savez que je n’aime pas que des inconnus touchent à ce qui m’appartient. Je me suis donc dite que cela ferait un excellant met pour votre dîner. » lança-t-elle avec désinvolture, avant de poursuivre d’un ton mondain. « Appréciez-vous ? » Elle le lui ferait avaler volontiers, agrémenté d’un soupçon de poison. L’arme des femmes.

« Endymion vous abandonne encore pour quelques autres poules ? » Regard dédaigneux porté la sorcière à la chevelure de feu, mots soigneusement choisis afin de la froisser. Le problème était qu’il était difficile de la piquer à vif tant le sujet l’indifférait. « Qui vous dit qu’il ne court pas après les coqs ? » Sans doute trop irréaliste pour son esprit étriqué, songea-t-elle. Endymion ne se retenait pas de papillonner ailleurs, avec ou sans elle, avec femmes ou hommes. Les soupçons étaient établis, mais pas les preuves. Les Lestrange ne le toléreraient pas, n’y croiraient pas, la pointeraient du doigt en l’accusant d’avoir perverti le prince héritier. Cela, Eden adorait en jouer et il semblait en être de même pour son époux : les rumeurs n’avaient aucuns effets sur l’Adonis.
« Vous avez mal nettoyé vos mains. Apprenez à masquer correctement vos méfaits. On ausculte toujours les mains des potentiels criminels. » L’art de la parole. Choix de mots bien placés afin de décrire l’engeance du crime. Mais un véritable criminel ne craignait pas les menaces, ni le chantage. S’il savait tout ce dont elle était capable, Léonide prendrait certainement les jambes à son cou. Ou irait se plaindre aux autorités, lancerait une enquête. Quitte à se mettre le patriarche un peu plus à dos. Car si Eden n’était pas la parfaite belle-fille, on ne la touchait pas. Elle restait la mère d’Azélie et on attendait d’elle d’engendrer un héritier mâle. On ne la supprimerait pas avant. « Ai-je un seul jour masqué mes méfaits ? » répliqua-t-elle, doucereuse mais pas moins dangereuse. Eden ne se cachait de rien, la provocation coulait dans ses veines. « Ce n’était qu’un misérable lapin. Je pourrais faire disparaître chaque villageois de cette contrée perdue sans qu’on puisse en retrouver leurs traces. Sachez-le. » souffla-t-elle dans un murmure uniquement audible de son interlocuteur. Et votre corps y compris, fut-elle tenter d’ajouter, avant de se raviser. Le détestait-elle à ce point ? La réponse était plus ardue qu’elle ne l’aurait voulu. « Sachez également que vos lubies n’auront pas raison de moi et ma présence en ces lieux. » Elle resterait et le hanterait jusqu’à capitulation, ou mieux, le rendre fou.

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