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 elixir macabre (w/drusilla)

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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
crédits : queen prudence (avatar/mgt) cassiopeis (gif signature)
face claim : joaquin phoenix
pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: elixir macabre (w/drusilla)   elixir macabre (w/drusilla) EmptyMar 31 Mar - 19:29


(-+-)


Du sang.
Mais pas le sien.
Du sang.
Sur les phalanges fracassées, sur les mains enflées, sur la cravate grise, sur la chemise souillée.
Du sang, celui d'un sorcier, une malheureuse victime attrapée par les aurors. Son nom ? Peu importe. On l'a déjà oublié, on l'a déjà effacé des mémoires, il n'est plus rien qu'un cadavre qui attend la mort capricieuse, elle se languit de sa future proie. Et le bourreau porte un nom, sale besogne, voilà ce dont il s'est chargé toute la nuit où presque. Le crépuscule se lève, le soleil bientôt, reprendra son trône et la lune disparaîtra. Du sang, unique témoin des méfaits de monsieur Potter, du sang séché, cramoisi, pourpre, carmin, écarlate. Pourquoi avoir frappé encore et encore cet homme ? Non, pas un homme, un sale sang de bourbe, une vermine, un ennemi de l'état providence. Parce que le monde va ainsi. Parce que l'ordre venait de tout en haut, de l'élite, de ceux qui sont allongés sur un trône d'or, parce qu'on a décidé de prêter allégeance et chacun doit remplir son rôle. Faites le parler, Potter. Vous, pas un autre. Alors le chevalier macabre a obéi, immédiatement. Il a quitté son bureau, ordonné la présence d'un autre agent, un auror pour être présent et s'est rendu dans un endroit où on cache les sales actions du gouvernement, celles qui ne figurent pas dans les journaux, celles dont la gazette ne parlent pas, car elle ne sait pas, car elle l'ignore comme une grande partie de la population et souvent, l'ignorance est une bénédiction car dans ce monde, il existe des choses pire que les monstres, dans ce monde, les profondeurs et les entrailles de l'humanité regorgent de démons.
Le front posé sur la porte de derrière, celle qui donne accès aux cuisines, le sorcier garde les yeux clos de longues minutes. Fatigué, le visage cerné, il desserre machinalement sa cravate. La machine de guerre a besoin de se reposer, d'évacuer, d'ouvrir les vannes. Trop de travail, pas assez de sommeil, trop de contrariétés, pas assez de gaieté et le bureau suffoque autant que le manoir. Où se cachait pour oublier, pour quitter la tenue et n'être qu'un homme, sans le poids du monde, d'un monde et d'un nom surtout, sur ses épaules ? Atlas s'écroule lentement, mais sûrement, colosse aux pieds d'argile. La main tremble encore des coups qu'elle a procuré, mais elle parvient à ouvrir la porte. Henry s'y engouffre et découvre une pièce plongée dans la pénombre. Les elfes sont cachées, la terreur nocturne est revenue, tous aux abris ! Les enfants dorment, pour ceux ici présents comme le petit cygne noir et Drusilla. Drusilla. Pas ce soir, non. Ce soir, le vieux lion veut simplement oublier, se plonger dans les vices de l'alcool, breuvage qui assure des rêves bien plus doux et demain, demain sera un autre jour. « Lumos. » c'est comme un murmure, une incantation susurrait à demi-mot pour qu'un éclair de lumière frappe la pièce et que les ombres apparaissent. Reflet de l'âme de son maître, des ombres et une lumière faible, car l'un ne peut vivre sans l'ombre, l'un dépend de l'autre et si tous voient en lui, une créature faites d'ombres et de terreur, très peu peuvent voir la lumière qui s'y cache, personne en réalité, à part une seule personne. L'unique et pourtant, il ne lui rend jamais honneur ou presque, à la tromper à tout va. Mais Henry se méprise pour ça, pour cette faiblesse, amoureux des courbes et accro à la luxure, capricieux incapable de se raisonner, enfant immature qui succombe à la première tentation. Pathétique tu es, pathétique tu resteras.

