EMPRESS OF FIRE (edel)

chronologie de 1885 à 1892. scolarité passée à hogwarts, sous les couleurs de la maison des lions d'or, préfète durant sa cinquième année, elle ne fut pas nommée préfète en chef durant sa dernière année car elle était jugée bien trop franche et à tendance à lancer des maléfices, c'est durant sa sixième année qu'elle comprend son attirance pour les femmes, mais la refuse au début. année 1894. entrée au sein du ministère comme oubliator en formation, elle fait ses preuves et se retrouve officiellement oubliator l'année suivante. année 1897. l'évidence ne fait plus de doute pour la jeune femme, ses yeux ne fixent que ses semblables, elle comprend qui elle, mais le cache, son père évoque des fiançailles à venir, elle fait tout pour éviter cela, se prétend occupée et alphonse umbridge refuse de forcer son enfant, sa petite fille adorée, il lui laisse jusqu'à ses trente ans pour se décider d'un homme, auquel cas, il choisira pour elle. année 1899. rencontre avec dorcas merigold, une jeune auror en formation, le coup de foudre, le charme opère rapidement, elles se fréquentent intimement au bout de quelques mois et vivent une histoire secrète entre les murs du ministère. année 1901. la vérité éclate et explose, un employé découvre le secret de dorcas et de edel, celle-ci se retrouve interrogée de force par son responsable, soumise au sortilège impero, forcée à boire du véritaserum pour tout avouer, elle est mise à la porte de façon abusive tandis que dorcas subit les foudres de son père, mais celui-ci verse de l'argent pour qu'elle conserve sa place, le couple rompt officiellement quelques semaines plus tard, dorcas envoie une lettre lourde de sens à sa belle et annonce des fiançailles prochaines. Edelgard noie son chagrin dans l'alcool et divers produits qui nuisent à sa santé, elle tombe dans une lente et longue dépression. Elle avoue à son père son homosexualité la même année, lui explique les répercutions et l'affaire du ministère, celui-ci ne peut rien faire, mais rassure sa fille, il sera là pour elle, le secret explose, les umbridge sont unis ensemble, mais la famille st très mal vue, en parallèle, alphonse umbridge n'arrive pas à gérer le casino familial. année 1902. le père de la sorcière contracte la dragoncelle et tombe malade, son âge avancé le condamne, il meurt en janvier 1903, mais a légué à sa fille aînée le casino et de nombreuses dettes également. année 1903. la mort de son père est un électrochoc pour la jeune femme qui décide de se relever et de se battre, elle reprend le casino et s'emploie à le faire marcher pour rembourser les dettes de son père, la famille investie complètement les lieux, chaque enfant a sa place, edelgard conçoit le casino comme une entreprise avec un rez de chaussée accessible à tous, un premier étage pour les clients particuliers ayant payer pour accéder à un endroit plus intime et des tables de jeux plus restreintes, l'idée de la loge apparaît dans son esprit. février 1914 le casino connait un énorme succès, il tourne parfaitement depuis que la sorcière l'a repris et l'a adapté, répondant aux besoins de la société, si on parle encore parfois de l'homosexualité de la patronne qui choque et qu'elle assume désormais pleinement, on retient surtout ce lieu de plaisir où dépenser ses galions ! mais dans l'ombre, la menace guette, cirilla umbridge est depuis plusieurs années, un loup-garou et si edelgard protège sa petite soeur, elle ne peut pas la protéger de tout et surtout pas de la confédération ! par le biais d'une armoire à disparaître, elle fait s'échapper cirilla avant qu'il ne soit trop tard, le casino est fouillé, mais ciri reste introuvable, edelgard est soupçonnée, mais on préfère l'avoir à l'oeil plutôt que d'enquêter plus en profondeur. mars 1914. edelgard décide de rejoindre l'ordre du phénix par le biais de minerva mcgonagall dans le but de retrouver ciri, de la protéger et de protéger sa famille qui s'engage à ses côtés, le clan umbridge est soudé autour d'une même cause de nouveau, le casino fait office de vitrine et offre un alibi viable, tandis qu'une partie des bénéfices est soigneusement détournée pour aller dans les caisses de l'ordre et les financer. juillet 1914. dorcas merigold fait son retour dans la vie de la patronne, membre active de l'ordre, elle s'engage à son tour et annonce à son ancienne amante que son fiancé est mort et qu'elle s'est enfin détachée des griffes de son père, mais pour edelgard, il est trop tard pour recoller les morceaux. Ciri reste à ce jour introuvable.

