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 SWEETMADNESS » asteri

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Moon Flamel
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Moon Flamel
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particularité : princesse de son monde, étoile tombée du ciel, anomalie de ce monde douce folie, sacrifice de son sang, magie noire qui la ronge de l'intérieur damnation de ce monde, le noire coule dans ses veines dans son sang, elle en crèvera surement la belle drogué de cette douceur de magie qu'il faudrait qu'elle oublie. (malédiction)
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Message (ϟϟ) Sujet: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptySam 4 Avr - 19:25

i'm losing  
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elle s'est mise à hurler la gamine, dans les ruelles sombres de la ville, se tenant la tête pleurant et riant à tu-tête. perte de contrôle, perte d'elle-même la douce folie qui l'entraîne les bras qui saignaient à force de passer ses ongles sur ses douces cicatrices cachant ses veines. la chevelure blonde prenant doucement la couleur du sang qui ruisselle peignant son visage de son destin funeste. elle ne se souvient de rien, comment est elle arrivée là, elle ne s'en souvient pas. là debout dans la rue à hurler son nom en son sein, sous sa lueur qui illumine la nuit. la lune l'observe de sa hauteur et elle ne lui répond toujours pas, elle ne dit plus rien, comme si le silence était devenu son nouveau dialogue laissant la pauvre fille seule avec ses démons. elle pleure et elle hurle, espérant qu'elle vienne à l'entendre, espérant dans le fond qu'elle daigne enfin lui adresser à nouveau un mot. rien, ce silence, juste cela, simplement sa voie qui claque aux murs, aux pavés de la rue, seulement cela, seulement moon qui perd pied, qui se meurtrie de ne plus entendre sa voie résonner dans sa tête et la guider. elle se laisse saigner, la pauvre folle, comme espérant en se rapprochant de la mort l'entendre la bercée. pourtant c'est bien d'autres paroles qui viennent à la déranger, ils sont plusieurs à l'observer à se demander ce que cette pauvre poupée désarticuler peut bien avoir à hurler. elle le regard et leur hurle d'arrêter, elle ne veut pas qu'on l'observe elle veut juste à nouveau sombrer en elle. rien toujours rien, puis elle tombe au sol sous l'effet surement d'un sort qui l'immobilise qui l'empêche de parler, la folie emprisonnée, alors sous cette chevelure blonde à la couleur de sang parsemé elle se met à crier dans sa tête un boucan d'enfer la consumant encore, se demandant bien ce qu'il se passe... on la soulève et elle disparaît. là voilà allongée regardant un plafond d'un blanc immaculé, non, ils l'ont enlevé à sa lune sa mère bien aimée. elle tente de se débattre mais, en vint, elle n'arrive pas à bouger, laissant son regard se perdre dans les lumières du plafond sous lequel elle avance en silence, criant encore dans son être, ils l'ont attrapé, elle doit s'échapper...

silence, le sommeil a eu raison d'elle, et pourtant une voix lointaine vient à ses oreilles, ouvrant un œil puis un autre elle se met alors à se débattre, attachée à ce lit bien fixé. elle grogne, ses cheveux tombant le long de son visage encore taché de son sang. ses bras eux, vont beaucoup mieux, mais, ils la tiennent, retiennent. on lui demande de ne pas bouger alors elle se débat encore plus fortement encore, espérant ainsi pouvoir se détacher, mais rien, rien ne fait, elle est coincée. alors on la retient, on la colle au lit et alors qu'ils sortent les uns après les autres de sa nouvelle prison, il reste lui, encore là à lui tenir les bras à ne pas croiser son regard de malade... alors dans un dernier élan elle lui agrippe comme elle peut le bras le retenant un mince instant « je ne peux pas rester là... s'il te plait aide moi... libère moi... » un murmure qu'elle tente de lui offrir alors qu'une larme vient à couler le long de son visage fatigué à trop tenter de fuir. elle se tait alors son regard croisant enfin le sien, d'un fort désespoir elle essaye de le convaincre, il doit l'aider à fuir... s'il ne le fait pas, elle le fera, seule, comme à chaque fois, elle fuira cet endroit, elle retrouvera sa lune, elle retrouvera le son de sa voix...
