whiskey lullaby (bald)

25 mars 1874. l'île d'Helga accueille son premier cri, le souvenir maternel bien trop vite remplacé, effacé, rayé, seul reste la bague, le dernier vestige du passé. juin 1880. le baluchon dans la main, aucune idée finalement de ce qui l'attend. On ne lui dit rien, rien de plus que ce qu'il doit savoir, il a été adopté par une famille de sang pur, des gens bien, il devient leur pupille, l'imagination du petit garçon bien loin de se douter du traitement qui l’attend. septembre 1885. le train, le départ, l’inattendu, le soulagement, l’éloignement du bourreau, rien qu’un temps mais les manquements certains, les inconnues. Embarquer vers l’école des sorciers, Poudlard, il n’attendait rien, n’imaginait pas grand-chose, assis là dans son coin, et elle est arrivée, si facilement, si tranquillement. Quelques mots pour déclencher un sourire, le premier depuis un long moment. Et il y aura la cérémonie de répartitions, la même maison Gryffondor et la suite, les moments, les instants passés ensembles, ce tout se créant peu à peu, si facilement. Elle l’amie qu’il n’oubliera pas. Jamais. mai 1890. L’empoisonnement, là, devant ses yeux, la presque mort et puis les mots, tout qui vient, tout qui survient, pas vraiment le moyen de se défendre, l’accusation qui tombe. Personne ne te croira prononcé par Demetria, va-t’en avant d’aller à Azkaban, les arguments trouvés, toujours, pour rabaisser, pour détruire, pour compliquer, crime dont il est accusé, partir, loin, fuir avant de perdre la vie. Le baluchon, l’impossibilité de prévenir la seconde moitié de son être, l’amie de toujours et en même temps le cœur qui se brise, se détruit, il sait, Bald en est certain… Il sait et n’a rien fait, ça se détruit définitivement à l’intérieur. 1890-1900. La fuite. La période d’errance, il y aura ces rencontres qui marqueront comme le vieux sorcier, celui qui lui montrera qu’il n’est point cet incapable, celui qui l’aidera à devenir animagus, à faire oublier ses voix intérieures ne cessant de répéter les incapacités, l’impossibilité d’avancer. Ce sera l’école de la vie, les découvertes, les voyages, le monde sorcier mais également celui des hommes quand tout deviendra trop compliqué, pour mieux se cacher, se retrouver. 1900-1903.La descente aux enfers, la passion pour le jeu, trop grande, les dettes venant, s’accumulant, les petits boulots ne payent pas assez, l’alcool est toujours trop vite arrivé dans le gossier, pourquoi ? Comment ? Il ne le sait, seulement un visage perdu dans une foule, un souvenir remonté à la surface et ce besoin de l’oublier, de renvoyer au placard le passé mais rien n’avait marché. Redevenir la mauvaise version, l’incapable, les problèmes à foison, le visage dans la boue et elle, le bout du talon, le visage se relevant, presque comme un mirage qui n’en est point. Edelgard, là, la proposition à ne pas refuser, la main tendue, l’aide nécessaire, ne plus être seul mais bien deux. septembre 1914. Derrière le bar, il voit bien ce qui se trame. Quoi ? Elle n’en parle pas encore mais ce monde est en train de changer et il fera tout pour s’en sortir, égoïstement sans doute mais pas totalement. La seconde moitié de sa vie aussi devra rester hors de l’eau mais comment ? Impossible à prédire elle si encline à se fourrer dans les pies ennuis et il le sent, il le sait, il la connait, les ennuis sont déjà là…

