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 undisclosed desires - orphée

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Message (ϟϟ) Sujet: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyMer 15 Avr - 17:33



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Des jours qu’il se languit, ne serait-ce que de cette odeur délicate qu’elle laisse derrière elle, de ce regard intelligent, plein de douceur, de la candeur de ses mouvements lorsqu’elle parle, expressive, alors qu’il semble avoir été victime d’un Petrificus Totalus en sa présence. Par Merlin, il n’y avait eu que Sevda jusqu’à maintenant, et bien des années après avoir frôlé la première fois son regard qui avait eu raison de ce glacier ardent au creux de sa poitrine. Espace qui, normalement, est occupé par son désir incandescent pour les connaissances, de ce pouvoir acquis à travers les grimoires et les mentors qu’il a eu l’occasion de rencontrer, capable d’user de l’influence de deux syllabes et de l’hémoglobine qui pulse dans ses veines. Sourire niais se reflétant dans la glace, Pluton figé, puis sortilège explosif qui quitte ses lèvres, apprivoisant les sons chaotiques pour le distraire de l’évidence.

La Trelawney avait éveillée quelque chose en lui.

Il ignorait ce que c’était, mais Pluton d’albâtre, tel un buste des temps anciens, à qui certains reprochait son impassivité et son manque d’empathie, s’emporter bêtement, simplement à l’idée de croiser un regard, de humer une odeur, de ressentir quelque chose. Mais quoi? Il agite habilement sa baguette, effaçant toute trace de cette perte de contrôle qui ne lui ressemble pas. Il replace sa chemise, ajuste son veston, inspecte sa tenue – la matriarche Flamel en serait fière – avant de passer le pas de sa porte, le palpitant bondissant de façon indécente dans son poitrail. Par Merlin, il se sent dépourvu, démuni.

Pluton se sent vulnérable pour la première fois de son existence.

Son pas ralentit sans crier gare alors qu’il se trouve à proximité de la vitrine de la boutique qu’elle occupe. Il déglutit, avance d’un pas prudent dans la fatidique direction. N’avait-il pas réussi à se convaincre, pas plus tard qu’à l’aube, après un énième petit réconfort liquoreux pour provoquer Morphée, qui lui refuse trop souvent de rejoindre le pays des rêves, rongé par les doutes, la confusion, l’incompréhension la plus complète. Peut-être également le déni ou l’entêtement aussi, mais Pluton n’en est pas là, pas du tout.

Les phalanges blanchissent autour de sa baguette, étreinte nerveuse. Il passe l’autre main dans ses cheveux, les replace pour mieux les déplacer, ébouriffé par le vent et les tourments. Il s’arrête finalement, jette un regard curieux dans la boutique pour remarquer une silhouette qui se déplace gracieusement dans les allées, laissant glisser la pulpe de ses doigts sur les objets, caresse aérienne qui démontre sans un mot l’affection qu’elle ressent pour ces fragments du passé. Il esquisse un sourire, laisse son regard fondre sur l’épiderme brillant, rehaussée par des rayons solaires qui ont la chance de refléter sur sa chair. Il déglutit à nouveau, secoue la tête, et décide de repartir, conscient que le temps s’étiole, bien qu’il eut l’impression qu’il se soit figé brièvement. Le pas se veut pressant derrière lui qu’on l’interpelle soudainement.

Et alors Pluton regrette amèrement qu’aucun Sortilège Impardonnable ne soit lancé dans sa direction à cette instant précis, rayon verdâtre qui aurait fait taire les mille et une voix qui s’animent, s’enveniment dans sa tête.

« Mademoiselle Trelawney dit-il doucement, s’approchant avec finesse, fort des manières aristocratiques françaises inculquées par ses parents, fléchissant l’échine pour aborder sa main d’une caresse aérienne de ses lippes Votre présence rehausse considérablement le cachet de l’endroit ». Esquisse d’un sourire, il jauge l’horizon de son regard entendu, remarquant que la jeune femme semble s’être précipitée à l’extérieur sans rien pour couvrir ses épaules, hausse un sourcil. Ses doigts s’entremêlent en détachant sa cape, qu’il dépose galamment sur ses épaules. Peut-être voulait-elle protester qu’il ne lui en laisse pas l’opportunité « Je vous prie d’accepter, mademoiselle, c’est ainsi qu’on m’a éduqué ».

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Orphée Trelawney
culte de morgane
Orphée Trelawney
crédits : schizophrenic (avatar), astra (code signature), miserunt (icon signature), may0osh (gif signature + profil), Rihanna & eminem (song signature)
face claim : alicia vikander
pseudo : serendipity. (ju)
undisclosed desires - orphée Tumblr_inline_ow6h10o5ts1qlt39u_250
études : Poudlard, promotion 1896, sous les couleurs bleu et bronze de la maison de Rowena Serdaigle.
particularité : don de voyance, que tu refoule depuis longtemps. tu ne supportes guère tes visions et tu as du mal à assumer ton troisième oeil.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyDim 19 Avr - 11:12

undisclosed desires
diagon alley, 1909 w/ @pluton flamel

« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
On racontait bien des choses sur toi. La voyante refoulée - ratée. La douce Orphée, incapable de se défendre. La voyageuse, la rêveuse. On a tendance à te prendre une pour une allumée, fragile et sans défense. Ce que tu es surement un peu. Tu n'aimes pas le conflit, c'est un fait. Et tu as tendance à le fuir. Tu préfères t'évader dans tes pensées plutôt que d'affronter la réalité de ce monde. Néanmoins, ce que la plupart ignorent, c'est la pugnacité dont tu es capable de faire preuve. Tu n'aimes pas les conflits, mais par Merlin que tu aimes les défis. Et surement car ta confiance en toi te fait défaut, te n'as de cesse de te lancer des défis. Aller toujours plus loin, toujours plus haut. Sûrement depuis que tu as échoué à devenir voyante. C'est ainsi qu'à la fin de tes études, tu es partie sur les routes avec balai et sac à dos. Suivant les traces laissées par tes ancêtres travellers, menée par cet instinct invisible qui guidait tes aïeux. À la manière de ces diseurs de bonne aventure, aux roulottes tirées par des chevaux, tu es allée de village en village sans but précis. Simplement guidée par tes instincts et tes rencontres. Âgée de dix-sept ans à peine, tu t'étais lancée de le défi de parcourir le pays sans autre guide que les traces laissées par tes prédécesseur, car tu avais eu besoin d'exister par toi même. D'avancer.