Une leçon obtenue sans douleur n’apporte rien. Car l’être humain ne peut rien obtenir sans sacrifice. Mais lorsqu’il arrive à surmonter cette douleur, il devient invincible. Il obtient alors une âme puissante.

« Allez vous faire foutre. » les mots sont crachés à la figure, le regard est acier, le coeur bat la chamade, tambourine la peur, mais la brave prend le dessus, elle ne lâchera rien, la lionne, elle se battra jusqu'à la fin, jusqu'à la dernière octave, jusqu'à la chute. Les bras croisés, elle foudroie de ses yeux de biche l'homme qui se tient devant elle, ce vieil homme à l'approche de la fin de sa carrière, chef du bureau des oubliators, à la solde des puissants, puant la charogne et le cognac, mal rasé, tout pour plaire, même l'allure va de paire avec le reste. Son sourire, il est ignoble, aucun doute là dessus. Sa baguette à la main, il la serre si fort que la demoiselle peut voir les jointures de ses phalanges ressortir. Vivement, monsieur Aldrige n'aime pas qu'on lui tienne tête, parfait, car elle ne compte rien lâcher, elle non plus. Le dos droit, la tête levée, elle ne cédera pas, même si elle le voulait, elle ne doit pas, en aucun cas. Tenir, ne rien dire, pour ne pas chuter et surtout, pour ne pas l'entraîner avec elle dans sa chute. Le petit chef de pacotille fait les cent pas dans la pièce close, ils ne sont que quatre ici. Edelgard, la renégate, Aldrige le chef pathétique et deux agents du ministère, un oubliator, celui qui a osé la trahir, ce cher Roger Madden et une potiche faisant parfaitement office de plante verte qui ordonne à sa plume de tout noter, un rapport dont la sorcière connaît déjà les résultats, un rapport faux, biaisé par des mensonges de la part des puissants. « Vous parlerez Edelgard, je vous le garantie, vous parlerez ! » tonne le supérieur, mais l'intéressée se contente d'esquisser un sourire. Parler, il ne peut l'y obliger et puis parler de quoi ? De ce que ce misérable Roger pense avoir vu ? Deux femmes qui s'embrassent à la sauvette, entre deux couloirs, qui échangent des regards, des rires, complicité de deux âmes soeurs qui ne veulent en former qu'une. Certes, elles ont manqué de discrétion, mais peut-on les blâmer pour cela ? Apparemment oui et on peut même les juger. Car les bonnes moeurs, foutues moeurs même, ne tolèrent pas que deux femmes puissent s'aimer, car la place d'une femelle est sous les pieds du mâle dominant, même chez les sorciers, la société se veut arriérer et miss Umbridge semble en faire les frais. Pourtant, elle toise et sévèrement, elle ne lâche rien, du haut de ses vingt-neuf ans et surtout, pas un seul signe de faiblesse, non, cela leur ferait trop plaisir. « Je vous laisse une dernière change de cracher le morceau, Edelgard. Une dernière chance ! »
Et après quoi, vieux débris ?