« Accio verre. » il s'en saisit et dépose sur la table voisine, la baguette lumineuse, sa cravate entièrement défaite et sa veste qui tombe au sol. Une oeillade pour le vêtement, tant pis. Il ne la ramasse pas, seul le bruit lourd de la montre à gousset se fait entendre, tandis que son porteur cherche encore et encore. Il peste entre ses dents une injure, où est-elle !? L'élixir de mort, l'élixir macabre aux couleurs brunes, whisky pur-feu ! Nul part. Se rabattre sur un autre alcool ? Non, il n'en n'a guère envie. Les yeux de nouveau clos, il inspire, il expire, lentement, comme une bête aux aboies avant de daigner enfin, se laver les mains. L'eau purifie la chaire, mais l'âme est déjà perdue, souillée depuis trop longtemps, pourrie à l'intérieur, en son sein le plus profond.
Du sang.
Du sang qui coule et disparaît dans la plomberie, mais les marques toujours sont là, elles restent. Les hématomes commencent à apparaître et le souvenir de cet homme aussi. Le visage se dessine, tuméfié, abîmé, meurtri, violenté par mille et un maux car si la violence physique laisse des traces, les sortilèges impardonnables sont invisibles. Bien plus subtiles. D'abord, il y a eu crucio, des veux-tu, en voilà, mais rien n'y a fait. Et puis, plus pervers et sournois, impero ! le traître. Forcer sa victime à se faire du mal elle-même. Mutilation du corps et de l'esprit, une lame de rasoir pour mieux se trancher soigneusement le doigt avant de s'en casser un autre et encore un pour finir par frapper et toujours rien. Les coups n'ont rien donné, mais Potter sait. Oui. Il sait. L'expérience lui a appris une chose. Ils craquent tous un jour, la seule différence est le temps. Le temps que chacun va mettre avant de craquer et celui-ci, par Merlin, celui-ci, il était coriace, mais le coup de grâce est tombé. Le glas a frappé. Un cigare, le dernier, allumé, une bouffée, le bourreau a alors saisi le visage de sa victime assise, l'a forcé à croiser son regard. Henry n'a rien ressenti, ni pitié ni satisfaction, simplement l'envie de terminer au plus vite et de rentrer chez lui. Une dernière chance de parler, d'avouer ce qu'il sait, mais rien. Alors, une ultime bouffée, les cendres du cigare se sont embrasés et celui-ci s'est écrasé sur l'oeil droit de sa victime, lui arrachant un cri de douleur, les entrailles font mal tandis que le sens disparaît à tout jamais.
Et enfin, le prisonnier a parlé.
Mission accomplie, félicitations monsieur Potter.

Il ouvre les yeux.
Enfin, il l'entend.
Le bruit des talons sur le marbre froid qui recouvre le sol. Drusilla. Cette démarche, il pourrait la reconnaître entre mille et le mystère n'est plus, Henry sait qui détient le fameux élixir. Le verre à la main, il change de pièce et arrive dans le petit salon, pièce intime possédant une unique cheminée et une bibliothèque, un savoir qui regorge de plusieurs ouvrages sur l'art complexe des potions. Sur l'unique table est posée plusieurs objets, mais aucun n'est là par hasard. La bouteille, presque vide. La baguette de la sorcière, celle de Henry est restée dans la cuisine et le dernier numéro de la gazette, sortie dans la matinée. La première page laisse entrevoir le visage souriant de Potter en compagnie de l'oubliée miss Fudge, car la nuit passée avec la chroniqueuse est déjà du passé, un passé agréable, mais terminé et quelque chose souffle à l'oreille de l'infidèle qu'il est leur de régler des comptes. Et enfin, l'échiquier de marbre également, où une pièce blanche a déjà été déplacée. Son épouse elle, trône magnifique sur son fauteuil, à lui, le sien où monsieur a l'habitude de prendre ses aises. « La bouteille était pleine hier soir. » les sourcils froncés, il s'en saisit et verse la fin de son contenu bien maigre dans son verre, sans la quitter des yeux, car il ne peut pas, car il en est tout simplement incapable. Drusilla est magnifique, impériale et si son esprit lui hurle la vérité, l'époux est incapable de le dire. Les mots restent là, coincés au fin fond de sa gorge.
Le contenu du verre se retrouve vide d'un trait et déjà, le manque se fait ressentir, mais ce n'est rien, Henry sait qu'il peut aisément trouver autre chose à se mettre sous la dent, si on peut dire. Son regard vrille enfin, se pose sur la partie commencée, comme si elle l'avait attendu. « Je vois que tu n'as pas changé. Tu aimes toujours porter le premier coup. » car les blancs commencent toujours. Le sorcier tend la main pour se saisir d'une pièce noire et se surprend à constater les tremblements de sa main. Le virtuose a abîmé son outil de travail, mais c'est sans importance. Il faut croire que le prisonnier était aussi solide qu'un roc, mais le rocher a été brisé. C'est le cavalier noir qu'il déplace et met en position. « As-tu quelque chose à me dire ? » enfin, il brise la glace, car il sait très bien ce qu'elle dire, ou du moins, il s'approche de l'idée, sans la nommer, la gazette et ses exploits avec cette journaliste. « Si tu veux savoir si j'ai couché avec elle, la réponse est oui. » de nouveau, il perce son regard, comme s'il essayait de la défier, mais ce n'est pas un affront, simplement l'horrible vérité qui lui écorche les lèvres. « Des excuses seraient mal venues, je suppose. » pardon mon aimée. « As-tu autre chose à boire ? » que le combat commence et l'aube sera rouge, c'est certain.
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Ruben Maugrey
ordre du phénix
Ruben Maugrey
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pseudo : golem
études : POUDLARD / 1889 - 1896 / GRYFFONDOR
particularité : OCCLUMENS-LEGIMENS / bastion du crâne, les failles sous sceller
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: elixir macabre (w/drusilla)   elixir macabre (w/drusilla) EmptyVen 3 Avr - 16:24



