| | milk and cookies - bald (tw -18) | |
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Demetria Quirrell sans camp crédits : HOODWINK (avatar) doomdays (signa) prue love (profil) face claim : nathalie kelley pseudo : pisces // clem études : (serpentard) | (ϟϟ) Sujet: milk and cookies - bald (tw -18) Jeu 2 Juil - 13:41 | |
| milk and cookies - @bald ivers flashback - juillet 1886 tw : violences psychologiques et tortureL’enfant braille. Le fond sonore est insupportable. Depuis la naissance, l’héritier de la branche mineure des Slughorn ne faisait que pleurer, sans s’arrêter. La tête de Demetria risquait d’imploser. Prête à massacrer l’enfant né, les élans de colère de l’enfant reine, déjà à onze ans, celle qui ne parlait pas assez mais brûlait de rage à cause de son foyer, préparait sa vengeance contre le meilleur défouloir possible : Bald. Elle avait refusé d’accompagner sa mère pour aller le chercher. Elle n’avait pas quitté, et finissait d’écraser les dernières herbes de sa préparation. Ses mouvements étaient brusques, et elle se sentait déjà fière du sourire de dégoût qu’il aurait en buvant ce qu’elle avait fait. Demetria était insidieuse, et cela, depuis qu’elle avait compris que Bald était la cause de tous les maux de leur famille. Ainsi, la violence de ses actes étaient justifiés. Si sa mère était folle, c’était la faute de Bald, et personne d’autre. Si ses parents se déchiraient, et se haissaient, aussi. Preuve étant, à peine parti à Poudlard, sa mère se retrouvait engrosser. Alors, il allait payer d’être partie, l’abandonnant à supporter quelques mois de mièvreries, puis la colère, encore, de ses parents qui ne voulaient pas d’autres enfants, encore une fois, Bald a frappé, il n’était pas là pour éviter cela. Et désormais, Demetria devait supporter les bruits insupportables d’un enfant en manque d’attention. La jumelle, plus silencieuse, avait eu l’audace de vomir dans les bras de Deme. Elle avait ainsi choisi qu’elle la haïssait.
Elle lisse sa robe d’été, les cheveux longs d’une dame, et serre la tasse de thé entre ses mains. Elle ne toque pas, entre dans la petite pièce qui lui sert de chambre, et s’assied sur le lit. “Reveille toi.” L’ordre ne laisse pas la place à une quelconque contestation. Il semble si surpris de son arrivée soudaine, et quand leurs regards se croisent, Demetria tente un sourire malhabile pour l’amadouer rien qu’un peu. Comme si quoique ce soit en son absence avait pu changer en bien. Elle lui tend la tasse et lui dit simplement : “Bienvenue à la maison.” Pas celle de Bald, celle de Demetria. Il n’était qu’une poupée avec laquelle elle jouait. Sa baguette trône sur la table de nuit de fortune. Echange intelligent, Deme lui laisse la tasse et prend la baguette. “Alors, ils t’ont reconnu comme un vrai sorcier ? Incroyable, tu es un si bon comédien, Bald !”. Elle fait tourner le bout de bois entre ses doigts, passe le bout sur le visage du garçon, menacé par son propre objet. “Tu crois qu’elle peut marcher sous mes doigts ? Je pense que oui, père m’a montré comment faire…” Elle la prend des deux mains, et menace de la briser, un sourire mauvais, mais ne va pas jusqu’au bout de la flexion. Pas cette fois. Gare à lui s’il tente quoi que ce soit. “Bois. Je ne t’ai pas ramené un thé pour rien.” Bien sur, qu’il se méfie de la gamine. Parce que Demetria n’a pas changé, non, elle s’est enragé. Et il n’était pas prêt à supporter ce qu’il avait crée pendant son absence. |
| | | crédits : avatar (jenesaispas), gif (clem) face claim : michael fassbender pseudo : figaro études : poudlard promotion 1885, griffondor, études arretées en 5ème année particularité : animagus, coup de nez à tous ses professeurs le traitant d'incapable, ours brun tirant vers légérement vers le roux, symbole du gros nounours mal léché | (ϟϟ) Sujet: Re: milk and cookies - bald (tw -18) Sam 4 Juil - 18:52 | |