Edelgard arque un sourcil et se met à rire. Un rire moqueur, cristallin, provocateur. Elle sait déjà qu'elle va le regretter la belle, mais c'est plus fort qu'elle. « Voyons, mon cher, nous savons vous et moi que vous n'en ferez rien. » Pauvre idiote. Elle a regretté ses paroles, oh oui et plus d'une fois, mais trop tard, le lionceau déjà, s'était brûlé les doigts et les bonnes moeurs avaient bien l'intention de lui faire payer, ça lui explose au visage. Un verre d'eau. C'est ce qu'on lui pose devant elle, un verre d'eau et c'est tout. « Buvez. » un ordre, un autre, mais elle n'est pas sotte, pas du tout. Aldrige devient rouge, de plus en plus, il perd patience, l'ivrogne. « Pour qui me prenez-vous ? Je suis une femme, pas une écervelée, même si chez vous, j'imagine que la différence est infime. J'opte pour du véritaserum, c'est exacte ? » il peste, il grogne, il rage et cela la conforte dans sa réflexion. Des pourris ! voilà ce qu'ils sont, tous. Des pourris qui veulent faire taire une affaire qui les dérange, car évidemment, tout le ministère n'est pas au courant, on ne veut pas ébranler la société avec de telles diableries ! on préfère régler cela en secret, dans une salle au niveau inférieur, avec très peu de témoins, pour ne pas dire aucun. Trop c'est trop. Aldrige craque et pointe sa baguette sur l'oubliator. Celle-ci s'étonne, mouvement de recule, mais déjà Roger derrière elle, pose sa main sur son épaule avec fermeté, si fermement qu'il lui fait mal. « Vous allez boire, Umbridge, de gré ou de force, vous allez boire. » et enfin, elle comprend. L'enfoiré. La gorge sèche, elle veut parler, dire quelque chose, mais c'est trop tard. Le sortilège impardonnable est prononcé, il se glisse, siffle comme une complainte punitive entre les lèvres du sorcier.
« Impero. » et là voici devenue sa poupée de chiffon.
Et le couperet tombe. Pantin désarticulé à la solde de son marionnettiste, elle saisit le verre, elle essaie de résister, de lutter la lionne, mais elle est muselée. Sa tête cogne, son esprit se révolte, mais son corps obéit. Sois sage petite et bois ! la voix du bourreau, elle résonne, tonne comme le tonnerre divin dans sa caboche. Les dents serrées, elle lutte, mais elle n'est pas assez forte, elle succombe et l'eau se glisse dans sa gorge, sonne le glas, tandis que le sortilège se dissipe. La potiche ordonne à sa plume de rayer cette partie, car il ne faut pas utiliser les sortilèges impardonnables et Roger retire sa main. Elle inspire, elle expire, Edelgard se mordille la lèvre si fort que le sang coule, la colère, la honte, un tourbillon se déchaîne en elle, un typhon. Elle a envie de hurler, de crier, de les massacrer, mais elle en est incapable. Les épaules tombent, toute sa prestance disparaît. Aldrige se délecte du spectacle. « Parfait, où en étions nous donc ? Ah oui, Edelgard, vous alliez justement tout me raconter sur votre relation avec votre chère amie, miss Merigold. Je vous écoute. »
Crève, ordure.
Mais la langue obéit, la potion se déferle dans les veines, à l'égard de la haine.

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Tu vas me détruire.
Nous n'aurions jamais dû. Nous avons été dans l'erreur, une belle erreur certes, mais une erreur commise malgré tout. Je suis désolée que cela t'ai coûté ta place. Je ne suis pas renvoyée pour ma part, j'ai la chance de pouvoir continuer ma formation d'auror et je ferai tout pour qu'elle aboutisse, comme tu le sais si bien, devenir auror est un rêve d'enfant, mon rêve. Notre idylle est achevée et je garde précieusement en moi l'écho de nos rires, la chaleur de nos étreintes et le goût de tes lèvres sur les miennes, mais c'est terminé, définitivement. Bien sûr, tu te doutes bien que si j'ai pu conserver ma place, mon père a agit, des pots de vin, j'imagine. Il a été mis au courant pour nous deux, il n'était pas content - le mot est faible, doux euphémisme - et il me l'a fait comprendre à sa façon. J'imagine que c'est aussi dur pour toi que pour moi, mais il le faut, Edel. Il me faut être égoïste et ne pensait qu'à moi et à mon avenir. Mon cher père n'a cessé de me le répéter et déjà, les fiançailles se sont accélérées. Je serai mariée avant l'été. Parfaite épouse il veut que je sois, parfaite épouse je serai. Tu comprends maintenant, tu comprends pourquoi il m'est impossible de continuer à penser à toi, à rêver de toi. Je me dois de te rayer définitivement de ma vie, mais je chéris précieusement notre histoire, elle sera là, conservée dans un écrin verrouillé au fond de mon âme, pour toujours. Ceci est notre dernier échange, ma dernière lettre. Mes yeux ne se poseront plus sur toi, mes mains ne tiendront plus aux tiennes, cette époque est malheureusement révolue.
