particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé
(ϟϟ) Sujet: Work hard, party harder (1911) - TW Dim 19 Juil - 19:22
Work hard, party harder
Mishka & Antares Leora Gabriel & Alcyone & Amos
« a little party never killed nobody »
Manoir des Dolohov, Île de Skye - Ecosse, juillet 1911 Situation de Amos : 24 ans, marié depuis deux années à Victoire De Cransac - française de sang-pur présumée stérile, infidèle notoire
TW : alcool, drogues
« J’imagine que tu vas encore te nicher dans les bras de tes catins. » La voix diaphane de Victoire plombe la moiteur de l’été enrobant le salon. Son timbre est las, jamais trouble, puisqu’elle avait pour un temps occulté son intérêt aux chagrins abortifs. La française n’ignorait pas les tromperies de son mari comme elle s’était résignée à accepter ses innombrables adultères ainsi que son mépris affiché. Ses yeux clairs toisant la missive que l’époux avait en mains, assénèrent le glas de son abnégation. Car Amos s’était drapé d’une effervescence nouvelle depuis que ce satané hibou s’était penché à la fenêtre ; le jeune homme avait ainsi scandé, ravi et radieux depuis son bureau : ‘C’est Mishka !’ d’un timbre enjoué qu’il ne destinait jamais à sa conjointe. Pour elle, Amos avait ce grain de voix sifflant, moqueur, impatient. Leur mariage, si idyllique à la genèse, s’était fané au gré des années ; puisque Victoire peinait à lui offrir un héritier, Amos la répudiait dans son indifférence. « Tout à fait. » clame-t-il amusé, affairé à enfouir dans sa besace de cuir ses dernières créations hallucinogènes. « Mais ne t’en fais pas, je reviendrai demain frais et dispos. » Il se tourne, rictus narquois en bord de lippes. « Puisque tu es en pleine ovulation, il faut bien que je revienne pour t’engrosser. » Amos parle d’un amusement colorant son dédain, quand Victoire strie son faciès d’une placidité gommant l’humiliation. « Et cette fois tu tomberas enceinte. A demain, mon amour. » Les hostilités se nichent sous couvert de fausses parades amoureuses. Quelques palabres crachées en un français vacillant, et le sorcier transplane.
La bâtisse du manoir se dessine à l’angle de son regard de charbon ; elle s’élance, majestueuse, dans les roches escarpées couvertes de mousse. L’Ecosse et la fraîcheur de ses embruns emplissent ses poumons dont il se repait, enthousiaste et volontaire. Amos s’avance, toque à la porte s’ouvrant sur une figure familière. « Mishka. » C’est enjoué qu’il l’enlace. De ces bras fermes, râblés, sincères. De ces bras qui retrouvent un ami et s’en délectent. « J’ai amené le nécessaire. » Un clin d'oeil accompagne une main tapotant la besace. Il se permet un regard par-dessus l'épaule de son hôte. « Les autres sont arrivés ? Je suis assoiffé. » Qu'il assène comme il se permet de passer le seuil. Partout, Amos est chez lui. Partout, il agace, crispe, échauffe, aguiche parfois. Partout, sauf chez Mishka. Dont l'amitié perdure depuis les vieux murs de Poudlard.
(ϟϟ) Sujet: Re: Work hard, party harder (1911) - TW Lun 27 Juil - 14:39
Work hard, party harder
Mishka & Antares Leora Gabriel & Alcyone & Amos
« a little party never killed nobody »
Manoir des Dolohov, Île de Skye - Ecosse, juillet 1911
TW : alcool
Ecosse, Île de Skye, domaine des Dolohov. Le manoir, majestueux, est vide. La famille de Mishka s’est congédiée pour la semaine. Naturellement, le blond a pensé rassembler les siens autour d’une bouteille, ou dix. Il y a quelque chose d’étrangement réconfortant dans l’amitié entretenue par les serpents. Une fraternité construite sur les bancs de Poudlard qui va au-delà des mots. Au-delà des sentiments vides que certains camarades entretiennent ensemble. Non, eux sont une famille. Une tribu dans laquelle le russe s’est trouvé. Lui qui ne sait jamais s’exprimer a pu éclore tranquillement auprès de ses amis. Lettres envoyées, les hiboux s’envolent. Quelques jours plus tard, les elfes s’exécutent pour faire étinceler les lieux. Face aux tableaux ancestraux, Mishka range ses boules de cristal d’un coup de baguette. Si certains connaissent son secret, il préfère encore éviter les débats, surtout lorsqu’ils sont alcoolisés. Lentement, tous arrivent l’un après l’autre. Un sourire mince au coin du labre, le Cassandre accueille Amos en toussant, le shot de vodka qu’il vient d’avaler lui monte au visage. Les joues rosies, il s’exprime après quelques secondes : “Gaunt.” Le siffleur de serpents l’enlace et Dolohov referme timidement une main sur son dos. Surpris par le geste, il n’en demeure pas moins heureux. L’affection n’est pas son fort, mais elle est toujours appréciée. Cherchant ses mots, il marmonne, sincère : “Tu as pu te libérer ! Tu es ici chez toi, mon ami.” Remarque-t-il. Il l’invite à pénétrer la bâtisse élisabéthaine. Un style particulier qui accroche l’oeil. Des tapisseries médiévales s’offrent aussi à lui dans le corridor. Tout ou presque semble cliquant. Un style particulièrement slave, en somme. “La soirée ne fait que commencer, tu es le premier arrivant.” Annonce-t-il calmement, sa voix froide s'efforçant de se faire plus douce qu'à l'accoutumée. “Assoiffé ?” Des liqueurs colorées et ensorcelées se versent dans des verres. Il lui en tend un tandis que des cartes battent dans les airs : “C’est ce qui nous attend. J'espère que tu aimes les jeux, Amos.”