| flashback - juillet 1886 tw : violences psychologiques, sang et tortureLes braillements de l’enfant n’empêche en rien le sommeil salvateur, bienvenu, le retour au bercail, le moment tant apprécié par tous les sorciers en manque des leurs et pourtant le petit homme déjà bien grand n’avait fait que retarder l’instant. Pas de retour à noël oh non, il avait profité du calme régnant dans les bâtiments, de la sensation de paix et bien être qui l’envahissait. Libre, il l’était loin de cette famille qui n’avait jamais vu en lui l’un des leurs. Il l’avait toujours su, le père ne cessant de le dévisager, leur nom qui n’était jamais devenu sien, il était la pièce rapportée nécessaire pour satisfaire la capricieuse enfant, pour lui apporter une compagnie bienvenue. Pour faire de sa vie un terrible enfer. Les affres des tourments n’aveint pris leur vraie nature que loin de la sorcière, que loin des supplices, que dans cette nouvelle demeure où il était aimé ? Où il avait une amie. Où il n’était pas ce sous sourcier où les murmures odieux disparaissent complétement. Mais il le savait, l’échappatoire ne serait que de courte durée et maintenant que le bonheur avait été gouté, le retour en arrière était amer, compliqué même. La première nuit qu’il refusait de voir cesser, dormir deux mois, le temps de rentrer, de ne plus être ce sous homme, de revenir davantage entier et le manque d’Edel déjà. Sourire dans le sommeil lorsque les pensées songes s’égarent vers elle. La douceur devient lointaine, le réveil en sursaut la présence qui n’est pas à chercher, elle seulement elle. Elle qui vient, qui réveille sans ménagement et il obéit, trop vite, trop habitué et pourtant n’arrive pas à feindre ce qui était pourtant si facile autrefois. Il sait que tout ne sera pas beau, que les marques sur le corps ne font que le prouver. L’enfant est capricieuse, haït autant qu’elle n’aime. Détruit autant qu’elle construit. Et ce tout se mélange, se poursuit, continue encore et encore, jamais ne cesse. La tasse tendue, le sourire, un cadeau de paix ? Peut-il vraiment y croire ? Peut-il ? Pas vraiment, pas totalement, oh non, tout est trop lointain, tout est trop compliqué finalement. « Merci. » Les habitudes ont la vie dure, toujours la remercier, toujours la considérer sur ce piédestal qu’elle sait elle-même construit depuis des années, considérer l’autre comme inférieur, toujours… La baguette attrapée, la peur d’un instant, le non qu’il se retient de prononcer, sait que pour le peiner, elle réduirait l’objet à néant, la magie, le besoin, certes, il n’est pas des plus doués mais il progresse, fait de son mieux. Il tente en tout cas, apprécie cet objet, l’un des seuls à sa possession. Les mots peinent le cœur, réduisent les objectifs, renforcent les commentaires négatifs des professeurs. Non, il n’est pas doué mais il ne ment pas, ne feint pas, il est sorcier, tout comme elle, presque. Jamais à voix haute il ne l’avouera pourtant, certain du châtiment horrible qui l’attendrait. L’objet convoitise et les actions qui pourraient surement la casser, la détruire… « Sans doute… » Elle pourrait la faire fonctionner ? Il ne le sait, les baguettes sont parfois capricieuses, refusent d’obéir à d’autres que leurs propriétaires. « Tu peux essayer si tu veux. » Sourire, l’amadouer, tout plutôt que de la casser, il n’en aurait pas d’autres, il le sait et sans baguette, il ne pourrait point continuer ses études, continuer de vivre dans un monde plus sûr loin d’elle, rien qu’un peu. Les mains continuent, le bruit commence, trop, la peur dans le regard encore enfantin, la supplique silencieuse, elle le sait, le pouvoir qu’elle a entre les mains, elle en joue sans ménagement… Encore une fois. « Merci pour cette gentille attention. » La brosser dans le sens du poil toujours, aller dans son sens pour ne pas risquer le courroux qui vient pourtant si souvent, même quand rien n’est fait pour le provoquer. La boisson attrapée et avalée, il le sait, les chances sont grandes que rien de tout cela ne soit vraiment innocent, que la mixture dont le gout parait étrange cache sans aucun doute un piège, comme à l’accoutumée mais le refus est impossible. Le condamnerait à la colère grandissante de l’enfant, entrainerait bien plus de dégâts. La soumission était finalement la seule réponse à sa survie même précaire. « Il est délicieux. » Leger sourire, mensonge certain, le gout est infect mais toujours tout pour lui plaire, toujours.
