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 L'homme qui parle ( Césaire)

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Elvis Gaunt
coalition sorcière
Elvis Gaunt
crédits : Odistole
face claim : Matthew McConaughey
pseudo : Morante
L'homme qui parle ( Césaire) KCQ7sQO
particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
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Message (ϟϟ) Sujet: L'homme qui parle ( Césaire)   L'homme qui parle ( Césaire) EmptyJeu 23 Juil - 10:30

L'homme qui parle
C'est là que tu l'as rencontré - le mystère de la haine. Ted Hugues
@Nouménal


        Quatre heure ; l’aurore se lève dans un éclats scintillant, l’astre réchauffant n’a pas encore délassé ses doigts sur les ténèbres, Elvis récupère les notes, les papiers, les recherches, son froncement de sourcils depuis la perte de son essence magique, les babines retroussées dans un énervement durable, les mouvements raides quoi qu’indicibles et discrets, l’envie terrible, et meurtrière. Il a récupéré Josepha dans une nuit maudite, la colère enflait dans les cotes déjà, utilise ta magie que je vois si tu n’es pas empoisonnée, avec difficulté l’ange avait-elle montré ses capacités, il l’avait prise, emmené dans cette chambre de princesse rossignol, une cage de verre et d’or mais n’avait pas obéit à ses pulsions primaires de l’utiliser. Césaire Delacour veillait, grondait, Minautore justicier désireux de sauver les belles âmes, il sentait l’aura de droiture, la lumière qui suintait de la peau de l’homme, un Apollon certes, mais abruti par ses principes à l’envers . Elvis dépose les dossiers dans un bruit fracassant, encore le courroux mugit dans le coeur noyé dans l’obscurité, l’expression se veut charmante, elle est mangée par les orbes enflammées et les canines acérées, le tremblement de la lippe et le mépris quand ses employés osent lui demander l’évidence de leur tâche. Elvis n’est pas disponible psychologiquement, il a perdu de son professionnalisme.
   Dix sept heure ; étrangement écoute-t-il, respecte-t-il les conventions… si peu puisqu’il rôde dans les couloirs du département de la recherche scientifique magique, abreuvant les murs de l’odeur pestilentielle de son cigare, lui qui ne fume jamais ces immondices le voilà à pourchasser ses résistances psychologiques, quand il pense Césaire il pense ennemi, mais estime aussi et cela l’énerve, les tics grandissent, sauvages dans la posture du grec. Il rôde également pour apercevoir la jolie, la fameuse Malfoy, cheveux de déesse Artémis, de neige est-elle faite et, sous la froideur, l’amour qu’elle donne. Définitivement, Delacour ne la mérite pas.
    Dix huit heure ; l’ogre prépare ses documents, maquille son visage d’un caractère sympathique. Il avait envoyé une lettre sous le coup de la spontanéité, pulsion détestable dans l’engagement qu’il a pris, le voir, le fréquenter pour s’insinuer et planter les germes de l’effroi. Curiosité passionnée. Elvis réagit rapidement, toujours ivre de nouvelles connaissances et de savoir, car le savoir semble la monnaie précieuse et chère du pouvoir. Leur ministère se ressemblent et se complètent et, malgré les rumeurs sournoises qu’il construit, le loup paraît attaché au génie de la némesis, plusieurs fois l’a-t-il défendu dans le bureau de Gellert, vantant le mérite et le talent de Césaire Delacour, il apporte beaucoup pour la recherche magique, nous ne pourrons nous passer de lui assène-t-il. Cela lui coûte quand même. Contradiction battant follement dans les veines impérieuses. Il s’assoit confortablement, envahit l’espace vide de la pièce de réunion. Pensif, son poing sous le menton et le regard terriblement scrutateur. Quand il voit apparaître la blondeur de l’antonyme, il commence.  « J’ai relu plusieurs fois votre ouvrage… Je crois sincèrement que vous vous fourvoyez. » Le Gaunt ne peut concevoir les idées divergentes, l’opposition à son éducation misogyne et virile ; il a souligné, annoté, mis des bouts de parchemins sur les pages qui l’interpellaient et, lorsqu’il avançait dans sa lecture, la tempête. Déposant l’exemplaire usé par trop d’utilisation, vieilli déjà, Elvis poursuit.  « Si les sorciers ont décidé de créer des mythes où le masculin gouvernait la féminité ce fut par nécessité. Le plus fort règne n’est-ce pas ? » A escient, il ne termine pas sa diatribe. Sourire penché sur le bord des lippes.   
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Césaire Delacour
ordre du phénix
Césaire Delacour
crédits : Jenesaispas (avatar) - Vocivus (icons) - Magma (sign)
face claim : Alexander Skarsgard
pseudo : Bee.
Amos - Josepha
études : Beauxbâtons (1880 - 1887)
particularité : Occlumens & légilimens
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: L'homme qui parle ( Césaire)   L'homme qui parle ( Césaire) EmptyVen 24 Juil - 15:18

