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 (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla)

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Edelgard Umbridge
ordre du phénix
Edelgard Umbridge
crédits : queen prudence.
face claim : michelle dockery.
pseudo : ancalagon/marine
(-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla) 8fc32367d62071de2ee96e54240c3a9119ebf068
études : autrefois élève sous les couleurs des lions d'or.
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Message (ϟϟ) Sujet: (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla)   (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla) EmptySam 11 Avr - 19:17


these violent delights have violent ends And in their triump die, like fire and powder Which, as they kiss, consume.

(song)

Fracas de l'or,
Douce mélodie, berceuse plaisante pour l'ouïe. Cris de rage des perdants, complaintes victorieuses des vainqueurs, quiconque entre dans la cage du dragon doré n'en sort pas indemne. Plaisirs exquis, vices exacerbés, les verres tintent, le chant de l'or fait écho et les machines à sous tournent à plein régime. Jackpot ou échec, jouer avec l'argent, c'est jouer avec la vie, parce qu'il faut bien jouer avec quelque chose, les amis. Le Golden, sans doute encore l'un des rares endroits où on oublie la vie politique, où on prend plaisir à se perdre dans les méandres du jeu, où on pari ce que l'on n'a pas, où les dettes coulent et où les enjeux idéologiques ne se confrontent pas. Terrain d'entendre, terrain de paix entre les guerriers, ici on s'amuse, ici on oublie, ici, on s'abandonne.
Le temps d'une nuit, Diagon Alley endormie, le dragon s'éveille. La gueule de la bête est pleine, ça fourmille d'inconnus, de rendez-vous intimes et l'alcool fait le reste. La patronne ne le sait que trop bien, l'un ne va pas sans l'autre et c'est là, l'un des secrets de son succès.
Assise à la table du bar situé au premier étage, étage uniquement accessible aux clients ayant payés de leur poche, des very important wizards, elle sirote sa boisson favorite, du rhum à la groseille, mais elle n'en prendra pas plus, elle doit avoir les idées claires, rester éveillée. Son regard de biche, finement maquillé, lèvres d'un rouge vif sanglant, se pose sur une table où le poker règne en maître absolu. Couche toi, sombre idiot. Elle se parle à elle-même, tandis que ses lèvres se referment sur sa cigarette, tire une bouffée qu'elle laisse s'évaporer entre les lèvres. L'ouïe fine, elle entend la suite et c'est le drame. Brelan contre quinte, le combat est inégal à souhait, les jetons sont ramenés du côté du vainqueur, le perdant lui, voit rouge. Mauvais joueur. D'un geste, la cigarette est écrasée dans le cendrier, la belle déguste la dernière gorgée de sa boisson et s'adresse au barman. « Oscar, s'il te plaît, sortons le avant qu'il n'abîme la vaisselle. » demande-t-elle, demander ? Ordonner serait plus exacte. L'homme, titan, colosse acquiesce et pose le verre qu'il était entrain d'essuyer pour saisir sa baguette et se rendre à la table où le ton monte.
Jamais le sang ne coule au Golden.
Les dettes s'accumulent, chaton.
Les mauvais joueurs sont mis à la porte !
La patronne ne pardonne pas.