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| | | Demetria Quirrell sans camp crédits : HOODWINK (avatar) doomdays (signa) prue love (profil) face claim : nathalie kelley pseudo : pisces // clem études : (serpentard) | (ϟϟ) Sujet: Re: milk and cookies - bald (tw -18) Dim 5 Juil - 12:56 | |
| milk and cookies - @bald ivers flashback - juillet 1886 tw : violences psychologiques, sang et tortureElle est si satisfaite de voir qu’il n’a pas oublié qui elle était. Ce qu’elle pouvait faire. Ce qu’elle savait faire. La slughorn qui ne pouvait rien faire d’autre que détruire. Andrea lui répétait à longueur de temps qu’elle était la mort personnifiée. Qu’à côté d’elle, rien ne pouvait survivre. Elle se sentait affublée d’une croix trop lourde à porter, qu’elle reportait sur le gamin qui était devenu parasite dans sa maison. Lorsqu’on est enfant, les liens qu’on tisse dans son esprit sont particulièrement mauvais. Raccourci facile, idée déplacé qu’on a du mal à imaginer autre chose que la vérité, on pense alors tout savoir, quand on ne sait rien. Demetria était convaincue que Bald était la cause de tous les maux qui frappaient sa vie. Pourtant si elle était un tant soit peu honnête avec elle même, elle assumerait que sa génitrice était atteinte de folie avant l’arrivée du gamin, et qu’elle n’avait en rien besoin d’être attisée par un autre enfant dans le foyer. Mais Deme a onze ans, elle frôle l’adolescence, et seul la colère frappe ses sens, poussée par des hormones qui se battent comme on peut l’imaginer à cet âge.
Elle cherche un sort, qui le frapperait assez pour lui rappeler qu’elle n’a pas besoin de son autorisation pour fait quoique ce soit. mais à la place, elle tente celui que sa mère fait le soir avant de dormir. Elle tente l’incantation sur les volets, qui se ferme immédiatement. Les voilà dans le noir complet. Sa chambre n’est pas très bien éclairé. Il a peur de l’obscurité, parfois. Enfin, elle aime à le croire. Elle se fait chat, et se déplace dans la chambre, trois fois plus petite que la sienne, et depose la baguette sur un livre posé quelque part, elle a du mal à distinguer où, exactement.
- Spoiler:
Sa mixture ne tarde pas à agir. La base de rose a un interet certain. “Oh, j’ai réussi !” Elle hurle presque quand elle voit les épines sortir des bras du garçon. Il est devenu la tige de sa fleur favorite, qu’elle s’amuse habituellement à briser pour ne garder que le bouton. Et lui aussi, elle comptait le casser. Ainsi, il était à l’image qu’elle avait de lui, monstrueux. Des gouttes de sang qui perlent le long des pics sur ses bras, et il souffre. Elle le sait. Mais les épines sont déjà toutes sorties, et elle porte alors un sourire satisfait, soulevant le bras de l’autre enfant. “C’est si beau… Je n’avais pas réussi sur les elfes, sans doute n’étaient-ils pas assez affreux… Qu'en penses-tu ?” Elle le considère en deçà des créatures asservies, coup qui frappe l’âme quand le corps souffre. Elle trouve alors fascinant que le carmin souillé trace des dessins abstraits le long de son épiderme, loin d’être effrayée. Sa mère avait de drôles de lubies sur ses propres bras, qui laissaient des traces indélébiles. Mais que son oeuvre soit si belle, oh, ça, jamais elle ne l’aurait imaginé. Elle se demande alors s’il a souffert autant qu’elle quand elle n’a plus eu personne avec qui jouer. Surement pas. Mais elle avait un été pour lui rappeler que loin d’elle, il n’était rien, inutile, sans intérêt. Ca rentrera, Demetria en était convaincue. L’enfant ne se débarrasse pas de son sourire, et l’observe souffrir. Un côté parfaitement délectable.