études : (serpentard ; 1904-1911) le vert dans le coeur, le vert dans le sang.
particularité : (legilimens) se faufiler dans les esprits, percer à jour les secrets des méninges, les éclats brisés que d’autres se pressent d’enterrer, de masquer. s’immiscer dans ces pensées interdites. niveau 1.
(ϟϟ) Sujet: Re: Work hard, party harder (1911) - TW Lun 27 Juil - 22:12
work hard party harder
la lune se lève. le soleil se couche. et les tentations se font reines.
people stare at me
voilà un moment qu’elle n’est pas sortie, qu’elle n’a pas festoyé, comme il se doit. il y avait eu paris, les chaudes soirées d’été, les sourires envoyés, pour finalement rentrer à londres. et l’ennui qui s’installe, qui broie le corps et les méninges, nuit après nuit, jour après jour, entre les quatre murs de son nouvel appartement. et une lettre, une délivrance, arrivée un matin. les doigts s’étaient pressés là, contre le papier crème, pour découvrir l’écrire soignée, presque romantique de l’ami, de l’ancien serpent. dolohov et elle n’avait jamais été plus proche que cela, mais elle vouait un grand respect au russe, qui l’invitait donc chez lui. l’île de skye prenait désormais un goût ambré, alors que l’idée d’être réunie avec ses anciens camarades la couvrait d’un sentiment nostalgique, le souvenir des années aux châteaux lui revenant à l’esprit. elle se rappelait des larmes qui filaient contre les joues quelque heures après sa répartition, alors que l’idée du rejet familial représentait encore une angoisse, une tare. rejet qu’elle avait fini par accepter, s’associant avec les plus sombres des étudiants, faisant d’eux sa nouvelle famille, son cercle. le visage d’antarès, alors âgé de seize ans, s’immisça dans son esprit, et un sourire habilla ses lèvres, alors que l’appartement se retrouvait plongé dans le noir.
la robe fut enfilée bien tôt, le lendemain, l’empressement trop grand, l’envie trop forte. la jeune femme avait revêtu les couleurs de son ancienne maison, vert soutenu se glissant contre sa peau blême, clin d’oeil à leur ancienne appartenance, à eux tous. les lèvres s’étaient parées de rouge, alors qu’elle avait compris être la seule femme ou presque, ce soir là encore. la séduction comme arme principale, fatale, alors qu’elle se jouerai perséphone au milieu de ces maîtres des enfers. transplanant, elle arriva bien vite au lieu de rendez-vous, s’époustouflant devant la beauté de la bâtisse, traversant bien vite la cour, les talons de ses bottines claquant sur les pavés. la porte s’ouvre, et un petit elfe de maison apparait, accompagnant la sylphide au gré des couloirs. les yeux se perdent sur le luxe, le faste, et elle comprend, une nouvelle fois, qu’ils ne viennent pas du même monde. elle la sang-mêlée. elle l’impure.
» un jeu ?
le sourire s’élargit, alors qu’elle observe les deux hommes, un verre déjà dans la main. mishka. amos. les bras se sont croisés contre la poitrine alors que la princesse s’avance vers eux, le menton haut.
» vous n’oseriez pas commencer sans moi ?
like they never seen
le ton est taquin, malicieux, alors que les yeux toisent les deux serpents, la vipère s’avançant de plus belle, venant de ses doigts se saisir du verre d’amos, sans pour autant le lâcher des yeux, portant le contenu à ses lèvres fardées.