ALCHIMIE DE LA DOULEUR

theme song

et le temps m'engloutit minute par minute,
comme la neige immense un corps pris de roideur ;
je contemple d'en haut le globe en sa rondeur
et je n'y cherche plus l'abri d'une cahute.

baudelaire


Mon Hadès.

Ma gueule de primate.

Pour toi, j'aurai bâti l'Elysée!

Sous la charpente de tes os,
Sur le carrelage de ta chair,
Dans le ciment de ta sève,
J'aurai déposé mille baisers.
Et mon âme en tes entrailles reposerait pour l’Eternité...

Aimer à en crever.
Un compliment? Un inconvénient?
Une jouissance? Une souffrance?

Un putain de carnaval!
Adage cacochyme, promesses impossibles.
Elle, l'obsolète, la gueule silencieuse, la veuve officieuse. L'Ambre au dextre, le râble au trône, elle enclave sous le pâle épiderme les prurits par chiliasme. Quelques râles, quelques suées. Les rougeurs insalubres, les fureurs gratte-ciels, y a du charivari sous la pneumonie des seins, du tintamarre plein les tripailles. La déception du Roi, encore une fois. Pire! Sur la crête de ses maldonnes ricochent l'affront et l'outrage. Vandalesque, l'encre des mots, les aubades élastiques. Satan personnifié de ses crasses.

Elle 'croque le marmot', gondole dans l'ombre bossue, godaille éthanol, boulotte oxygène, si délétère. Prunelle moite à l'horizon du torchon froissé sur l'autel, acide au gosier à force d'orgie tord-boyaux, elle attend la vénérable, la digne Perséphone, escrime la première joute. Sur le plateau, l'aube d'une mêlée, la pâmoison d'un champion et d'un perdant. Qui ce soir aura la rapine de quelques morgues?

Des minutes.
Des heures.


A l'usure de Chronos, au temps qui grêle sous les astres nomades.
Reviens mon Beau, mon Infâme!
Puissions nous faire trembler Gaïa de nos Frénésies Inviolables.

Et le voilà!
Enfin ! Depuis les nègres confins.
Comme un écho riverain, Hercule décanisé de son épopée. Elle l'entend épouser caillasse, balafrer muraille. Une Bête austère.  Elle renifle, le devine à l'embouchure de l'archentéron. Un squelette platine, une lucarne cyanose. Sans facules ni blandices, le Tyran en son fief morose.  

Il jaspine.
Elle le laisse à ses palabres, l'autopsie d'une faim crevarde, racle sa stature, son ossature. Il paraît moins grand, moins hâbleur qu'à l'ordinaire... Plutôt sinistre, ostrogoth comme de ces jours patibulaires clairsemant parfois Janvier à Décembre.

Il soliloque, s'estompe et lorgne son Sphynx. Impavide, l'accalmie n'est qu'un fard. En-dessous se tord, serpente et se dilate la levure de courroux par myriade. Il soupçonne, elle confirme.

Tu as sale gueule... ❞

Un octave doré d'aigreurs.

'Ne résistez pas à la tentation, succombez-y...?' ❞

Les verbes sont siens, enracinés dans le chiffon* de nouvelles, copiés à l'exacte syllabe de l'hommasse margoulette.

Je t'ai connu plus subtile ❞

Moins ridicule.
Un bastion sans brèches, un monarque sans failles.
Qu'est-il aujourd'hui, à l'orée de vérités? Cocasse, folâtre, un luron sans fond, un cabotin sans badigeon.

'Je suppose que je l'aime?' ❞

Plagiat d'aveux*, elle récidive, bidonne nouvelle goulée et, sans crier aux loups, se déchaume de sa royauté, lâche chopine qui roule sans se briser. Un verre plus solide qu'elle.

Baise qui bon te semble. Ni la première ni la dernière je le sais. Mais tu ne peux pas hésiter, tu ne peux pas m'humilier! ❞

Pas à la cornée ni à l'ergastule d'une sybarite Nation. Etre la nouvelle galéjade des clabauderies? Bafouée en public, insultée à l'Urbaine toute entière. Déjà, elle les entend se gaber de son fatum. Pauvre Madame, Joyeuse Cocue!