I. Demetria Le prénom que si souvent il a tenté d’oublier qui jamais pourtant ne s’est éloigné, toujours là, toujours dans le fond de l’esprit. Le passé qui revient pourtant à la surface, son visage, ses traitements, tout ce qu’elle a tenté d’inculquer dans son esprit, des idées fausses auxquelles pourtant il croyait à son contact… Le départ de l’île des filles d’Helga, l’adoption qui n’en est pas vraiment une, il est là pour servir, pour aider les elfes, sous-sorcier, travailler dur, bien loin des précepteurs, apprendre par lui-même, se débrouiller pour bien trop de choses finalement. L’enfant pour accompagner la petite fille, le camarade de jeu, le serviteur, la cible si souvent trop. Pour son bien qu'elle répétait, parce qu'il pouvait le supporter, tout supporter, car il était là pour cela depuis toujours, supporter sa compagnie, ses envies, tout simplement. Le gout puissant de la jeune fille pour l’essai-erreur, pour les potions, pour tout ce qui sera tenté. Le caractère compliqué de la princesse, son gout pour la torture mentale, pour rabaisser, pour s’insinuer dans son esprit et le faire divaguer. La possessivité, à elle, son jouet, sa cible, à elle et pourtant il a dû parler vers Poudlard, à elle quand au détour d’un couloir elle lui administre une mixture. A elle, son droit de vie et de mort, l’étendue des dégâts laissés de côté, les cicatrices en aucun cas montrées. Le jeu de dupe que personne n’a jamais deviner, l’influence mauvaise de l’étrange, de celle qui arrivait si bien à se faire passer pour un ange. Et puis, le dernier sacrifice, lui, pour une erreur qu’elle a commise, lui parce que ça ne sera jamais elle. Lui parce qu’il lui est inférieur. Lui qu’elle aura usé jusqu’à le jeter aux ordures. Le souvenir toujours si vivace dans l’esprit, sur la carne également, les cicatrices la parcourant, le résultat de sa personne, de son imagination sans faille. II. Atilius La seconde moitié du bourreau et pourtant loin de prendre le même chemin, la différence certaine, la première sensation venant d’ailleurs, de ce qui n’avait pas été développé jusque-là. Et il y aura ces moments où Demetria ne sera point là, ces instants où tout changera, où ce qui n’aurait dû être qu’un échange de regards deviendra bien plus. Le je t’aime qui sera prononcé un jour, qui ne devrait sans doute pas, la complexité d’un échange à trois. De la position à garder, à appliquer, pour ne point laisser la sorcière se douter du penchant en train de grandir, de naitre en dehors de son contrôle. Comme cette autre sorcière, celle ayant proféré que son Atilius n’était point intéressé par les filles, elle qui a osé toucher à la réputation de sa seconde moitié. La vengeance arrivant et lui ? Le dindon de la farce, la femme qui sait, qui par son acte doublement nettoie l’affront récupère l’être pour sa seule personne. Et Atilius qui ne fait rien, ne dit rien, pas un mot, pas un adieu, il ne veut plus jamais te revoir prononcé par la pernicieuse et lui la croit comme trop souvent, elle s’est infiltrée dans son esprit, en a compliqué le court des pensées, inculquée l’idée qu’il sera toujours un moins que rien, un moins qu’elle, un moins que lui. Et le cœur se retrouve abandonné, le baluchon sous le bras, pas d’adieux, rien que la sensation d’avoir délaissé ce qui aurait été une belle histoire, des sentiments à peine avoués et le cœur déjà ne veut plus se laisser aller. Promesse de ne plus jamais se retrouver dans la position de l’abandonné, de ne plus ouvrir son cœur, de tout garder enfermé, d’être le bourreau et non la victime. III. Edel(gard) La complicité d’un instant, d’un regard échangé, le passé, le présent et le futur, c’est tout et rien à la fois, c’est la seconde moitié de son être et pourtant la seule créature qui ne passera jamais dans ses draps. Edel n’aime pas les hommes et puis même, il ne pourrait, tout se casserait la gueule, Edel c’est l’ame-sœur et on ne couche pas avec sa sœur. Ça ne servirait à rien, ça compliquerait tout pour les mauvaises raisons. Et pourtant, il l’aime bien plus qu’il ne le dit, parler d’amour ce n’est pas son grand fort mais les gestes ne trompent pas. Toujours là pour elle, toujours là pour l’aider, depuis qu’elle a payé ses dettes, qu’elle l’a sorti du caniveau, elle est venue le rechercher lui, une première dans sa vie. Edel c’est la famille, c’est l’ailleurs, c’est tellement de