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 l'orgueil des cerfs (w/astoria)

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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
crédits : queen prudence (avatar/mgt) cassiopeis (gif signature)
face claim : joaquin phoenix
pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: l'orgueil des cerfs (w/astoria)    l'orgueil des cerfs (w/astoria)  EmptyLun 27 Juil - 18:27


Et qui êtes-vous, dit le fier seigneur, pour que je doive m'incliner si bas ? rien qu'un chat d'une autre fourrure, fourré d'or ou fourré de rouge, un lion, messire, a toujours des griffes et les miennes sont aussi longues et acérées qu'acérées et longues les vôtres.

[ press play ]


Dix notes.
Et aujourd'hui, un vilain bémol.
Plus que neuf petits soldats.

Potter, le teint pâle, encore livide, cerf écorché, un genou à terre, vaincu, mais pas mort observe sa paluche. Les sourcils froncés, il bouge par réflexe sa main gauche intacte, il imagine déjà les dégâts sur le clavier. Et il entend encore, le cri de sa mère quand le tableau n'est plus figé par le sortilège. Pas ses mains ! Avant les injures, avant les cris, avant l'appel à l'aide. Et puis la cheminée s'enflamme. Drusilla revient, les chiens lèchent le sol, reniflent la carne et sentent l'odeur du sang. Ca empeste la mort et la barbarie. Le boucher s'en est allé et ne reste que la carcasse désossée.
Et c'est le trou noir.
Totalement.
Hadès perdu dans son propre royaume.

Quand Potter est revenu à lui, c'est ici. Dans une chambre à la décoration douteuse, à l'odeur désagréable. Comme dans le laboratoire de son épouse. La même infection nauséabonde. L'odeur des ingrédients broyés et des potions. Il sent la mandragore séchée d'ici, fronce les sourcils et essai de se lever, avant de sentir la douleur cuisante à sa main droite. La chienne, droitier. Et il voit le bandage, écarquille les yeux un instant. Il a perdu son annulaire. Il a perdu une bataille.
Mais elle était faussée dès le départ. Pas de magie, vilain petit duel.
Après tout, la vengeance est légitime. Mais Potter le sait, il l'a dit au boucher, elle ne trouvera en aucun cas la quiétude et maintenant peut commencer, la lente et longue descente aux enfers d'Artemisia Scamander.
Et comme certains le savent, si on ne donne pas son dû, pièces d'or, au passeur, on s'enfonce dans les eaux troubles et sombres du Styx.
A tout jamais.
A tout jamais, chère Artemisia.

Mais Potter, lunettes sur le bout du nez, expire un soupir.
Il mentirait s'il disait qu'il ne ressent aucune once de colère. Le vestige de son doigt est là et il s'en veut de ne finalement, pas avoir écouté sa mère pour prendre la fuite. Mais le mal est fait et désormais, il faut passer au chapitre suivant. Les représailles. Car on ne mutile pas un cerf impunément. Messire Potter déjà, récite les dernières phrases d'une lettre qu'il destine à cette chère Selina Parkison. Les Scamander vont payer et Artemisia va regretter. Il l'imagine déjà, la tignasse recouvrant le visage, le corps fragile frissonnant dans une cellule humide à Azkaban, sous le regard intransigeant de ce cher Ecthelion.
L'oncle qui d'ailleurs, n'a pas attendu pour rejoindre Drusilla et constater les dégâts. Aucun mot, un simple regard pour avertir Henry qu'il doit agir. Celui-ci le sait.
Et trois jours se sont écoulés. Trois jours durant lesquels les premières rumeurs ont commencé à naître, en même temps que le mois d'octobre. Potter ne fait pas la une de la Gazette, mais ce n'est qu'une question le temps, le sait-il parfaitement, avant que l'on sache que quelqu'un a osé mutiler la bête. Avant que le nom Scamander soit associé au crime. Et cela ne doit pas rester impuni, car cela voudrait dire tout simplement que n'importe qui peut attaquer la maison Potter sans payer le prix.
Le prix à payer.
C'est exactement de cela qu'il est question dans la lettre que Potter achève.

Et la porte de la chambre 097 s'ouvre.
Non, ce n'est pas Drusilla.
Astoria.
Les enfants.