Ce droit t'a été refusé à l'embryon de ta première légèreté ❞

Au chapitre des premières Tares.

Un jalon, puis un autre, madone greffe l'ombre jumelle dans un remous de jupons. Comprimés sous un chiton de jade, les organes fulminent.

Elle crache la Féroce.

Je suis ta femme ! ❞ Ta Reine, ton aube, ton crépuscule. Pas un trou à remplir, ni un vagin à faire jouir. Pas seulement! ❝ J'ai porté ta descendance, panser tes fléaux, veiller tes arcanes ❞ Dans le noir mystère, dans la paix misère.

Collision des bidoches, couinement des bassins. Les phalanges pincent les flancs, creusent le tendre. Les souffles cognent, les ocelles dévorent.  Elle gronde, la binette luxée de furie, les lippes gauchies par quelques folies. L'Or contre son Charbon.

Te souviens-tu? Pour le meilleur et pour le pire ❞ Il y a longtemps, d'un feu sacré, de fieffés serments. ❝ Mais le pire est craché gratuitement ❞ Sans égards, avec efforts.

Vénère-moi...ou mettons fin à tout cela ❞ Le choix sur un tréteau.  ❝ Embrasse mes stigmates, adule mes entailles, implore ma loyauté ou j'éteindrai le dernier tesson de foyer ❞ Rhapsodie d'un ultimatum. Jamais articulé, jamais dégoisé, la chimère d'un divorce. Au paroxysme des cilices, Cléopâtre contre César, sur le pli d'une falaise sans fond. Jadis nous sourions comme des pigeons amoureux, nous aimions comme des aborigènes, insouciants, imprudents. Que reste-il aujourd'hui, sur le versant des tourments?


* cfr rp solo


@henry potter
carrissime
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Henry Potter
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: elixir macabre (w/drusilla)   elixir macabre (w/drusilla) EmptyLun 6 Avr - 18:53


La cassure.
La fêlure. Ce jour, ce drame et la pluie qui martèle les carreaux de verre, tambourine comme un écho, respiration saccadée, l'horreur ensanglantée portée par la beauté d'une femme. Du linge tâché par le sang d'un mort-né, une couche à jamais souillée, la peur au ventre, à en vomir et l'envie de hurler, crier, mais aucun son ne sort, rien, absolument rien. Les non dits, la langue de bois, le sentiment au goût acide d'une violente trahison de la part de sa reine et l'homme change, pose ses yeux ailleurs, sur d'autres femmes, jusqu'à céder, jusqu'à ne plus s'accorder aucune limite. La fissure s'est creusée, s'est élargie et c'est un canyon qui sépare le couple, monsieur et madame Potter.
Ni l'un, ni l'autre, aucun pont entre eux, seulement une crevasse aussi profonde que les regrets accumulés par l'usure du temps.
Usure.
C'est le mot juste pour désigner le visage de sa reine. Hadès meurtri et le coeur noirci, Perséphone outrageusement blessée et amère. Elle est usée, fatiguée, mais également en colère. L'orage gronde dans ses yeux, un orage qui ne demande qu'à frapper, qu'à éclater. L'ouragan approche et cette fois, Potter mâle n'y échappera pas. Usée, mais lui se trouve épuisé, fatigué ce soir, ne réclame que des bras aimants, mais non, Drusilla en a décidé autrement. La gazette en évidence, l'arme du crime est déjà trouvée et la victime attaque de front, mord la chaire sans délicatesse, désolée Henry, ton épouse ne va pas sécher tes larmes, pas ce soir.

« Tu as une sale gueule ... »
Potter ne lui accorde pas un regard, comme impassible, figé, statue de cire, il observe le foyer qui brûle et attend le prochain coup pour continuer la partie, les échecs, peut-être là une des seules passions communes du couple des enfers. Et elle tonne, elle récite, avec la précision d'un chirurgien, elle lui répète mot pour mot, ses propres mots et souligne les siens, ses maux à elle, par la même occasion. Atroce vérité, le roi ne peut la nier, sa reine peste, peut-en seulement l'en blâmer ? Et enfin, ses yeux vrillent. Ses pupilles usées observe le verre lâché sur le sol qui roule dans un fracas sans nom, mais il ne se brise pas, pas cette fois, non, il tient le choc, il tient le coup, comme eux ? Illustration d'une vie qui s'effiloche un peu plus, à chaque instant. « Toi, par contre, tu es de toute beauté ce soir, ma chérie. » et de nouveau, il vrille et la fixe avec une réelle intensité, désir non caché, non dissimulé tandis que sa main blessée saisi le paquet de cigarettes de son épouse sur la table pour en sortir une et la coincée entre ses lèvres. Une incantation soufflée et la flamme allume la mèche, une inspiration suivie d'une bouffée, par Merlin, que c'est bon. Potter s'en délecte, car il sait que sa belle ne fait que commencer, qu'elle crache en premier puis hurle, lionne indomptée, elle monte crescendo et pas de plaisir cette fois, dommage.