Edelgard, prends soin de toi et même si je doute que tu ne comprennes ma décision, sache que je ne regrette rien de tout ce que nous avons vécu.
Pardonne moi.

Bien à toi,
Dorcas.

Nuit sombre, coeur obscur, larmes versées et jurons prononcés. La lettre, brûlée ? Non, conservée pour toujours à l'abri des regards. La bouteille de cognac, vide. La bouteille de whisky, vide. La bouteille de vin, à demi-vide. Le corps dit stop, le cerveau n'en peut plus, les yeux sont vitreux, les larmes ont cessé de couler, car plus rien ne coule après des heures de sanglots. La tristesse laisse place à la colère, celle-ci s'efface au profit de la folie qui se métamorphose en deuil. Un deuil à faire, en plusieurs étapes, le déni, quand on refuse d'accepter la perte, la colère, quand on plonge dans une spirale infernale, que le monde autour de nous est fautif de notre malheur, la dépression quand on prend conscience de la réalité et qu'elle nous brise, la douleur infâme qui nous prend à la gorge, invisible, mais présente et enfin, le bout du tunnel, l'acceptation.
Mais la sorcière n'a pas vu la lumière, celle-ci s'est éteinte. Plongée dans le noir, elle rage, elle hurle, elle souffre. Son poing s'écrase sur le miroir de sa coiffeuse. Il se brise, vole en éclats, des années de malheur ! et le sang perle, paume ouverte, entaillée et pourtant, la belle serre sa main si fort, si fort, d'un geste, elle envoie balader tout ce qui se trouve sur le meuble, l'envie la saisie à la gorge, en finir, que tout s'arrête, c'est simple après tout, il suffit d'un simple objet tranchant, un éclat de verre. Tu vas me détruire. Tu m'as déjà détruis.

Revanche.
Goût indescriptible, renaissance, nouveau visage.
La torture et les blessures d'hier n'ont pas disparu, elles sont là, encore bien présentes, ancrées dans la chaire, dans l'esprit, mais dépassées. Elles ont tué la femme, pour laisser une lionne aux multiples cicatrices jaillir. Coeur noble, gueule ouverte, rugir pour mieux renaître. Les mésaventures ne sont plus qu'un vague souvenir. Les pleurs se sont éteints, c'est le bruit des machines à sous ensorcelées qui sonnent, le fracas des galions qui s'entrechoquent et la clientèle qui se plaît au Golden. Des portes imposantes, une décoration sobre, mais esthétique, le casino. Patronne, lady de fer dans un gant de velours, elle ordonne, ils obéissent et tous savent sa préférence pour la gente féminine, mais le casino les rend tellement accro, que tous ferment les yeux sur ses vilains petits pêchés.
« Je vous attendais, Claudia. » la sorcière concernée ne répond pas tout de suite, elle se contente de tendre la main, l'air fière et blessée à la fois, savant mélange subtile des émotions humaines. « Terminons cela vite, voulez-vous. » la patronne acquiesce et se lève. Son regard vrille sur son frère cadet, second enfant de la lignée. La main tendue, Edel saisit celle de la jeune femme tandis que le frère sort sa baguette. Le fil magique apparaît, le serment inviolable est prêt. Si miss Reinhart apparaît comme froide et revêche, elle n'a pas hésité à rejoindre la Loge quand la patronne lui a fait la proposition et de la part de cette dernière, ce n'est pas anodin. Une joueuse de plus, une femme qui travaille à la gazette, les médias, un siège était déjà prêt pour elle.