La schizophrénie est le fondement de tout art, de toute création de l'imagination. @ASTERI BLACK
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Dernière édition par Moon Flamel le Ven 10 Avr - 11:35, édité 3 fois
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études : gryffondor (1902 - 1909)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptyJeu 9 Avr - 21:21


“sweetmadness .” & Le temps file, il n'attend personne. On dit que le temps guérit toutes les blessures, mais au fond, il n'en est plus si certain. Appuyé dans un coin du hall d'accueil, il observe d'un regard absent la nuit qui noie les lumières de la ville. Sa main continue machinalement de porter le gobelet de café à ses lèvres, il en a besoin. S'il avait compris quelque chose pendant ses premières années d'internat, c'était que la médecine magique était une compétition incessante. Ça fait partie de ces choses qu'on ne note pas dans les bouquins d'anatomie et autres futilités, tout comme l'art de pouvoir gérer la mort. Il reste immobile, ne prête aucune attention au mouvement autour de lui, absorbé par le dessin que la pluie laisse sur son passage. Dans sa tête pourtant, les pensées fusent tellement fort que le fil en est presque imperceptible. Quelques heures plus tôt, alors que les autres apprentis rentraient chez eux, il avait pris la décision de prolonger sa garde; refus total de se contenter de cas de routine jusqu'à la fin de sa carrière, désireux de laisser une marque auprès de ses supérieurs. Quelques instants plus tôt, il déclarait fébrilement la mort d'un patient. Si l'internat était une compétition, la mort en était une aussi, un peu différente toutefois, on espère finir le dernier. Le regard toujours fixé sur l'extérieur, sa main remonte inconsciemment, mais n'atteint pas sa cible. Il n'a pas le temps de réagir, le contenu valse et se déverse à ses pieds, il se retrouve plaqué contre la froideur du mur qui le maintenait jusque là debout. L'effet d'un seau de glace qui se déverse sur ses épaules, il sursaute. Ses yeux ont un peu du mal à réaliser, un instant bien trop long pour les circonstances, il croit déjà apercevoir la dame noire à l'horizon. Il soulage l'homme du poids de la jeune fille ensanglantée et, d'un pas pressant, lui demande de lui expliquer les faits. Je ne sais pas, une inconnue, elle criait dans la rue, du sang, j'ai jeté un sort pour l'immobiliser... Délicatement posée sur le lit, il commence par dégager son visage, l'observe le temps d'une seconde, une seconde qui suffit à laisser passer une étrange empathie. Il croise son regard, le détourne aussitôt pour ne pas laisser la panique l'emparer également, remercie l'homme de l'avoir amenée jusqu'ici, maintenant c'est à leur tour de s'en charger. Les autres médicomages indisponibles, il fait appeler quelques infirmiers pour l'aider, injectant une faible dose d'analgésiques. Si quelques minutes auparavant l'idée de prolonger sa garde lui avait semblé être la pire décision, il était désormais décidé à ne pas laisser la mort s'approcher de cette nouvelle patiente.