L'aube pointe déjà le bout de son nez et le casino ferme enfin ses portes. Le dragon, seigneur vampire aux écailles épaisses s'endort, la folie de la nuit est terminée et l'or retourne aux caisses, les jetons sont rangés et la patronne, belle fleur nocturne est la dernière à faire les cents pas. Oui, Edelgard inspecte. Baguette soigneusement tenue dans sa main, elle visite chaque pièce, éternel rituel, ronde du bouclier pour s'assurer que tout est sûr. Toujours vêtue de sa longue robe bleu nuit, la sorcière laisse ses pensées lui échapper, elle qui aime avoir le contrôle absolu. « Cirilla. » un souffle, une pointe au coeur qui se manifeste, le souvenir de sa soeur cadette qui a disparu lui arrache une peine qu'elle fait taire la nuit. L'envie de tout lâcher, d'ouvrir les vannes, mais elle se retient. Edelgard doit garder le contrôle, son sang froid est sans doute sa meilleure arme et quelque part, dans son coeur, elle sait. Oui, elle sait ! Ciri est sauve et en sécurité, mais elle ignore juste où. Bientôt, ses recherches aboutiront, bientôt, des petits oiseaux lui glisseront à l'oreille l'endroit où se cache sa cadette et bientôt, elles se retrouveront.
Pour l'heure, la ronde est terminée.
L'heure de se reposer.
Direction, les appartements de la reine. Peu de gens le savent, mais il existe un niveau inférieur au Golden, un niveau où le personnel et le clan Umbridge peut se rendre et quelques invités triés sur le volet, notamment les membres de la loge. Sitôt, Edelgard pénètre dans ses appartements, qu'elle verrouille la porte à l'aide de la magie et pose sa baguette sur son bureau. Épuisée, elle n'a qu'une envie, dormir. Le bureau est vaste, on y trouve une imposante cheminée, relié à quelques cheminées bien choisies, mais surtout, il existe une porte donnant sur une chambre attenante, c'est ici que la sorcière vit et dort la grande majorité du temps. La résidence familiale a un goût amer dans sa bouche, elle préfère cette chambre, son nid à elle. La porte ouverte, Edelgard s'y glisse et s'assoit sur le bord du lit pour saisir un flacon de parfum, son parfum, une partie d'elle, son identité, quelques gouttes avant de s'endormir, du lilas et des groseilles à maquereau, subtil et délicieux mélange qui enivre la pièce. La robe est déjà tombée au sol, la lingerie commence à suivre, d'abord le haut et puis... La cheminée. « Par Merlin. » elle peste, pose le flacon sur la table de chevet et s'empare de son peignoir de soie vert émeraude.

L'épouse des enfers.
« Drusilla. »
Edelgard marque une pause et observe la sorcière qui vient de sortir de sa cheminée. Quelle heure est-il déjà ? Peu importe, la sorcière est là et Edelgard sait que c'est une bonne raison. Potter ne fait jamais les choses à moitié, jamais ! « La loge se réunie dans sept jours, pas avant. » quelques pas, elle approche de son amie. Les effluves du parfum se diffusent dans le bureau. La beauté rare de Drusilla arrache une frisson à miss Umbridge qui esquisse un sourire, des yeux qui pétillent, le souvenir d'une fatigue semble disparaître, ce n'était que passager. « Qu'est ce que tu bois ? » trinquons ma chère, trinquons. Edel s'égare vers l'armoire à sa droite, l'ouvre et laisse apparaître sa réserve personnelle tandis qu'elle s'empresse de prendre deux verres. « Que me vaut l'honneur de ta visite ? des glaçons, peut-être ? »

Je t'en prie, fais comme chez toi.


Dernière édition par Edelgard Umbridge le Mar 5 Mai - 22:38, édité 1 fois
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Ruben Maugrey
ordre du phénix
Ruben Maugrey
crédits : Corvidae
face claim : OSCAR ISAAC
pseudo : golem
études : POUDLARD / 1889 - 1896 / GRYFFONDOR
particularité : OCCLUMENS-LEGIMENS / bastion du crâne, les failles sous sceller
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla)   (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla) EmptyVen 1 Mai - 17:18


Léthé conjugual.
Chute des étoiles.
Les draps blancs et lisses, l'âtre sans tison, l'ombre sans bornes du phallocrate dortoir. Observation, huile monastique, firmament dépeuplé dessous l'étage endormi des fieffés trousse-pets. Logée contre l'embrasure, nue, parfumée, encore chaude d'un bain aux pétales, Drusilla admire la fin nocturne sous la voûte bleuâtre. A quelle pénitente ivresse froufroute Henry? Est-elle brune, est-elle blonde? Probablement jeune et pulpeuse. Anonymes par centaine, elle préfère ignorer pantins de cire qui toilettent la glaise casanova depuis les antiques nuits.