Et personne n'avait pu t'arrêter.   

Puis à ton retour, tu t'étais lancée un défi supplémentaire en ouvrant ton échoppe. Dix-neuf ans, c'était bien jeune pour faire ta place dans le cercle fermé des commerçants du chemin de traverse. Pour gérer par toi même un commerce avec toutes les contraintes que cela impliquait. Encore une fois, tu avais filé sur cette voie, telle une flèche que personne ne peut arrêter. Et bien sot était celui qui tentait de ralentir ta course. C'est ainsi qu'avait ouvert L'insolite. En dépit de ceux qui avaient douté de toi. La douce Trelawney qu'on t'appelait, mais ceux qui se permettaient ce surnom infantilisant oubliaient bel et bien ta pugnacité. Oubliant que la douce fleur qu'ils pensaient pouvoir creuser ou écraser, avait ses épines. Et, alors que tu étais occupée à nettoyer une breloque avant de la mettre en vitrine, tu aperçu ton nouveau défi au loin. Et cette fois, il ne s'agissait pas d'une quête. Ce défi était bien plus profond que cela.

Le défi de toute une vie.

Immédiatement, tu te rues au dehors. Bien déterminée à arriver à tes fins. Parce que tu es comme ça, impulsive. Tu n'es pas une fleur, tu es un oiseau. Qui file dans les airs, faisant fi des obstacles. Et ceux qui se moque de l'apparente fragilité de tes ailes, ne sont-ils pas les jaloux qui restent au sol ? Dans une course folle, tu te diriges vers l'objet de tes désirs, reprenant doucement ton souffle quand enfin il se retourne. Et alors que ton regard croise l'azur du sien, tu sens ton coeur s'emballer. Ça t'a frappé dès votre première rencontre. Comme une évidence. Plus d'un simple défi à relever, il s'agissait là d'un coeur à conquérir. Ton souffle s'accélère quand ses lèvres effleurent la délicate peau de ta main. Tu souris alors qu'il te recouvre sa cape, regrettant malgré tout que ses mains ne se soient davantage attardées sur ta peau qui frissonne déjà à son contact. Les manières aristocratiques de l'apothicaire te touchent et t'amusent. Si diamétralement opposées aux tiennes. Et tu te rends compte que vos différences ne font que galvaniser ton attirance. « Je vous remercie monsieur Flamel, vos manières et vos attentions ajoutent de la douceur à chacune de nos rencontres. » Même si à vrai dire, tu n'as pas froid en cet instant. C'est même plutôt l'inverse sensation qui s'empare de ton corps quand tes yeux parcourent la stature du français. Et que tu imagine ce qui se cache sous les belles matières qui l'habillent. « Néanmoins, serait-ce déplacé si je passais outre les conventions en vous invitant à déjeuner ? Les manières sont belles, mais elles ne comblent nullement la faim. Et votre compagnie rend la perspective d'un repas des plus agréable. »
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyMer 22 Avr - 20:07



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Le grain de sa voix était aussi singulier que pouvait l’être sa beauté. D’un regard dans lequel il tente tant bien que mal de contenir la convoitise, il s’émerveille pourtant devant le charme frais de la jeune femme. Son regard pétille d’intelligence, et parfois même d’espièglerie, lui rappelant vaguement le reflet des pupilles de l’infante Flamel. Sa peau, si douce sous une lèvre gourmande qui aurait eu envie de s’attarder longuement, se détachant à regret, un millième de seconde trop tard. Si la matriarche en avait été témoin, il aurait eu une remontrance, inexorablement. Il mord l’intérieur de sa joue, conscient de sa culpabilité de vagabonder dans ses songes, trop envahi par cette présence qui le trouble, le perturbe. Pluton se contente de sourire doucement lorsqu’elle parle, douce Orphée. Les syllabes provoquent en lui une sensation de chaleur, bien que courtois, le courrouçant légèrement, peu habitué de ce type de tourments. Il déglutit, secoue la tête, constate qu’elle a de nouveau laissé couler sa voix de miel de ses lippes parfaites, délicatement rosées.

La proposition le terrasse, et c’est avec grande peine qu’il parvient à retenir une réaction effarante, à l’égal de sa surprise. Pluton écarquille les yeux, puis se radoucit, ordonnant à son corps de se détendre, et à sa langue de se délier.

« Je crois que vous venez de provoquer l’effondrement de la bienséance, mais je ne m’imagine pas plus belle façon de la faire que celle-ci » lui souffle-t-il d’un ton léger, contrôlé, sourire qui flotte sur ses lèvres, qu’il ne parvient pas à déloger. Il regrette de ne pas avoir la hardiesse et le courage des Rouge et or de Poudlard, soudainement, comme il aurait préféré courtiser à sa façon, la seule qu’il connait, en lui faisant préséance. Elle lui fait perdre pied, et Pluton oscille entre le plaisir et l’inconfort. Il a l’habitude de tout contrôler, tout soupeser, tout mesurer avant d’aller et venir, de prendre des décisions. Elle est plus prompte, Orphée, et cela ajoute à son charme. Comme s’il avait besoin de trouver plus de raison de perdre pied…

« Comment refuser une telle offre? Vous permettez? » lui demande-t-il en lui offrant son bras, se faisant violence pour ne pas frissonner lorsqu’elle entre en contact avec sa chair, réaction instantané qui font inexorablement rougir doucement ses joues.  Ils avancent tous deux, silence lourd de sens, savourant ce contact doux, Pluton se surprenant à ne pas avoir envie d’atteindre quelque destination qui soit. Un calme l’emplit, comme s’il était exactement au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne. Est-ce cela qu’on appelle le coup de foudre? Était-ce un chaos calme qui fait perdre le Nord, mais duquel on ne veut plus jamais quitter l’étreinte? Il le croit sincèrement.