Potter ferme brièvement les yeux, toujours allongé dans son lit. S'il trouve la force de réciter une lettre que la plume écrit, le visage est fatigué, cerné et les traits tirés. La barbe poivre et sel est toujours taillée, mais le cerf a perdu de sa superbe, c'est indéniable. Et c'est sa fille chérie, sa chère et tendre Astoria désormais Black, qui vient le voir.
Et Gabriel, est-il au courant ?
Et Lyrae, viendra-t-elle au chevet de l'homme qu'elle appelait autrefois, père ?
Et Raphaël ? Raphaël.
Conscient de ses erreurs, d'avoir été trop loin, d'avoir trop écouté ses démons, il baisse les yeux, honteux que sa propre enfant puisse le voir ainsi. Lui qui garde toujours la tête haute, lui l'homme, le roi. Aujourd'hui, bête blessée. L'animal garde malgré tout ses crocs. Un lion a toujours des crocs répète sans cesse Ecthelion, à raison. Et quand Henry essai de se redresser, se tenir droit face à sa fille, il ne peut masquer une grimace. La douleur l'assaille, irradie dans sa main droite et se répand dans le bras jusqu'à l'épaule et le force à rester coucher.

« Astoria. » la voix grave, sans doute un peu plus que d'ordinaire car enroué après avoir crié sa douleur dans cette pièce. Les cordes abîmés, les dents serrant le tissu et l'éclaboussure de son propre sang. Henry se souvient, les images dans sa tête. Et sa main intacte ôte ses lunettes, les relève sur son front. Ne pas faillir, ne pas décevoir, rester digne, être le père immortel que l'enfant aimé a toujours connu. « Ta mère ne m'a pas dit que tu allais passer. » léger sourire qui naît à la commissure des lèvres, visible malgré la barbe. « Je suis navré que tu me vois dans cet état... » un soupir s'ensuit et il ne peut s'empêcher de regarder à nouveau sa main. Quatre au lieu de cinq. « Sincèrement. »

Parce qu'il veut que sa fille, son Aphrodite, héritière du talent de Cora, l'unique désormais, à pouvoir honorer le piano qui trône au domaine, garde l'image d'un homme fier.
Pas d'une victime.
Pas d'un miséreux.
Mais du cerf couronné. En aucun cas, gisant dans son sang.
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Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
crédits : alcuna licenza.
face claim : danielle.
pseudo : marie.
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études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: l'orgueil des cerfs (w/astoria)    l'orgueil des cerfs (w/astoria)  EmptyMar 28 Juil - 16:19

l'orgueil des cerfs (w/astoria)  B9ny
@henry potter & astoria.


et c’est encore un homme de la famille qui se retrouve dans un tel état.
et c’est encore les couloirs de sainte mangouste.

encore ces longs couloirs, qui semblent interminables. cette sensation qui parcours le corps de la tête aux pieds. cette sensation d’étouffement. tu traverses ces allées qui semblent vouloir t’étouffer, essaie de te retrouver parmi toutes ces chambres qui se ressemblent. tu détestes cette sensation, de devoir retrouver quelqu’un qui t’es proche dans un état dont tu ne connais pas encore la mesure. il y seulement quelques semaines tu retrouvais ton époux – fiancé à ce moment-là – après qu’une catin l’ai torturé et laissé dans un tel état que tu ne le reconnaissais plus.

le mariage du couple doré qui a faillit passé à la trappe.

et aujourd’hui c’est le paternel qui se retrouve à la place du mari. coincé dans un lit, à la merci des médicomages. tu ne connais pas encore tous les détails de l’état de ton père. princesse encore dans le noir, qui est partie au moment où tu as su que la paternel était à sainte mangouste, dans un état grave. ni une ni deux tu es partie sans donner d’explications, bien trop inquiète pour attendre qui que ce soit.  et en y repensant peut-être qu’on va s’inquiéter de ton absence, mais peu importe. dans un geste inconscient tu tritures la bague à ton doigt.

les choses deviennent dangereuses.

elles l’étaient déjà, mais ces derniers temps, elles le sont encore plus, il semblerait.
d’abord antarès. maintenant la père. il est bien probable que ni les black ni les potter ne soit immunisés à quoi que ce soit désormais. ou qui que ce soit, serait plus adéquat. des vengeances qui arrivent de tous les côtés, des promesses qui s’avèrent réelles au final et toujours tenues, et le pieds déstal des familles commencent doucement à s’effriter. il ne fait aucun doute qu’il est temps de réinstaurer la puissance des black et des potter, si certains se sentent l’envie de vous attaquer à nouveau. il n’est pas question que ces traites à leurs sang et sangs de bourbes continuent leurs petits caprices et attaques.