« Baise qui bon te semble. Ni la première ni la dernière je le sais. Mais tu ne peux pas hésiter, tu ne peux pas m'humilier ! » il tique, nouvelle bouffée, les lèvres entrouvertes, il souffle sur sa gauche pour ne pas rater une miette de sa colère, de ses traits sur ce visage divin qui s'étirent, qu'elle est belle, sa reine, qu'elle est belle quand elle se lève pour lui faire face, ses talons lui donnent l'allure d'une géante et pourtant, toujours son roi la regarde de haut. « Humilier ? C'est un bien grand mot, darling. » la cigarette coincée entre les doigts, la cendre jetée dans la cheminée, les bras croisés, le regard qui lance un défi, oh oui, Drusilla, explose ta fureur, elle amuse ton roi ce soir. « Les vérités ne sont pas toutes bonnes à dire, je te l'accorde, mais je n'ai énoncé que des vérités, certes cruelles. » enfoncer les clous, appuyer sur les plaies encore ouvertes, faire mal, mal à en crever, quelle douce mélodie que celle des remords, celle des amants infidèles, des amants maudits, des amants perdus, des amants meurtris.
Et elle continue, la reine. Elle continue, il n'en peut plus, son homme. Il lève les yeux au ciel, ne s'en cache même pas, il exagère même, rit entre ses dents, moqueries douces, tire une nouvelle fois, crache sa fumée pour la laisser plaidoyer contre lui, la furie. « Je suis ta femme ! » « Voyez vous cela. » nouveau rire grave, Potter se demande quand cela sera terminé et de nouveau, sa main tremble, sa main réclame des soins, mais il ne s'en occupe pas, pas maintenant. La tempête n'est pas encore terminée. « J'ai porté ta descendance, panser tes fléaux, veiller tes arcanes.  » et je t'aime. Des yeux vitreux observent la sorcière, des lèvres qui s'ouvrent, mais aucun son ne sort. Oui, il l'aime. A la folie, à en crever, parce qu'elle lui a offert quatre enfants, qu'elle a toujours été là pour lui, pour l'écouter, pour le porter, l'aider à s'élever. Le sorcier plisse les yeux, soupçon de remord ? « Te souviens-tu? Pour le meilleur et pour le pire. Mais le pire est craché gratuitement. »
Elle contre lui, lui face à elle. Sans ciller une seule fois, Potter fixe sa dame et d'un geste, fait disparaître sa cigarette, petite douceur, dans le coeur du foyer brûlant. « C'est de bonne guerre, Drusilla. » la main tremble encore, la douleur le percute, mais celle du coeur fait encore plus mal. Beaucoup plus mal. « Je n'ai jamais oublié. Sais-tu seulement que la nuit, j'en rêve encore, de ce jour, oui... Ce jour interdit, ce jour dont on ne doit surtout pas parler, le jour où... » corps contre corps, il se cale contre elle, approche son visage du sien, frôle ses lèvres, les pose à l'entrée de son oreille, murmure les terribles paroles, des souvenirs que l'on veut à jamais censurés, envoyés dans les abysses du tartare. « Tu as perdu notre enfant ? Moi, je ne l'ai pas oublié, jamais. Tes petites expériences, jouer à l'apprentie alchimiste de pacotille, des balivernes ! elles ont conduit à la mort de notre enfant. Depuis ce jour, c'est toi qui a craché sur notre union. » Oui, c'est de bonne guerre Drusilla. De bonne guerre.
L'homme recule, n'attend pas sa réaction pour la contourner et se diriger hors de la pièce, pour soigner sa main, changer sa chemise souillée et pleurer sans larme un mariage fissuré, parce que ce soir, il a osé. Oui, le roi a osé lui parler de cette blessure qui jamais n'a guéri, qui brûle encore à l'intérieur de lui. Avide de remords, affamé d'amour, il brûle l'amour, elle brûle la rage, le pardon existe, mais le deuil lui, est impossible à faire.