Alors, qui est le monstre dans l’histoire ? Elle ? Lui ?
Les deux, probablement. |
| | | crédits : avatar (jenesaispas), gif (clem) face claim : michael fassbender pseudo : figaro études : poudlard promotion 1885, griffondor, études arretées en 5ème année particularité : animagus, coup de nez à tous ses professeurs le traitant d'incapable, ours brun tirant vers légérement vers le roux, symbole du gros nounours mal léché | (ϟϟ) Sujet: Re: milk and cookies - bald (tw -18) Dim 5 Juil - 21:23 | |
| flashback - juillet 1886 tw : violences psychologiques, sang et tortureRefuser serait la solution la plus raisonnable, la seule à laquelle le petit homme devrait penser mais non, il ne le peut, ne sait plus, à oublier, des années à obéir, des années de laisser-faire, des années à tout accepter, bien trop finalement. Des années ayant forgé ce qui est en train de se passer, l’impossibilité de ne pas la laisser gagner, avoir ce qu’elle désire, comme là, comme maintenant où elle envahit son maigre espace. Presque rien, seulement de quoi avoir l’air un peu humain, de quoi paraitre présentable dans la maisonnée, les possessions se comptant sur les doigts d’une seule main. La plus précieuse, la baguette entre ses doigts et la peur naissant, continuant, la sensation que tout pourrait se briser, si facilement, si rapidement, comme elle le fait toujours, parce qu’elle comprend comment agir, parce qu’elle sait comment s’en sortir. Parce que tout prend toujours cette forme. Elle, gagnant, elle emportant tout sur son passage, elle le dominant, pas par la taille et pourtant toujours il lui est inférieur, reprend cette place, cette docilité qui un jour le tuera… Il le sait, le ressent dans les tréfonds de son être sans que cela ne l’empêche d’agir, de continuer dans cette mauvaise direction, dans tout ce qu’elle engendrera, un jour de plus, un instant supplémentaire, toujours. L’objet tant aimé entre ses mains et l’instant qui perdue, qui se déplace si lentement parce qu’elle pourrait tout détruire mais à la place, elle tente, réussit à contrôler ce bout de bois censé être sien. Mais sans doute est-il comme elle l’annonce, un sous-sorcier, incapable de faire obéir à sa personne sa baguette. Elle le domine, une fois encore, réveiller de vieux souvenirs, là, encore présent, des peurs qui ne disparaitront jamais vraiment totalement. Le noir, l’endroit où si souvent il se retrouvait enfermé dans les débuts compliqués, dans la haine d’un patriarche refusant de voir le sale cabot ramené par sa femme. Noirceur qui réveille trop, détruit également, ramène le palpitant, détruit les pensées et fait augmenter la température. - Spoiler:
La douleur vient, cuisante, non, ce n’est pas que la noirceur du moment, c’est bien autre chose, c’est l’air qui vient à manquer, c’est la gorge asséchée. C’est un flot constant de sensations désagréables. C’est retenir la douleur pourtant si grande, tant qu’une larme vient s’écouler le long de la joue, la sensation bizarre, étrange, la sensation de milliers de couteaux s’enfonçant dans la chair de ses bras. Ce sont les volets qu’il vient entrouvrir, rien qu’un peu, ramener un peu de clarté. L’observation de ce qu’il est maintenant, déformé, les bras ne sont plus vraiment, non, à la place des épines, le sang s’écoulant de ce qui vient d’arriver, de se provoquer, d’agir, de la sorte, sans savoir, sans comprendre. Et les larmes que l’enfant n’arrive pas à retenir sous la douleur insupportable mais les cris sont coincés dans la gorge, tente en tout cas la souffrance qui continue, il n’est plus vraiment homme, il est redevenu sa chose, si facilement, bien trop. Et les mots, ils viennent, ils entrainent, ils détruisent, ils renforcent les mauvais aspects toujours, bien trop. La vérité sortant de l’esprit, les elfes n’ont pas été touchés, lui oui et la monstruosité de son être affichée, portée en étendard pas la jeune sorcière. Le silence d’un instant, parce que la douleur gronde, parce que la douleur emporte, parce que la douleur ne laisse plus la place aux propos. Que devient-il ? Cela va-t-il partir ? Va-t-il devenir une fleur ? Tant de questions qu’il ne posera pas, cela donnerait bien trop d’idées à la vile créature, de multiples occasions de le détruire davantage. Quelques instants avant de devoir parler, exprimer, parce qu’elle ne supportera pas ce silence, parce qu’elle le prendra mal, parce que cela enfoncera la douleur, certitude. « le … sort… est … réussi… l’effet est … exceptionnel… » Un faux sourire et surtout c’est exceptionnellement douloureux, encore, et le visage déjà se baisse, retrouve sa servilité devenue naturelle…