(c) DΛNDELION

l’homme qui parle
Elvis  & Césaire

« Always forgive your enemies; nothing annoys them so much . »
Dans les couloirs du ministère hurlent ces grondements inaudibles, nourris de rage et de peur, gonflés des plaies purulentes des égos sorciers aux pouvoirs éteints. La houle usuelle d’employés se pressant dans le hall, les artères, les recoins, partout en vérité, cette houle dense et compacte s’est élaguée sous la coupe des sombres événements. L’ambiance est délétère, se tend, s’embrase parfois. Les nerfs malmenés invitent aux esclandres, souvent minimes, toujours importunes.  D’aucuns ne virent plus l’utilité d’empoigner le coeur à l’ouvrage puisque la magie s’est dissipée des veines, d’autres s’obstinent à gratter le papier dans l’attente d’un retour providentiel de leurs pouvoirs, quand certains traînent leurs carcasses dans les abîmes du ministère, dépouillés de leurs vies mais pas de leurs fiels. Elvis Gaunt se fond dans cette tierce catégorie, il a le museau qui le démange et se tord, dit-on, comme un feulement mauvais sifflé à l’adresse de ses employés pour quelques bévues ou questions mal amenées. Césaire a ainsi jugé propice d’écourter son rendez-vous quotidien avec sa jeune fiancée, lui qui usa de ses caprices de directeur de département pour instituer le rituel à son bureau ; à dix-sept heures tapantes, Cedrella se joignait à lui et accompagnait sa pause journalière autour d’un thé. ‘Je suis navré Cedrella, mais aujourd’hui nous devrons écourter notre tête à tête’ lui avait-il soufflé lorsque l’oeil bleu avait percuté l’horloge. 17h45. Il n’ignorait pas que son antonyme jouirait du refus de se soumettre à ses exigences horaires, prenant un peu d’avance ou s’amuser d’un retard. C’est pourtant vers dix-huit heures que le directeur de département d’anthropomagie pousse les portes d’une pièce vide, a investi les lieux de son aura de maître des ombres. Parfum vénéneux dans son sillage, lui qui assène et surprend, siffle et objecte. Lui, que Césaire n’a pas encore daigné accueillir.

Enfin l’homme apparaît, le pas leste et léger. Faciès strié d’un sérieux qui n’écorne ni n’émousse l’aura de lumière qu’il éclate contre le halo sépulcral et brumeux de son vis-à-vis. Ce dernier siffle son fiel sans une invective polie.  « J’ai relu plusieurs fois votre ouvrage… Je crois sincèrement que vous vous fourvoyez. » Césaire ne semble guère surpris de l’assaut de son confrère, puisque Elvis Gaunt s’attela toujours à démanteler point par point ses théories comme ses argumentaires. Les deux hommes ont la dissidence d’un monde aux antipodes ; l’un se targue de progressisme quand l’autre se drape d’une virilité frileuse. « Bonsoir à vous également, Monsieur Gaunt. » L’homme prend place avec l’aplomb qu’on lui connaît. La voix policée s’enduit d’une neutralité sourde, mais elle rayonne lorsque lui irradie d’assurance. Il a solaire, l’attitude qui provoque usuellement l’admiration. Elvis Gaunt semble quant à lui répudier la clarté de son confrère, préférant l’ériger sur l’autel de sa haine. Il poursuit. « Si les sorciers ont décidé de créer des mythes où le masculin gouvernait la féminité ce fut par nécessité. Le plus fort règne n’est-ce pas ? » Piqué, Césaire se retient de lui demander s’il eut bien lu le bon ouvrage, mais le livre écorné dont les pages fleurissent d’apostilles et de bouts de parchemins glissés ici et là ne sauraient que le débouter. « Je crains que vous n’ayez pas compris ma démarche. » Il a la langue châtiée et déférente, pas un grain d’outrecuidance lorsqu’il parle. Pourtant, Césaire assène volontairement ce subtile quolibet lorsqu’il place son antonyme dans la position de celui qui s’égare. « Je n’ai pas pour objectif d’alléguer la vérité absolue et il serait présomptueux de ma part d’affirmer que je peux repenser la société à moi seul. Il est évident que nous ayions des points de vue divergents sur les inégalités des sexes mais je vous en prie, Monsieur Gaunt…  » Ce sourire courtois, radieux, ce sourire provocateur, solaire, lumineux. Ce sourire dans lequel se nichent déférence et bravade. « Ecrivez donc quelques articles quant à votre conception de la fabrique des masculinités. A l’occasion vous pourriez interroger quelques suffragettes moldues, elles sont épatantes.  » Pause volontaire lorsqu’il toise son vis-à-vis de son regard d’un bleu glace. Le mot de ‘moldu’ a quelques effets dévastateurs sur certains sorciers de sang pur. Comme une eau bénite jetée au faciès des banquiers véreux. « Vindicatives, mais épatantes.  »