« Vénère-moi...ou mettons fin à tout cela. Embrasse mes stigmates, adule mes entailles, implore ma loyauté ou j'éteindrai le dernier tesson de foyer »
Pauvre folle.
Le regard lancé est noir, la colère est sourde, elle tambourine à l'intérieur des deux, silencieuse trop souvent, elle veut vibrer, elle veut exploser. Potter inspire, Potter expire. La main sur la poignée pour quitter le petit salon, l'homme fait volte-face et revient à grandes enjambées. Le seigneur fait face à sa reine, l'enlace de ses mains et scelle ses lèvres au sienne, dans un baiser violent et fougueux, dans un baiser impur et désolé. Son front contre le sien, les mains autour de sa taille, comme pour la retenir, pour ne pas la laisser s'envoler, reste, ma bien aimée, reste. « Oserais-tu seulement le faire, ma douce ? »  au défi, l'homme répond par le défi sans prononcer le mot, le tabou du divorce. « Tu n'en feras rien et nous le savons tous les deux. Toi et moi. » des mots susurrés d'une voix suave, fébrile tandis que les lèvres du sorcier trouvent le chemin  des désirs, d'envies naissantes. Elles suivent en une pluie de baisers, mille excuses, le menton pour se nicher dans le cou de celle-ci, se délecter du goût de sa peau encore une fois.  « Je t'ai toujours vénéré, Drusilla. Je suis à toi et tu le sais. » souffle chaud, nouveau baiser, les dents se referment sur l'épiderme dans un geste à la fois torride et presque bestial, mais sans douleur, tout en subtilité pour faire défaillir le corps, pour entamer une idylle d'un soir, lune tu seras l'unique témoin.  « Sois mienne. »

Pas un ordre, un désir.
Pas un mot doux, mais des gestes pour l'exprimer.
Pas d'adieu, mais des retrouvailles.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: elixir macabre (w/drusilla)   elixir macabre (w/drusilla) EmptyLun 13 Avr - 21:15




Tabou.
Jamais oublié.
Jamais pardonné.

Il ose, bombarde à brûle-pourpoint, croasse ses eaux noires. Parole d’Évangile, messe de vindictes. Une fresque sans appel dont elle buvote le calice, ventre tremblant, jabot troué. Peut-elle réfuter? Dans l'encéphale vivote réel mortuaire, béant de rouge, crasseux de noir. La bile bourlingue sous nombril, rampe jusqu'à l’œsophage et cabosse minois d'un spasme infernal.

Une vérité.
Une belle saignée.
Mais comment ose t'il?

Bâtard.
Merde fossilisée!

Vingt sept.
Une éternité saumâtre, une prose amarante post-idylle.
Elle pécheresse, lui pêcheur. Hoquet dans l’abîme, naufrage loin des astres. Allaitement d'humeurs électriques qui jamais ne s'efface. Ce n'est pas faute d'avoir besogné, les années pétries, corroyées de labeurs mythologiques. Un premier, un second, un troisième, un quatrième pour gominer maldonne. Vain, inexpiable erratum. Depuis, dans le bleu martyr, au fil d'une post-tragédie, elle réalise.  

Les nuits algides.
Les sommeils sans étreinte.
Un parfum qui n'est sien.
Un mari d'attention moindre.

A l'époque, elle décode - avec hystérie, rose frénésie - qu'elle n'est plus l'Unique. Dans le frimas du grabas, le mariage grisaille, paume son charme. Capitaine Nemo en quête d'autres frégates. Au premier chiard, elle pensait récupérer son Roi. Naïve. Loin du berceau conjugal, loin des hargnosités, loin des prunelles fauves, Casanova couinant à ses odalisques argiles, à ses amours épileptiques. Lui aux ribotes, elle aux patenôtres. Coulpe à l'obsession, fable d'une ère cagneuse, temps des sanglots coraux. Après le fatalisme vint la disette, l'aiguillon. A défaut, bien souvent, d'une poitrine conjugale sur laquelle se nicher, l'Ambre sculpte ses chaleurs, dissout verglas, riffaude ses os dans la chapelle de quelques Anonymes.

Tabou.
Un autre.
Divorce.

La syllabe en horreur, l'hypothèse au boycott.
Les pancréas butent, les babines se fraisent. Elle ravale ses rêves, boit l'Enfer, s'étrangle contre Laideur du Monde. Miasmes résonnent 'à tire-larigot' du moindre pore. Fatras usuel. Bagou d'une Puterelle et d'une castagne. Suée d'une autre, cruor d'un pauvre. Est-ce la journaliste? Est-ce un déveinard? Questions ricochent sans curios sur l'autel des mouscailles. Dans 'le café du pauvre', elle boit le poison, tressaille contre sa fiente royale. Toujours un même épilogue. Il 'tient la dragée haute', 'elle jette le manche après la cognée'. Ils aiment, ils pestent. Une rengaine sempiternelle.