« Existe-t-il dans les environs un endroit pour se sustenter qui saurait satisfaire votre faim, mademoiselle? Je passe définitivement trop de temps dans mes chaudrons, vous me voyez navré de ne même pas avoir de lieu à vous proposer pour un rendez- il s’interrompt, cesse tout mouvement.

Cataclysme interne.

Et Pluton regrette de nouveau de ne pas être frapper soudainement par une lumière verte.
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Orphée Trelawney
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyVen 24 Avr - 23:11

undisclosed desires
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« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
Dans les livres, dans les légendes on parle de ce fameux coup de foudre. Terriblement cliché, digne d'un scenario à l'eau de rose, presque une légende urbaine. Ta nature pragmatique t'empêchait d'y croire. Et pourtant. Ça t'avait frappé, au moment où tu t'y attendais le moins. Et en cet instant, tu avais compris pourquoi on appelait ça un coup de foudre. C'était exactement cela. Quand vos regards s'étaient croisés, ça t'avait frappé. Comme la foudre qui s'abat sur un arbre. L'orage passé, le tronc est calciné et plus jamais il ne sera le même. Là, c'est la même chose. Tu sais que tu ne seras plus jamais la même, touchée de l'intérieur. Frappée par une force qui te dépasse, bien plus puissante que la moindre de tes certitudes. Qui te consume, et te galvanise.

Douce chaleur qui envahit ton corps.
Et ton coeur.

Alors qu'il accepte ta proposition, ton sens ton coeur s'emballer. Il semble bien difficile de dérider le Flamel. Homme de tradition, si différent de ce que tu as connu. Alors que tes ancêtres disaient la bonne aventure, dans leurs roulottes chatoyantes tractées par des chevaux bicolores, les siens arpentaient certainement la cour des rois de France. Alors que tu ne prends les mains que pour en lire les lignes, lui vient la baiser. Si différents, pourtant tu te sens irrémédiablement attirée par Pluton. La terre qui veut embrasser le ciel. Et plus que tout, tu as envie de plonger dans les étoiles, vers l'astre qui t'attire comme un aimant. Rien ne t'arrêtera. Tu t'en es fait la promesse. Course folle vers ta cible, qu'importe les obstacles. Tu parviendras à son coeur. Et alors que tu enserres son bras, ton coeur s'emballe de plus belle.

Peau à peau.
Avant d'être coeur à coeur.

Et alors que vous avancez le long du chemin de traverse, tu sens que ta place est là, dans ses bras. À jamais. Et tu te promets de te frayer un chemin vers son coeur. Aussi inaccessible soit-il. Car là est ta place, tu le sens dans chaque fibre de ton corps. Soudain, alors que tu réfléchis à un lieu où vous pourriez vous sustenter, Pluton se stoppe. Net. Astre stoppé en pleine course. Tu hésites, te demandant si tu as fait quelque chose de mal. Es-tu allée trop loin dans tes avances ? As-tu poussé trop loin ? La peur s'empare de toi. Tu crains d'avoir vexé le Flamel. Avec douceur, tu tentes de le sortir de son mutisme. Presque avec timidité, tu attrapes l'une de ses mains. Pas de séduction dans ce geste, juste douceur et empathie. Puis de l'autre, tu caresses sa joue, l'incitant à te regarder. « Vous aurais-je blessé ? J'en suis désolée, je ne voulais pas ! » Tu as peur, d'avoir détruit toutes tes chances, mais avant tout, de l'avoir blessé. « Voulez-vous que je vous laisse ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyLun 27 Avr - 15:42



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Elle le fait chavirer avec ses manières, sa douceur, le grain de sa voix comme celui de sa peau. Il perd le Nord, lui, habile marin. Il se rappelle curieusement son enfance, les moments succincts où son père leur réservait, à Atlas et lui, des moments entre hommes. Merlin, il revoit aisément Atlas trépigner d’impatience, tapant du pied, curieux et insoumis, alors qu’il se tenait droit, la main sur l’épaule de son cadet, tentant de tempérer l’impérieux. La mer lui offrait ce calme intérieur, cette paix sur laquelle il ne parvient pas à poser la pulpe des doigts, incapable de saisir ne serait-ce que quelques secondes de sérénité. C’est ce qu’elle lui offre, l’infante Trelawney. Cette impression d’être là où il doit être, au bon moment, avec la bonne personne. Le simple fait de marcher en sa compagnie, de tenir un bras gracile avec toute la douceur du monde, conscient de la valeur inestimable de cette promiscuité…

Jusqu’à ce que tout s’effondre, Pluton maladroit, se retrouvant à cafouiller, simulâcre temporaire de bonheur, les gardes baissées, conséquence directe de cette félicité qu’il ressent ne serait-ce qu’à inspirer cette effluve florale qui la suit où qu’elle aille, conscient d’être prêt à braver mer et monde ne serait-ce que pour prolonger l’instant présent.

« Non! » dit-il brusquement, baissant les yeux pour s’imbiber de cette chaleur, confiance qui émane de ce contact qu’elle cherche à préserver, Pluton veut le croire, doit y croire, car il ne peut s’imaginer faire les choses autrement. Bien que son orgueil blessé danse sous sa peau, serpent de vanité, il prend cette main offerte, la porte à son palpitant, qui tressaute et s’affole. Le geste est lent, calculé, l’œillade est entendue, le Flamel est aux aguets du moindre mouvement de recul, du moindre doute. Dans les prunelles d’Orphée, il y en a aucun. L’homme prolonge le contact, s’engage dans un silence qui lui permet de reprendre pied, de retrouver un équilibre précaire sur lequel elle a tous les droits, tous les pouvoirs.

Il prend conscience de l’ascendant qu’elle a acquis en si peu de temps, à grand renfort d’une douceur infinie, d’une patience entêtante et d’une candeur irrésistible contre laquelle il n’a aucune défense, soumis à cette attirance qu’il n’a pas su harnacher.