Il est tôt.
Il est tard.
Les antinomiques optiques.

Sans songes ni bouderie, elle s'enlise dans ce cocon beurré de rhagades, brasse le parquet massif de ses livides nougats. Cuir sur chêne, les teneurs nues, les foulures préhistoriques.  Dans sa flâne, elle empoigne peignoir, un tricot encore plein d'odeur. Celle d'Henry, ronde et charpentée. Frisson, caillot de rut. Elle s'y ensable, blair dans coton, dépèce le nard engourmé dans chaque maille du tissu. Ses fragments, ses vertiges. Depuis toujours, la pépie d'un tempétueux panache.

Sursaut.
Au rez-de-chaussée, des pas frileux, sans éloquence. Sans doute Maggie, dégustant les atroces solitudes avant le retour de son antipathique Néron. Pauvre gamine. Un jouet de tyran.

Il est tôt.
Il est tard.

Déjà le soleil étire cieux rubis.
Qui peut-elle emmouscailler à cette heure sans page? Un nom doigte l'occiput, un visage creuse l'hypogastre. Résolue, lacée dans un chiton bleu, poudrée et coiffée, scarabée se moire jusque l'âtre et articule foyer de mille chatteries dans l'igue de ses papilles.

Pops!

Sacre.
Promptitude.
A travers bal de geminites lémures se défrichent galbe et dentelles,  
Edelgard, Crésus tout en chair. Elle est belle, si hiératique, dégarnie de fard, fauchée au dépourvu dans sa bonbonnière. Roulant arpion loin de l'alcyonien fanal, la goule dissèque la taule aux angles familiers. Musée des soupirs, fleurettes par myriade, un décor sans énigmes. Les agates se cambrent jusqu'au velours qui depuis longtemps réchauffe le sien dans les sciures de l'apostasie conjugale. Hatchepsout en sa pyramide.  Un tressaut, un sourire, une moquerie au peignoir sans avenir.

Bellissime...  ❞

Sous la pliure des naseaux, lilas et groseille, rondelles suaves pétrifiées dans le marbre. Parfum narcotique. Addiction. Les osseuses tensions mises en déroute dans l'houache d'Aphrodite.  Elle en oublie la bienséance, la Loge et l'architecture de quelques prétextes pour décoiffer madone à une heure éhontée. Pas une première. Certainement pas une dernière.

Whisky, sans glaçon  ❞

Sec.
Brûlant.
Suicide du dard, rampe le feu rouge des appétits.
La chlamyde est gommée des omoplates, répudiée au sol, glosée par l'acteur primaire : toge saphir glorifiant l'érable blanc corail. Elle s'installe, meuble le cadre de lit, se paonne sur les linceul bleuité. Combien de fois ont-elles profané ce grabat? Assise et indolente, elle désosse sans vergogne les courbes de l'amante.

Tu es à croquer...est-ce Morphée que tu souhaitais ainsi appâter?  ❞

Comme chaque soir.
Telle est peut-être sa vocation, crachée de l'humus pour jamais ne flétrir, luire sans brèche, inspirer les troubadours et flinguer de séismes l'échine des éphémères?

La raison de sa visite?
Un ronron gargarise jusqu'au bec.

Je me sentais seule  ❞

Amputée du mari, baignée dans l'ombrageuse excroissance. Les seins mous sur poumons, le ventre froid dessus vésicule. Dans le palais des argentés, elle vient boucher le manque sans lyrisme ni métaphore. Du sexe et de la tendresse, une valse sans chicanes depuis moult calendriers, un poème sans complots et sans colporteurs de bible.

J'ai cru voir Naiara sortir en plein jour la veille, rassure moi, tu ne dilapides pas trop sa fortune?  ❞

Sa meilleure amie et jeu d'argent? Elle ignore encore l'addiction qui noircit doucement les synapses de l'Adorée. Préfère pour l'heure boire et se réchauffer.