(c) DΛNDELION ; @elvis gaunt
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t2219-nolens-volens https://www.pinterest.fr/justlikeabee/c%C3%A9saire/
Elvis Gaunt
coalition sorcière
Elvis Gaunt
crédits : Odistole
face claim : Matthew McConaughey
pseudo : Morante
L'homme qui parle ( Césaire) KCQ7sQO
particularité : Doué avec son don, il parle le fourchelang comme il parle sa langue natale. Ce don lui est nécessaire pour combler sa solitude mais, plus particulièrement, pour demander à ces créatures de se faufiler là où il ne peut planter ses mains. Hérédité appréciée, chérie et admirée, fourchelangue.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: L'homme qui parle ( Césaire)   L'homme qui parle ( Césaire) EmptyMar 11 Aoû - 18:40

L'homme qui parle
C'est là que tu l'as rencontré - le mystère de la haine. Ted Hugues
@Nouménal


      Assis, jambes croisées, tout autour le silence. Les quelques employés encore de service semblent fuir l’aura nauséabonde du charismatique démon, accroché à ses babines une fine cigarette dont il arrose par la fumée le plafond et les cloisons. Le regard rêve et scrute le visage de l’ennemi… une Némésis, un contraire. La face d’un visage à l’excédent de lumière et sa femme, sa jolie fiancée, de neige et de timidité. Il songe à celle qu’il a laissé dans sa chambre, Josepha revêtait la candeur et l’espérance de la vierge. Dans son regard des rêveries de sang, Elvis serre des poings comme prêt à assassiner le lion, mouvement toujours imperceptible, c’est de son aura haineuse mais paradoxalement amoureuse, elle estime l’être de beauté, de trois ans plus âgé. La politesse au bout des mots, des phrases savamment maîtrisées. Césaire a dans le caractère la patience porteuse d’ironie, l’anodin ne se niche pas dans le phrasé recherché, la réponse octroyée, il y a surtout la moquerie délicate, à l’image de son éducation française. Marvolo, en bon anglais, mauvaise foi aux poumons, déteste les français, s’en raille et les méprise. Constat en dent de scie ; il estime la créature homme osant dépasser les limites des sexes. Le Gaunt a lu de nombreux ouvrages, mythologue, a analysé de nombreuses légendes. Il a écrit sur des parchemins, des théories et des articles, possession jalousement gardées et jamais partagées.  « Je n’ai pas besoin de briller devant les autres en écrivant des articles pour dévoiler mes connaissances. » Il vise déjà, attaque et tâte les faiblesses qu’il devine. Il a perçu le goût du chatoiement, bain de foule tout en raffinement, lorsqu’il croisait Césaire lors de ces réceptions exceptionnellement ennuyeuses, toujours entouré, et, à son bras, la douce et ravissante Cedrella. Tu ne la mérites pas crient ses ambres enflammées. Le smoke parfumé d’amertume envahit la pièce, l’abondance de la mesquinerie entre les doigts quand il s’empare d’un parchemin vierge.

 Les schémas précis dévoilent un cercle et, dans ce cercle deux opposés, le masculin, le féminin ; Elvis aurait pu récupérer les arguments de ces nouvelles femmes, souhaitant l’indépendance et l’autonomie, il aurait pu, devenir comme Césaire, homme des femmes, pour leurs droits et leur avenir. Le deuxième sexe revêtait son auréole d’éther, un nimbe d’or de paradis, mais obscurci par la peur et l’angoisse du vide ; si je ne suis pas puissant, si je ne suis pas homme, alors que me reste-t-il ? Il avait choisi les sentiers de la misogynie, le comportement archaïque du sorcier amoureux de l’emprisonnement de ces nymphes aux odeurs captivantes et à la peau assujettie. Cynique et misanthrope, Elvis Gaunt, l’aîné d’une des plus sombres familles sorcières, gouvernait d’une main de maître sa maison et sa femme. Dans le cercle il grave des runes, le féminin, le masculin.  « Et si nous n’étions rien, nous, hommes, puisque nous ne pouvons donner naissance, donner la vie, alors il nous fallait bien un autre pouvoir. Le cloisonnement des Ménines fut inventer afin de pouvoir nous hausser. » Dans cette synthèse, la promesse d’une attaque qui se construit ; Elvis s’habille d’un charisme professionnel qui garde l’illusion d’une politesse éclaté dans la froideur de sa voix, ses canines révèlent la morsure souhaitée. Certainement il aimerait le punir pour ces attaques de peu de choix.  « Et votre jeune fiancée ? Comment va-t-elle ? Cedrella n’est-ce pas… ravissante poupée… » Il se tait, manipule le silence, la menace se doit d’être langoureuse comme la première goutte de vin sur le palais, comme les premiers rayons de la pleine lune sur les draps.  « Il ne faudrait pas la perdre, elle doit attiser les regards. » Il lui semble entendre le sursaut d’un coeur qui bat.  « Ce serait dommage de la voir disparaître… Il me semble que vous êtes invités à la prochaine soirée donnée du ministère. J’aurai donc le plaisir de discuter avec elle. Voyez comme je peux admirer nos femmes. » Et le sourire bienséant, empli de le promesse de la voler. Avant de porter le glaive, l’homme s’amuse à construire l’effroi, que, toujours, l’ennemi soit glacé.   
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