« Vous le sentez, mademoiselle? Il bat la chamade, c’est la tempête là-dedans, et je dois vous avouer que votre présence a tout à y voir » avoue-t-il du bout des lèvres, s’admettre à voix haute ce que sa conscience et son cœur lui souffle à l’oreille. Pluton presse la paume avant de la libérer, constatant avec un plaisir non-feint qu’elle ne ramène pas ses phalanges graciles à elle, doigts qu’il rêve d’étreindre avec les siens, contact éphémère qui pourtant le fait rêver.

« C’est que j’ai rarement eu tant de mal à garder ma contenance, fait pourtant avérer, suffit de demande… rajoute-t-il doucement, portant sa main libre à s’enfouir dans sa chevelure, infime geste qui témoigne des doutes qui l’assaillent, qu’il combat, ne serait-ce que dans l’espoir possiblement vain qu’elle ne lui glisse pas entre les doigts, qu’elle ne change pas subrepticement d’avis, convaincu de son incapacité à lui procurer des miasmes de bonheur, de sourire et de rire. Cette seule idée l’insupporte à un tel point que c’est cela qui le pousse à continuer de parler, se faisant violence pour ne pas cafouiller.

« Il est renversant de constater l’ascendant que vous possédez sur moi, Orphée » avoue-t-il, se faisant suffisamment violence pour maintenir son regard rivé dans les billes de la Trelawney.

Le prénom a un goût de miel dans sa bouche,
Il lui tarde de le répéter encore et encore.

« Continuons, vous le voulez bien? Je ne veux pas également être coupable de vous savoir affamée » qu'il initie les premiers pas, d'abord timidement, puis d'un pas assuré lorsqu'il constate qu'elle est disposée.
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Orphée Trelawney
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyMer 29 Avr - 18:33

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« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
L'espace d'un instant, tu oublies la foule autour de toi. Tu ne vois plus le flot ininterrompu de badauds, tu n'entends plus les cris des camelots, et les parfums mêlés des différents étals de nourriture ne font pas frétiller tes narines. Rien ne compte autour de toi, rien hormis l'homme qui te fait face. Seule compte la détresse qui s'empare de toi à l'idée de l'avoir blessé, à l'idée qu'il puisse s'en aller. Te laisser seule sur la route. C'est étrange non ? Toi qui part mainte fois a parcouru les routes seule, clamant haut et fort ton indépendance. Te voilà maintenant désespérée à l'idée que vos vies ne se mêlent plus. C'est fou comme le destin se joue parfois des âmes et des coeurs, tu as l'impression d'être la pièce d'un jeu d'échec. Incapable de quitter l'échiquier, guidée par une main invisible sur laquelle tu n'as aucun contrôle. À cet instant, tu es plus un fou qu'une reine. Un fou qui veut faire tomber le coeur du roi. Le mettre en échec pour finir la partie ensemble. Quand il pose ta main sur son coeur, tu te sens chavirer. Non, tu as l'impression de t'envoler. Tes ailes battant au rythme des battements de son coeur, la tête dans les nuages. Hors du temps, hors du sol. La victoire se rapproche, et ton coeur en explose de joie. « Je le sens Pluton, il bat clair et fort, et cette douce mélodie me met en joie. Et plus encore, il bat au même rythme du mien. »

Petit à petit, tu sens l'apothicaire se dérider, avec un plaisir que tu ne cherches même plus à dissimuler. Tout est une question d'équilibre, ne pas le brusquer tout en le faisant sortir de sa zone de confort. Lui faire part de tes intentions sans qu'il n'ait l'impression que tu vas trop vite et trop loin. C'est une danse, délicate et imprévisible. Où tu t'interdis le moindre faux pas. Et tu constates avec plaisir que c'est toi qui mène la danse. « Continuons, il y a ce restaurant non loin de la librairie, leurs plats sont divins et la disposition des tables nous permettra d'être tranquilles. » Sur ces mots, tu l'emmène vers cette terrasse que tu apprécie particulièrement. Un lieu simple et sans chichi, dont la terrasse donne sur le bouquiniste. Tu choisis une table en terrasse, un peu à l'écart. Qui vous laissera l'occasion de discuter et de profiter de ce premier rendez-vous en toute tranquillité. Une fois installée, face à lui, tu plonges ton regard dans le sien. Par Merlin, tu pourrais te noyer dans ses prunelles. « Vous avez des yeux remarquables Pulton. » Et d'une incroyable beauté. À l'image de ce visage que tu meurs d'envie de caresser. « Vous savez, cela fait quelques temps maintenant que j'ai ouvert mon commerce. Et je ne pensais pas cette aventure m'apporterait autant. Bien sûr, il y a cette joie d'avoir monté mon commerce, mais il y a surtout notre rencontre. Je n'aurais pas cru qu'elle marquerait à ce point mon existence, et pourtant. » Tu marques une pause, tes doigts effleurant doucement le dos de sa main. « Et pourtant, je suis là, à cette table, face à vous. Et j'aimerais que cet instant ne se termine jamais. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyJeu 30 Avr - 15:52



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Les secondes s’étiolent, mais le temps semble être figé, du moins Pluton l’espère si fort qu’il espère que cela puisse fonctionner. N’est-il pas issu d’un monde où la magie ne connait les limites que des esprits qui la manipule? Ne pourrait-il pas, fils Flamel, être celui qui arrête le temps? L’ambition qui l’étrangle, pourtant simplement enflammée par cette passion, cette nécessité de graviter dans son sillage, de sentir son odeur, de deviner le satin de sa peau, la beauté de ses traits, corps et âme courroucés par cette attractivité sans précédent qui l’anime, qui l’enivre. Il baisse les yeux, perles d’eau qui se noient contre cette chair délicieusement dorée par le soleil. Il envie les rayons de caresser sa peau sans vergogne, sans retenue, pouvant savourer inlassablement cet épiderme offert à son regard qu’il sait être trop gourmand. Les poumons s’embrasent, le cœur s’affole alors qu’il se sait sur écoute, palpitant qui ne sait plus comment se comporter. Il s’affuble d’un sourire du bout des lippes, conscient qu’il lui faut contenir le plaisir non-feint que lui procure ce contact, cette tension qui les anime tous les deux.