@EDELGARD UMBRIDGE
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Edelgard Umbridge
ordre du phénix
Edelgard Umbridge
crédits : queen prudence.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla)   (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla) EmptyMar 5 Mai - 22:37


Une reine, une inquisitrice.
Des talons et pourtant, une couronne fendue.
Perséphone blessée, mais Perséphone toujours debout.

C'est l'image qu'elle dégage, miss Potter, non, Lady Potter même. Une lady parmi les autres, mais une perle noire sur une collier composé de perles blanches. Elle se démarque et par mille manières. Sa crinière d'un blond presque blanc, platine, son élégance naturelle, ses courbes d'une finesse à en faire défaillir plus d'un, plus d'une. Sa démarche, assurée, la tête relevée en toute circonstance, jamais elle ne montre ses faiblesses, en a-t-elle donc ? Il se dégage en Drusilla, une poésie macabre, quelque chose d'unique, une attraction si puissante que résister est vain.
Oui, Potter est un doux poison, reine des potions, doigts de fée, mais le sang se cache sous les ongles. Nul doute qu'elle détruit tout ce qu'elle touche, mais Edelgard l'accepte, elle a dit oui dès les premières secondes où ses yeux se sont posés sur la sorcière.
Tu peux me détruire, détruis-moi, oh oui, consume-moi.
Et la voici dans l'antre de la lionne, elle qui traverse les flammes de la cheminée pour se diriger vers elle. Énigmatique à souhait, elle ne dit rien de plus sur les raisons qui l'ont poussé à venir ici, mais la sorcière se doute que les frasques de son mari est responsable de cette échappée soudaine. Saint Potter, la réputation de Henry n'est plus à refaire et si Edelgard ne l'a jamais rencontré personnellement, seulement aperçue, elle sait de quel genre d'homme il s'agit. L'apparence d'un gentleman, le sourire carnassier et pourtant, l'infidélité dicte sa loi chez les Potter et pour se venger, son épouse fait de même, mais ce n'est pas un problème pour Edelgard, bien au contraire, ça ne l'attriste même pas.

« Whisky, sans glaçon. »
Évidemment, comme toujours. Un alcool fort et aucun glaçon, c'est sec, ça brûle dans les tréfonds de la gorge, mais c'est pur et bénéfique à la fois, autant que ça détruit le corps, mais apaise l'esprit, ou du moins, l'emmène vers d'autres contrées plus roses et acidulées « Parfait, je vais te suivre. » même si le whisky n'est pas son meilleur ami, la lionne lui préfère le goût plus sucré du rhum ou de la froide vodka, elle va s'en accommoder ce soir. Du placard, elle sort une bouteille à peine entamée dans la calligraphie désigne l'origine de celle-ci, kyoto. Les contrées du pays du soleil levant pour parfumer la soirée, si le lilas n'est pas suffisant. Un whisky pour elle, un double pour la dame. « Tu es à croquer... Est-ce Morphée que tu souhaitais ainsi appâter? » la remarque décroche un rire cristallin à Edelgard tandis qu'elle renferme la bouteille, sans la ranger toutefois, ce doutant que le japon aura un goût de reviens-y chez son invitée nocturne. « Ce cher Morphée ne trouve malheureusement pas grâce à mes yeux, je lui préfère les vapeurs sulfureuses d'Aphrodite, bien plus à mon goût que les mains du marchand de sable. » souffle la sorcière avant de saisir les deux verres et de se diriger vers sa muse, beauté fatale, oiseau de nuit échappé de la cage pour trouver refuge dans les catacombes du casino. « Je me sentais seule. » Tiens donc. Cette remarque fait sourire la sorcière tandis qu'elle lui tend son verre. « Tu m'en diras tant. » le sous-entendu est limpide, évocateur d'une luxure tendre et des plaisirs charnels, volupté serait reine cette nuit. Une idée qui n'avait pas traversé l'esprit d'Edelgard, mais qu'elle ne rejette en aucun cas, bien au contraire. « Trinquons donc, ma chère Drusilla. » le verre chante au contact de sa jumelle. « A cette chère déesse de l'amour, de la beauté et de la passion. » Aphrodite, omniprésente depuis l'arrivée de la potionniste en ces lieux.