Parfois, le temps finit peut-être par guérir certaines blessures. Les analgésiques ayant fait effet, la fille s'était laissée tomber dans les bras de morphée, probablement à contre-coeur, ce n'est jamais très agréable. Un mal nécessaire, si on voulait soigner les blessures superficielles. Un tél désastre sur un si beau corps ne pouvait être l'effet que de blessures plus profondes, celles que même un médicomage ne peut guérir. Tout était pansé, bandé, recousu, nettoyé. Il s’apprêtait à quitter la pièce, ramasser ses affaires, prévenir un supérieur et rentrer chez lui. Après tout, il commençait à devenir tôt dans la journée. Par mesures de précaution, après les dire de l'homme qui l'avait ramenée, il avait pris soin de l'attacher au lit. Soudain, les derniers infirmiers s'alertent, il y a du mouvement dans son dos. Avant qu'il ne s'en rende compte lui-même, il se retrouve au-dessus d'elle, à l'empêcher de se blesser davantage en se débattant de la sorte. Il demande aux autres de quitter la pièce, cette fille ne veut sûrement pas voir du monde maintenant. Elle lui agrippe le bras, un murmure presque inaudible, une larme qui dévale le long de sa joue, il ne peut s'empêcher de fixer son regard au fond du sien. « Je ne peux pas rester là... S'il te plait aide moi... Libère moi... » Il tente de lui répondre, referme la bouche aussitôt, à la place il laisse cet éternel sourire triste prendre place sur ses lèvres. Il réfléchit aux mots qu'il va utiliser, ils sont importants, il ne souhaite surtout pas l'effrayer plus que ce qu'elle ne l'est déjà. Il adoucit légèrement sa prise sur ses bras et sans la quitter une seconde des yeux, tente un premier contact. « Je suis tenu de m'assurer que tout va bien avant de pouvoir te laisser partir. Tu n'es pas arrivée avec les plus petites blessures... » Il n'attend pas sa réponse, décide de prendre le risque de lâcher totalement prise, mais il n'ira pas jusqu'à la détacher tout à fait du lit, pas pour l'instant. Il attrape le dossier posé sur la tablette à ses pieds, cherche de quoi écrire au fond de son tablier, feuillette ensuite les premières feuilles, vides. Il relève la tête, tente de rattraper son regard. « Tu as été admise il y a quelques heures, ici, à l'hôpital Saint Mangouste. Il semblerait que tu... tu avais beaucoup de blessures ouvertes et tu as perdu un peu de sang. On s'est occupé de tout ça. » Il essaye de sourire plus chaleureusement, se maudit de l'emploi du temps de ses aînés. Il rêvait de voler en solitaire, laisser une marque certes, mais n'avait pas demandé un cas si délicat. « L'homme qui t'a ramenée ne te connaissais pas, je dois remplir quelques formalités. Tu saurais m'en dire un peu plus sur toi, comme ton nom et prénom, ta date de naissance pour commencer. » Il trouve enfin de quoi noter au fond de sa poche, retient un baîllement. Peut-être qu'il aurait bientôt l'occasion d'aller se chercher un autre café, et de le terminer cette fois-ci. « Au fait, je suis le docteur Black. Je pense que tu devras rester un petit temps avec nous ici, afin qu'on puisse tenir tout ça à l’œil et s'assurer que tout va bien. » Les paroles de l'homme lui reviennent en tête. Elle criait, folle, au milieu de la rue... Il décide de les ignorer pour l'instant, les enfouis dans un coin, il attendra d'abord la version de la fille allongée devant lui avant de prendre une quelconque décision.

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptyVen 10 Avr - 15:52