Elle trouve les mots, ces justes syllabes qui lui permettent d’apaiser les doutes qui l’assaillent, alors Pluton rayonne, l’envie puissante de bomber le torse de cette fierté de la savoir investie, déstabilisée, intéressée. Deux cœurs qui battent à l’unisson, tambourinant de façon syntone sans même avoir à mieux se connaître, s’apprivoisant à distance, un regard à la fois…

Pluton la retient brièvement avant qu’elle prenne place, refermant avec toute la douceur du monde ses phalanges autour du fin poignet de la jeune femme, et à son regard interrogateur, il répond un sourire suintant de douceur, tirant la chaise avant qu’elle puisse s’y installer. Il l’entend sourire, il en est presque certain. En s’éloignant le moins possible de ce centre de gravité qu’il lui est impossible de quitter.

Un compliment fuse, et il a l’impression d’être une damoiselle en pâmoison parce qu’il se retient de ne pas fondre, craint de se trahir avec une sensation de chaleur légère dans ses pommettes. Par Merlin, comment arrive-t-elle à le mettre dans un tel état avec un commentaire qui ne ferait même pas sourciller, ou presque? Il mord l’intérieur de sa joue pour reprendre pied, braque son regard dans celui de la Trelawney pour y puiser le courage de parler.

« Vous savez-vous singulière, mademoiselle ? laisse-t-il couler doucement de ses lippes, l’ombre d’un sourire qui anime les commissures, lueur espiègle dans les lieux, admirative aussi, mais Pluton décide de l’ignorer Vous semblez inébranlable, ne serait-ce que pour perturber les conventions, percutant les conventions où les gentilshommes sont ceux à qui incombe cette responsabilité de courtiser ».

Les mots percutent et choquent, silence qui s’en suit, claquement de langue contre sa joue.

« Mais cela me plaît, étrangement, cette détermination et cette volonté d’avancer. C’est un privilège de côtoyer une femme de votre trempe, je n’en ai que peu côtoyé avoue-t-il, brève pensée qui se tourne vers Sevda, palpitant qui loupe un battement, brièvement étranglé, Pluton se fait violence, chasse ce tourment afin de continuer J’aimerais être le maître du temps, ne serait-ce que pour vous offrir cette possibilité pour voir se dessiner sur vos lèvres ce sourire qui me fait sciemment chavirer  ».

En d'autres mots, Pluton retournerait ciel et terre si elle daignait le lui demander, même en plaisanterie, même à la dérobée.

On les interrompt, Pluton ne s’en rend presque pas compte, trop distrait par cette caresse aérienne qu’il lui tarde d’approfondir, de prolonger. Son pouce s'anime, caresse circulaire à laquelle il s'adonne sur cette chair douce et fraîche, plus qu'incapable de résister. Il se fait violence pour s’arracher aux billes noires de l’infante Trelawney le temps de lui verser l’eau fraîche qu’on vient de déposer.

« Par Merlin, comment se fait-il que votre annulaire ne porte aucune alliance, on doit se précipiter à votre suite pour vous courtiser? » demande-t-il, regard inquiet de devoir la partager, se battre avec d’autres partis, peut-être mieux nantis que lui.

Elle bouscule tout ce qu’il est, tout ce qu’il croit, tout ce qu’il veut.

Car en cet instant précis, il réalise qu’elle est ce qu’il a toujours inconsciemment désiré.
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Orphée Trelawney
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Orphée Trelawney
crédits : schizophrenic (avatar), astra (code signature), miserunt (icon signature), may0osh (gif signature + profil), Rihanna & eminem (song signature)
face claim : alicia vikander
pseudo : serendipity. (ju)
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études : Poudlard, promotion 1896, sous les couleurs bleu et bronze de la maison de Rowena Serdaigle.
particularité : don de voyance, que tu refoule depuis longtemps. tu ne supportes guère tes visions et tu as du mal à assumer ton troisième oeil.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptySam 2 Mai - 0:15

undisclosed desires
diagon alley, 1909 w/ @pluton flamel

« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
Tu te sens chavirer, emportée par ce regard qui te transporte. Pour lui, tu irais au bout de monde, et même au delà. Tu l'avais compris au moment même où vos regards s'étaient croisés. Tu te sentais pousser des ailes, et te rendais plus courageuse que tu ne pensais l'être. Toi, la douce Orphée qu'il est si facile de ne pas remarquer. Toi que l'on peut aisément sous-estimer. Tu as décidé que tu séduirais Pluton, et tu n'avais pas l'intention d'échouer. N'usant pas pour cela de tes armes physiques, ce n'était pas ton genre et à vrai dire tu n'avais pas assez confiance en tes charmes. Par contre, tu savais manier les mots et comprendre les hommes. Et tu avais du coeur. Beaucoup de coeur. Et ton coeur, c'est pour lui qu'il bat. Tu le sens quand il t'effleure, quand chaque prémice de contact fait frissonner ta peau et fait tambouriner ta poitrine. C'est physique, psychique. Tu as l'impression que rien n'est à sa place et d'être littéralement à fleur de peau. Singulière te désigne-t-il ? Ce n'est pas le terme que tu aurais choisi. Tu as souvent eu l'impression d'être insignifiante. Invisible et banale à côté des fortes personnalités qui t'entouraient. Tu n'avais pas le pouvoir de ta soeur, la beauté d'Iris ni le caractère de Minerva. Pourtant, à coté de Pluton, tu te sens forte. Singulière oui. Dans le bon sens du terme. « Je n'ai jamais vraiment aimé les conventions, il est vrai. Par contre, je ne me définirais pas comme inébranlable. Il suffit de peu de choses pour me faire tomber, un rejet de votre part en serait capable par exemple. » Tu ne veux penser à cette éventualité.

