| nom et prénoms : Lestrange plaqué sur son front virginal, une famille noble aux idées puissantes. Elle avait adoré son père, adoré sa mère. Miraj comme un prénom de lumière suintant la grâce, la renommée, peut-être même désiraient ils une vierge d'or, celle qui parviendrait à offrir des illusions aux autre sorciers. Pour hausser la famille au rang de Dieux, Miraj semble une rage contenue dans une mousseline d’innocence.âge et date de naissance : Sous son visage de poupée, sous ses robes couleurs de lune, elle enchante ; Miraj la jeunesse coincée dans une maturité désespoir, l'enfance oubliée, jamais vécue, dans sa tête elle se considère femme de cent ans. La réalité surprend, vingt six dit-elle, elle-même surprise par cette jouvence. La fille ne semble pas flétrie, conservée dans la parure de ses traits atypiques et sa chevelure enflammée.origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : Mineur, l'ombre et les obligations, les souffles de dépit et la préférence pour l'introversion. état civil et orientation : Fiancée éternelle qui ne reniera pas son indépendance, elle promet des flammes de passion, aiguise l'amour charogne. Elle n'a jamais eu de désir pour les corps des hommes, ni des femmes. Marquise léthargique face à la bestialité et l'art de la danse charnelle. profession : Chercheuse archéologue, découvrir, se sauver d'un carcan familiale, ressentir l’orgueil d’une thèse et apprendre les conséquences d’anciens royaumes. nature du sang : L'ichor royal dans ses veines apporte la honte et la démesure, sa sensibilité l'entraîne et la culpabilise. Pourtant, la fierté réside dans ses fins poignets, la facilité aussi, toujours bonne élève, elle s'est longuement demandée si cela n'était pas du à sa naissance, ce sang rouge, ce sang pur, qui coule et chute sur ses doigts. lieu de vie : Elle a gardé sa chambre dans le manoir de son père, parfois, elle descend par sa fenêtre ouverte pour retrouver un léger appartement, gardé secret il prend des allures de palais sous les eaux obscures. baguette : 29 centimètre en bois de cerisier, en son coeur une épine de monstre du fleuve blanc épouvantard : Le doigt pointé en reproche, la voix d’un père et d’une mère, déçue et direct. Tu n’es plus notre fille ! Va et ne revient jamais. miroir de risèd : Ses cheveux détachés, ses boucles rouges sur son front, un paysage d’eau et d’émeraude, un manoir dans les landes sauvages. Une paix intellectuelle sans bataille ni secrets.
groupe CRUCIO. Qu’est-elle quand on lui pose cette question, penchée sur les nombreuses lippes mécréantes, ils n’ont que cette politique de la confrontation dans la gorge. Miraj a décidé, pour l’instant, de créer des mots, un discours de mirage, pour obéir et détenir l’amour familial elle se dit adepte de la confédération. Au fond, rien ne compte, rien ne change, qu’elle soit neutre ou croyante d’une cause, elle préfère acquérir des bénéfices et mentir, le sourire ironique au bord de ses yeux méprisant l’idiotie. La plupart ne savent pas les enjeux de cette guerre à venir. caractère ou réputation : L’enfant se pare d’une perfection déroutante, fascinante. On voit ses yeux baignés d’éclaircies, une intelligence vive au coeur de ses paroles, rares paroles. Elle préfère agir, dans l’ombre morcelée d’une complexité que lui offre le monde, elle apporte promesses et malédictions à ceux qui ternissent l’image du père ou de la mère. Elle agit, colombe noire sous les cieux indifférents. Elle porte le masque de sa prétention, enfant silencieuse en réception, elle anticipe, calcule, analyse, fabrique. Observatrice des âmes, elle console quand elle le désire et blesse quand un esprit lui répugne. Solitaire, introvertie, elle préfère le calme de la connaissance, un livre au milieu du chantier de la cuisine. Assoiffée de connaissances, elle acquiert les grammaires et les systèmes qui forgent une société. Son savoir, trésor qu’elle ne partagera jamais, méfiante et méprisante, elle ne confiera jamais que le minimum de sa personnalité. Survivre ! Dans un monde où les places de pouvoir pour les femmes se font rares, dans une société médiocre dans laquelle elle doit jouer le rôle de la fillette douce, une plume ravissante caressant la face d’un loup. Derrière, l’exigence s’enfonce dans un sarcasme agressif, Miraj fait croire à l’illusion d’une femme soumise, un prix qu’elle paye pour sa tranquillité. Lucide, elle sait les complications qu’amènent les assurances. signification des reliques de la mort pour iel : Source inépuisable, les reliques présentent un océan de questions, une moyen inégalable pour stimuler le cerveau de la sorcière. Incapable de taire les rivages de la compréhension, le souhait d’une connaissance absolue, de percer le mystère de la vie, elle considère les reliques comme un sujet de recherche passionnant.
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