Deux mois et tout sera terminé, deux mois pour se retrouver, redevenir homme et non monstre entre ses doigts… Deux mois à tenir… |
| | | Demetria Quirrell sans camp crédits : HOODWINK (avatar) doomdays (signa) prue love (profil) face claim : nathalie kelley pseudo : pisces // clem études : (serpentard) | (ϟϟ) Sujet: Re: milk and cookies - bald (tw -18) Mar 7 Juil - 10:01 | |
| milk and cookies - @bald ivers flashback - juillet 1886 tw : violences psychologiques, sang et torture- Spoiler:
Demetria était-elle née pour écraser les Hommes ? Etait-ce là sa plus grande force, arrivait-elle uniquement à les détruire ? Ne rien construire, son futur est tout tracé au coeur des plantes depuis l’enfance, elle est persuadée qu’elles révèlent des secrets que les humains n’arrivent pas à comprendre assez bien. Le soin des plantes est un travail difficile, et elle se retrouve souvent en équilibre à tenter de doser correctement leur besoin de lumière et d’eau, de murmures et de soin. Certaines plantes sont indépendantes, d’autres caractérielles, et certaines demandent toutes son attention. Alors, elle s’applique à les écouter, à leur donner ce dont elles ont besoin. L’herbologie est le même tour de force que de travailler aux relations humaines, c’est là un secret révélé par son père.
Et encore une fois, ses plus fidèles amies, puisque Demetria n’était pas très entourée dans l’enfance, révélait leurs capacités destructrices. Et dans le chao, l’équilibre de sa vie à le voir souffrir et s’en délecter, reprendre le pouvoir dès gamine, un besoin irrépressible. Elle le laisse observer son talent juste à base d’herbes à thé, et regarde sa mâchoire se serrer, les larmes couler, la servitude à nouveau retrouvé. “Evidemment que c’est réussi, pour qui me prends-tu ? Il te faudra les arracher, mais une fois que je serais parti, je ne veux pas que tu me brises les tympans, l’enfant le fait déjà à longueur de temps.” Un soupir agacé, et elle passe ses doigts sur les traces de sang. Elle recouvre entièrement l’avant bras droit du garçon de son propre carmin, et regarde ainsi à la lumière ce qui rendait le mieux. Bald aurait été plus beau recouvert de la couleur bordeaux, sa peau translucide était si loin de la sienne, doucement dorée lorsqu’elle bronzait au soleil. Les opposés en tout point, elle, pure comme l’or, lui, sombre comme l’âme, souillé par les frasques de la gamine et par sa naissance bâtarde. “Que préfères-tu ? Le rouge, ou le blanc ?” Elle soulève ses deux bras, et s’amuse de voir une grimace déchirer son visage. Puis, elle relâche brusquement les mains du garçon, comme brûlé à son contact. “Raconte moi Poudlard. Prépare moi à ce que je vais vivre là bas.” Elle attend un exposé détaillé. Il lui donne quelques informations loin de la satisfaire. Autant lire un bon vieux livre pour en apprendre autant. Mais il poursuit, et elle hoche la tête de temps en temps. Puis, elle veut l’achever. Elle observe un bras, puis l’autre, et lui vient en tête une idée. Demetria est pleine de surprises. Et rien de mieux que la surprise pour bousculer les âmes.
C’est une épine, ça se brise. Comme une âme. Et la surprise qui fait sortir le cri d’horreur, de terreur, elle recommence derechef. “Je t’ai dis de ne pas me briser les oreilles ! C’est impossible, tu ne comprends rien !” Et l’enfant dans la chambre au dessus d’eux se met à pleurer, encore une épine en moins, il resiste au hurlement, et encore, le liquide à l’odeur de fer tombe au sol.
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