« Seriez-vous poète et non apothicaire Pluton ? Vous maniez les mots avec grace, et chacune de vos diatribes me transporte. » Les mots sont des armes. Aussi aiguisés que la plus dangereuse des lames. Tu sais user des mots pour obtenir des informations, pour inspirer la confiance. Et tu te surprends à les manier pour séduire. Ce n'était pourtant pas dans tes habitudes. Mais ton instinct semble savoir mieux que toi ce dont tu as besoin. Ce n'est plus ta raison qui dirige, mais bel et bien ton coeur. Et il tambourine dans ta poitrine, réagissant aux quelques contacts que vous vous autorisez. Pluton est bien plus qu'un sorcier, il est poète. Et ses mots te transportent, te font chavirer. Et alors que ses doigts effleurent les tiens, s'attardant là où se porte l'anneau sacré du mariage, tu as l'impression de mourir tant s'emballe ton corps. Ton coeur s'agite, ta peau frissonne, ta tête explose. Peut-on mourir d'amour ? Surement. Et tu comprends comment on peut se damner de trop aimer. C'est fou, c'est inattendu. Mais c'est là. Terriblement fort et totalement vrai. « Vous l'avez dit vous même, je suis singulière. Aussi nul anneau n'a cherché à habiller ce doigt. Pour l'instant. » Tu laisses ta phrase en suspend. Quelques instants, le temps de réaliser à quel point tu t'étais avancée dans cette voie. Dangereuse et ardue. Mais d'une beauté sans pareille. Puis tu décides de laisser durer un petit peu le plaisir. Ce jeu t'amuse bien trop, et tu te refuses à ouvrir les yeux et à sortir de ce rêve éveillé.  « Et vous Pluton ? Comment se fait-ce qu'un homme tel que vous ne soit pas déjà un époux ? C'est commun dans les vielles et nobles familles. Et plus d'une femme a du se pâmer devant vos yeux et vos mots. J'espère qu'il n'est pas trop tard. »  Tu espères qu'il n'en est rien, et que ce doux échange n'est pas juste un jeu. Tu es si haut que la chute en serait mortelle.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyMar 12 Mai - 20:15



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Il dévisage les traits magnifiques qui s’offrent à son regard qui ne se lasse pas, de prunelles dans lesquelles il ne souhaite que se perdre, traits délicats d’une beauté sempiternelle, bouche à faire damner les saints, et tout particulièrement lui. Il se régale de sa voix, suintant d’espièglerie et d’intelligence, des charmes dont elle fait usage sur lui ne serait-ce qu’en jouant avec cette chevelure parfaite qui vient parfois chatouiller son visage. Pluton se sent complètement pris au dépourvu, n’étant que pâmoison comme une jouvencelle devant l’esprit de la jeune femme, sa répartie n’ayant d’égal au sourire qu’il lui offre alors qu’elle a réponse à tout, brillante créature qui fait vaciller son palpitant. L’ascendant qu’a pris la sorcière sur lui en si peu de temps à de quoi l’effrayer et l’attirer en même temps, lui bien trop conscient de ce que peut être d’aimer de façon unilatérale, pourtant convaincu qu’elle ne peut feindre la lueur dans son regard qui s’anime à son contact, tout comme son âme qui s’embrase à son contact, la cherchant dans l’obscurité de ses songes, épris de ce sentiment de quiétude qu’elle provoque en lui, calme olympien qu’il ne se connait pas, comme si elle était cette parcelle de lui-même qu’il n’avait jamais pu pourvoir ailleurs. Peut-être était-elle celle qu’il attendait inconsciemment, celle pour qui il risquerait tout et ne demanderait rien, ne serait-ce que pour un sourire de sa part, même éphémère, Pluton Flamel braverait les flammes des Enfers.

« Vous vous lasserez de moi bien avant que je me lasse de vous, soyez-en assurée » s’autorise-t-il à dire, des mots parmi tant d’autres qui auraient pu prendre d’assaut ses lippes et avouer qu’elle est l’instigatrice de ce torrent interne qu’il ressent, cœur ballotant, vrillant au moindre mot, au moindre geste de sa part.

La suite le fait légèrement rougir, pommettes traîtresses qui se pigmentent sous le joug de son compliment. Pluton pestifère contre cette incapacité chronique d’être maître de soi au contact de la belle, comme si tout son être se refusait de taire cette évidence qu’il s’évertue à nier, reportant l’échéance où, pour sa santé mentale, il lui faudra tout avouer. Ne risque-t-il pas de l’effrayer en lui avouant ce qui se trame dans son cœur et son esprit? Lui s’en méfierait, certainement. Il s’autorise un sourire timide, croisant le regard doux de la Trelawney qui l’encourage à continuer « Si je suis poète, vous êtes muse, mademoiselle. Mes tirades ne sont qu’un pâle reflet de cette beauté qui est vôtre qu’elles souhaitent refléter ». Il se fait violence pour soutenir le regard qui se fait sourire sur le compliment-miroir qu’il vient d’énoncer.

Son palpitant loupe un battement avant de mieux se rafistoler de cette évidence qui est le pansement tant espéré. Pluton n’ose imaginer la réaction de son corps traître qui réagit fortement, ne serait-ce qu’à un battement de cils de la sylphide, si elle lui avait annoncé des fiançailles à venir. Il déglutit, interrompu par le serveur qui dépose victuailles et vin sur la table, avant de continuer « J’ai toujours été davantage intéressé par la quête de la connaissance que par les gens, vous savez. Par Merlin, je ne compte pas le nombre de nuits blanches à dévorer tout grimoire à portée de main, et vous devinez que la bibliothèque des Flamel est rapidement devenu mon repère, et ce, des années durant explique-t-il, le regard brillant, toujours animé par cette soif de connaître et de savoir On a longtemps toléré mon excentrisme, ne serait-ce que par égard envers mon oncle Nicolas et parce que j’étais tout de même le moins étrange des trois, au final ». Les mots coulent de ses lippes comme sève au soleil, Pluton se révèle sans le vouloir, inspiré par ce désir d’approbation insensé qu’elle lui insuffle, candide Orphée.

« Jusqu’à tout récemment, j’y étais résigné. Je… vous… disons que je révise actuellement ma position sur le sujet, pour être tout à fait honnête ». Il rit doucement avant de s’expliquer au regard légèrement interrogateur auquel il est confronté « La joie de mes parents est sans pareille, c’est que j’ai l’impression que vous leur donnez espoir que je puisse le jour venu me caser ». Puis les mots font écho dans sa tête, déclaration inconsciente et irréfléchie, révélation qu’il n’était pas prêt à affronter. Pluton entrouvre la bouche, la referme. Il a bien évoqué une femme à ses parents, pas n’importe laquelle, celle-ci, écho à ce silence pesant qui alourdit l’air ambiant, lui donnant l’impression de suffoquer.