le père est méconnaissable, enfoncé dans le lit, blanc comme les draps. la bile qui remonte le long de ta gorge, et tu ne sais pas si c’est à cause de l’image en face de toi ou bien l’enfant qui grandit toujours en toi. enfant dont le paternel ne connaît toujours pas l’existence, toujours un petit secret entre les parents. tu inspires doucement, ravale la bile qui menace de s’échapper à tout moment. c’est une impression de déjà vue, et ce n’est pas du tout une bonne chose. tu as l’impression que c’est toujours la même chose.
la voix du père qui brise le silence. tu as peur d’ouvrir la bouche, comme si la voix que tu vas entendre alors ne seras pas la tienne. trop faible pour qu’elle soit celle de la princesse, poupée qui se veut indestructible, que rien n’ébranle. les fondations d’une éducation qui se veut encore bien présente, toujours forte.

père. que tu finis par dire, la voix calme. tu essais d’éviter les tressaillements, contrôle total une nouvelle fois. le poing qui se serre alors. ne bougez pas, ne vous fatiguez pas s’il vous plaît. que tu rajoutes en le voyant essayer de se relever et la grimace qui suit le mouvement qui te fais grimacer à ton tour. mère ne sait pas que je suis là.

tu te rapproches un peu, quelques pas qui te mènent jusqu’au lit du paternel et cette fois-ci tu n’oses pas t’asseoir au bout de celui-ci. tu suis le regard du père jusqu’à la main, le doigt qui manque. un membre en moins. quelque chose qui reste gravé, et tu grinces intérieurement des dents. vengeance, que la intérieure hurle encore.

ne soyez pas navré. que tu marmonnes alors. c’est la personne qui vous a fait une telle chose qui devrait être désolée. qui a put faire une telle chose ? dîtes le moi, je m’en occuperai personnellement.

promesse d’une vengeance à moitié déguisée. si ces personnes pensent pouvoir s’en tirer sans aucune égratignure, elles ne savent pas ce qui les attend.
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Henry Potter
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: l'orgueil des cerfs (w/astoria)    l'orgueil des cerfs (w/astoria)  EmptyMar 28 Juil - 21:42



Des quatre, elle est celle qui lui ressemble le plus.
Astoria.
Elle est sa fierté, ses plus belles années.
Fidèle envers et contre tout, elle est la plus belle des biches et la reine incontestée. Maintenant partagée entre les Black et les Potter, elle n'oublie cependant pas ses racines. Henry le sait.
Et quand il la voit qui entre, son coeur s'enflamme. Il revoit la scène, son esprit la rejoue, comme une vieille ritournelle que l'on se répète, un chant pour s'endormir. Plus jeune, pas de barbe, pas de cheveux blanc, mais ce trésor qu'il porte dans le creux de ses bras. Astoria qui vient de naître et qu'il berce tandis que Drusilla se repose après l'effort. Un sourire pour l'enfant, un murmure qu'il chantonne pour l'aider à trouver le sommeil, se jurant de haïr tous ceux qui lui feront du mal, de les tuer s'ils osent toucher sa précieuse petite princesse et d'être toujours là pour elle. A ses côtés. Le jour de sa naissance, le jour de son mariage et jusqu'à ce que la mort emporte le père loin de ses petits, loin de sa douce et précieuse Astoria.

Alors quand Henry constate que c'est sa fille, son enfant, la seconde, mais première des deux muses qui se tient devant la porte, il n'a pas envie de montrer une image précise. Celle d'un homme faible, vaincu par une furie tout droit venue d'Ecosse. Il veut se relever, il essai, mais n'y parvient pas. La douleur est cuisante et lui rappel que désormais, il a été marqué comme l'on marque le bétail, mutilé comme l'on tranche un porc avant de le vendre en plusieurs morceaux.
C'est un animal blessé et il ne peut pas le cacher, ni à son épouse, ni à sa femme. La rumeur va se répandre. Il serre les dents, il n'aime pas, malgré ce que l'on peut penser, faire les gros titres de la presse. Mais les Skeeter vont se délecter de la nouvelle, il le sait et encore une fois, le cerf écorché sera impuissant. Simple spectateur. Cependant, une chose le réjouit.
La déchéance à venir des Scamander et la chute de la Tanière.
Parce qu'il sait, mieux que quiconque, que le chemin qu'Artemisia a décidé d'emprunter va la conduire à sa propre perte.