Babil rage contre pulpe moite.

Je te méprise ❞

Plus que d'avoir perdu un premier.
Plus que de le voir rosser ses gnards.
Pour être la cinquième roue du carrosse. Vérignoler un coup, dorer blason puis battre de l'aile vers d'autres horizons et elle, en retrait, 'vouée aux gémonies'. Alors, souvent, elle en a soupiré. Un nouvel amour, un nouveau départ, une scandaleuse débâcle. Butiner liesse pachyderme, convulser sous le marteau d'une bombance sans cluses. Mais toujours là, enchâssé dans la moelle, niellant les artères, culbutant sinciput. Le Premier, l'Ineffable, l'Ennuyeux Scélérat.

Hiatus.

Alors, pour une fois encore, peut-être la dernière, l'Inexpugnable accepte, mène tango, scande chaleur, s'enfièvre dans un charnier vulgaire. De la bave et du saccage, cahots dans l'azur noir, remous sur l'estrade. Dans le couinement des guiboles, la râle des païens, les dermes en ruisson. C'est la pavane sans emplâtre,  le par-cœur des caprices, la science des lubies. Les viandes se tordent jusqu'au dernier tressaut et s'en retournent - quelques crans d'aiguilles plus tard - à leur plate eurythmie, froides et gluantes.

Tic.
Tac.

Dans l'odéon des cafards, au symposium des trigauds, Chronos gobe mouche.  Glabre moitié nu, peignoir sur dorsal, clope au labre, whisky dans cristal, les paluches déplument ichor, soignent blessure, pansent gémeau. Denrée rare, grignon de tendresse. A même le parquet, blotti au coin de l'âtre, binôme déguste l'accalmie de leur bidoche molle et flapie. Pâte de dictame, pansement en coton, la plaie est bichonnée sans manière.  A la lisière, un ressac d'émois. Morphée fera t'il défaut? Une baguenaude vers d'autres consolations, un panard dans les veines de Londres. Loin de Pandore et sa boîte, les talions pour une prochaine fois, dévoyée aux mélancoliques pensées, aux insomniaques goules. Ah moins que son héraut ne l'adule jusqu'à l'aube...

Prends garde Henry ❞

Les Moires à l'affût, l'hégémonie en péril, les flots vermeils, le fatum tout de glas déjà crayonné pour son Roi.

A force de tout vouloir,  tu finiras par tomber ❞ Glaviot de cendres, gorgée brunâtre en bout d'un syntagme. Braves pugnaces. La nicotine émousse fumet génital, remugle séminal. Le tafia parasite les rognes 'de bon aloi'.  

Elle libère phalanges, lorgne bandage, phagocyte  topazes sur carne titan.

Si tu dois mourir, ça ne sera par nul autre que moi, n'oublie pas

Nonchalante homélie sous tiffes mordorés.
Pourtant, râpures d'inquiétude dessous plastron d'apathie.
Il n'ignore pas, elle aussi, la montagne d'émules dans l'ombre vaurienne. Damoclès veille, Charon poireaute. Mais pour combien de temps encore?



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Henry Potter
coalition sorcière
Henry Potter
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face claim : joaquin phoenix
pseudo : sekhmet/marine.
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études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: elixir macabre (w/drusilla)   elixir macabre (w/drusilla) EmptySam 18 Avr - 22:21



« Je te méprise. »
Vérité crachée au visage.
L'amour, beauté recherchée que l'on expose. La haine, soeur bâtarde que l'on cache. L'un pourtant, ne va pas sans l'autre. De l'amour, les Potter en ont à revendre, mais cet immense trésor est couvé par un gigantesque dragon et son nom est haine. Comment dire que l'on s'aime sans prononcer les mots ? Pourquoi diable s'aimer quand on peut se faire du mal ? Mais chérie, l'amour est un poison, certes agréable, mais un poison malgré tout. Et le calice est déjà vide, les lèvres trempées, baisers endiablés.
Corps contre corps, elle succombe. Drusilla fait tomber le masque à son tour, la guerre est suspendue, drapeau blanc hissé, Henry fait taire sa langue acide.
Oh ma bien aimée.
Des lèvres, des morsures, des soupirs exaltés. Les chiffons tombent, les mains cheminent sur les corps, des courbes féminines aussi désireuses qu'aux premiers jours. Baisers déposés le long du cou, descendent en une pluie à l'orée des seins, sensualité se mélange à la passion, la fougue n'est plus très loin. Râles de plaisir, corps à l'unisson, extase partagée.
Les Potter se méprisent autant qu'ils s'aiment. Doux poison, délicieuse étreinte nocturne.