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allongée sur ce lit de plume, le matelas trop mou, le corps bien trop lourd, l'esprit terni par la folie qui fait rage tourbillon de dinguerie, catastrophe qui cours dans ses veines la gamine perd pied elle trébuche et sombre dans le néant de ses envies. elle n'est plus que pauvre folle, qu'on attache qu'on sangle fortement de peur qu'elle ne se saigne encore, la poupée désarticulée désir bougée elle veut hurler encore elle ne peut plus retenir se démon en elle qui demande à sortir à sauter en elle a la tyranniser à la faire sienne. sanglée, attachée fortement à se lit bancale qu'elle aimerait faire tomber elle se mort la lèvre elle saigne encore moins fortement mais, elle saigne, sensation de l'hémoglobine qui coule le long de sa lèvre qui trouve son menton et qui chute en son cou. elle n'attend que cela sentir son sang sortir d'elle, perdre la tête tituber encore, hurler à la lune se mordre encore se saigner avec ses ongles se tiraillé s'ouvrir se tuer doucement, lentement pour qu'elle vienne à elle cette douce lune si haute dans le ciel. de la fenêtre elle entrevoie sa lueur elle la devine par les ombres dansante sous son être, loin d'elle, encore, l'observant de loin souriant dans le néant du ciel sous les étoiles qui éclairent sa rondeur éternelle. là, si haute dans le ciel elle s'amuse de voir son enfant renaître sous le sang coulant de ses veines. pourtant, ils sont là, ces humains, ses pantins de la vie mortelle, la sauvant de son courroux l'aidant à ne pas crever sur le trottoir du coin. attachée là, a ce lit, elle tant comme elle le peu de fuir, elle l'attrape ce gamin elle le retient de ses ongles à la couleur rosâtre de ce sang qu'on a tenté de retirer de ses doigts, elle l'appelle à l'aide, elle veut sortir, fuir qu'on la laisse mourir... un murmure, un semblant de sourire, l'homme en face d'elle l'observe de ses yeux d'humain ne comprenant guère que personne ne la sauvera, personne ne peut l'aider, on a déjà essayé... il la retient de ses mots complétant ses sangles, complétant ce moment. prisonnière de l'aide qu'on lui donne prisonnière de la vie qu'on tente à lui rendre. elle regarde ses bras, de ses yeux de folle, elle regarde les bandages recouvrant ses nouvelles cicatrices, et les anciennes, recouvrant son bien être cachant son mal être. ils l'aident, comme ils le peuvent ne comprenant guère qu'elle ne veut pas, elle ne veut plus qu'on la sauve, elle veut juste s'envoler, être libérée, ne plus être celle qu'elle est. elle se débat une nouvelle fois, essayant de ses pauvres mains de retirer ce qui cache ce qu'elle est, en vint. rien n'y fait, trop fortement attachée, ne pouvant s'extirper de cette prison...« enlève les moi ! retire ça ! » elle plonge son regard en détresse dans celui de l'homme au-dessus d'elle, elle doit partir elle ne peut rester là enchaîné et soigné ! mais, il n'écoute pas il le fiche bien de comprendre pourquoi elle est allongée là, pourquoi elle demande à s'en aller à ne plus être enfermé dans ce monde dont elle n'est que la poupée. il continu, essaye de savoir qui elle est, un nom un âge, rien de bien important pour la jeune femme qui porte cela pas obligation, car là haut dans le ciel elle n'est qu'étoile, que danse dans le néant que simple enfant dormant sous les yeux d'une lune étincelante. « moon... flamel... vingt et un ans. » elle laisse ses mots grncer entre ses dents, comme les donnant car elle n'a pas le choix, car peut être en entendant sa voix pleine de tristesse il la laissera, il fera passer ses obligations en second, laissant parler ses sentiments, sa pitié pour cet enfant. et l'homme laisse claquer dans l'air une phrase qui la fait sortir d'elle, elle se débat une nouvelle fois grogne se relève comme elle le peut, ses cheveux tombant devant son visage, son regard traversant quelques mèches par là « je ne peux pas rester là ! c'est déjà trop long... black laisse-moi partir s'il te plait... aide moi et je ferais tout ce que tu voudras je t'en supplie libère moi » une larme coule le long de son visage tristesse détresse, elle ne peut pas rester là, moon ne veut pas, elle veut fuir elle ne veut pas que l'on sache, qu'elle n'est que folie, que dinguerie dans un corps frêle dans un corps qui crie simplement à l'aide... mais, elle s'y refuse, personne ne comprend, personne ne peut l'apprécier n'y l'aimait, folie catastrophique, elle est l'enfant de la lune, celle que l'on observe de loin qu'on désir enfermer...