« Père. » elle approche et il constate que ce n'est plus une enfant, même si dans son coeur, elle le sera toujours. C'est une femme. Une femme magnifique. Et la colère d'une femme est une arme meurtrière.
« Ne bougez pas, ne vous fatiguez pas s’il vous plaît. Mère ne sait pas que je suis là.
»
alors ce n'est pas Drusilla qui a prévu leur fille. Il renonce à se lever, laisse échapper un juron entre ses dents. Décidément, Potter déteste donner cette image de lui. « Elle ne voudrait pas que tu vois cela et moi non plus. »

Parce que ce n'est pas ce qu'il veut montrer.
Même si elle est grande, même si elle sans doute vu pire qu'une main mutilée, qui plus est, soigneusement enveloppée dans un bandage par les soins de Scylla en personne, elle ne doit pas voir ça. Il fronce les sourcils, l'observe quand elle approche et remarque son regard sur sa main droite. Léger soupir qui s'échappe de ses lèvres. Cesse de voir la petite comme une gosse.

Ce n'est plus Astoria Potter.
C'est Astoria Black.
Elle doit affronter la vérité.

« Ne soyez pas navré, c’est la personne qui vous a fait une telle chose qui devrait être désolée. Qui a put faire une telle chose ? dîtes le moi, je m’en occuperai personnellement. » Potter croise le regard de la petite, soutient le sien un long moment. Si elle n'a pas hérité de ses yeux, elle a hérité de sa rage, de sa folie et de sa furie. Il voit en elle que la colère est forte, l'orage gronde et la perfide haine est là, tapis dans l'ombre, prête à sauter à la gorge de celle qui a osé s'attaquer à son bras. Un petit sourire se dessine sur les lèvres du père tandis qu'il l'invite à s'asseoir. « Je vais tout te raconter Astoria, mais je ne veux pas que tu t'occupes de me venger. » il marque une pause, ne quitte pas le regard de sa fille des yeux. Sérieux et déterminé. « Bien sûr, cela me touche et je sais que sous ta baguette, l'auteur de ce crime suppliera que tu l'achèves au plus vite, mais ce n'est pas la solution. Notre vendetta se fera par le biais du ministère, sois en assurée. » parce qu'il y a quelque chose qu'il veut dire à sa fille depuis plusieurs semaines, depuis la fin de ses affreux interrogatoires. Un secret qu'il ne partage qu'avec deux Potter à ce jour. Ecthelion et Drusilla. Astoria est et restera une Potter. Elle doit être mise dans la confidence. « C'est Artemisia Scamander qui m'a fait cela. » et il ferme les yeux un instant, revoit la lame chauffée à blanc, le coutelas qui tranche et l'os qui se brise dans un fracas désagréable et douloureux. « Elle était présent à tes noces, elle savait que j'avais perdu mes pouvoirs. Elle dispose toujours des siens. » le poing gauche se serre. Si l'homme a déjà fait quérir une missive à son bourreau, il sait que ses jours sont comptés. « Mais comme je te l'ai dis, le ministère va agir. Il ne peut fermer les yeux sur cet acte et crois-moi, elle va payer. » nouvelle pause, comment aborder le sujet ? Hm. Il sera franc, sans concession, comme toujours. « Le nom de ton frère est sorti lors des interrogatoires... Grindelwald en personne m'a fait demander pour obtenir des explications à ce sujet. Pour sauver la tête de Gabriel, j'ai été obligé de prêter serment avec l'homme. En échange de ma fidélité et de ma dévotion, il a juré de prendre part à mes combats si ceux-ci devenaient trop importants. » et malgré le teint pâle et la fatigue, l'homme sourit, victorieux même dans la défaite. « Le courroux va s'abattre, ce n'est qu'une question d'heures. Inutile de te déplacer chez ces cul-terreux ma fille. Ils ne méritent pas ton attention. Mais crois-moi, quand elle sera enfermée dans un cachot du ministère en attendant son procès, tu pourras t'amuser avec elle et réclamer ton dû. » le prix du sang en somme.

Alors Potter cherche encore une fois à se relever, y parvient en prenant soin de ne pas appuyer sur sa main droite. Soupir de fatigue tandis qu'il s'adosse au mur et observe son enfant. La quiétude s'empare brièvement de l'homme. Qu'elle est belle, sa princesse d'hier, reine d'aujourd'hui. Il tend alors sa main gauche, intacte et s'empare de la sienne pour la lui serrer. Geste affectueux d'un père qui cherche avant tout à retrouver l'amour des siens. Quête de rédemption entamée, mais le chemin sera difficile, long, il en a conscience.

« Merci d'être là. » elle est son rayon de soleil en ce jour bien sombre. Sa lumière, sa petite fille. « Scamander ne pourra pas se cacher. Sa place sera sur une potence ou dans les geôles de ton grand-oncle. Ecthelion a sans doute déjà préparé une cellule spécialement pour celle qui a osé écorcher ton vieux père. » écorché, un genou à terre, mais pas mort.