choses qui ne sont pas dites. C’est la protectrice qu’il protège pourtant, de tout, d’elle-même  parfois, souvent même. C’est le duo que rien n’arrête, c’est les coups de gueule parfois, ça crie, ça se réconcilie toujours, ça n’arrêtera jamais. La remercier, il ne pourra jamais assez le faire, il aurait pu tellement mal finir sans elle, en crever sans aucun doute. Edel c’est le phare le ramenant vers la raison, tentant de lui inculquer un minimum de savoir-vivre mais ça ne fonctionne que rarement. Tout se dire, ne rien se cacher ou presque, il sent bien cette légère cassure, cette aura un peu mystérieuse parfois, il la connait trop pour ne point remarquer mais ne dit rien, pas encore en tout cas. A quoi cela  servirait de forcer ? Elle parlera, il le sait, quand le moment viendra et il boira un coup avant de chercher comment arranger les problèmes. Parce que c’est cela qu’il fait de mieux, veiller sur elle, réparer les excès, tout ce qu’elle fait pour lui aussi. Deux faces d’une même pièce, la seule femme qu’il épouserait, uniquement pour l’aider. Parce qu’elle ne passerait jamais à la casserole, oh non. IV. Créatures fantastiques Le rêve du petit enfant, passer le restant de ses jours à s’occuper de créatures fantastiques, dragons, wyverns, hippogriffes, tout est passé dans la tête du gamin, les dessins observés longuement, tellement, les connaissances apprises par cœur. Le cours de soin aux créatures magiques est d’ailleurs le seul dans lequel il excellait, écoutait chaque mot, passait des heures supplémentaires à s’occuper des créatures. Son plus grand regret restera toujours de ne pas avoir pu devenir éleveur, de ne point avoir passé sa vie auprès de ces êtres qu’il chérit tant. Il ne faudrait d’ailleurs pas s’étonner s’il fangirl en apercevant un Magyar à pointes. Si vous commencez une conversation à ce sujet avec lui, les verres risques de s’enchainer toute la nuit au bar. V. Dyslexie Les mots se sont toujours mélangés dans sa tête, les lettres ne viennent pas dans le bon sens complique la lecture, n’aide point à rattraper le manque premier, dévie tout. Le diagnostic de cette incapacité n’existe pas encore, on l’a seulement toujours considéré comme un mauvais élève sans trop en chercher la raison, sans nul doute que son comportement n’a pas aidé. Toujours prompt à faire des conneries, dépenser ce trop-plein d’énergie dans des passe-temps qui vont parfois à l’encontre du règlement de l’école de magie. Les professeurs ont toujours vu en lui un bon à rien ne faisant aucun effort pour apprendre mais comment avancer au même rythme que les autres quand tout se mélange ? Quand la lecture devient plus complexe et longue ? Quand l’écriture est imprécise. Ce poids reste encore aujourd’hui sur les épaules, Bald se refuse à lire quoi que ce soit sauf s’il y est obligé. Si vous lui envoyez une lettre, il risque de ne pas répondre et quand il y est obligé, il utilise une plume à papotes.  A contrario, l’être est très bon en mathématique. VI. Addictions L’alcool est rentré dans l’existence de Bald bien trop vite, trop jeune, trop de choses à laisser de côté, à oublier à coup de verres avalés. Jamais vraiment totalement sobre, l’alcool est devenu comme une sensation quotidienne, comme un moyen de tenir le coup, de ne pas se laisser envahir par le fil des pensées. Tout est plus évident et tout est plus compliqué également, le liquide ambré fait, lorsque l’excès survient ressurgir ses plus mauvais côtés. C’est également dans ces moments-là qu’il a tendance à parier plus que de raison, les dettes sont nombreuses si on ne le surveille pas. Passion du jeu également, sans doute trop pour son propre bien. Travailler au casino ne fait finalement qu’entretenir ses vices mais il ne voudrait en aucun cas que les choses se passent différemment… Même si cela devait encore et toujours compliqué son existence. Il lui arrive