Et le serment est scellé.
« Nous y voici, Claudia. Bienvenue au sein de la Loge. Ce soir, nous serons réunies. » l'intéressée range déjà ses affaires, le tribu demandé est lourd, Umbridge le sait, un serment qu'on ne peut rompre sous peine d'y perdre la vie, mais la Loge n'est pas un organisme comme les autres, pas du tout. Club secret, caché dans les entrailles du casino, à l'abri des regards, une unique table de jeu qui varie, sept sièges, seule table où Edel en personne daigne jouer, uniquement des femmes, peu importe les origines, tant qu'elles peuvent apporter quelque chose, des paris, de l'argent, de la boisson, mais pas uniquement des paris financiers, non. Pas seulement. Des paris insolites, des paris parfois fous, parfois intimes et des discussions diverses, mais tout ce qui est dit dans la Loge reste dans la Loge. La règle est claire et si un membre perd son siège, il subira le sortilège obliviate pour oublier qu'un jour, il a siégé autour de la table ronde.
« A ce soir, ma chère, minuit. »

« Dépêche toi. Ils ne vont pas tarder. » « Mais, Edel... » «Pas de mais, Ciri ! file, je m'occupe du reste. Attends moi, surtout, attends moi là-bas d'accord ? Je te retrouverai. » un baiser sur le front, protéger ce qui doit l'être, protéger l'oisillon du danger. Le monde a changé, Edel le sait, elle le ressent, elle l'a vu. Une ombre s'est abattue, un couteau dans la nuit, prêt à vous poignarder, Grindelwald ! tel est son nom, fléau des temps modernes et Ciri n'est pas à l'abri, n'est plus à l'abri, elle doit fuir, partir, s'échapper, elle, enfant maudit de la lune. L'armoire à disparaître est là, dressée devant les deux soeurs. Une trouvaille en or que l'ainée a payé une fortune pour obtenir et qui est reliée à une autre armoire, loin de la capitale, loin de l'ombre menaçante. « Mets ceci et pars Ciri, ne te retourne pas. » et déjà, on entend des bruits de pas à l'étage. Les employés du ministère sont là, ceux du casino ne pourront pas les retenir plus longtemps. Voici que Edel passe une cape autour du cou de sa petite soeur et rabat une capuche sur sa tête, dans sa main elle glisse une bourse pleine de galions. « Pars, Ciri. Pars. » Edel ouvre les portes de l'armoire, saisit sa baguette et fixe sa soeur. Une dernière oeillade tandis que la jeune sorcière se glisse dedans et referme la porte. Une larme, vestige d'un coeur capable d'aimer. Un, deux, trois... Edel ouvre la porte d'un geste, Ciri a disparu et déjà, les bruits de pas se font plus présents. Ils approchent. La sorcière ferme les portes d'un geste. « Confringo! » et l'armoire vole en éclat, impossible de remonter jusqu'à elle. Et un autre sortilège, de récurage cette fois-ci, pour faire disparaître les preuves.
« Bien le bonsoir, messieurs. » assise sur son épais fauteuil de cuir, à son bureau, la baguette soigneusement rangée, elle les fixe, les hommes du ministère ou plutôt, de la confédération. Quelques minutes ont suffit pour faire disparaître les preuves de son méfait et s'ils fouillent les sorts lancés par sa baguette, ils verront simplement une femme qui a fait du ménage, n'est ce pas là sa place ? mais les doutes persistent, elle le sait bien, mais le casino fait office de couverture, les puissants ont besoin de ce lieu et ne se méfient pas assez d'une simple sorcière.
Et Ciri,
Ma douce, ma petite, ma tendre Ciri.
Où que tu sois promis,
Je te retrouverai.