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptySam 11 Avr - 16:33


“sweetmadness .” & Flamel. Il retient sa main une fraction de seconde, avant de la laisser écrire les quelques informations qu'elle avait bien voulu lui donner. Pas n'importe quelle famille. Moon. Il ne peut s'empêcher d'avoir ce regard qui dévie vers l'astre, bien présent dans le ciel ce jour-là, illuminant la pièce où ils se trouvaient tous les deux. Vingt et un ans. Soit seulement deux ans d'écart, ils auraient pu faire connaissance autrement, si seulement il n'était pas si borné à passer la majorité de ses soirées seul depuis si longtemps. Il aurait voulu lui poser plus de questions de routine, fournir un dossier complet à un médicomage affirmé, mais la blonde recommence à se débattre dans son lit, malgré les attaches. On patientera encore un peu pour le reste, alors. « S'il te plaît, il faut vraiment que... » Il ne prend pas la peine de terminer sa pitoyable phrase,- parce que dans ce genre de situation désastreuse toutes les phrases sonnent pitoyables aux oreilles, grogne et se retrouve sans même s'en rendre compte à nouveau au-dessus de la fille. Ses avant-bras l'implorent de se détacher, ils ne veulent pas recevoir de nouvelles griffures. Un grognement rauque s'échappe du fond de sa gorge, suivi rapidement d'un soupir qu'il espère plus rassurant. Il ne manquerait que ça, l'effrayer encore plus, il se ferait jeter du service comme une serpillère trouée. Elle l'implore, d'une voix qui semble si triste et emplie d'une douleur qui ne tarde pas à l'atteindre, lui, l'empathique trop influençable. Il se maudit intérieurement, de se laisser ainsi porter par les émotions, surtout celles que les autres peuvent lui transmettre en un unique regard, un jour ça finira par réellement lui coûter. Il observe la larme couler le long de son visage, perdue au milieu de ses magnifiques mèches blondes, rejoindre la goutte de sang qui dévale également de sa lèvre inférieur. Il aurait voulu les essuyer, remettre ses cheveux en place. Il n'en fait rien, se contente une nouvelle fois de lâcher prise sur la jeune fille, il persiste à croire qu'elle finira par coopérer, peut-être de fatigue, mais qu'elle y arrivera. « S'il te plaît, il faut que tu restes calme et que tu m'aides, que tu m'éclaires davantage pour que je puisse à mon tour t'aider. À force de te débattre, tu vas finir par rouvrir tes blessures. » Il essaye de lui faire comprendre l'enjeu, lui désigne timidement les bandages qu'il a fait plus tôt, lorsqu'elle dormait paisiblement, sur ses bras nus notamment. Il le sait, il la comprend, à sa manière, il ne rêve que de ça lui aussi: pouvoir lui rendre ses vêtements propres et secs, retirer les tissus qui la gênent tant, la laisser partir au petit matin et lui, se reprendre un café. Il tire délicatement sa baguette de sa ceinture, fait approcher un tabouret pour s'asseoir à son chevet, ramasse le dossier s'étant précédemment écrasé au sol dans sa précipitation, le referme et reporte un regard bienveillant sur sa patiente. Il hésite, réfléchit l'espace d'un instant, se décide à essayer de lui saisir la main, nouveau soupir. Il espère en silence qu'aucune larme ne revienne danser sur son visage, qu'elle ne recommencera pas à tenter de fuir et surtout, que ses sutures tiendront suffisamment pour lui permettre une guérison parfaite. Dans le cas contraire, la nuit risquait d'être longue, il finirait probablement par regretter sa garde supplémentaire, elle la rendrait volontairement difficile. Pour l'instant il n'était pas dans ses idées d'abandonner. « Moon, il faut à tout prix que tu m'écoutes, parce que plus tu m'écoutes, plus vite je pourrais te libérer de ce lit. » Il décide dans la foulée de retenir ce sourire dont il a tant l'habitude de servir à tout va, apparemment ça ne marchera pas, il ne se fatiguera pas si ça ne peut lui servir en retour. Il tente de lui faire comprendre ce qu'il ressent lui aussi, de la tristesse évidemment, ce n'est pas un bourreau au contraire, il aimerait sincèrement exhausser sa demande. Tout ce qu'il peut faire pour l'instant, c'est dévier légèrement du protocole, elle doit s'en rendre compte d'elle-même, à défaut de vouloir le croire. Multiples blessures ouvertes, qui semblent volontaires, perte de sang importante, cicatrices, prise de démence selon les témoignages... En théorie, il avait terminé ce qui relevait de ses compétences et devait transférer le cas au service psychiatrique. En théorie... D'un autre coup de baguette, il s'arrange pour remplir un gobelet d'eau, lui tend gentiment, il ne faudrait surtout pas qu'elle se déshydrate et puis, ça lui ferait un peu de bien. Il ouvre la bouche à nouveau, essaye comme il peut de gagner sa confiance. « Il faudrait que tu m'expliques ce qui s'est produit cette nuit pour qu'on en arrive là tous les deux. Si ce brave monsieur n'était pas intervenu à temps, tu aurais pu... mourir. Je ne te souhaite que du bien, tu peux... il faut que tu me fasses confiance. » Il tente de capter son regard, de l'enfouir au fond du sien. Les psychiatres attendront, jusqu'à ce qu'il en décide autrement, Moon Flamel restera sa patiente.