parfois d’aller abuser de produits plus fort que l’alcool, autres pour chercher le calme intérieur quand les pensées s’égarent vers le passé. VII. Ours La forme prise pas son animagus, étrange et pas tellement à la fois. Bald est un ours, ne compter jamais sur lui pour vous offrir un cadeau, l’argent ça se gagne, ça ne se donne pas. Son caractère de prime abord laisse également apparaitre le côté ours mal léché qu’il est parfois difficile à apprivoiser et pourtant, lorsque ça arrive, impossible de ne point remarquer le nounours qui se trouve à l’intérieur. Les différentes facettes de son être représenté par l’animal. Souvent, l’être ressent le besoin de s’en aller, de parcourir les bois sous son autre forme, c’est bien plus facile qu’en pleine ville, difficile de passer inaperçu sous son autre forme. VIII. Les pensées opposées Les mœurs sont libérées, depuis longtemps déjà, bisexualité pleinement assumée. Faire plaisirs aux bons pensants ce n’est pas sa tasse de thé, en aucun cas même et puis, il ne boit jamais de thé sauf quand il en est obligé. Oh non, ne rien s’interdire, se laisser aller vers toutes les libertés. Bald est pour la libération des femmes, leur permettre de vivre heureuses et libres. Qu’elles puissent s’assumer sans se retrouver sous le joug d’un époux, le mariage c’est surfait de toute manière. Et pourtant, malgré les beaux discours, malgré tout cela, il y a l’opposé, ce côté qu’on ne découvre qu’une fois dans sa couche. Le Bald libéré devient le pire des salopards une fois le plaisir consumé. Parce qu’il n’a pas de cœur, il le répète bien à qui veut l’entendre, assume totalement d’agir en connard fini se rhabillant sans demander son reste, insistant pour que l’autre personne s’en aille. Il ne compte plus le nombre de gifles, d’insultes, de coup parfois et face à tout ça ? Il rit, se moque ouvertement, détruit sans doute les êtres au passage sans que cela ne le touche vraiment. La réputation à tenir, la vérité cachée sous la surface, bien sûr qu’il a un cœur, qu’il bat mais celui-ci a bien trop souffert pour retenter une fois encore l’expérience. Alors il feint depuis si longtemps qu’il ne saurait sans doute plus comment arrêter.  IX. L’apprentissage de la vie. N’ayant jamais fini ses études à Poudlard, Bald n’a aucun diplôme et cela le pèse même s’il ne l’avouera jamais et préférera toujours dire qu’il n’en a rien à faire, en rire même. C’est de part ses rencontres qu’il a pu progresser dans la magie, apprenant auprès de professeurs venus d’un peu partout, des sorciers rencontrés au fil des voyages, une autre forme d’apprentissage qui, sans lui faire rattraper les connaissances multiples qu’il aurait pu avoir à Poudlard lui ont permis de développer ses capacités.  X. En vrac. Sait vivre de peu et pourtant désire toujours plus, l’insatisfaction certaine dans le besoin de possessions matérielles, jalousie des biens nés. – Ne donnera jamais la véritable raison des cicatrices parcourant son corps. – Jure bien trop souvent – A une relation d’amour/haine avec sa baguette magique. – Déteste dormir avec quelqu’un. – Assez à l’aise avec les tâches manuelles. – Le sommeil est agité depuis l’enfance, il parle d’ailleurs parfois dans ce dernier, les souvenirs des sévices d’un autrefois. – Il se moque bien de la nature des sangs et a des amis moldus qu’il voyait parfois. – N’est pas très regardant avec la loi et l’enfreint parfois. – Étonnamment assez bon pour écouter. – Très bon danseur – Passait beaucoup de temps à Poudlard à réaliser des acrobaties sur son balai. – N’a jamais eu beaucoup de possessions et a souvent volé pour s’en sortir.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à l'intrigue (voir le lien en page d'accueil), à la loterie rp pour se trouver quelqu'un avec qui rp, aux rps communs, et au rite de passage pour rire. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.