Oh non pas mort.
Au contraire. Hadès la connaît, la perfide mort pour l'avoir embrassé à bien des égards. Si celle ci est sauvage, douloureuse, il a déjà craché le venin pour mieux la conquérir.
Scamander, fuyez.
Oui, fuyez, car votre temps est compté.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: l'orgueil des cerfs (w/astoria)    l'orgueil des cerfs (w/astoria)  EmptyDim 9 Aoû - 15:55

l'orgueil des cerfs (w/astoria)  B9ny
@henry potter & astoria.


le paternel qui n’est plus ce qu’il était autrefois.

princesse qui a du mal à reconnaître le roi. là, aussi blanc que les draps qui l’entoure, tu as l’impression de regarder un autre que celui qui t’as élevé. d’un simple claquement de doigt il semble qu’il serait possible de le faire chavirer, que ses yeux se ferment pour l’éternité et s’en serait la fin du patriarche. se serait si simple et en même temps si compliqué. sans la patriarche adéquat, qu’adviendrait-il de la famille potter finira-t-elle. sûrement dans un bain de sang, la voilà la vérité. les membres toujours prêts à se sauter dessus. tu le sais. tu en fais partie.

tu te rapproches du paternel.

tu vois les quelques ressembles avec lui. quelques traits familiers qui se retrouvent sur vos deux visages. aucun doute sur le sang qui coule dans les veines. le même orage qui gronde au fond des pupilles, en rythme. le même air hautain, la tête haute qui donne l’impression de regarder tout le monde de haut. les mêmes mimiques, les mêmes maniérismes. les mêmes doigts qui frôlent les notes du piano avec douceur et délicatesse, si paradoxale à la violence qui gronde dans ton ventre en permanence. quelques instant d’évasions que le père ne va sûrement plus pouvoir goûter, un doigt manquant pour la mélodie puisse se faire.

tu te rapproches du géniteur, sa voix qui résonne dans la petite pièce.

mais père – le mot qui sort de ta bouche que tu refermes presque aussitôt alors que le patriarche continu de parler. tu n’oses pas l’interrompre et avance un peu pour t’asseoir sur le bord du lit.

c’est comme une horrible sensation de déjà-vu.

pas de vengeance, qu’il dit. pas de vengeance, et tout le monde s’écroule sous tes yeux. que tu aimerais l’attraper la garce et la faire souffrir autant que la père. et pourtant il interdit tout forme de vengeance, et tu as l’impression que tu l’as mal entendu. tu étais prête, quelques moments pour te défouler après tout ce qu’il s’est passer ces dernières semaines. un moyen d’évacuer l’anxiété et le stress, et on ne veut même pas te donner ça. et puis tu te rappelles que le paternel n’est pas au courant de tout ce qu’il s’est passé, et que pour lui tous les secrets ne sont pas là.

et tu écoutes le paternel expliquer ce qui s’est passé, et le sang qui bout dans les veines et dans les artères. le cœur qui palpite lorsque tu entends l’histoire, les détails sordides. le fait qu’elle était là, à ton mariage, sous ton nez, et que tu n’as rien pu faire pour l’arrêter à ce moment. ça t’en fait presque tourner la tête, et tu t’agrippes au lit pour ne pas tomber. les informations, les secrets qui tombent peu à peu. des événements importants dont tu ne connaissais même l’existence, et s’en est trop pour une seule journée. tu n’as qu’une envie désormais, c’est de rentrer et te blottir au fond du lit pour assimiler tout ce que tu le paternel t’annonces en quelques minutes. comment est-ce possible que tout ceci ce soit passé devant ton nez, sans que tu n’en saches rien.

et finalement la bonne nouvelle. tu pourras t’amuser avec elle. oh les choses que tu vas pouvoir faire. tu ne t’es pas amusée comme cela depuis si longtemps, les frissons qui te parcourent à cette simple idée. sourire en coin qui s’étale sur le visage de glace, les iris froides qui se réchauffent aussitôt lorsque les mots sortent de la bouche du paternel.

oh ne vous inquiétez pas père. je vais m’amuser avec elle. que tu réponds avec assurance, l’arrogance qui résonne dans ta voix. je vais tellement m’amuser avec elle qu’elle n’osera même plus regarder un potter dans les yeux.

le rare contact avec le paternel qui se fait alors. deux mains glacées qui se rejoignent alors, et tu savoures ce geste intime si rare. tu sers doucement la main, de peur de faire mal, bien que ce ne soit pas celle-ci qui a été endommagée.

n’oubliez pas une chose père. que tu commences d’une voix douce, les iris plongées dans celle du géniteur. je serais toujours là pour vous.
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