[color=#336699]« Vous ais-je offensée de quelque façon, Orphée? J’aurais du vous en parler d’abord, évidemment, mais je- ceci n’est pas mon terrain de jeu, c’est mon frère Atlas qui y est doué lui avoue-t-il franchement Mais je veux bien apprendre à vos côtés, si vous le souhaitez également, bien entendu ».
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyMer 13 Mai - 22:57

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« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
La muse et le poète, on croirait lire les lignes d’une tragédie grecque. Deux entités que tout oppose : l’une est la plume et l’autre le corps, l’une est l'esprit et l’autre regard. Si différentes, mais si complémentaires. Car au fond, le poète n’est-il pas face une page blanche quand envolée est sa muse ? Fort vide de sens est la muse, quand elle n’a plus de poète à inspirer. Et alors que les yeux de Pluton t’inspirent tes plus belles diatribes, tu te demandes qui de vous deux est le poète, et qui est la muse. Vos mots se mêlent, s’entremêlent comme vos doigts qui se cherchent. Et surtout, ses mots t'ensorcellent. Ils te donnent envie de danser, de voler, mais avec lui à tes côtés. À vrai dire, tu ne veux plus jamais danser sans lui. Tu veux sentir son souffle sur ta nuque, ses mains sur tes hanches et ses lèvres sur les tiennes. Tu veux te damner sous ses déclarations endiablées. Tu le veux lui, de corps et d’âme. Tu le veux tout entier, et rien que pour toi.

Lui et toi.
Toi et lui.
Contre le monde entier.

Tu te reconnais étrangement dans son parcours. Aux joies du cœur, il a préféré la voix des livres et la voie du savoir. De ton côté, tu as préféré les saveurs des voyages et le plaisir des rencontres. Oh bien entendu tu avais eu ton lot d'histoires, de corps et de cœur. Parfois des deux. Mais jamais tu n'avais eu à ce point envie de t'enfoncer corps et âme dans cette aventure. Comme un papillon attiré par la lumière, tu te sentais irrémédiablement attirée par le beau Flamel. Comme ensorcelée. Sortilège ou malédiction ? Tu n’en savais rien, qu’importe après tout. Quoi qu’il en soit, tu allais t’y jeter tête la première. Et l’emporter avec toi. Il ne peut en être autrement. « Vous êtes un homme vraiment singulier Pluton. »  C’est un compliment de ta bouche. Un vrai et beau compliment. Tu n’as guère jamais vu d’homme tel que lui, capable de te séduire par ses yeux comme par ses mots. « Un homme comme rarement j’en ai rencontré. Et je remercierais ciel et terre pour vous avoir mis sur mon chemin. Vous savez, j’ai beaucoup voyagé, fait énormément de rencontres au fil de mes errances. Et nombreuses sont les histoires que je pourrais vous conter au fil des routes que j’ai foulées. Pourtant, c’est ici que j’ai l’impression de vivre la plus belle aventure. Elle est effrayante, mais diablement intéressante. » Tu hausses un sourcil alors qu'il évoque la joie de ses parents. Ainsi, le combat état déjà gagné. Tu ne résistes pas à l'envie de le titiller un peu. « Une chose m’offense mon cher Pluton. » Tu marques une pause, plongeant des prunelles mutines dans les siennes.  « Que vous m’ayez laissé mariner tant de temps, alors qu’à l’évidence vous étiez déjà conquis. Si j’avais su, je vous aurais d’ores et déjà embrassé. » Un sourire se dessine sur tes lèvres, tandis que tes doigts se jouent des siens. « Je veux bien plus qu’apprendre à vos côtés Pluton. Je ne veux plus jamais vous quitter. »

Plus jamais sans lui.
À jamais avec lui.

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyJeu 14 Mai - 15:10



@orphée trelawney + @pluton flamel

- Chemin de Traverse, 1909
Ils étaient singuliers l’un comme l’autre, l’un pour l’autre,
Et cette seule idée ravissait Pluton plus qu’il ne saurait l’avouer.

Il se contente de la regarder et de sourire, par Merlin, il ne pourrait faire que cela pour le reste de ses jours et tout de même se considérer comme un homme comblé. Le sourire étincelle, reluit de ce plaisir non-feint qu’il ressent à son contact, sensation curieuse d’être au bon endroit, au bon moment, avec la bonne personne. Il maintient le contact de l’azur de ses prunelles avec les billes noires de la Trelawney. Pluton écoute avec joie sa voix qui porte tout le reste comme un écho lointain alors qu’il gravite autour d’elle, ne désirant rien de plus que de la supplier de lui raconter ses aventures, ses frasques, tout ce qui la compose pour qu’il s’en imprègne, s’en délecte encore et encore. Il veut avoir accès à elle comme personne, cupide Pluton, car il est sous l’impression qu’elle veut faire de même, ne serait-ce qu’à grand coup de patience, elle martèle sa parure froide et distante de regards et sourires qui le font vaciller un peu plus, chaque fois.

[color=#336699]« Moi qui suis homme de science, il me tarde pourtant d’apprendre à votre contact les mouts plaisirs d’une aventure hors du commun » lui répond-t-il, un sourire à la commissure des lèvres, admettant humblement ne pas avoir saisi cette opportunité qu’elle a su s’approprier, fille du vent. Elle lui rappelle Atlas, d’une certaine façon, la fougue de la jeunesse, l’espièglerie de cet âge qui rend sa beauté plus fatale encore, son appétit pour les aventures et les voyages, pour l’inconnu. Cette révélation le rend perplexe l’espace d’un instant, Pluton chasse d’emblée cette ambivalence pour se laisser bercer par la douceur et la simplicité du moment.