Et déjà, le liquide lui caresse les lèvres quand la brune porte le verre à sa bouche. Ca brûle la gorge, nul doute là dessus, mais ça enivre et on y revient facilement, trop facilement tandis que Edelgard tourne sur elle-même, lance une œillade significative à la déesse du monde souterrain, une invitation à la suivre dans sa tanière, quitter le secrétaire pour la chambre, bien plus intime, bien plus intéressante pour la suite des festivités. « J'ai cru voir Naiara sortir en plein jour la veille, rassure-moi, tu ne dilapides pas trop sa fortune ? » elle n'a pas besoin de moi pour ça, mais la sorcière ne dit rien, elle se contente de sourire, petit sourire mesquin, mielleux, énigmatique à souhait qui veut tout dire et ne rien dire à la fois, marque de fabrique de sa famille tandis qu'elle entre dans sa chambre, pose son verre sur la table de chevet et s'allonge sur son lit, draps de soie, plumes d'oies. « L'attrait pour les jeux d'argent de ton amie est certain, cela est flagrant, mais derrière ses dépenses, je dois t'avouer que lady Fabregas est talentueuse quand il s'agit de jouer. Alors je dirai que la partie est équilibrée. Elle perd, mais m'en reprend suffisamment pour retenter sa chance. »

Sa main s'empare d'une petite boîte dorée sur laquelle on peut discerner un dragon incrusté dans le métal qui n'est pas sans rappelé l'emblème du casino. Elle l'ouvre et sort une cigarette de la boîte avant d'en tendre une à son invitée. Dans la boîte également, une allumette qu'elle allume à l'aide de son pouce avant d'enflammer la mèche et d'expirer une longue bouffée, allongée sur son lit, la ceinture du peignoir volontairement défaite, laissant entrevoir la lingerie rouge écarlate, la dentelle provocatrice et sensuelle. « Approche, lady. » ordonne-t-elle sans la quitter des yeux, la clope toujours entre ses lèvres. Tout dans le comportement de la lionne exprime sa volonté de sentir un peu de chaleur humaine, de ressentir la passion et le désir. Drusilla est une beauté rare et même si Edelgard a déjà goûté au fruit défendu, chaque nouvelle bouchée est unique et appel à un retour inévitable, jardin d'Eden que sa Perséphone ouvre quand bon lui semble, gardienne des clefs du temple interdit. La main tendue, elle reprend le verre pour le porter de nouveau à ses lèvres, les yeux clos pour mieux goûter ce délice. « Alors, que penses-tu de cet élixir ? » les pupilles ouvertes de nouveau, le verre posé encore une fois, elle se redresse, juste assez pour se tenir sur ses coudes. Sa main gauche trouve refuge de la crinière platine de Drusilla, qu'elle caresse avant de s'arrêter sur sa nuque, pour l'attirer vers elle, pour l'inviter à partager cette intimité en sa compagnie.
Le caprice d'Artémis, la tentation de Perséphone.
Du lilas, des groseilles, du whisky et la reine à sa disposition, comment résister ? Céder est une douce faiblesse et ses lèvres trouvent naturellement le chemin de celles de Drusilla pour lui offrir un baiser tout en subtilité et en tendresse, mais avec une pointe de malice quand ses dents se referment sur la lèvre inférieur, traduction du je te veux ma belle. Et sa jambe vient titiller la cuisse de la sorcière, contact de la peau et manifestation du désir grandissant.

Le goût des enfers sur les lèvres, le parfum de la grenade empoisonnée.
La plus belle d'entre toutes dans le creux de tes bras.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla)   (-18) lilas et groseilles à maquereau (drusilla) Empty

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