 
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptyDim 12 Avr - 12:35

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son regard se plonge dans le sien, le regard triste désespérée, appelant à l'aide à sa liberté. elle n'est plus rien, là, attachée à se lit, liberté envolée, l'oiseau en cage que l'on retient contre son grès. elle a pleurée l'enfant, la poupée désarticuler les bras ensanglantés qu'on a tenté de soigner et qu'elle aimerait à nouveau s'écorcher. elle n'en peut plus, elle craque chaque jour un d'avantage la folie qui prend le dessus sur son être fragilisé par des années de tourment. elle n'est plus qu'une enveloppe vide qui cherche a récoler, a retrouver l'astre qui brille en elle, au-dessus d'elle, cette lune qu'elle aimerait retrouver dans lequel elle aimerait s'allonger. attachée, retenue, se débattant encore se foutant bien d'ouvrir ses plaies qui espèrent encore saigner. elle se fiche de cela, rien n'a réellement d'importance quand on sait qu'ici personne ne l'attend. âme solitaire envoyée dans une famille qui tente a l'aimer, à l'accepter pour ce qu'elle est. elle le sait obligation familiale, mais, dans le fond elle n'est que cette douce poupée de chiffon que l'on trimbale que l'on s'oblige à aimer a apprécié pour les beaux yeux de parents si parfait. elle n'est rien ici, simple enfant tombé du ciel qui n'attend qu'une chose retrouvée les étoiles qui illuminent le ciel. elle grogne un instant avant de rejeter deux trois mèches de cheveux en arrières laissant apparaître ses yeux à son bourreau à ce visage tendre qui l'observe. elle laisse le silence faire place et l'observe qui est-il ? lui a surement une vie parfaite, des amies, un cœur qui bat à l'unisson pour une femme, un homme qui l'attend à la maison. un mince sourire s'installe une fraction de seconde sur les lèvres de la lune, comme imaginant la douce sensation que cela pourrait être de ressentir cela, de sentir cette chaleur en soit. rien, le froid, alors elle ne sourit plus elle referme ses lèvres et le fixe encore laissant son regard toiser son âme dans le silence de la salle. il s'installe alors auprès d'elle, et doucement sa main glisse vers la sienne. elle recroqueville ses doigts comme dans un refus puis se laisse faire, les laissant se tendre et apprivoiser ses doigts qui se rapprochent doucement des siens... la chaleur est là, dans ce simple geste et durant un instant moon se sens bien, comme planant un peu dans le lointain. jamais, oh jamais personne n'a fait cela, elle laisse alors ses doigts s'installer entre les siens, la main collée au matelas, prenant juste place, laissant juste leur peau se frôler comme dans un regret. il est calme, si calme en la présence de l'instable et il trouve par ce geste un semblant de confiance au fond d'elle... elle l'écoute laisse ses yeux passer sur ses lèvres décortiquant chaque syllabes qui les traversent. elle ne bouge plus seul ses yeux passent de ses lèvres à ses yeux cherchant comme des réponses dans le silence de ses mots. puis il demande, que fait elle ici, pourquoi l'enfant est attaché au lit, pourquoi est il là a ses côtés, pourquoi doit-il subir sa présence... « tu peux me laisser si cela est trop désagréable.. » elle le sait elle n'est pas de ces personnes dont on aime la compagnie, on la subit alors ses doigts reculent relâchant ce simple contact comme prise de peur comme se refermant à lui, l'oiseau en cage qui s'éloigne de son geôlier de peur qu'il ne la retienne d'avantage, de peur que sa présence ne l'insupporte encore... silence, doit elle lui dire, doit elle