Son palpitant crépite dans sa poitrine aux mots qui glissent entre les lèvres de la Trelawney. L’esprit vrille, vagabonde au gré des offenses qu’il fut possible qu’il inflige à la demoiselle. Le silence qui l’emplit de culpabilité ne dure qu’une myriade de secondes, lui paraissant pourtant sempiternel. Les syllabes qui suivent pansent les blessures du monde, et il ne peut résister, ne peut faire autrement qu’approcher son visage de celui de l’infante, encadrant d’une paume qui se veut n’être que douceur avant de prendre possession de ses lippes. Pluton s’y adonne d’abord timidement, puis laissant sa langue courir sur la lèvre inférieure, inspirant profondément le parfum enivrant de la jeune femme, emplissant ses poumons d’elle, quitte à en suffoquer. Quelle magnifique mort que ce serait.

Après des secondes, des minutes, des heures peut-être, il interrompt le baiser, maintient les yeux clos pour laisser échapper quelques mots, d’une voix rauque, témoignant de ce cataclysme interne qui ne cessera jamais à son contact « Chaque regard me conquiert davantage, chaque mot me séduit, votre simple présence m’enivre suffisamment pour que tout le reste devienne futilité ». Grâce à elle, Pluton Flamel se sent vivant, plus vivant qu’il ne l’a jamais été. Cette mortalité vaut toutes les vies possibles, si c’est pour la vivre à son contact « Vous m’aviez dès ce premier regard à la dérobée, alors que vous étiez dans votre arrière-boutique, les mains pleines de ces multiples fioles antiques que vous veniez de vous procurez. Merlin, savez-vous à quel point vous rayonnez de ce bonheur d'une simplicité déconcertante qui, pourtant, est maculé sur vos traits? » souligne-t-il, caressant du revers de la paume ce visage aux traits fins, délicats, dont le regard de Pluton se ravit une fois de plus.

« Je dois admettre, cependant, que l’idée de vous savoir me courtiser n’est pas sans déplaire ni causer commotion ici et là, continuellement » finit-il par concéder, légèrement amusé, désignant le cœur comme l’esprit comme étant les premières lignes de défense devant cet assaut plus que séduisant.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: undisclosed desires - orphée   undisclosed desires - orphée EmptyDim 24 Mai - 12:41

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« i'm so excited and I just can't hide it. i'm about to lose control and i think i like it. i'm so excited and I just can't hide it, and i know. i want you. »
Le coeur a ses raisons que la raison ignore, on entend souvent cette maxime. Une de ces expressions banales, répétées par des personnes qui pensent avoir tout vu, tout vécu. Pourtant là, ça résonne en toi. Comme une évidence. Ton cœur a fait fi de la raison, pour s'attacher à l'intriguant Pluton Flamel. Qu'importe les années qui vous séparent, qu'importe vos différences notoires d'éducation et qu'importe le peu de temps déjà passé ensemble. Ton cœur sait, ton cœur a raison. À peine tu eus croisé le regard de l'apothicaire, c'est au rythme de son palpitant que le tien s'est accordé. Comme quand lors d'un bal, ton bas s'accorde à celui de ton cavalier. La vie est ainsi faite, et on peut dire que vous vous êtes choisis. Qu'importe les ragots, qu'importe les épreuves qui vous attendent. Tu sais au plus profond de toi que c'est à deux que vous vivrez cette aventure. Ton cœur a-t-il été voyant ou bien rêveur ? Tu l'ignores, et à vrai dire tu n'en as cure. Seuls comptent vos mains enlacées et vos regards croisés. Le reste n'a pas d'importante. Ni temps, ni conventions. Juste vos âmes liées, à jamais.

Alors qu'enfin, il pose ses lèvres sur les tiennes, tu sens ton cœur exploser. Littéralement. Balayant tes derniers doutes, si tant est qu'il en restait encore. Alors que vos lèvres se caressent, que vos langues se cherchent et que vos peaux s'enlacent, tu te sens à ta place. Ni plus ni moins. Tu fermes les yeux d'extase, passant ta main sur sa douce joue. Te délectant du moment tant attendu. Son parfum t'enivre. Tu as l'impression de voler, de flotter. À cet instant, l'expression être sur un petit nuage prend tout son sens. Bien qu'elle ne soit en réalité pas assez puissante pour décrire le cataclysme qui s'empare de toi. À la fois, tu as l'impression de ne plus toucher terre, de ne plus sentit aucun poids, aucune gêne. De l'autre, tu te sens profondément ancré dans la réalité, prenant conscience de l'éternité des sentiments qui te portent. Un flot immense d'émotions pures. Sincères. Vraies. Et tu aimerais que ce baiser ne cesse jamais. Aussi, tu le lui rends avec fougue. Guidée par l'amour qui émane de chaque parcelle de ton être.

En cet instant, vous ne faites plus qu'un.
Pluton et Orphée. Orphée et Pluton.

Pour l'éternité.

C'est presque à regret que vos langues se séparent, même si tu sais que vos âmes ne cessent de se tenir la main. Tu souris quand il évoque votre première rencontre, frémis quand sa main caresse ta joue. Semblant y laisser une trainée  d'une douce chaleur. Celle d'un feu de cheminée, d'un plat mijoté. D'un foyer. Comment oublier ce jour ? C'est à ce moment, quand pour la première fois vos regards se sont croisés, que tu as su. Tes prunelles sombres dans les siennes, d'un bleu presque transparent. Tu as su en cet instant que c'était lui et aucun autre. Et tu t'es jurée de le séduire. Mission accomplie. « Je me rappelle de ce jour. Je venais d'ouvrir L'insolite, je pensais alors que je venais de réaliser mon plus grand rêve. Puis, je vous ai rencontré. Et j'ai su que mon plus grand rêve se trouvait au fond de ces yeux dans lesquels je pourrais me noyer. Pour lesquels je pourrais me damner.  » Et tu avais conquis son cœur, tu avais remporté la partie. Un jeu dangereux et enivrant. La récompense aussi douce que le jeu en lui-même.  « Tant d'autres rêves restent à vivre, mais je me réjouis de pouvoir les partager. » Tu souris. À la vie, à l'amour.

À la route que dorénavant, vous parcourez à deux.

- FIN DU RP -

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