Hadès et Perséphone,
Se baignant dans les eaux chaudes et tumultueuses du styx,
Aphrodite déjà, rouge de jalousie.


« Donne moi en une. »
S'il te plaît.
Presque soufflé, mais pas susurré pour autant. La cigarette tendue se coince entre les dents de Potter qui, à défaut d'allumette, trouve le feu chez son épouse. Bout contre bout, nudité contre nudité, la mèche s'allume et la fumée se confond. Drusilla, ô douce Drusilla, s'occupe de la main meurtrie de son époux. Celui-ci la laisse faire, trop occupé à admirer ses formes, à la désirer encore un peu plus à chaque instant. « Tu es magnifique, tu le sais ? » glisse l'homme. Un mot doux, un mot tendre, après avoir osé parler du tabou, de l'enfant sans nom, sauf pour la mer. Potter, c'est un navire en pleine tempête, une vague scélérate qui renverse la coque avant qu'une mer calme n'apparaisse, un typhon. Oui, un typhon.
« Merci. » souffle-t-il en écrasant son mégot quand la main est réparée, quand la machine abîmée retrouve tous ses rouages. Et les lèvres gourmandes, pas d'alcool cette fois, Henry laisse ce plaisir à sa femme, goûtent de nouveau à la peau de la belle, sa reine. Des baisers déposés sur le ventre tendu, remontent jusqu'à frôler le sein gauche, tentation ultime de recommencer encore cette folie, tango déchaîné. « Prends garde Henry. » un avertissement, l'intéressé tique, sort de sa songerie, torpeur passagère, ouvre les yeux et observe ceux de son épouse, accusateurs à souhait. « A force de tout vouloir, tu finiras par tomber. » le menton légèrement relevé, le sorcier, toujours penché sur le corps de sa femme l'écoute, oreille attentive. Icare qui s'est brûlé les ailes. « Si tu dois mourir, ça ne sera par nul autre que moi, n'oublie pas. » léger sourire, promesse jurée, colère que Drusilla a craché au sol le jour où elle a appris la toute première tromperie de son époux, le jour où, dans sa rage, dans sa furie, dans sa colère destructrice, le piano a succombé, le jour où elle a marqué sa proie, cicatrice à jamais visible sur le visage de la victime, ou du coupable.
« J'imagine que tu as raison. » un aveu, une réalité, car quoiqu'on en dise, sur l’échiquier de la vie, le roi est et restera la pièce la plus faible, même au pion, une plus grande utilité, on peut lui trouver. Et le roi ne serait rien sans celle qui fait tout ou presque, sa reine. L'homme se redresse, s'assoit et l'observe dans sa splendeur, son assurance naturelle, masquant ses plaies que lui seul connaît et inversement. La main tendue, il se sert encore dans le paquet de sa femme, mais cette fois, l'allume avec l'aide de la magie. « Nous avons déjà eu cette discussion et j'ai réfléchi. Tu es dans le vrai. Je dois avancer avec précaution, réfléchir à chacune de mes actions car elle me concerne, mais elle engage aussi mon nom, mon sang, les enfants, toi. Il est hors de question que je tombe, encore moins que j'échoue. » les pions avancent, le roi veut se montrer prudent, sa reine aux aguets, il le sait oui, Potter le sait. Elle ne sera pas toujours là pour panser ses blessures. « J'ai l'intime conviction que ce qui se joue actuellement, mon amour, est le début d'un grand tout qui va impacter sur notre descendance, pas uniquement nos enfants. C'est pour quoi il me paraît primordial que nous soyons du bon côté de la balance quand celle-ci penchera. » et ça arrivera, bien assez tôt, c'est une certitude ! Nouvelle fumée évaporée, la gorge sèche, peut-être a-t-il envie finalement de céder aussi au supplice de l'alcool. Un verre vide, désormais le liquide coule, la bouteille ne tiendra pas la nuit, c'est certain et le whisky brûle le gosier, mais la soif n'est pas étanchée pour autant. « Selon toi, est-ce que je dois vraiment m'engager aux côtés de Grindelwald ? Où devrions-nous rester de simples partisans parmi tant d'autres ? » parle ma reine, parle ! dis moi, ma reine, dis à ton roi ce qu'il doit faire. Car nul doute que derrière chaque souverain se cache une femme qui murmure chaque soir, à ses côtés, couche commune.
Un long silence, un regard appuyé sur son épouse, à la vie, à la mort, chérie. Les yeux posés sur elle, impossible de les détourner, elle est son élixir, sa muse, sa pièce maîtresse.
« Le jour où tu me tueras, sois gentille Drusilla, ne me rate pas. » parce qu'il n'y a rien de plus laid qu'une tête qui n'est pas tranchée d'un seul coup d'épée.
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