maintenant assumer sa nature et sa folie, jamais, au non jamais elle ne l'a dit, n'ayant jamais posé de véritable mot sur ce qu'elle est. elle le sait pourtant, elle n'est pas comme les autres, comme un tic qui manque chaque tac de son horloge comme si les aiguilles ne pouvaient plus s'aligner comme si à son apparition elle n'était pas totalement née... elle ferme un moment les yeux, les rouvres pour retrouver les liens, son regard ne change pas, il n'a pas encore peur du monstre allongé là, et pourtant il fera comme les autres, il la fuira... « je.. » elle ne sait pas, elle ne sait pas si elle doit le dire, comme si elle craignait qu'il vienne à la fuir... l'habitude pourtant qui reprend le dessus, elle laisse cracher des mots qui la détruisent « la mort n'est qu'un début d'autre chose... » silence « rien ne me rattache à ici, on m'attend ailleurs... loin... » son regard se détache doucement trouvant alors le ciel et la lune qui les observent « je ne suis pas comme vous » son regard retrouve celui de black la détresse criant dans ses pupilles brûlants sous la lueur des éclairages « je ne comprends pas le monde... et vous ne me comprenez pas » elle a peur, peur de dire ses mots, son cœur qui se sers dans sa poitrine, à chaque syllabes qui s'échappe d'elle « je ne suis que fêlures et maladie » seule face au monde sans personne a qui se retenir chutant dans le néant dans un silence des plus chaotique.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: SWEETMADNESS » asteri   SWEETMADNESS » asteri EmptyVen 8 Mai - 12:32


“sweetmadness .” & Pendant un instant, un faible sourire se dessine sur ses lèvres, comme un regain de vitalité qui remonte doucement à la surface de l'eau. Lui-même ressent comme la chaleur d'une petite flamme qui se rallume, peut-être qu'espoir toujours il y a, malgré l'océan d'incompréhension dans lequel il baigne toujours. Mais il est là pourtant et le temps qu'Asteri s'en aperçoive vraiment, il disparaît. Il essaye de masquer son désarrois, pourquoi si vite évanoui? Peut-être qu'au fond, c'est bien lui le problème, comme certains auparavant n'avaient pas manqués de le lui faire amèrement remarquer. Peut-être que comme tous les autres, son nom l'avait fait frémir, et qu'aussitôt toutes chances de confiance s'étaient envolées. Il persiste, il n'a pas vraiment le choix, il se punirait quotidiennement du contraire. Je veux sauver des cœurs... Il se le répète, ça revient toujours, comme une promesse qu'on ne cesse d'oublier ; accrochée à son subconscient. La première fois que ça l'avait traversé, ça retenait plutôt d'une conviction, mais il s'était juré de jamais y faillir. Et ce qui se présentait ce soir devant lui faisait écho à un cœur brisé, à peu de choses près comme le sien quelques années plus tôt. Pendant un instant, malgré l'absence de sourire, elle persiste quelques secondes à son regard, avant que lui aussi ne se détourne. Il retient sa respiration, il ne faudrait pas faire vaciller la faible flamme d'espoir, il est encore trop tôt. Et puis alors qu'il reste là, perdu il doit bien l'avouer, la chaleur de sa peau contre la sienne disparaît également, laissant sa propre main ouverte sur le côté du lit, il n'ose même pas la retirer, peut-être reviendra-t-elle d'elle-même? « Tu peux me laisser si cela est trop désagréable.. » L'effet d'une douche froide sur son corps, il se retient de frissonner, son cœur se serre. La lueur menace de s'éteindre à nouveau, il essaye de faire barrière, s'il le faut il la maintiendrait pour deux. Est-il si peu digne de confiance que ça, ce pourrait-il qu'il inspire la même méfiance que celle qui semble émaner de ses cousins? Des années à tenter d'être différent, probablement des années perdues à essayer de se défendre contre une nature qui le rattraperait un jour ou l'autre. Il aimerait pouvoir laisser échapper quelques mots, mais ses lèvres semblent liées. Il aimerait lui dire pourtant, si seulement tu savais... Silence. Il l'écrase, l'empêchant de reprendre un peu d'oxygène, il ne respire toujours plus. L'effet d'une claque, lui qui pourtant avait fait du silence son allié. Soudain, ça s'échappe de ses lèvres à elle, rejoint doucement ses tympans comme une mélodie mélancolique. Il se maudit de ne pas pouvoir vraiment l'aider comme il le devrait, s'autorise quand même un souffle. Lentement, les mots sortent. « La mort n'est qu'un début d'autre chose... Rien ne me rattache à ici, on m'attend ailleurs... Loin... Je ne suis pas comme vous. Je ne comprends pas le monde... Et vous ne me comprenez pas. Je ne suis que fêlures et maladie. » Son regard dévie vers le monde à l'extérieur de la petite fenêtre, plongé dans l'obscurité de la nuit. Si la lune est imposante, les étoiles tentent aussi de briller. L'effet d'un boomerang qui lui revient en pleine figure, il se revoit à peine plus haut que trois pommes, tirer sur le bas du pantalon de son père, pourquoi ne peut-il pas jouer avec ses cousins comme les autres enfants? Je ne suis pas comme vous... Il aimerait tellement la comprendre, il essaye désespérément. Alors, peut-être dans un mouvement de pure folie, guidé par les émotions qui le submergent, il décide de bouger sa main jusque là paralysée à ses côtés. Il n'essaye pas de reprendre contact avec la sienne, elle s'en écarterait aussitôt, il en est persuadé désormais. Non, il détache doucement le premier lien qui lui bloque le poignet. Il se réconforte à l'idée que lui, il a toujours sa baguette un peu plus loin, au moindre mouvement suspect, il se verrait obligé d'en faire usage. Il décide de lui laisser une chance, de lui offrir ce qu'elle demande, la soulager de quelques poids s'il en avait la possibilité. Une main libérée, c'était un début. Si plus tard elle le lui permettrait, il enlèverait ses bandages et lancerait un futile episkey, afin de retirer définitivement toutes traces de cicatrices. Je ne comprends pas le monde, et vous ne me comprenez pas. Inconsciemment peut-être, elle avait éveillé sa curiosité. Il désigne d'un mouvement de tête à peine perceptible les étoiles au dehors, qui semblent tant la fasciner. « Asteri. C'est mon prénom, tu peux m'appeler comme ça. » Un soupir qui se veut relâcher la pression interne qui tente de lui broyer les os. « Quand j'ai décidé que je voulais devenir médicomage, ce n'était pas un choix pris à la légère. » Il tente un peu d'ironie, bien que toute blague possède toujours un fond de vérité. C'est sa manière à lui, certes maladroite, d'apprivoiser son sourire. « Si tu penses que je vais te laisser là, détrompes-toi. Tu es beaucoup trop jolie pour ça, Moon. » Il reprend un semblant de sérieux, replonge ses yeux dans les siens, veut lui montrer sa présence bienveillante. Lorsqu'il s'était juré de sauver des cœurs, il ne s'attendait pas à ça. Il pensait plutôt à des joueurs de Quidditch mal en forme, des indésirables magiques... Sauver des cœurs... Maintenant il comprenait ce que ça signifiait, l'ombre d'une promesse. Il essaye de l'inciter à continuer, après tout elle était partie sur une bonne voie quelques minutes avant. « S'il te plaît. » S'il te plaît, Moon, explique-moi...

 
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